Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii}
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Sujet: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Dim 11 Nov - 17:53
Du sable, du sable, du vent, de la chaleur à n'en plus finir, des mirages aussi. Le désert était si difficile à franchir. Avec ma grande taille, j'offrais une prise au vent trop forte, cela perturbait mon cheminement. Sans ma boussole je me serais sans doute perdu. Heureusement, il y avait plusieurs oasis pour passer la nuit. C'était un pays étrange, où des petits hameaux temporaires s'installaient autour des rares points d'eau... Drôle de culture. Enfin bon, c'était ici que mon plan allait voir le jour, il faudrait bien s'y faire. D'étape en étape, je sentis que je m'approchais de ma destination finale. Il y avait parfois des équipes de Ninja qui croisaient mon chemin sans poser de questions. J'imaginais mal cet état de fait se prolonger jusqu'à mon arrivée au village de Suna, dont j'entendais de plus en plus parler pendant mes haltes.
Bref... Au-delà du désert, j'aurais à ma disposition du temps pour mettre en place les premières idées qui me venaient à l'esprit. Il faudrait du temps pour que le plan mûrisse: je n'en avais pas encore dessiné tous les contours. Il y avait quelques certitudes dans mon esprit. Tout d'abord, Suna avait sans aucun doute accueilli des rescapés de la Guerre qui s'y refaisaient la cerise. Certains seraient peut-être sensibles à cette volonté de retour au devant de la scène? Autre certitude, il fallait que je reprenne mon entrainement de Ninja, car mon niveau avait fortement baissé, faute de travail, ces dernières années. Je pouvais sans doute compter sur les parchemins de Maître Yuukyuzan pour apprendre encore et progresser. A 23 ans, il n'était en tout cas pas trop tard.
Place aux doutes à présent... Je ne comptais pas me séparer de mon signe de reconnaissance de l'Armée Parallèle. Le reconnaitrait-on? J'en doutais, car nous étions peu nombreux et souvent cachés. Se souviendrait-on de moi, de ma silhouette? Non, probablement pas: j'avais dix ans de plus... Il n'y avait aucune faiblesse dans mon plan. Je m'installerais, je deviendrais plus fort, et, d'une façon ou d'une autre, je me constituerais une armée de fanatiques d'Iwa ayant pour unique but le rétablissement de l'autorité d'En-Haut, l'autorité de la Montagne. Objectif? Montrer à tout le monde qu'on est bel et bien vivants, qu'ils ont eu tort de tenter de nous évincer, que l'esprit de la montagne ne meurt jamais. Pour leur propre bien, il faudrait que les Ninja du monde se soumette à cette volonté, ou meurent...
Je levai un peu le nez tout en protégeant mes yeux de la main droite. Ce faisant, mes boucles d'oreille tintèrent d'un son cristallin. Il y avait une masse sombre devant moi. Mon ombre s'étendait loin sur ma gauche: le soir arrivait. Etais-je parvenu à destination? Si 'non', je m'abriterais sous ce qui semblait être une montagne. Il me suffisait d'avancer pour en avoir le coeur net, mais c'était excitant de se dire que le premier but était bientôt atteint. Mais prudence... Je ne doutais pas qu'on m'ait déjà repéré.
Dernière édition par Yuukyuzan Anjii le Jeu 27 Déc - 0:36, édité 3 fois
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Dim 11 Nov - 21:25
Sand destiny
« Quand les roses fleurissent, sortent les filles - On voit dans tous les jardins danser les jupons - Puis les roses se fanent, rentrent les filles - Pour passer dans leurs doux écrins le temps des flocons. »
Salvatore Adamo
C'est dans un endroit, où ne pouvait pousser pas même un érable, où les êtres vivants se faisaient parfois si rares, que naquit la magnifique Sabaku No Temari. Ce lieu d'illusions, où l'on ne peut pas vraiment s'adonner à tout croire. Surtout en se basant sur une simple vision. Qui pouvait s'avérer être une chimère. Ce lieu, qui pouvait nous offrir, un magnifique voyage parmi l'étendu désert aride, recouvert d'une montagne ensablée. Qui même, si parfois, cela donnait l'impression que le milieu était hostile, on ne pouvait nier, que le paysage ensablé était d'une beauté très accaparante. Donnant l'impression d'être faite, pour durer éternellement. Et dont sa stature si chimérique, pouvait facilement donner des ailes, à quiconque s'attardant pour l'admirer. Dans ce désert aride, apparaît soudainement la délicieuse femme, aux couettes symétriques, dressées sur la tête. Portant à son dos, un immense éventail. La voici se dandinant, tel un être happé par une chose vaste et invisible. Son visage mélancolique, se retrouva soudainement illuminé par l'intensité du soleil, qui vint se déchoir sur son visage attristé. N'affichant que peine. Tandis que son regard dégageait de la mélancolie, ainsi qu'une certaine froideur, semblant pouvoir désarmer n'importe quel être sage. En son fond, on pouvait cependant deviner une certaine insatisfaction quant à cet air hostile, qu'elle arborait. Faisant danser sa magnifique silhouette parmi les dunes, qui ne trouvaient bonheur qu'après d'elle. La jeune femme, pouvant très facilement être surnommée la rose des sables, courrait droit devant elle, à en perdre haleine. Elle semblait être inaccessible, telles les déesses qu'on ne perçoit que dans les rêves lointains. Qui se classent dans cette catégorie, des choses qu'on ne peut atteindre, même en tendant nos mains vers elles. Non palpable, sa silhouette comportait des formes ne pouvant que nous ravir et illuminer notre visage.
-Introduction
Comme chaque matin, Temari se leva d'humeur attristée. Cela faisait maintenant quelques mois, que son existence était devenue tel un vide absolu. Sa famille s'étant désormais divisée. La tristesse n'avait pas tardé à prendre place dans le coeur de la jeune femme. Maintenant qu'elle était accomplie, elle avait son habitation individuelle. Mais même qu'elle avait acquit sa liberté, au fond d'elle, il lui manquait cette chose essentielle à son épanouissement : sa famille. Au fond de son coeur, la demoiselle ne désirait qu'une chose c'est que sa famille soit à nouveau réunie. Se mettant prête à tout donner, rien que pour transformer ses larmes intarissables en sourires merveilleux. Sans cesse, elle faisait tout pour que ses sentiments obscurs s'en aillent, mais hélas rien n'y faisait. Malgré qu'elle accomplissait sans cesse son devoir, elle sentait ce vide immense en elle. Qui ne pouvait être comblé, par n'importe quelle satisfaction.
Ce souvenir poignant, demeurant en son intérieur. Le jour, où son dernier frère cadet quitta la maison. Cet instant, ne cessait de resurgir sans cesse dans son esprit. Ne laissant aucun répit à son âme. Elle se rappelait encore de cet instant, où il n'eut même pas un "au revoir" sincère. Car comme d'habitude, il lui fit juste un signe de main, avec son attitude encore inamicale. En cela, la demoiselle supposa, qu'il allait partir, mais pas très loin ni très longtemps. Comme s'ils allaient se revoir à nouveau, dans ce désert aride, semblant parfois si hostile. Elle crut au départ, à cette promesse de retour. Se disant que croire en l'amour fraternel, c'était éviter avant tout de se perdre. De se disperser n'importe où, avec des pensées futiles et des questions accablantes sans réponse claire. Elle resta là à regarder l'horizon, là où elle vit jadis son frère s'en aller. Souhaitant devenir le ciel pour lui, pour pouvoir être capable, d'envelopper toutes ses souffrances.
