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| Mission: Escorte d'une Pricesse [PV Temari] | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Mission: Escorte d'une Pricesse [PV Temari] Sam 19 Jan - 18:30 | |
| - A lire!:
Je fais comme Sansyo n'avait jamais été avec nous =).
La princesse était une emmerdeuse. Une chieuse, une gamine de pacotille. Dans ma conception des choses, les ridicules nobles des petits pays inférieurs comme le sien n'avaient aucune valeur, car en comparaison de la Noblesse d'Iwa, ils n'étaient rien d'autre que des usurpateurs, trop heureux de notre chute. Moi-même, simple soldat d'élite de la Cité de Pierre, j'avais assurément plus de valeur que cette enfant sous l'Ancien Régime. Devoir la servir me répugnait, et j'avais du tourner maintes fois ma langue dans ma bouche pour ne pas lui lancer une pique acerbe. Mais j'étais un adulte, je savais me contrôler, et dix années d'exil et de peine avaient émoussé ma fierté. A vrai dire, sa mort ne m'aurait absolument pas chagriné, et rater la mission pas davantage. Ces enfoirés de nobles des autres pays seraient sans doute mes ennemis les plus redoutables à l'avenir, car ils mettraient tout en oeuvre pour conserver leurs privilèges. Il me faudrait les domestiquer, leur réapprendre à respecter le nom d'Iwa. Seul, je n'avais que peu de chances d'y parvenir. Mmah, le temps était un facteur irrévocable: je ne pouvais pas ne pas en tenir compte. Il m'offrirait soit des alliés, soit... rien. Et c'était une donnée sur laquelle je pouvais influer: je ne m'en priverais pas. Me retournant sous l'ardent brasier du désert, je constatai avec courroux que notre protégée se baladait à la vue de tous, en plein cagnard, sans se soucier de sa propre sécurité. Il y aurait pu y avoir des Ninja embusqués, des rebelles de Suna qui voyaient sa venue au pays d'un mauvais oeil, tout et n'importe quoi. Eh bien tant pis pour elle, je n'aurais absolument aucun regret si elle clamsait sous mes yeux. Je resterais - je crois - les bras croisés à observer le spectacle de son agonie, remerciant ses bourreaux. Cette vision apaisante m'arracha un sourire carnassier, et je gloussai légèrement à cette idée. Evidemment, elle fut bien vite hors d'état de poursuivre et réclama une pause. Tout cela m'indifférait profondément. Je posai mon paquetage et m'étirai pour chasser l'acide lactique de mes jambes. Le sable ralentissait mes pas et demandait des efforts supplémentaires à mes muscles, les ankylosant. Temari vint à ma rencontre. Nos relations étaient pour le moins ambigües, mais elle était une professionnelle, et laissa de côté tout différent latent entre nous. "Dis, est-ce qu’il serait possible qu’on mette sur pied une quelconque stratégie avant de nous aventurer plus loin ?", demanda-t-elle en s’appuyant contre un rocher qui se trouvait derrière elle. "Nous ne pouvons pas nous permettre de rester trop longtemps ici, vu les tempêtes de sable qui s’y élèvent très souvent. Mais comme Mademoiselle est fatiguée, nous n’avons pas le choix, je présume…Donc discutons un peu. Si tu n’y vois pas d’inconvénient, bien évidemment ?", demanda-t-elle. Je soupirai. "Tu connais mieux la région que moi, alors je te fais confiance", déclarai-je sans baisser le ton de ma voix. "Tu veux mon sentiment sur la situation? Eh bien je ne peux pas la sentir, cette gamine. C'est une mission... alors je vais l'accomplir, mais si elle meurt ça ne me fera ni chaud ni froid", commençai-je, "Je ne vais en aucun cas lui courir après si elle décide de partir la tête la première dans les dunes.", poursuivis-je. Je jetai un oeil noir du côté de la carriole. Certaines choses restaient comme des obstacles entre cette fille et moi. Cela me contrariait, et je n'aimais pas être contrarié. "Si tu veux en savoir plus sur mes capacités... Tout ce que je peux te dire c'est que je me défends très bien au corps à corps, et que mes coups, s'ils sont portés, peuvent très vite mettre l'adversaire hors de combat", indiquai-je, "Je ne sais pas si ça te sera utile de le savoir, ceci dit.", ajoutai-je dans un sourire taquin. Non loin de là, notre Princesse, si futile et si insignifiante à mes yeux, était en train de chercher le moyen le plus efficace possible de me faire péter les plombs. On aurait pu comparer son attitude à celle d'un chat qui furète de part et d'autre à la recherche d'une connerie à faire. J'adressai un regard d'excuse à Temari et me dirigeai machinalement vers la pré-adolescente. "Qu'est-ce que tu es en train de faire, gamine?", fis-je, un peu menaçant. "La sournoise", répondit-elle en levant le nez vers moi