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| Princesse en péril ; Mission Rang B - Temari & Anjii & Sansyo : Partie 1 | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Princesse en péril ; Mission Rang B - Temari & Anjii & Sansyo : Partie 1 Jeu 13 Déc - 13:38 | |
| - Citation :
- Princesse en péril
Une princesse du pays de l'herbe est venue séjourner à Suna quelque temps afin que la situation diplomatique soit au mieux, mais elle doit maintenant rentrer chez elle et les soldats du village de la pluie ne semblent pas ravis de cela. Vous devez escorter la princesse jusqu'à chez elle, il ne doit rien lui arriver, n'hésiter pas à tuer si besoin est. Lignes : 140 Gains : 150 Ryos + 150 XP // 80 Ryos pour le kage Du sable, encore et encore. Partout où la charmante Temari tournait ses prunelles, elle ne voyait que cela. Depuis sa plus tendre enfance, à force de ne percevoir, qu’un tel paysage, elle avait fini par s’y habituer. Aussi étrange que cela puisse être, elle en était venue à s’attacher à ce climat et ne ressentait qu’allégresse, en l’instant où elle admirait les dunes. Ce fut d’ailleurs, en les regardant, qu’elle en vient à se remémorer ce jeune homme qui n’avait pas manqué de se moquer d’elle et dont elle avait promis qu’elle lui ferait payer l’affront. Il s’était tout de même passé quelques jours depuis, ainsi que des choses surprenantes, mais Temari n’avait toujours pas réussi à oublier l’histoire aux alentours de Suna. Lorsqu’ils s’étaient certes revus, les choses avaient pris une tournure bien différente d’au départ, mais cela, n’avait pas réussi à déraciner la déception qui s’était installée dans la profondeur de l’esprit de Temari. Elle était clairement troublée par les aptitudes d’Anjii, il n’y avait pas de doute dessus. Ces dernières avaient réussi à réveiller en elle des souvenirs rayonnants. Et avaient même réussi à se frayer un chemin jusqu’à l’endroit, qu’elle n’imaginait pas que quelqu’un en dehors d’un membre de sa famille atteindrait. Dans toute cette histoire complexe, se trouvait un certain malaise. Au fond, il était clair qu’elle aurait aimé que tout soit différent, car elle n’avait pas le cœur si mauvais que ça et n’était pas rancunière non plus. Et son hostilité en l’égard d’Anjii, n’était que feinte, car elle avait juste été déçue. Elle en arrivait même à ressentir, une étrange sensation à son approche. Mais elle préférait laisser cela de côté. Des marionnettistes, elle serait emmenée à en côtoyer vu la voie, qu’elle avait choisi de suivre. Mais ceux là n’occuperaient sans doute pas autant son esprit, que cet Anjii, qui était maintenant devenu résident à Suna. Cela faisait maintenant quelques jours que c’était devenu officiel. Temari devait donc contenir son courroux, afin qu’elle ne souffre pas davantage. Elle allait être emmenée à recroiser celui qui avait mis à nu son cœur et qui avait réussi à la bouleverser. Cette idée, la chiffonnait encore, plus qu’autre chose. Elle, charmante et délicate rose des sables, que rien ne semblait pouvoir atteindre, avant cela. Se protégeant sans cesse avec ses redoutables épines, afin que personne ne puisse lui faire du mal. Être portant en elle, une souffrance illimitée, ainsi qu’une blessure excessive, que le temps n’avait malheureusement pas réussi à guérir. Malgré les années qui s’étaient écoulées. Les cicatrices de cette blessure invisible, étaient bien présentes en Temari. Elle n’arrivait d’ailleurs jamais à dormir totalement et comme à chaque fois, que ça devenait dur pour elle, elle prit la décision d’aller se promener vers les dunes en dehors de Suna. Là-bas, elle s’était laissé happée par d’étranges illusions, où elle entendant d’étranges douces et délicates mélodies ensorcelantes, venir chatouiller son inconscience. Celles-ci avaient un rythme bien particulier, qui aurait