En levant sa tête, pour admirer le ciel ensoleillé, Temari ressentit comme une sensation de frisson en elle. Loin d'être de l'apaisement, cependant, elle le prit tel un éblouissement. Souriant, tout en se disant, qu'un jour, tout finirait par s'arranger. Et qu'elle, ses frères, son père et sa tante seraient tous à nouveau réunis. Son rêve sonnait telle une illusion, mais elle comptait s'y accrocher de toutes ses forces. Voulant garder en elle, cet endroit chaud, où chacun de ses êtres précieux, pouvaient retourner à tout moment. Comprenant, que c'était la seule chose qu'elle pouvait désormais faire, c'était d'espérer.
« J'espère, que tu resteras toi-même, où que tu sois...Même si ce rêve que tu poursuis, commence à disparaître, n'aie pas peur. Car je serai toujours ici et tu pourras retourner vers moi, quand bon te semblera. Je ne suis peut-être pas assez forte pour retenir mes larmes, mais je deviendrais forte, pour vous tous. Je fais le serment de toujours avancer, plus, rien que pour vous. »
Après ces mots, prononcés dans le vide, la jeune femme fixa l'horizon, puis le ciel. Regardant les nuages se déplacer. Souhaitant devenir le vent pour atteindre son entourage où qu'il soit. Espérant que sa voix, transpercerait le ciel, pour finir par les atteindre. Car avec tout ce qu'elle avait fait jusque là, elle n'avait jamais vraiment eu le temps de leur révéler ses sentiments, qui débordaient en elle. Et qui faisaient, qu'à chaque fois, qu'elle levait sa tête vers le ciel, elle souhaitait sentir ce magnifique vent frais, venir l'envahir. Pour lui susurrer qu'elle n'était pas seule, même si elle était loin de sa famille. Car où qu'étaient ces êtres précieux, ils finiraient tous par revenir vers elle. Ainsi, assise en plein milieu du désert, à admirer le ciel, Temari, arborait un air mélancolique. Patientant là, comme si elle espérait que quelque chose allait se produire. Au bout d'un petit moment à scruter l'horizon sans rien percevoir, elle finit par se relever. Marchant nonchalamment sans rien espérer, elle arriva à un lieu, où elle perçut au loin une silhouette. Celle-ci était assez floue, elle ne reconnaissait pas la personne. Elle décida donc de s'approcher et là, elle aperçut clairement un jeune homme aux cheveux verts. Celui-ci avait une taille plus impressionnante que celle de la demoiselle, pourtant cela ne la stoppa en aucun cas.
« Es-tu un shinobi de Suna ? », demanda-t-elle en affichant un air flegmatique.
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Dernière édition par Temari No Sabaku le Mar 13 Nov - 15:02, édité 1 fois
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Dim 11 Nov - 21:53
Aujourd’hui ne semblait pas être une belle journée. Le temps était clairement plus capricieux que les autres jours. Une légère brise s’était levé, effaçant ainsi l’habituelle lourdeur qui pesait sur le village, pour certains cela n’avait aucune signification particulière, mais à mon sens cela était plutôt synonyme de mauvais présage. Une mauvaise nouvelle ou simplement une tempête de sable en préparation ? Pour une raison que j’ignore, à chaque fois qu’une telle brise venait à apparaitre, il fallait impérativement que j’observe les alentours du village, décidemment, mon bon sens finira par me tuer un jour moi. Ayant pris soin de prendre mon seul et unique kunai, je sortis de chez moi, marchant non sans but dans les rues du village. Je regardais de part et d’autre ce qui pouvait bien se tramer au niveau du temps, mais l’architecture de notre village est telle que même une tempête ne pourrait pas pénétrer à l’intérieur de nos remparts. Quand on y pense, combien de chance avons-nous de trouver un tel village en plein milieu du désert ? Certes le lieu environnant n’est pas extra et quand on y pense Iwa avait certainement mieux pris possession de leurs terres que nous, mais tout de même, il fallait y penser non ? Dans mon tour, je que j’appréciais particulièrement c’étais de voir ce sourire et cette joie de vivre qui s’affichaient sur les visages des enfants, de leurs parents, mais aussi de chacun des villageois qui se baladaient librement dans les rues du village, rien que cela redonnait la pêche et ne pouvais que nous rassurer quand on fait de savoir le pourquoi nous nous battions réellement. Si nous autre ninja existons, c’est avant tout pour eux, le peuple, nous sommes née et devront vivre uniquement avec le but de les protéger, c’est là la voix que doit suivre un ninja engagé par un village. Ci seulement mes ancêtres avaient eu pitié de moi, je ne serais pas là à travailler d’arrache pied pour réussir à maitriser ce fichu kekkei qu’ils m’ont légué, ils me l’auraient simplement transmis dès la naissance. Pourquoi faut-il toujours que tout sois compliqué ?
Hum, reprenant la tache pour laquelle je venais de sortir de chez moi, je continuais mon chemin jusqu’à cet endroit connu de tous, l’entrée de notre village. Marchant sans la moindre précipitation, un pas se mettant devant l’autre, je ne pouvais m’empêcher de penser encore et toujours à cette personne, Meg... A chaque fois que je croise ce ciel bleu rempli de bonheur et d’espoir, je ne peux m’empêcher de m’imaginer ce qui aurait pu lui arriver si je n’y était pas aller ce jour là, pauvre femme. Marchant dans ce désert bordant notre petit village calme où seule la paix pouvait réellement régner, je fini par faire une certaine découverte, des traces de pas en partie recouverte, elles étaient récente, aucun doute la dessus. Elles partaient non loin d’ici restant non loin des abords de notre village, quel est le fou qui s’aventure dehors ? Marchant quelques longue minutes, c’est sur deux personnes que je fini par tomber. L’un était grand, fin aux cheveux vert, trois boucles d’oreille sur une seule oreille, hum à croire qu’un ne lui suffisait pas. L’autre était une femme blonde, dont la carrure était semblable à celle du jeune homme bien qu’un peu plus épaisse, mais pas de quoi dire qu’elle possède des rondeurs, bien au contraire. C’est d’un regard interrogateur que je m’approchais des deux individus, bandeau sur le front, ils ne pouvaient pas ignorer mon appartenance à Suna.
« Et bien, deux personnes en plein désert à ce moment de la journée, étrange coïncidence dites-donc. »
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Dim 11 Nov - 22:44
Sous l'abri de la paroi, je retirai alors ma capuche, laissant le vent souffler dans mes cheveux couleur algues marines. Je m'arrêtai. L'air flottait entre moi et une silhouette féminine inattendue en ce lieu. Ses cheveux blonds coiffés de façon étrangère à mes yeux, et un regard fort donnaient du caractère à son visage. Elle était extrêmement belle, à en juger par ce premier regard. Bien que beaucoup plus grand qu'elle, je ne semblais pas l'impressionner. En tout état de cause, je ne la connaissais pas: elle ne ressemblait pas aux femmes de mon pays.
"Es-tu un Shinobi de Suna?", demanda-t-elle, allant droit au but.
Je hochai légèrement du chef, m'apprêtant à balancer la réplique qui trottait dans ma tête depuis de nombreux mois. C'était très simple: non, je n'étais pas Shinobi de Suna. Je n'étais pas Shinobi tout court, à vrai dire. J'étais juste un voyageur qui souhaitait découvrir le monde et s'arrêtait quelques années ici et là. J'avais entendu parler de la fondation des villages Ninja, et je m'étais mis en quête de l'un d'eux, afin d'embrasser ce nouveau cheminement de vie. Me poser quelque part et gagner ma vie honnêtement, quoi, ce qui était justifié par mon gabarit de déménageur. Mais non, je n'en eus pas le temps.