avec une insolence à couper le souffle. Je levai un sourcil, perplexe. Sous le régime d'Iwa, une enfant comme elle aurait été sévèrement punie, noble ou non. Le respect des aînés était une valeur ancrée dans les esprits: son importance était primordiale. Ma poigne de fer se referma sur ses habits et je la soulevai du sol en plongeant mon regard dans le sien: elle me toisa avec tout le dédain dont elle était capable, mais je ne cédai pas. "Tu joues à un jeu dangereux, 'princesse'", déclarai-je, calme. "Crois-moi, tu n'as pas du tout envie d'y jouer, à ce jeu-là, je te déconseille de me provoquer.", fis-je à voix basse. Je sentis alors une lame contre mon dos. "Vous, lâ-...lâchez la Princesse!", fit la voix d'un des gardes. Je regardai autour de moi: ils s'étaient précipités pour protéger leur précieuse héritière. Je souris avec malignité, et la laissai tomber dans le sable comme un vulgaire chiffon. Puis je levai les mains en signe d'innocence, balayant la scène du regard sans m'y attarder. "Très bien messieurs, très bien", dis-je, grinçant. Un dernier regard sombre à notre 'paquet', et je leur tournai le dos, regagnant la tête de la colonne, où j'avais laissé Temari. Tout en marchant, je donnai quelques ordres, sans tenir compte de la volonté potentielle de la jeune fille. "On se remet en route: une tempête de sable pourrait nous surprendre. Il serait imprudent de rester ici plus longtemps", fis-je sèchement. "En avant!", ajoutai-je, féroce. Cette princesse était soit devenue placide et obéissante, soit une ennemie mortelle pour moi, qui n'aurait de cesses de chercher un quelconque moyen de me nuire. Le voyage, qui s'était annoncé pesant, renforçait ma première impression. Je comptais sur Temari pour me retenir si je perdais mes nerfs, ce qui n'était pas à exclure, la patience me faisant parfois défaut. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mission: Escorte d'une Pricesse [PV Temari] Mar 22 Jan - 21:43 | |
| La Princesse, que devaient escorter Anjii et Temari, jusqu’au pays de l’herbe, était en un mot « versatile ». Elle montrait bien, qu’elle était une femme, dans toute sa splendeur, malgré son jeune âge. Même que la situation n’était pas au beau fixe, pour se permettre des enfantillages, la jeune fille avait tenu à marcher à découvert. Cela avait incontestablement ennuyé Temari, mais elle n’avait put rien faire, pour dissuader la jeune fille d’agir différemment. Elle était une Princesse tout de même. Ses revendications pesaient lourd dans la balance et avaient, incontestablement plus d’impact, que celles de la rose des sables. A cause de cela, la demoiselle s’était abstenue de lui faire quelconque remarque quant à son agissement, qui était des plus puérils. Etant quand même une personnalité importante, sa vie valait de l’or. Il allait de soi, que n’importe qui, pouvait profiter de cela, pour agir de façon malsaine. C’était compréhensible. Mais étant à ses côtés, Temari n’aurait pas laissé passer une telle chose. Elle l’aurait protégé, comme elle le lui assura, quelques instants, plus tôt. Dessus, la belle ne comptait pas flancher… Même si, elle n’était pas friand de cette demoiselle. Malgré le souhait que formula la Princesse, de vouloir marcher sans l’aide de qui que ce soit, elle n’arriva pas à s’en tenir bien longtemps. En effet, elle réclama une pause, lorsqu’ils se retrouvèrent en plein milieu des dunes sableuses. Encore heureux, qu’il y’avait quelques rochers, où on pouvait s’appuyer contre, si non Temari n’aurait pas accordé la pause, pour sûr !... Ainsi après que la Princesse capricieuse ait demandé la pause, Temari l’abandonna et se dirigea vers Anjii, afin de discuter d’une stratégie quelconque. Stipulant par la suite, que cet endroit n’était pas très sûr, vu les tempêtes de sable, qui s’y élevaient très souvent. La demoiselle, avait automatiquement fait le tri dans son esprit et n’avait accordé aucune espèce d’importance à leur chicane. Qui pouvait bien attendre, qu’ils se retrouvent en tête à tête… Sur le coup, Temari agissait étrangement comme elle était censée le faire. En professionnelle imperturbable. Avant de lui répondre, Anjii soupira : « Tu connais mieux la région que moi, alors je te fais confiance, déclara-t-il avec un ton très peu convenable. Tu veux mon sentiment sur la situation ? Eh bien je ne peux pas la sentir, cette gamine. C'est une mission... alors je vais l'accomplir, mais si elle meurt ça ne me fera ni chaud ni froid. Je ne vais en aucun cas lui courir après si elle décide de partir la tête la première dans les dunes. », poursuivit-il. Il jeta ensuite, un coup d’œil