pu enivrer n’importe quel être chagriné. Comme elle avait l’esprit peiné, Temari ne put s’empêcher de se laisser bercée par ses mélodies incertaines, qui avaient été engendrées par les chimères. Faisant danser le sable au gré du vent. L’élevant à une hauteur inimaginable. La jeune femme n’y voyait rien, mais cela ne l’empêcha pas de se frayer un chemin en plein milieu de la nuée sablée. En reprenant le chemin pour revenir à Suna, Temari se demanda quelle kunoichi, elle faisait de se laisser facilement troubler par des futilités ? Elle devait certainement être bien pitoyable en cet instant. Plongée dans des frivolités sans grande importance, elle en sortit lorsqu’elle entendit quelqu’un l’interpeler. « Temari-san ! »La voix de la personne qui venait de l’interpeler, était celle d’un shinobi de Suna. Ce dernier était devant l’entrée du village, il faisait des signes de main à Temari, pour qu’elle aille le rejoindre. Intriguée, elle s’avança tout doucement, dévisageant au loin son interlocuteur. Alors qu’elle se trouvait à une distance assez proche du shinobi, elle aperçut deux autres personnes. Lorsqu’elle fut à une hauteur raisonnable, elle reconnut clairement l’un des shinobi qui étaient là. Et plus précisément, celui à qui elle était entrain de penser tantôt. Stoppant son avancée, elle serra légèrement son poing. Il était clair et net, qu’elle n’était pas du tout enchantée de revoir Anjii. Malgré le jeu du chat et de la souris, qui s’était déroulée à son habitation, lors de leur deuxième rencontre. Un jeu, qui avait été alléchant, mais qui n’avait pas été du goût de Temari. Pour cause, elle ne lui avait pas vraiment pardonné ses mensonges du départ et ne s’était pas non plus pardonné, le fait qu’elle s’était mise à rougir devant lui. Oui, Temari avait eu les joues empourprées, en la présence d’Anjii et elle n’avait pas aimé cela cela. Se disant qu’une kunoichi digne de ce nom, devait se contenir devant n’importe quelle situation aussi imprévue et embarrassante soit-elle. Afin de reprendre le contrôle sur elle-même, elle préféra donc rapidement arborer son attitude placide. Elle relâcha son poing, puis prit une grande bouffée d’air et se tourna vers la personne, qui l’interpella tantôt. « Vous êtes là Temari-san, j’étais parti chez vous pour vous faire part d’une mission, qui vient de vous être confiée à vous, Anjii-san et Sansyo-kun… »« Quoi ? C’est une blague ? »Temari coupa son interlocuteur avant même que ce dernier ne puisse continuer les explications. C’était quoi cette histoire, qu’elle devait aller en mission avec Anjii ? Et puis quoi encore ? D’accord, elle avait fini par accepter le fait qu’elle allait encore le côtoyer, mais se le coltiner durant une mission, ça elle n’y avait pas encore songé. Et d’ailleurs, elle ne préférait pas que cela se produise. C’est pourquoi, elle éleva un peu la voix en cet instant. « Je veux bien accepter toute mission assignée avec qui que ce soit, sauf lui !, lâcha-t-elle avec colère en pointant son doigt en direction d’Anjii. Si cette annonce est une blague, sache qu’elle est de très mauvais goût ! »« Je suis désolé Temari-san, mais cela n’a rien d’une blague. Vous devez escorter, la Princesse du Pays de l’herbe jusque chez elle et éviter que les shinobi du Pays de la pluie ne lui fassent du mal. Et vous devez l'accomplir, en compagnie de Sansyo-kun ici présent et d’Anjii-san. » Au vue des paroles du shinobi, Temari comprit qu’elle n’avait pas le choix et que cela était bien réel. Elle devait faire équipe avec Anjii, pour le bien d’une mission. C’était irréfutable, même si elle ne l’acceptait pas. Sans même faire attention au dénommé Sansyo, elle porta son attention plus sur Anjii. Arborant à son visage, un air très flegmatique. 69 lignes sans les dialogues. HRP : Comme nous allons certainement être emmenés à régler des comptes Anjii et moi avant d'entamer cette mission, j'ai préféré la débuter ici ^^