Une deuxième femme fit son apparition à nos côtés: on aurait dit qu'elle sortait de nulle part, tellement le vent faisait gicler le sable à à peine quelques encablures de là. Je remarquai alors que mes deux protagonistes portaient un bandeau identique. Ce devait être un signe de reconnaissance particulier... Peut-être même celui du village caché. Mon regard se posa sur la nouvelle arrivante. Son teint de peau était semblable à celui de ma première interlocutrice, mais ses cheveux bicolores marquaient assurément une différence. Leurs styles vestimentaires hétérogènes ne ressemblaient en rien à des uniformes, et je me demandai s'il s'agissait bien de Kunoichi.
"Eh bien, deux personnes en plein désert à ce moment de la journée, étrange coïncidence dîtes-donc!", entonna-t-elle avec un sens certain de l'avertissement.
Autrement dit, si le moindre soupçon était éveillé, je pouvais dire adieu à mon plan. Mais je ne craignais rien, il était à toute épreuve, c'était une certitude.
"Mesdemoiselles", dis-je, en m'inclinant selon l'usage de la famille Yuukyuzan. "Je ne suis qu'un voyageur égaré à la recherche du village de Suna", poursuivis-je, "Pourriez-vous me guider jusqu'à lui, ou au moins m'indiquer si je suis dans la bonne direction?"
Je les regardai alternativement, dans l'attente. Vu de l'extérieur, c'était une requête tout à fait plausible. En mon for intérieur, cela s'apparentait à faire rentrer le loup dans la bergerie. J'espérais surtout que ces deux-là ne seraient pas trop curieuses, mais, dans le doute, j'avais déjà préparé ma nouvelle peau, celle que je ne quitterais que de façon exceptionnelle pour révéler mon véritable visage à mes futurs alliés. Ce double-jeu commençait à peine, mais il était déjà très amusant.
Dernière édition par Yuukyuzan Anjii le Lun 12 Nov - 22:12, édité 1 fois
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Lun 12 Nov - 12:15
Partie pour faire demi-tour, afin d’atteindre Suna, Temari fut surprise par l’apparition soudaine d’une silhouette. Elle s’approcha de celle-ci, afin de s’assurer de l’identité de la personne. Malgré qu’elle fût près de la personne, elle ne reconnaissait pas le jeune homme. Elle ne souvenait pas de l’avoir déjà aperçu où que ce soit au village. Elle prit donc l’initiative de lui demander s’il était de Suna ou pas. Comme la totalité des shinobi de Suna, elle se méfiait des inconnus. Alors, qu’elle attendait une réponse quelconque, provenant de l’inconnu, une autre personne apparut. Temari retourna son attention sur celle-ci et remarqua, qu’elle portait le bandeau frontal de Suna. Qui montrait, que tout comme elle, la jeune femme qui venait d'apparaître, appartenait elle aussi au village caché du sable. D’ailleurs son visage, était un peu familier à Temari. Elle ne savait pas où est-ce qu’elle l’avait déjà vu, mais ce qui était certain, c’est qu’elle l’avait déjà aperçu. Mais comme Temari n’était pas le genre de fille à aller trop se mêler, surtout depuis que son cœur était prisonnier de la mélancolie, elle ne se souvenait pas toujours des visages des personnes, qu’elle rencontrait régulièrement. Et cette fille, qui semblait avoir le même âge qu’elle, n’était pas une exception
« Et bien, deux personnes en plein désert à ce moment de la journée, étrange coïncidence dites-donc. »
Dit-elle d’un air détaché, lorsqu’elle les rejoignit. Temari resta dans son attitude neutre. Se disant que cette fille avait beau être habitante de Suna, elle ne pouvait écarter le fait qu’elle puisse être ennemie. Elle paraissait parfois, quelque peu paranoïaque, mais le fait qu’elle avait appris, à ne pas toujours faire confiance à ses yeux. Car cette fille, aurait tout aussi bien put être une illusion ou une personne qui aurait usé de la technique de transformation pour prendre l’apparence d’une kunoichi de Suna. Plusieurs questions faisaient des allers incessants dans l’esprit de la jeune femme, qui analysait ses interlocuteurs, l’un après l’autre. Prenant ainsi le temps de bien ancrer leurs visages dans son esprit. Maintenant que cela était fait, il ne restait plus qu’une chose, que le jeune homme aux cheveux verts décline son identité.
« Mesdemoiselles… »
Commença-t-il par répondre, en s'inclinant devant les deux jeunes femmes. Temari trouva cela très courtois, quoi que quelque peu inaccoutumé pour elle. Qui n’avait connu que des personnes aux agissements parfois brutes et qui ne prenaient jamais le temps de s’incliner ainsi devant une demoiselle. Elle fut surprise par l’attitude du jeune homme, qu’elle trouvait charmant sur le coup.
« Je ne suis qu'un voyageur égaré à la recherche du village de Suna, poursuivit-il. Pourriez-vous me guider jusqu'à lui, ou au moins m'indiquer si je suis dans la bonne direction ? »
Après avoir clôturé sa phrase, il se mit à regarder les deux jeunes femmes. Un voyageur égaré ? Tout cela sonnait étrange aux yeux de la belle jeune femme. Qui était toujours méfiante. Elle n’avait pas retiré de son visage, son air suspicieux. Non pas, qu’elle n’avait pas confiance en ce type, quoi que si. Elle n’avait pas confiance en lui, car elle ne le connaissait guère et rien que pour ça, sa perplexité était justifiée.
« Ainsi tu souhaites te rendre dans notre village ? Pardonne ma suspicion, mais il est rare de voir des inconnus venir à Suna, sans aucune raison précise. Et comme, on ne peut jamais être sur, de quoi sont capables les inconnus, je préfère rester sur mes gardes. Ainsi donc, pourrais-je connaître la raison, qui t’oblige à vouloir atteindre notre village ? »
Après qu’elle ait posé sa question, Temari jeta un regard plus ou moins furtif vers la jeune femme, qui était présente. Elle était curieuse de la connaître elle aussi. Elle comptait d’ailleurs, bien sûr lui demander son identité à elle, dès que l’affaire du jeune homme serait réglée. Pour l’heure, il lu hâtait de connaître le fin mot de l’histoire, qui avait emmené ce jeune homme jusque là. Où les personnes évitaient de venir s’y perdre. Préférant avant tout, les endroits plus accueillants et chaleureux. Ce que n’était pas le village de Suna, malgré le magnifique paysage ensablé, qu’il offrait par moment.