du côté du char de la Princesse, puis reprit la parole : « Si tu veux en savoir plus sur mes capacités... Tout ce que je peux te dire c'est que je me défends très bien au corps à corps, et que mes coups, s'ils sont portés, peuvent très vite mettre l'adversaire hors de combat. Je ne sais pas si ça te sera utile de le savoir, ceci dit. », ajoutai-t-il en laissant dessiner à ses lèvres, un sourire espiègle. Temari fut un peu dépitée par ce sourire espiègle. Que pouvait-il, bien signifier ? Anjii était-il aussi immature que la demoiselle capricieuse, qu’ils escortaient ?... La jeune femme arqua légèrement un sourcil, puis dévisagea le jeune homme un petit moment, avant de se reprendre. Sans même que Temari, n’ait eu le temps de faire quelconque remarque à Anjii, ce dernier lui adressa un regard d'excuse, puis se dirigea vers la Princesse. Temari, ne l’ayant pas suivi, n’entendit pas leurs paroles. Mais elle se doutait bien, que celles-ci n’étaient pas dans le même genre que celles que s’adressaient deux amis. Anjii ne supportait pas cette petite fille et il ne s’en cachait pas. Vu le caractère de la Princesse, Temari ne s’en faisait point. Car elle se doutait bien, qu’elle allait le lui rendre, d’une manière ou d’une autre… La situation exaspérait Temari, qui ne savait pas vraiment où se plaçait, entre les deux… Finalement, n’y réfléchissant pas trop, elle écarquilla ses prunelles depuis sa position, lorsqu’elle vit Anjii soulever la Princesse. Temari resta bouché bée, interloquée par la scène qu’elle distinguait. Malgré son épouvante, elle n’eut pas le temps d’intervenir. En effet, l’un des gardes de la Princesse avait intervenu, pour faire lâcher prise à Anjii. Les autres gardes s’étaient rués autour du jeune homme, pour l’encercler. Ils voulaient tous protéger leur Princesse, c’était vraiment honorable et tout à leur honneur… Finalement la scène déplaisante se calma, Anjii lâcha prise. Temari, qui n’avait pas quitté sa position, se mit à soupirer d’harassement. Cette situation aberrante n’était pas du tout à son goût, elle comptait bien demander des comptes à Anjii. Après l’altercation entre Anjii et les gardes de la Princesse, la mission reprit son cours. Cette fois-ci, Temari ne fut pas obligée de marcher aux côtés de la Princesse. Qui avait décidé de s’enfermer dans sa carriole, que portaient fièrement ses gardes. Elle était certainement entrain de bouder dans son coin et n’avait pas envie de recroiser Anjii, se dit Temari… La demoiselle marchait derrière Anjii. Elle finit par presser le pas pour le rattraper, au bout de quelques minutes de marche. Se disant, que vu qu’ils étaient hors du désert, il s’était certainement calmé. A sa hauteur, elle l’interpela : « Rassure-moi que tu ne feras rien d’inconvenant, Anjii ? »Temari arbora un visage sans expression. Elle voulait des explications, sur le pourquoi de l’agissement violent d’Anjii envers la Princesse. Mais avant même qu’il ne puisse donner quelconque réponse, un homme, qui était en tête du groupe s’immobilisa et cria « alerte ». Des hommes, qui ne leur voulait pas du bien étaient apparus. Temari abandonna Anjii et revint sur ses pas, pour se placer près du groupe, qui portait la Princesse. Cette dernière, ouvrit juste un peu le rideau, pour demander ce qui se passait dehors ? « Princesse ne bougez surtout pas de là où vous êtes ! »Les mots de Temari n’étaient pas balancés pour rien, la demoiselle sortit son éventail. Alors que les ennemis s’approchaient de la carriole, elle déplia son éventail en grand et les fixa. « Vous avez mal choisi votre moment, pour venir nous importuner !... Fuuton, Fuusajin ! »Temari envoya un gros vent vers les ennemis, pour ainsi les repousser. Elle ne s’inquiétait pas du tout, de ce qui pouvait arriver à Anjii. Ayant quand même compris plus tôt, qu’il savait très bien se défendre. En n’oubliant pas non plus, que la personne qui avait besoin d’être protégée en cet instant, n’était autre que la princesse capricieuse. - Spoiler:
Technique utilisée : Fuuton, Fuusajin Le ninja envoie un gros vent vers l'ennemi. En mélangeant de la poussière au vent envoyé, il peut rendre certains endroits glissants, aveugler l'adversaire ou encore soulever ou projeter des ennemis. Temari utilise cette technique pour faire glisser Sasuke sur une branche qui lui servait de point de chute. Technique gratuite.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mission: Escorte d'une Pricesse [PV Temari] Mar 22 Jan - 21:58 | |
| Je poste la partie suivante dans un des pays limitrophes de Suna =). |
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