Dernière édition par Temari No Sabaku le Sam 15 Déc - 15:51, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Princesse en péril ; Mission Rang B - Temari & Anjii & Sansyo : Partie 1 Ven 14 Déc - 16:09 | |
| *J’en ai marre d’être assigné aux portes de Suna ! Non mais franchement, de qui se moque-t-on ? Tous mes amis marionnettistes sont déjà envoyés en mission et moi il faut que je passe ma journée aussi immobile que mon pantin de chakra, à regarder l’horizon ?! Non alors, hors de question ! Ce coup-ci, j’ai prévu le coup, J’ai utilisé la technique de substitution par le pantin qu’on nous a apprise à l’école du Kugutsu no jutsu ! Je suis tranquillement enroulé dans mes bandelettes, me reposant bien confortablement, pendant qu’Azami me joue à la perfection. Arrivé à mon banc, elle me posera dans un coin, puis je l’accouderais dans un coin et c’est partie pour la sieste. Il suffira de lui bouger la tête un coup de temps en temps et tout le monde n’y verra que du feu. Jespère que cette fois-ci le…*
Tomoharu fut coupé dans ses pensé par un ninja du village qui se mit en travers de la route de sa marionnette qui se faisait passer pour lui. Elle s’arrêta net, dans un mouvement pas très naturel pour un humain mais qui sembla passer inaperçu au regard du ninja. Il cru qu’un bruit de claquement du bois du pantin l’avais trahi et qu’il allait être conduit au bureau du Kazekage pour insubordination ou un truc du genre. Il se demanda un instant s’il devait déjà laisser apparaitre la supercherie en se délivrant des bandelettes mais très vite le ninja le salua comme il le ferait avec n’importe qui, ce qui rassura le genin sur la crédibilité de sa technique et sur le fait qu’il n’était pas découvert.
« Tomoharu-kun, marionnettiste du clan Sansyo ? - Oui, c’est moi. - Le Kazekage vous relève de votre mission de garde pour vous assigner à une équipe afin de remplir une mission d’escorte. Vous devez escorter la Princesse du Pays de l’herbe jusque chez elle et éviter que les shinobi du Pays de la pluie ne lui fassent du mal. Et vous devez l'accomplir, en compagnie de Terami-san et d’Anjii-san. Nous attendons encore Terami-san qui ne saurait tarder. Je vous pris d’attendre avec Anji-san. - Avec plaisir. »
Un peu intimidé et maladroit, Il salua Anji sans dire un mot avant de se placer à côté d’Anji. Enfin un peu d’action, cette nouvelle tombait un peu abruptement sur les épaule du jeune ninja mais peu importe, il était toujours prêt pour remplir des missions afin de couvrir d’honneur son clan. Par accident la main d’Azami passa non loin de celle d’Anji et s’entortilla dans ses fils de chakra. Ils ne se connaissaient pas encore mais une chose était sûre, ils étaient à présent tout deux au courant qu’ils étaient deux marionnettistes de chakra lancé dans la mission.
*Deux marionnettistes sur la même mission?! On risque de ne pas s'ennuyer! Ça sera l'occasion d'apprendre auprès d'un maître kugutsu no jutsu plus âgé. Enfin attendons de voir...*
Il avait bien sûr pensé à s’équiper de ses derniers achats, à savoir quelques kunais, des shurikens et des parchemins explosifs. Il avait aussi rempli son sac des boules aveuglantes et irritantes aux piments de son clan et avait rempli sa marionnette de poudre de piment ninja. Les lames étaient toutes aiguisés et prêtes pour le combat ! Mais hélas, il n’avait pas pensait à prendre le parchemin dans lequel il comptait enfermer sa marionnette plus tard. Il allait donc essayer de passer le plus de temps possible dans cette position de sac à dos de son pantin, agréable pour le voyage. En espérant qu’il ne sera pas obligé de se découvrir dès les premiers combats. Auquel cas il sera obligé de voyager avec Azami camouflée à ses côtés ou dans son dos.