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Dernière édition par Temari No Sabaku le Mar 13 Nov - 15:06, édité 1 fois
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Lun 12 Nov - 14:27
Je me tenais là, droite face aux deux autres jeunes gens présents. Lui semblait être quelqu’un de curieux, il y a quelque chose en lui qui me laissais perplexe, je ne sais ni qui il est ni ce qu’il veut, tout ce que je sais, c’est qu’il ne semble pas très familier avec ce coin du monde. Quand à elle, blonde avec une coiffure pour le moins unique en son genre, il est fort probable que nous nous soyons rencontré puisqu’elle porte le bandeau de notre village, et pourtant je ne me souviens guère de son visage, des raisons de rester prudentes ? Bien évidemment. Malgré ce temps loin d’être parfait, je ne pouvais défaire mon regard de ces deux individus, l’un ne m’apportait aucune confiance, l’autre m’apportais quelques doutes, que faire, que croire, que penser ? Je regardais, j’attendais, on ne peut pas dire que mon approche soit des plus belles, mais dans le doute mieux vaut faire une belle approche non ? Mettre l’adversité en confiance pour gagner du temps, exactement comme quand vous entrez dans un combat. Mettre l’adversaire en confiance pour mieux le détrôner ensuite. L’homme à la chevelure verte finit par nous saluer de manière pour le moins noble, voilà un comportement encore plus étrange qu’à la norme. Charmant mais étrange, pas suffisant pour me mettre en confiance quand à sa présence sur nos terres en tout cas. Je regardais du coin de l’œil la kunoichi portant le même bandeau que moi, pas d’attitude particulière, hum... Puis l’homme prit la parole, un voyageur égaré à la recherche de Suna hein ? Tu n’as pas mieux ? Je gardais le visage neutre, sans émotion apparente pour le moment, laissez apparaitre son ressentit, en-ai-je seulement besoin ? Je ne pense pas non ! Dans le fond, certains sont capables de sentir ce que pense les uns des autres, ils n’ont qu’à s’y entrainer pour comprendre mon ressentit à leurs égard.
Alors que je m’apprêtais à répondre à l’inconnu qui c’est gentiment invité dans le désert, la jeune femme pris les devants. Elle voulait connaitre la raison de son voyage à Suna, très bonne question, j’aurais posé la même de toute manière, mais avec une petite pointe de questionnement supplémentaire. Enfin, on ne peut pas penser à tout, une seule tête pensante ne suffit pas toujours, c’est pour cela que je dis toujours que pour faire une bonne équipe, il faut avant tout un bon stratège. Enfin, ça ne court pas les rues un bon stratège malheureusement, et généralement les meilleurs sont soit occupé, soit introuvable. Un bon stratège ne se dévoile jamais après tout, c’est un peu le secret de leur force. Posant mon regard sur le ciel qui se voilait peu à peu, je soupirais un bon coup avant de ne poser de nouveau mon regard sur les deux individus. Prenant une part de ras le bol de devoir faire des discutions sans le moindre intérêt avec des personnes du village ou étrange, une part de confiance en sois et une part d’envie de rentrer chez moi, je finis par ouvrir la bouche à mon tour pour compléter un peu la phrase de l’autre fille du village.
« Dans le fond ça correspond à ce que je m’apprêtais à dire. Même si j’ai un petit détail à ajouter. Dans l’espoir où tes raisons seraient bonnes, ce qui me semble pas très sûre, même un inconnu a une identité, tu penses vraiment que Suna laisserait franchir ses portes à n’importe qui ? Si c’est le cas, c’est mal nous considérer ! »
Ça c’est fait, je crois que l’on peut difficilement faire plus catégorique que cela ! Au moins maintenant il sait sur quel pied danser avec moi, je ne suis pas prête à lui donner l’emplacement exact de Suna, mais elle... ça m’a l’air plus compliqué...
[HRP : vraiment désolé, je vais essayer de faire mieux, je ne suis pas très inspirée sur ces deux premiers post ]
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Lun 12 Nov - 22:11
Analysant froidement les réactions vocales et à peine perceptibles de ces jeunes filles, je constatai avec satisfaction que mon discours semblait plaire à la première d'entre elles. Peut-être goûterait-elle au bonheur de servir une cause aussi juste et noble que celle d'Iwa? J'enquêterais dans ce sens plus tard. Dans tous les cas, je m'attendais à ce que la méfiance ressorte encore davantage après cette phrase tout sauf anodine que j'avais lancé, comme par hasard, sous la sombre falaise. Il allait de soit que l'excuse bateau du voyageur égaré ne tenait pas la route plus de cinq minutes face à des personnes sensées.
"Ainsi tu souhaites te rendre dans notre village ? Pardonne ma suspicion, mais il est rare de voir des inconnus venir à Suna, sans aucune raison précise", détailla celle qui portait un éventail, "Et comme on ne peut jamais être sûr de quoi sont capables les inconnus, je préfère rester sur mes gardes", indiqua-t-elle, visiblement moins encline à me faire confiance qu'il n'y paraissait au premier abord. "Ainsi donc, pourrais-je connaître la raison qui t’oblige à vouloir atteindre notre village ?", demanda-t-elle enfin.
Je souris et hochai la tête pour exprimer ma compréhension. Répondre à cela était d'une simplicité enfantine, mais je sentis que la seconde jeune fille voulait s'exprimer également. Elle semblait beaucoup moins m'accorder le bénéfice du doute. Néanmoins, le duo venait au moins de lâcher une information: "notre village". Dans ma tête, ça ne fit qu'un tour: soit c'était vraiment son village, soit on me mentait. Dans les deux cas elles devraient m'emmener soit à Suna-même, soit ailleurs, auquel cas je pourrais m'y reposer avant de les suivre discrètement. Il existait un troisième choix: elles n'étaient ni Ninja ni habitantes de Suna, auquel cas j'aurais juste perdu un peu de temps. Un simple contretemps, rien de fâcheux. Je prenais les paris pour la première option, néanmoins.
"Dans le fond ça correspond à ce que je m’apprêtais à dire.", fit la fille aux cheveux à franges rouges avant de poursuivre: "Même si j’ai un petit détail à ajouter... Dans l’espoir que tes raisons soient bonnes, ce qui ne me semble pas très sûr - même un inconnu a une identité - tu penses vraiment que Suna laisserait franchir ses portes à n’importe qui ?", demanda-t-elle sans ciller, "Si c’est le cas, c’est mal nous considérer !", suggéra-t-elle, visiblement déterminée à découvrir quelque chose me concernant.
Je levai les deux mains doucement, un sourire toujours accroché au visage: ce sourire qui est censé vous tirer de n'importe quel faux-pas, mélange de gène et de tentative de désamorçage d'une mauvaise situation. En cet instant, tout ce qui comptait, c'était de convaincre l'une des deux de mes meilleures intentions. Il fallait jouer le rôle du voyageur craignant le pire, assavoir l'erreur lui interdisant l'accès à sa destination. Feinter. Ce jeu me plaisait vraiment beaucoup, et mes souris laissaient trainer beaucoup d'indices.
"Eh bien eh bien!", fis-je vivement, mais sans casser, "Pardonnez-moi, je ne souhaitais vraiment pas vous offenser", m'excusai-je. "Appelez-moi Anjii, voulez-vous?", demandai-je pour indiquer ne serait-ce qu'un nom.
D'un geste de la main droite, j'indiquais mon intention de prendre un objet dans mon sac. De cette façon, elles se méfieraient sans aucun doute, mais bien moins que si je n'avais rien dit, auquel cas elles auraient pu soupçonner un mauvais tour. J'allais révéler un 'vrai-faux-talent' qui achèverait de me confier l'air parfaitement offensif que je cherchais à avoir. Je sortis ainsi de mon sac une sorte de poupée de petite taille qui ne payait pas de mine. Je m'agenouillai alors à même le sable, et plaçai la petite chose de façon à ce quelle soit bien visible de mon auditoire. Je fermai les yeux et, les mains cachées dans mes manches, j'utilisais la technique de Feu mon Maître, celle qui animait les choses sans vie. Le petit pantin de peluche se redressa soudainement, et se mit à marcher dans le sable au rythme d'une musique inaudible, effectuant pirouettes et voltes inspirées. Les fils de Chakra étaient imperceptibles, ainsi que mon mouvement, pour toute personne n'ayant jamais eu affaire à quelqu'un les manipulant. Une dizaine de secondes passées, je mis fin à mon petit spectacle.
