Citation :

Rang D
Nourir les chevaux
Allez-nourir les chevaux aux écuries pour le Daimyo du Feu. Oui, c'est pénible comme mission, mais il faut bien que quelqu'un le fasse.
Prime : 50 Ryos
Prime Kage : 25 Ryos
Nombre de lignes : 30

Et voilà, une mission terminée que l'on m'en file déjà une autre . Bah pourquoi pas, ça fait de la maille et en plus de ça je pourrai faire des missions des plus hautes volées plus rapidement. Mais bon il en faudrait plus qu'une ou deux ça c'est clair. Et déjà que la première avait été prise de tête entre ce que les voisins et l'autre pensaient mais cette fois ci elle ne risquerait pas de me rompre le cerveau. Nourrir des fucking chevaux, la seule espèce qui ne sert à rien selon moi mis à part que l'on est peter de thunes. Et le pire, c'est que c'est les chevaux du Daimyo. La cerise sur le gateau dira t'on.

Alors autant faire simple, pour nourrir les chevaux il faut du pain. Je me mis donc en tête d'aller en chercher. J'me doute bien qu'il doit déjà tout y avoir la bas mais au moins ça me fera un pretexte pour que la mission dur un peu plus longtemps. J'en ai marre de ne rien faire, se bouger c'est le mieux. Je pris un joint pré-roulé au préalable avant de l'allumer et d'en déguster la saveur. Délicieuse en bouche et déchirante en tête. Tout ce dont je rêvais. Ceci fait je repris cette machination plusieurs fois jusqu'à la rupture de stock. Une fois finis je remarquais pour la première fois la boulangerie dans cet état là. Un incendie l'avait frappé trois jours auparavant . Quelle tragédie . Que dire ? Que faire?

Mon regard se posa délicatement sur la patronne de la boulangerie. Je venais de lui demander du pain sec qu'il lui restait en réserve pour les chevaux. L'incendie avait vraisemblablement fais sécher pas mal de pain et se fut donc en roulotte que je dus amener le contenu. C'est vous dire mon mal de dos et de toutes parties de mon corps . Chacun de mes muscles étaient en feu, le pain derrière ne semblait pas peser lourd, mais les pentes rendaient la chose bien plus délicate, en montée le poids augmente.

Mais malgré tout, j'ai tenu bon. Jusqu'au écurie, ou d'ailleurs je fis une pause car ma veste était trempé de sueur. Je vis tout de suite le responsable, fils du Daimyo qui m'expliqua qu'il fallait nourrir les chevaux mais differemment selon les especes. Il commença à me dicter un par un les cas . Avec le gros bedot que j'venais de m'enfiler. Autant le dire, la leçon fut à moitié apprise Mais tout de même cela se déroula sans encombre. Je fus féliciter d'avoir ramener les rations en plus et aussi d'avoir pris soin des chevaux dans l'ensemble. Juste une petite intercation avec un pisseur de l'extrème mais sans plus , ceci fait. Je pus retourner vers chez moi. Mais ça c'était ce que je croyais ...

- Vous revenez demain ? Nous avons signé pour une durée de 4 jours. Il s'agit de remplacer notre écuyer qui fait cela chaque jour.

- Très très bien , à demain même heure ...

Comme si ce n'était pas injuste, je ne pus que me défoncer la gueule pour ne pas penser au lendemain. Cruelle destin ... Vie de ninja de chien. J'ai passé la moitié de la soirée enragé, l'autre à bader. Le sommeil me frappa ensuite avant qu'une nouvelle journée ne commence

Le lendemain et le sur-lendemain passèrent assez rapidement. Toujours le même problème, les pentes avec la roulotte et nourrir les chevaux avec des régimes différents. En gros c'est le poids, mais malgré tout cela me fait bouger et en plus le fils du Daimyo ne semble pas vraiment me blâmer quand je fume pendant le travail. Et comme j'fume pas de clope, vous vous douterez bien que cela reste très glauque. Mais me voici, devant la boulangerie, il fait tôt mais le temps semble être de mon côté. Les bras enquilosés de la veilles ainsi que les jambes tremblaient déjà de l'effort qu'ils devraient procurer encore une fois.

La roulotte ne chavira pas, les raccourcis tous pris ainsi que le chemin normal, j'arrivais enfin à destination. Mon corps s'était habitué, du moins je le pense car il ne souffrait plus comme avant. Moins de crampe et d'acide lactique. Ce fut donc les muscles gonflés que je me dirigeai ensuite vers les boxes. C'est parti, dernière fois que je fais ça, pas de nostalgie à avoir. Toujours donner à manger , nettoyer le box pour éviter qu'il ne mange ce qu'il faut pas et ensuite leur apporter de l'eau. 1 cheval par box, 300 box en tout. Je vous laisse donc deviner que c'est du travail quand même. Pas de responsabilité mais fallait quand même se bouger le train pour réussir tout cela en une journée. Toujours quelque chose à faire, on peut clairement ce dire que terminer à l'heure c'est impossible. Les pauses qui sont pourtant inévitables en deviennent facultatives. Juste de quoi fumer un peu et c'est re parti.

La journée toucha à sa faim tandis que je terminais torse nue le nettoyage de la grande salle. Ma mission ne touchait que la nourriture normalement. Mais l'écuyer n'étant pas là, j'ai aidé au maximum. Et je n'en fus pas déçu, un petit repas m'attendait le soir , alcool, bonne bouffe ... What else ? J'vous raconte pas les détails, mais l'amusement fut au rendez vous héhé .