Tomoharu plaça la main d’Azami dans les bandages dans lesquels il était caché afin de la remplir de quelques piments qu’il avait dans sa poche. Le jeune présomptueux voulait voir s’il arriverait à duper un autre maitre du kugutsu no jutsu avec sa technique d’usurpation. En se faisant passer pour un sac de piment, il arriverait peut-être à faire passer Azami pour lui-même aux yeux du Ninja. Il tendit la main de la marionnette déguisée en lui vers Anji et d’un tour de ventriloque il lui dit au travers du pantin. « Vous voulez des piments ? C’est mon clan qui les fait pousser ! »
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| Sujet: Re: Princesse en péril ; Mission Rang B - Temari & Anjii & Sansyo : Partie 1 Lun 17 Déc - 23:31 | |
| Le Temps. Cette denrée rare de nos vies nous donnait en permanence des choix à faire, des sacrifices à opérer. L’équilibre des choses faisait qu’il était difficile de gagner sans perdre. Pourtant, il était hors de question pour moi de perdre : je refuserais tout simplement de jouer. Jouer était un pari, et il fallait avoir tous les atouts en main pour assurer ses coups. Depuis que j’avais rejoint ce coin du monde, le temps paraissait s’écouler plus lentement, comme pour me laisser la possibilité de me poser enfin, savourer la tranquillité d’un foyer ‘sûr’. Bien évidemment, Suna ne deviendrait jamais mon foyer, et n’avait que peu de choses à offrir à l’apatride que j’étais devenu, par la force des choses. Voilà, j’avais rejoint ce village au hasard de mes découvertes de vagabond, avec des idées imprécises en tête. Déjà, me faire un peu oublier dans le désert… Reprendre ma voie du Ninja, que j’avais laissé de côté depuis trop d’années à mon goût. Les entrainements que je m’imposais me cassaient en deux, mais c’était une douleur nécessaire pour retrouver mon véritable niveau. Les évènements avaient pris une tournure pour le moins imprévue : un autre village caché s’était attaqué à Suna, le jour-même de mon arrivée. Purement fortuit, cet évènement avait largement facilité mon irruption dans la vie des habitants : j’avais échangé ma tranquillité contre la localisation du village, sans davantage me mêler de leur vain conflit. Suna avait capitulé, et passait désormais sous la tutelle de Kiri. Cet évènement ne changeait strictement rien à mes plans, à mes intentions immédiates. Je devais simplement être plus prudent vis-à-vis des Kiriens, car il se pouvait qu’ils soient au courant de ma capacité spéciale de repérage. Ce talent pouvait tout autant intéresser qu’attirer la méfiance, hors, j’avais surtout besoin de discrétion. Côté discrétion, c’était plutôt bien parti, à une exception près… Lorsqu’on m’avait assigné un appartement dans ces espèces de bulles de sable, j’avais eu l’immense plaisir de croiser de nouveau la route avec cette créature du désert qui avait échangé quelques palabres avec moi, quelque part aux alentours du village. Elle ne risquait plus rien venant de moi désormais, car j’avais atteint mon objectif. Nos relations étaient pour le moins froides, mais ça me convenait totalement. Inutile de dire que c’était le cadet de mes soucis que d’être bien vu par les locaux. On m’avait dit qu’une première mission me serait assignée assez rapidement. Depuis je m’entrainais. Une mission, moi ça me convenait. Ça correspondait à mon désir de pouvoir : devenir plus fort. Le calme étant retombé, je pouvais étudier les parchemins, découvrir de nouveaux talents à maîtriser. Le Secret des Titans m’avait été offert par Maître Yuukyuzan. Tôt ou tard, il me faudrait lui rendre des comptes, justifier de la confiance qu’il avait placé en moi. Je ressentais une certaine pression, mais cela me plaisait énormément. Je fus donc convoqué, plus tôt que je m’y attendais, pour accomplir ce premier acte de fidélité à Suna. Le Shinobi m’emmena en direction de l’entrée. En chemin, je ne pus que constater l’évidence : toute trace du combat qui s’était déroulé ici avait disparu. Etait-ce un nettoyage de façade ? Possible. Mais Kiri savait très bien quoi faire pour se faire accepter. Détournant mon regard de ces détails insignifiants, je laissais mes yeux glisser