"Je suis à la recherche de personnes partageant mon Art et avec qui je pourrais le développer, dans le but de gagner ma vie. Dans le pays d'où je viens, les marionnettistes sont tenus en haute estime et fournissent un bon divertissement!", expliquai-je avec enthousiasme. "M'aiderez-vous?", demandai-je, avec espoir, levant les yeux alternativement vers l'une et l'autre. "Peut-être pourrais-je au moins connaitre vos noms?", ajoutai-je d'une voix enjouée.
Savaient-elles que l'art de manipuler les pantins pouvait être une arme redoutable pour des Ninja? Si non, c'était parfait pour moi: j'aurais une couverture assurée de showman découvrant qu'il peut devenir Ninja. Si oui, c'était parfait pour moi: l'image de saltimbanque un peu enjôleur dont j'allais me doter les inviterait à me suggérer la voie des Shinobi pour gagner ma vie à coup sûr. Même si elles me soupçonnaient d'être Ninja, c'était encore à mon avantage: un Ninja avait tout intérêt à rejoindre un village caché par les temps qui courraient.
Mais malgré cela, étaient-elles réellement des Ninja? Elles n'avaient rien dis à ce sujet. Qu'à cela ne tienne, il me suffirait de les tester. Comment? C'est très simple: si elles m'amenaient à Suna, je verrais bien par moi-même des manifestations de l'utilisation du Chakra, preuve de son existence en tant que village Shinobi. Si elles m'amenaient ailleurs, il me faudrait les confronter, leur dire que certains signes ne trompaient pas, que ce n'était pas un village Ninja. Le jeu était complexe, mais il en valait la chandelle. Tout ce que je devais faire, c'était m'assurer de toujours être le chat, et elles les souris.
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Mar 13 Nov - 14:25
Temari, attendait avec impatience la réponse de la raison qui avait poussé ce jeune homme, à venir s’égarer près de Suna. Sachant, que rares étaient les personnes, qui venaient se perdre vers ce désert aride. Tandis, qu’elle attendait une réponse claire, nette et précise, elle regardait en même temps avec furtivité la jeune femme, qui les avait rejoints. Ayant en tête de prendre ses distances, aussi bien que de rester prudente devant eux. Etant donné, qu’elle ne savait rien à leur sujet. Après avoir reçu une éducation plutôt stricte, ainsi que le fait d’avoir suivi un entraînement très rigoureux, Temari avait appris à ne jamais faire confiance à qui que ce soit. Elle ne pouvait pas se laisser berner, aussi facilement, par des simples mots. Pour avoir vécu durant toute sa vie, dans un milieu assez hostile. Cela était une chose, qui était bien ancrée en elle. Elle était le genre de jeune femme, prudente. Qui se montrait toujours inamicale avec les inconnus.
Cette attitude, n’arrangeait pas toujours ses relations avec les autres. Mais c’était pour l’instant le cadet de ses soucis, elle ne s’en préoccupait que très peu. Préférant s’accrocher à d’autres choses, plus enthousiasmantes. Elle avait beaucoup trop d’autres choses à penser, pour s’attarder ainsi sur des futilités, sans la moindre importance. Bien sûr, nombreuses fois, cela provoquait, quelques conflits avec des personnes étrangères au village caché du sable. Mais cela n’intéressait en rien la jeune femme. Qui lorsqu’elle entendit tantôt, le jeune homme lui répondre qu’il était un voyageur égaré, eut des suspicions quant à la sincérité de ses paroles. D’ailleurs, sa phrase qui suivit la réponse du jeune homme, confirma ses incertitudes, qui furent pareilles que celles de la jeune femme, qui portait le bandeau frontal de Suna. Elle aussi, semblait ne pas accorder de la crédulité aux dires de leur interlocuteur.
« Dans le fond ça correspond à ce que je m’apprêtais à dire. Même si j’ai un petit détail à ajouter. Dans l’espoir où tes raisons seraient bonnes, ce qui me semble pas très sûre, même un inconnu a une identité, tu penses vraiment que Suna laisserait franchir ses portes à n’importe qui ? Si c’est le cas, c’est mal nous considérer ! »
Lorsque Temari entendit la phrase de la jeune femme, ses doutes quant à son appartenance au village caché du sable, se dissipèrent la seconde qui suivit. Ainsi, elle aussi avait cette attitude très méfiante envers les inconnus, comme la totalité des villageois de Suna ? Aucun doute, la jeune femme était bel et bien une kunoichi de Suna, tout comme Temari. Qui délaissa son regard soupçonneux envers elle, pour se consacrer à leur protagoniste. De qui, elles attendaient présentement une réponse nette, de la raison de sa venue en ces lieux, ainsi que son identité. Ce que Temari comptait demander plus tard, mais dont, elle fit table rase pour l’instant. Comme première réaction, le jeune homme, esquissa un sourire pour le moins niais, rempli de gêne. Il hocha la tête après. Il leva ensuite ses deux mains très lentement. Temari eut un mouvement de recul, sur le coup. Ne sachant pas à quoi s’attendre avec ce dernier agissement. Son regard encore plus méfiant qu’au départ, elle ne délogea pas ses yeux du jeune homme. Guettant ainsi chacun de ses mouvements, pour parer à une éventuelle attaque quelconque, qui proviendrait de sa part.
« Eh bien eh bien ! Pardonnez-moi, je ne souhaitais vraiment pas vous offenser. Appelez-moi Anjii, voulez-vous ? »
Après ses paroles, de sa main droite, il indiqua son intention de prendre un objet, dans le sac qu’il portait. Temari voyant cela, ramena légèrement sa main derrière son dos. Sans faire un autre geste quelconque. Cette action-ci, pouvait lui permettre facilement de mettre la main aussi vite que possible sur son éventail, si jamais les choses devaient prendre une tournure moins conventionnelle. Alors que la demoiselle croyait que le dénommé Anjii, allait les attaquer, elle fut surprise de le voir sortir de son sac, une petite poupée, qui ne pouvait nullement inspirer confiance. Il s’agenouilla ensuite, à même le sable, plaçant la marionnette de façon à ce qu’on puisse l’apercevoir. Étrangement, lorsque Temari vit cela, elle pensa instantanément à son frère cadet Kankuro, qui était lui aussi marionnettiste. Elle ne le confondait pas avec le jeune homme, bien évidemment, se doutant, que ce dernier n’avait pas les mêmes capacités que son frère. Attendant la suite des évènements, Temari vit la petite chose se redresser promptement.
Elle fut surprise sur le coup. Et comme, elle savait comment son frère faisait pour faire fonctionner ses marionnettes, qu’il utilisait lors des combats, elle se mit à fixer les doigts d’Anjii. Et ces doutes furent confirmés. Le jeune homme, était tout comme son frère, un marionnettiste. Lorsqu’elle perçut les fils de chakra, qui détenaient la marionnette, sa conclusion fut rapide. La poupée se mit à marcher dans le sable, d’une façon, qui pouvait faire imaginer, qu’elle suivait le rythme d’une mélodie. Elle effectua ensuite des pirouettes. Cette scène rappela à Temari, à quel point elle était seule. Elle arbora un visage rempli de tristesse. Et commença à se remémorer tous ses moments, qu’elle avait passé en compagnie de sa famille. Qui était plus ou moins réunie à l’époque et qui paraissait heureuse, à première vue. Ils n’étaient certes pas toujours d’accord, sur la façon d’agir, les uns des autres, mais il n’en restait pas moins, qu’il y’avait une complicité évidente entre elle et ses frères.