vers le ciel, bleu absolu, protégé du vent par mes vêtements du désert. Je n’aimais pas ce pays, pour l’instant. Je n’étais pas bavard, et mon guide pas davantage. Il m’avait juste expliqué que la mission était une escorte à trois. Notre « colis » devait être livré vivant et entier. Notre destination était Kusa no Kuni, un palais seigneurial. Notre colis, lui… était une princesse. Rien de réjouissant, dans mon esprit, mais la mission semblait dangereuse, ce qui me permettrait peut-être de me jauger. En vue des portes, nous croisâmes une coéquipière à l’apparence étrange. Je n’avais jamais vu de marionnettes avant ce jour, en dehors des Titans et de la poupée que je conservais sur moi pour faire quelques tours, si bien que je ne saisis pas la supercherie sur le coup. Notre guide lui fit un laïus banal sur la mission, la nommant Tomoharu Sansyo, marionnettiste – comme il se serait adressé à un homme. Cela piqua mon intérêt : un marionnettiste pourrait échanger son expérience avec moi, me renseigner sur les susceptibilités de son Art, et donc me permettre de mieux maîtriser les Titans par la suite. Elle portait une sorte de sac sur son dos, ou plutôt un assemblement cylindrique de bandelettes. Elle… ou il ? Mieux valait savoir à qui on avait affaire, à commencer par l’identité d’un équipier de mission. Je détestais l’ambiguïté, chez autrui, n’hésitant cependant jamais à m’en servir comme d’une arme. Le marionnettiste à l’apparence féminine prit quelque chose dans son sac et me le tendit. « Vous voulez des piments ? », demanda mon interlocuteur, « C’est mon clan qui les fait pousser ! », expliqua-t-il ou elle. Je répondis d’un silence pesant, regardant d’un air peu engageant l’autre marionnettiste. C’était ma manière de lui faire comprendre que son offre m’indifférait. En revanche, je me décidai à prendre la parole, pour évoquer tout autre chose. « Allons aux Portes », fis-je simplement. Et je me mis en route sans même lui demander son avis. Le troisième Ninja pressa le pas pour me dépasser et partir au-devant de notre dernier coéquipier. Je le cherchai du regard, balayant la place de droite à gauche. Personne. Notre guide semblait lui aussi chercher quelqu’un. Arrivé aux Portes, il n’y avait personne qui répondait à l’idée que je me faisais de quelqu’un qui attend qu’on lui présente ses alliés. Nous passâmes donc à l’extérieur. Et là, je fronçai les sourcils. A quelques encablures, une silhouette très familière se déplaçait dans notre direction. Je croisai les bras, immobile, les yeux plantés dans ceux de Temari. Ce qu’elle ressentait en cet instant, je ne saurais le dire avec précision. J’estimai rapidement qu’il s’agissait plutôt de choses négatives. Les propos qu’elle échangea avec mon guide, et son attitude pour le moins vindicative ne laissaient que peu de doute sur son manque d’entrain à l’idée de me côtoyer. Je laissai un sourire se dessiner sur mon visage habituellement rude : me faire une place à Suna ne serait pas aisé, j’en étais conscient, et mon côté ours n’arrangerait pas les choses. Sur ces quelques paroles et regards échangés, nous nous dirigeâmes vers l’intérieur de l’enceinte afin d’y attendre le « colis ». Il arriva sous la forme d’un lit porté. La Noblesse était une valeur universelle, en tout état de cause, ce qui me rassura un peu sur le taux de civilité des populations extérieures au Pays de la Terre. Ils n’étaient peut-être pas tous des barbares après tout. Les quatre porteurs s’immobilisèrent à notre hauteur et déposèrent leur Maîtresse. Celle-ci sortit de sa tenture en nous jetant un regard mi-curieux mi-condescendant qui ne me plut guère. Elle avait au plus quatorze ans. Chacun d’entre nous subit un examen visuel poussé, et je notai avec satisfaction que ma taille l’avait impressionnée : j’en profitai pour renforcer mon côté mauvais garçon. Temari et son éventail récoltèrent une note de jalousie, quand à Tomoharu, le marionnettiste à l’apparence féminine inspira l’indifférence. Quel était son ressenti par rapport à moi ? Je l’ignorais. Il y avait aussi quelques gardes, peu talentueux mais zélés. Notre équipée avait une allure dissuasive, et