Du moins, celle-ci était plus vraie sur la relation qu’elle entretenait avec Kankuro. Avec qui, elle aimait passer du temps à le regarder animer ses marionnettes. Avec Gaara, ça n’était hélas pas toujours une bonne entente, qu’on pouvait qualifier d’extraordinaire. Elle avait beau être sa grande sœur, ce dernier ne la considérait pas vraiment comme cela. Ce qui avait attristé plus d’une fois la demoiselle, qui avait fini par se rendre compte, qu’elle était la seule à s’accrocher à un sentiment aussi futile que l’amour fraternel. En se remémorant tous ses moments aujourd’hui perdus, Temari eut envie de courir à en perdre haleine pour rentrer chez elle. Mais, elle se retint. Voulant être forte, pour pouvoir retenir ses larmes à tout moment et avancer. Au bout de quelques secondes à peine, Anjii mit fin à son spectacle de marionnettes. Ce qui fit revenir Temari à elle. Elle essuya du revers de sa main, une petite larme, qui avait commencé à sortir de son œil. Elle se mit à renifler un peu, avant de porter à nouveau son attention sur Anjii.
« Je suis à la recherche de personnes partageant mon Art et avec qui je pourrais le développer, dans le but de gagner ma vie. Dans le pays d'où je viens, les marionnettistes sont tenus en haute estime et fournissent un bon divertissement ! »
Anjii semblait être très enthousiaste de parler de son Art. Cela interpela plus Temari, qui vit en lui son petit frère. Qui était aussi très fervent des marionnettes et qui les aimait plus que tout au monde. A tel point que Temari trouvait cela étrange par moment. Et ne manquait pas de lui faire savoir, en lui disant, qu’il n’aurait jamais d’amis, s’il passait son temps à jouer avec ses marionnettes et à leur parler comme si elles étaient vivantes. En prenant en compte, tout ce qu’elle connaissait, Temari resta sur ses gardes. Pour posséder un frère, qui excellait comme marionnettiste, elle ne savait que trop bien, que cela était un Art très dangereux. Qu’il ne fallait en aucun cas, prendre à la légère. Surtout que certains d’entre les marionnettistes, en incluant son frère, utilisaient des poisons. Et si ses connaissances sur le sujet étaient affûtées, il n’était pas impossible qu’Anjii, aussi pouvait user de poison. Comme tout marionnettiste qui se respectait.
« M'aiderez-vous ?, demanda-t-il, avec aspiration, en levant les yeux successivement vers les deux jeunes femmes. Peut-être pourrais-je au moins connaitre vos noms ? »
Sa dernière requête fut accompagnée, d’un ton allègre. Très étrange pour quelqu’un, qui se voulait crédible, constata Temari. La demande d’Anjii, paraissait si simple, à première vue, pourtant, Temari ne pouvait la considérer ainsi. Il maniait un Art très intéressant, cela allait de soi, qu’il pouvait être, de ce fait, un shinobi talentueux. Mais quelque chose turlupinait la demoiselle, qui ne savait pas vraiment quoi penser de lui. Elle ne comptait pas se relâcher, sous prétexte qu’il était marionnettiste comme son frère, encore moins, sous allégation qu’il désirait rejoindre Suna. Elle ne lui faisait pas confiance et comme c’était parti, elle n’allait pas la lui accorder comme ça, sur un coup de tête. La confiance était une des choses, qu’on se devait de gagner, de cultiver avec patience. Il fallait donc, qu’il laisse le temps au temps, à la demoiselle pour s’habituer tout doucement à lui.
« Tout d’abord, je suis enchantée de faire ta connaissance Anjii, commença-t-elle par lâcher avec son ton très indifférent. Pour ma part, sache que je me nomme Temari et je suis une kunoichi de Suna. »
Pour accentuer ses dires, la demoiselle leva sa main et désigna son bandeau frontal. Qui même si, Anjii l’ignorait, il pouvait se douter par ce simple geste, que celui-ci était le signe distinctif des shinobi de Suna.
« Ta requête est très honorable, je l’ai écouté avec considération. Mais vois-tu, pénétrer dans le village de Suna, n’est pas chose aisée. Nous ne tolérons pas spécialement les inconnus. Cependant, je t’avouerais quand même, que je suis très impressionnée par ta maîtrise de cet Art extraordinaire. J’ignorais qu’il existait d’autres marionnettistes en dehors de Suna. »
Finit-elle avec un ton quelque peu enchanté, arborant à la suite un air plus radieux, sans plus. Du fait, qu’elle venait de faire la rencontre d’une personne possédant, un don qu’elle admirait et qui lui rappelait beaucoup de souvenirs rayonnants. Elle ne savait pas pourquoi, elle sentait que si les dires du jeune homme étaient exacts, elle n’hésiterait pas à chercher à faire plus ample connaissance avec lui. Elle espérait que ce qu’il disait n’était pas une feinte, pour seulement faire en sorte qu’elle lui accorde sa confiance. Pour finir par la trahir ensuite.
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Mar 13 Nov - 15:39
And then came the savior....
J’étais sur le sofa de Pakura-sama, je venais de m’endormir. À peine fermais-je les yeux que je les ré-ouvraient, quelques temps plus tard. Sauf qu’à mon réveil, mon cauchemar était encore là. Les murs se tortillaient de douleur alors qu’un sang pâteux tombait mollement du plafond. Le plancher n’était que grillages donnant une vue privilégiée sur un abysse sans fond d’où montaient des bruits gutturaux. Je savais! Elle n’avait pas détruite la robe comme il le fallait! Les cauchemars m’avaient rattrapée ici et maintenant, j’y étais prisonnière. Sauf qu’ici, je pouvais m’enfuir. Ce n’était plus ma petite cellule à la lourde porte verrouillée. Je devais trouver Pakura-sama, elle pourrait me sauver de la noirceur. Je me levai donc, aux aguets, et je traversai la cuisine tout en gardant un œil vers le grillage, sous mes pieds. Il craquait dangereusement au moindre de mes mouvements et je n’avais pas envie de tomber là dedans. J’atteignis enfin la porte. La poignée tourna sur elle-même sans même que j’y ai touché et un grand œil globuleux me fixa. Dans son regard, la folie, la maladie et la souffrance. Je fermai les yeux et poussai la porte qui se décomposa en un petit tas de chair.
Une fois dehors, je remarquai qu’il pleuvait. Une pluie rouge et acide, une pluie de sang. Des choses passaient dans la rue, à la démarche irrégulière. Ils parlaient en bruits venus d’ailleurs. Des cliquetis, des gémissements et des grognements. Je tentai d’avoir l’air normale pour ne pas les alerter, me dirigeant au mieux que je le pouvais dans cet univers glauque, tordu et décalé. Je marchais précautionneusement, évitant les immenses trous de sables mouvants qui menaçaient de m’avaler. Finalement, on m’interpella, une créature qui semblait plus humaine que les autres, presque sympathique. Je cru comprendre qu’elle voulait m’aider. Je lui demandai donc où je pouvais trouver Pakura-sama. Son bras, dont le coude était plié du mauvais sens, m’indiqua une direction dans laquelle je me précipitai. Je fini par voir d’immenses remparts boueux où l’on semblait avoir empilé des centaines, voir des milliers de cadavres, pour offrir une protection à la ville du sable. Je les franchi au pas de course sous l’œil malveillant d’une créature désarticulée. Et au loin, dans le sable, je vis une immense silhouette, assise au sol. Elle maîtrisait sans problèmes une poupée. La poupée brisée et ensanglantée que j’avais tuée. C’était la même en beaucoup plus petit, j’en étais presque certaine. Et non seulement cette silhouette humanoïde était plus forte que la poupée, mais en plus, quelque chose brillait de milles feux à ce qui me semblait être son oreille. Je m’avançai vers lui, ne voyant ni n’entendant personne. Pour moi la silhouette était immobile.