c'était tout ce qui comptait. « Bon, ils ne payent pas de mine… mais ça fera l’affaire », analysa-t-elle d’un air hautain. Notre voyage hors du village s’amorça sur cette note des plus réjouissantes. Je pris la décision de marcher en tête de colonne, ne souhaitant pas spécialement parler à qui que ce soit dans l'immédiat. J'imaginais que Temari tiendrait compagnie à notre paquet, entre femmes quoi. Tomoharu fermerait la marche. C'était peu académique comme façon de procéder, et il aurait sans doute fallu qu'on en apprenne plus sur nos capacités respectives pour définir des rôles. Mais j'avais pas envie de communiquer - de façon très puérile. Quoiqu'il en soit, le désert nous faisait désormais face. Je dépliai ma carte, à la recherche des repères que j'y avais tracé. Je ne savais pas exactement où se trouvait notre destination, mais ayant connaissance de la direction générale, je pourrais en profiter pour dessiner de nouveaux repères. Dans tous les cas, il était plus sage d'effectuer le parcours entre les oasis, plutôt que de faire une ligne droite au rythme auquel nous allions. C'était ma première mission, et elle promettait d'être longue. - Ouvrir!:
{Hrp: je comptais développer un peu plus le côté chiant de la Princesse, mais je pense que ça peut être très marrant de le renforcer au cours de la mission, d'autant que je suis fatigué, et que je souhaite poster ce soir! Alors n'hésitez pas à prendre l'initiative de la créativité pour vos prochains posts .}
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Princesse en péril ; Mission Rang B - Temari & Anjii & Sansyo : Partie 1 Mar 18 Déc - 16:51 | |
| Alors qu’elle revenait de son moment de détente, Temari s’était faite interpelée, par un shinobi de Suna, qui était pointé à l’entrée du village. Ce dernier était accompagné de deux autres shinobi, d’un dénommé Sansyo et d’Anjii. Le jeune homme, qui suscitait ardemment le courroux de Temari, depuis quelques temps déjà. Lorsqu’elle l’aperçut, la demoiselle arbora son attitude glaciale. Il était clair, net et précis, que ce n’était pas encore aujourd’hui le jour, où Temari allait passer l’éponge, sur les mensonges du jeune homme. Au bout de quelques regards tanguant entre animosité et courtoisie, Temari avait fini par se résigner. Sans compter, qu’elle fut mise au courant, que la mission avait été assignée à eux, sous demande de la Princesse qu’ils allaient devoir escorter. Elle n’avait donc pas d’autre choix, que de laisser les choses suivre leurs cours et obéir, sans tressaillir. A présent, l’incident était plus ou moins clos. Mais Temari n’allait pas en démordre de la sorte, elle irait en mission et coopérerait avec pour le bien de celle-ci. Mais il ne fallait pas qu’il aille croire, qu’elle irait pour autant l’inviter à venir boire le thé chez elle. Maintenant que tout avait été dit, nos camarades prirent le chemin pour aller rencontrer leur commanditaire.
Temari ne s’était préoccupée de rien de superficiel durant le trajet. Marchant à une distance assez raisonnable de ses camarades, elle s’était très rapidement plongée dans ses pensées. Elle se demandait comment est-ce qu’ils allaient pouvoir procéder, afin de mener cette mission à bien. Il était clair, que dans le cas, où ils savaient d’avance que des embûches apparaitraient sur leur route, la coopération restait encore la meilleure des choses à faire. Mais qui dit « coopération », disait forcément, entraide. Est-ce qu’elle allait pouvoir faire ça, sans avoir d’apriori, sur l’un de ses camarades ? Temari n’en savait rien dans le moment imminent. Mais une chose était certaine, elle était résignée à tout mettre en œuvre pour que cette mission en équipe se solde par un succès. Bien évidemment, elle mettrait totalement de côté son différend avec Anjii. Etant donné que ce dernier n’avait rien à faire dans cette histoire et qui plus est, en tant que shinobi, il était indispensable de rester calme et de ne pas succomber facilement, devant n’importe quel imprévu. Du coup, même lui ne devait pas faire exception. Temari allait devoir considérer cette mission, tel un défi, pour pouvoir passer au-delà des futilités et avancer.
Car après tout, elle avait beau montré de l’agressivité, il n’en restait pas moins, qu’elle n’était pas le genre de fille très entêtée. En tout cas pas à formellement parler et encore moins, dans des conditions comme celle-là. Il lui arrivait bien sûr, dans sa vie de tous les jours, de tolérer des choses qu’elle n’acceptait pas intégralement en temps normal. Allant même jusqu’à se montrer parfois très courtoise et chaleureuse, dans des moments loin d’être délicats. Mais cela, fallait-il encore être honnête ou très proche d’elle, pour le savoir. Réfléchissant à ce qu’elle pouvait bien faire pour la suite des événements, Temari se fit extirper de ses pensées, par l’apparition soudaine de quatre hommes, qui portaient une sorte de lit couvert. Dedans se trouvait quelqu’un, sans aucun doute la Princesse qu’ils devaient escorter. La vie de Princesse devait être assez florissante en laissant de côté toutes les autres obligations qui étaient imposées, pensa Temari. On pouvait facilement voir à cela, que la personne se trouvant dans l’outil, ne faisait pas partie d’un monde anodin. Scrutant avec curiosité l’objet, Temari vit une personne en sortir. Il s’agissait d’une jeune fille, clairement plus jeune qu’eux. Il n’était pas facile de le deviner, à ses traits.
Lorsqu’elle fut à terre, la demoiselle, qui portait une tenue des plus majestueuses, toisa du regard Temari et ses compagnons. Son regard était empli d’une certaine vanité. La façon dont elle les regardait, montrait qu’elle les analysait, sans doute pour être sûre qu’elle n’avait pas fait le mauvais choix en les choisissant eux et pas d’autres. Elle s’immobilisa devant Anjii un petit moment, comme elle était de petite taille, elle leva ses yeux vers son visage. Elle paraissait distinctement être impressionnée par la taille du jeune homme. Etant une fille comme elle, Temari ne put s’empêcher de la toiser du regard, afin de l’analyser à son tour. Elle le faisait avec eux, pourquoi ne pas en faire de même ? Temari put lire dans le regard de la Princesse, une pointe d’enjouement. Elle devait certainement le trouver intéressant, même si elle n’en laissa rien transparaître. Temari soupira furtivement à l’encontre de la Princesse, sans se faire entendre bien sûr. La princesse continua. Son deuxième arrêt, fût en face de Temari. Elle l’inspecta en long, en large et en travers. Ce que Temari n’apprécia pas vraiment, n’aimant pas être dévisagée de la sorte. Ce n’est pas en regardant quelqu’un, qu’on pouvait arriver à savoir, s’il s’agissait d’une bonne ou mauvaise personne.
Même s’il est vrai, qu’un proverbe existant déclare que les yeux étaient souvent vus, tel le reflet de l’âme. Cela ne s’appliquait pas à tout le monde, si non ça se serait ! Les yeux de la Princesse, ne manquèrent pas de s’étendre vers l’éventail de Temari. Elle voulut même le toucher, mais ne le fit pas. Au vu du regard qu’elle lança ensuite à Temari, sans délier ses lèvres, on pouvait facilement en déduire qu’elle enviait la jeune femme. Même s’il n’y avait pas vraiment de quoi à le faire. Temari se servait de son éventail, dans le seul but d’accroître la puissance de ses techniques. Vu son domaine de prédilection, elle en avait grandement besoin, ce n’était donc pas un outil superflu. L’inspection se termina avec Sansyo. Etrangement la Princesse, placarda à son visage, une attitude d’indifférence à son égard, après l’avoir regardé lui et sa marionnette. Quelle effrontée, pensa Temari. Juger ainsi les gens, sans vraiment connaître comment ils sont au fond. Cette Princesse devait certainement être l’une de ses filles superficielles. Temari ne s’en préoccupa pas plus et fit face à la Princesse, qui donna la conclusion de son inspection :
« Bon, ils ne payent pas de mine…mais ça fera l’affaire. », lâcha-t-elle avec un ton dédaigneux.