Je m’approchai timidement, jusqu’à être tout près. Je m’agenouillai ensuite devant la silhouette et tendit timidement la main vers les boucles d’oreilles que j’effleurai de ma main tremblante. Et je fermai les yeux alors que mon esprit me fit revoir une scène si ancienne, si vieille. Mon père qui me serrait contre lui avant de quitter la maison et à son oreille, les mêmes boucles d’oreilles. La même force de soumettre la poupée qui m’effrayait tant et la même représentation dans mon univers cauchemardesque. Une immense silhouette protectrice qui me sauverait de la noirceur. Lorsque j’ouvris les yeux, le monde était redevenu normal. Devant moi, l’homme aux boucles d’oreilles était devenu un simple voyageur et le désert de cendres, un désert de sable. Je me retournai pour voir une femme qui m’était inconnue et Pakura-sama. Je me précipitai vers elle, un air désolé sur le visage.
« J’ai fait un cauchemar! Je suis désolé, mais il fallait que je m’enfuie, je savais que de te retrouver m’en libérerais. (Je me tournai vers le voyageur) Mais je ne pensais pas trouver quelqu’un qui viens de la maison avec toi. »
Dernière édition par Megumi Hoto le Mar 13 Nov - 16:06, édité 1 fois
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Mar 13 Nov - 22:30
Je pu voir pendant les longues paroles de la kunoichi du sable, le garçon semblait vivement hocher la tête comme pour affirmer qu’il comprenait parfaitement la situation ainsi que la méfiance de la jeune femme, cela ne me dit vraiment rien qui vaille. Plus le temps passait et plus ma patiente ou même ma compréhension s’estompais. Plus le temps passait et moi j’avais confiance en cet étranger. Pour une raison qui ne m’était pas encore réellement connu, ce type ne me présageait rien de bon, surement pas des belles choses pour la paix de notre village, mais que voulez-vous ? Avons-nous réellement le choix au final ? Mais il ne dit rien, pas la moindre réponse de sa part, il semblait attendre que je prenne la parole et tant mieux. Sur le coup, je dois bien le reconnaitre, j’ai surement été un peu plus froide que l’autre jeune femme, mais pour moi aucun interêt, ce type là n’est pas commun, on ne pouvait pas se satisfaire d’un simple interrogatoire classique, soit il a des bonnes raisons soit il déguerpit d’ici avec un grand coup de pied au cul. Alors que je finissais à peine de parler, il levait légèrement ses mains, simple reflexe, je descendis ma main droite pour ouvrir ma sacoche latéral et attrapait immédiatement la queue de mon kunai, un seul faux pas et je dégaine, je suis suffisamment habile au kunai pour lui faire quelques dégâts. Je ne m’amuserais pas à le tuer, on ne sait jamais, il peut surement nous apprendre deux ou trois petites choses, mais après cela ne dépendra pas uniquement de moi ! Il finit donc par commencer à répondre, en commençant par s’excuser, qu’il ne voulait pas nous offenser puis conclu en nous demandant de l’appeler Anjii. Une question ? Quand on donne son nom, on devrait l’affirmer plutôt qu’autre chose. Il joue avec nos nerfs, pour une raison que j’ignore, il essaie de jouer avec nous j’en suis persuadée, mais malheureusement c’est mon instinct qui me le dit et je ne peux pas toujours me fier à lui, l’erreur est humaine après tout, même moi je peux me tromper.
A la suite de cela, il fit un simple signe de la main comme pour demander l’autorisation de prendre quelque chose. Mon emprise sur mon kunai se fit plus grande, j’étais finalement prête à le brandir à tout moment, après tout, il faut que l’on reste sur nos garde en face d’un inconnu. Il sortit un petit pantin qu’il posa sur le sol avant de s’agenouiller derrière elle. Les mains dans les manches, il finit par donner vie, si l’on peut dire cela, à la petite chose. Elle marchait, faisait des sauts périlleux et j’en passe. Une technique de marionnettiste ? Je croyais pourtant que seul les ninjas de Suna était capable de la maitriser ? Qui est réellement ce type, que veut-il de nous exactement ? Après quelques secondes de cinéma grotesque, il enleva la vie de son pantin et je suivis son regard en direction de la jeune blonde à mes côtés. Elle s’essuya brièvement l’œil et renifla quelques peu avant que ce fameux "Anjii" ne prenne la parole. Je n’écoutais que d’une oreille ce qu’il disait, j’étais plus préoccupé par la jeune femme à mes côtés, touché pour si peu ? De la famille disparut ou un amour perdu qui maitrisait la même chose ? Pourquoi ce mettre dans un tel état pour si peu ? Hum, si peux de confiance en sois, paraitre si faible alors que j’en suis persuadée que c’est le contraire, qu’elle idiotie, il faut qu’elle se reprenne au plus vite ! Le voilà qui parlait d’art ou je ne sais trop quelle autre débilitée grotesque, toutefois, il finit en nous demandant nos noms, qu’est ce cela peut bien lui faire ? La jeune femme pris la parole la première et se présenta en tant que Temari de Suna en montrant son bandeau frontal, je laissais échapper un petit soupire et détournais légèrement la tête sur la gauche pour regarder au loin et clairement lui faire comprendre que je ne comptais guère être coopérative avec lui. Elle finit presque par lui faire un éloge pour sa maitrise de marionnette, pathétique. J’aurais mieux fait de ne pas sortir aujourd’hui, dire qu’il va falloir que j’attende de le virer d’ici ou qu’elle nous le ramène pour que je puisse rentrer chez moi, le pire dans tout cela c’est que Meg est certainement en train de m’attendre si encore elle n’est pas dans un de ses horribles cauchemars, dire que je l’ai laissé toute seule aussi longtemps, hum il faut que j’abrège cette conversation idiote ! Mais soudain, à ma plus grande surprise, elle était là, devant moi nous ayant ignoré et s’accroupissait directement devant le pantin, elle aussi elle était omnibulé par ce genre de jouet ? Quelle poisse ! Par la suite, elle semblait s’intéresser à un détail qui à mon gout n’avait pas la moindre importance, les trois boucle d’oreille du type en face de nous, elle lui effleura les boucles d’oreille et semblait un peu plus apaisée qu’à son arrivé avant de se tourner et de venir vers moi. J’ouvrais grand mes oreilles, ce que je redoutais était arrivé, un cauchemar, encore un, pourquoi faut-il que cela arrive quand je ne suis pas là ? Mais le reste de sa phrase m’étonnait un peu plus encore quelqu’un de la maison ? Que voulait-elle dire par là ? Je déposais mes deux mains sur chacune des joues de Megumi afin d’essayer au mieux de la rassurer ou même de me rassurer et lui adressais un petit sourire.
« Je suis désolé, je n’aurais pas dû te laisser toute seule, tu me raconteras tout ça tout à l’heure d’accord ? Mais dis-moi, pourquoi tu dis quelqu’un de la maison ? Qu’est ce qui te fait penser que tu le connais ? »
Meg, pleine de cauchemar et vision traumatisante, mais elle n’en est pas moins une personne adorable et agréable malgré que je vienne tout juste de la sortir de sa cage. Pour une raison que j’ignore, elle est la seule à qui je pu faire confiance dès la première fois, elle dégage quelque chose de rassurant qui donne automatiquement envie de l’aider, mais malheureusement j’ai failli à ma tache en la laissant seule aujourd’hui, va falloir que je me rachète finalement !