Sur ces quelques mots, le départ s’entama. Anjii fut le premier à avancer, Temari voulait aussi suivre pour être en tête, afin de pouvoir discuter d’une stratégie quelconque avec Anjii et Sansyo, qu’elle comptait accaparer au passage, mais elle fut stoppée dans sa lancée par la Princesse.
« Qui y’a-t-il Princesse ? »
Demanda Temari d’une voix calme et posée. La Princesse placarda à son visage une mine dédaigneuse, puis renfrognée. Temari ne comprenant pas son attitude, se tourna totalement pour lui faire face. Elle ne fut pas obligée de se baisser, étant donné qu’elles avaient à peu près la même taille. Malgré la différence d’âge.
« Ne vous inquiétez pas, mes compagnons et moi-même, allons tout mettre en œuvre pour qu’il ne vous arrive rien. Nous ne laisserons personne s’en prendre à vous et vous protégerons durant tout le trajet. Soyez donc tranquille. »
Temari ne sut pas vraiment si ses mots avaient eu un quelconque impact sur la Princesse, ni même la raison qui la poussa à l’arrêter. Après la phrase de Temari, la Princesse prit les devants, dépassant Temari. Ses gardes voulaient qu’elle remonte dans son lit, mais elle refusa catégoriquement, leur disant d’une voix arrogante qu’elle voulait marcher. Temari resta bouche bée, derrière la Princesse, qui ne tarda pas à lui lancer d’une voix espiègle :
« Ne reste pas plantée là blondinette, suis-moi ! »
Temari soupira fortement de lassitude, avant de se hâter pour rejoindre la demoiselle versatile. Cette mission, elle venait à peine de commencer et déjà Temari sentait, qu’elle allait être longue. Surtout, si la Princesse n’arrêtait pas d’en faire qu’à sa tête et de leur faire des caprices à tout bout de champ. Lorsque le groupe parti pour se rendre au Pays de l’herbe, arriva aux portes, il ne s’arrêta pas et continua. Temari, qui marchait aux côtés de la Princesse, priait que la mission se termine assez rapidement. La Princesse ne cessa de lui faire des remarques sur sa façon de se coiffer, de s’habiller etc…Elle conseilla même à Temari, qu’elle devait défaire ses cheveux et porter des tenues plus adéquates, qui mettraient un peu plus ses formes en valeur, afin d’être plus belle. Autant dire que Temari dut se retenir, pour ne pas lui dire ce qu’elle pensait au fond d’elle, acquiesçant tout simplement et faisant comme si la discussion l’intéressait. Ce qui n’était évidemment pas le cas. Lorsqu’ils arrivèrent en plein milieu du désert, à un lieu où se trouvait un petit bosquet, la Princesse demanda à ce qu’ils fassent déjà une halte, alors qu’ils n’étaient pas encore sortis du domaine de Suna. Soit disant qu’elle était essoufflée. Voyant cela, Temari n’insista pas plus et rejoignit plutôt Anjii et Sansyo.
« Dites, est-ce qu’il serait possible, qu’on mette sur pied une quelconque stratégie avant de nous aventurer plus loin ?, demanda-t-elle en s’appuyant contre un rocher qui se trouvait derrière elle. Nous ne pouvons pas nous permettre de rester trop longtemps ici, vu les tempêtes de sable qui s’y élèvent très souvent. Mais comme Mademoiselle est fatiguée, nous n’avons pas le choix, je présume…Donc discutons un peu. Si vous n’y voyez pas d’inconvénient, bien évidemment ? »
Maintenant, Temari souhaitait discuter de la façon, dont ils devaient procéder, afin de ne pas faillir et éviter les mauvaises surprises qui surviendraient au cours de cette mission. Ils devaient chacun donner leur point de vue, s’entraider, afin que tout se déroule bien. Pour l’instant, Temari était plutôt calme, elle n’avait pas l’intention de se laisser emparé par des broutilles quelconques.
109 lignes sans les dialogues. 69+102= 171 Lignes pour la mission comptabilisées, puis qu'il fallait seulement 120 lignes. |
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| Sujet: Re: Princesse en péril ; Mission Rang B - Temari & Anjii & Sansyo : Partie 1 | |
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