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Ven 16 Nov - 14:31
{Hrp: Avec toutes mes excuses pour le délai de réponse /Hrp}
La méfiance était une vertu. J’avais bien évidemment clairement vu leur réaction défensive à mon geste, et je ne leur en tenais pas rigueur, car dans leur situation, j’aurais probablement agis de la même façon. Observant de façon discrète leurs réactions à mon petit tour, je remarquai avec un intérêt dissimulé l’émotion de l’une d’elles : il faudrait que j’en sache plus, cela pourrait me servir. Son alliée serait beaucoup plus dure à leurrer, me semblait-il. Il fallait que je trouve un moyen de me retrouver seule avec ma sensible proie. L’éliminer signerait mon arrêt de mort ou la fin prématurée de ma petite aventure. Mais après tout… Peut-être n’était-ce rien d’autre que des façades… Ces deux femmes que je ne connaissais pas pouvaient tout aussi bien jouer la comédie. J’étais moi aussi sur mes gardes, tout en songeant à mon père adoptif me répétant toujours : « Anjii, quand tu chasses, assures-toi toujours d’être le prédateur, et non la proie ». C’était sa façon à lui de me dire que certaines cibles étaient trop ‘grosses’ pour moi. L’équilibre entre les deux côtés de la chaîne alimentaire était parfois précaire. En l’occurrence, la demoiselle sur laquelle je semblais avoir le plus d’emprise fut la première à répondre.
« Tour d’abord, je suis enchantée de faire ta connaissance, Anjii. Pour ma part, sache que je me nomme Temari, et je suis une Kunoichi de Suna », révéla-t-elle, pointant le bandeau au sablier qui, je le déduisais, indiquait son allégeance. « Temari-San », répétai-je, hochant du chef pour marquer ma compréhension. « Ta requête est très honorable, je l’ai écoutée avec considération », amorça-t-elle, « Mais vois-tu, pénétrer dans le village de Suna n’est pas chose aisée. Nous ne tolérons pas spécialement les inconnus », rectifia-t-elle ensuite. « Cependant, je t’avouerai quand même que je suis très impressionné par ta maîtrise de cet Art extraordinaire. J’ignorais qu’il existait d’autres marionnettistes en dehors de Suna », concéda-t-elle, m’offrant un nouvel angle d’attaque pour la discussion.
Et pour cause. Dans mon enfance, Maître Yuukyuzan m’avait appris à donner vie aux choses qui n’en avaient pas, mais j’ignorais comment lui-même avait appris à le faire. « Tout part et vient d’Iwa », disaient les Sages, renouvelant ainsi leur profession de foi en notre village, notre Patrie. Etait-il possible que les marionnettes soient une invention du Désert ? Pour ma part, je n’étais pas un ingénieux confectionneur de pantins : je me contentais de les diriger. Les pantins étaient pour moi l’allégorie de l’humain : si on connaissait l’outil permettant de les contrôler, il deviendrait possible d’en faire ce qu’on voudrait. Ce que je voudrais. Alors, maîtriser les Fils me donnait-il un alibi ? Ou bien était-ce un handicap dans ma démarche ? Je l’ignorais, mais Temari semblait heureuse que je possède cette faculté.
Je voulais me relever, mais mon regard perçant butta sur quelque chose d’humain qui approchait. Je n’eus aucune réaction, car la créature était déjà agenouillée juste devant moi : j’étais trop occupé à manœuvrer avec ces deux-là pour avoir eu la vigilance la plus élémentaire à son égard. Mon crâne tourna très lentement dans sa direction, et mon regard se fit plus dur. Que voulait-elle ? Devais-je la tuer ? Sa main s’approcha d’une chose que j’aurais préféré qu’elle ignore : mes boucles d’or. Si elle connaissait leur signification et la révélait, la méfiance de celle qui ne s’était pas encore présentée serait accrue. Ceci dit, j’avais à leurs yeux des pouvoirs de Ninja, et je venais d’un pays lointain. Je n’avais pas à proprement parler menti, mais révélé une partie seulement de la réalité. Mais elle pouvait tout gâcher en cet instant, et suivant la réaction de Temari et son acolyte, je devrais peut-être tout aussi bien les supprimer toutes les deux et forcer ou convaincre la dernière arrivante de m’emmener à Suna. Je repris le contrôle de mon esprit, mais il était fort probable que mon malaise avait été perceptible, ne serait-ce qu’un instant : il pouvait aussi jouer en ma défaveur. L’instant passé, je vis dans son regard un changement soudain, comme si elle me voyait tel que j’étais pour la première fois. Toujours à genoux devant moi, elle se retourna vers les deux autres filles, me permettant de retrouver une certaine contenance. Elle était… perturbante… Et son mouvement vif vers celle dont j’ignorais le nom renforça cette impression que j’avais d’elle.
« J’ai fait un cauchemar », fit-elle, plaintive et désolée à la fois, « Je suis désolée, mais il fallait que je m’enfuie : je savais que te retrouver m’en libèrerait ! », justifia-t-elle – ce qui me sembla peu concluant au final, je n’y compris rien – avant d’ajouter une remarque des plus ambiguës : « Mais je ne pensais pas trouver quelqu’un qui vient de la maison avec toi ».
Ces deux-là avaient apparemment un lien mental assez clair : la plus fragile était protégée et dirigée par la plus forte. Je retenais néanmoins que la nouvelle arrivante avait évoqué un cauchemar et la nécessité de retrouver au plus vite le giron de sa bienfaitrice. Il y avait de fait une forte probabilité que le village soit tout proche. Je souris et me relevai en douceur, rangeant Morpheo-la-Poupée dans sa sacoche.
« Je suis désolée, je n’aurais pas dû te laisser toute seule. Tu me raconteras tout ça tout à l’heure, d’accord ? », s’excusa la jeune femme en réponse. « Mais dis-moi, pourquoi tu dis ‘quelqu’un de la maison’ ? Qu’est qui te fait penser que tu le connais ? », demanda-t-elle fort pertinemment.
Mon cœur manqua un battement, et je dissimulai mon appréhension en esquissant le geste d’essuyer mon visage. Cette fille était beaucoup trop curieuse. Bon, garder bonne contenance, réfléchir à mes prochaines paroles, et surtout, me souvenir que mon jeu de rôle ne laissait rien transparaitre de compromettant. Après tout, ma cause était juste, et un beau jour, elle transparaitrait sur la Grand-Place comme la plus légitime. Il était temps de reprendre l’initiative : j’avais laissé trop de choses se passer en même temps. J’avais une petite idée derrière la tête…
« Je vois que vous vous méfiez, et je vous comprends… », concédai-je. « Temari-san », fis-je, pressentant un point faible et me tournant vers elle, « A l’évidence, tu connais l’Art que je vous ai montré. Je souhaiterais vraiment rencontrer la personne qui le manie ». Je me tournai alors vers les deux autres, m’adressant principalement à l’étrange jeune fille qui s’était montrée intriguée par mes boucles, « Saurais-tu la signification de ces boucles ? Elles sont le signe de reconnaissance des artistes de mon pays, et ils sont désormais peu nombreux, à cause de la guerre. Les gens fuient, toujours plus nombreux… Cela dure depuis une décennie… Si tu as connu mon pays autrefois, peut-être as-tu connu les horreurs de la guerre… Je suis juste à la recherche d’une contrée paisible où je pourrai m’adonner à un travail sain et utile… Les territoires du Nord sont encore en conflit permanent, il y a des monstres mécaniques qui rôdent et détruisent tout sur leur passage : c’est une chance formidable si je suis ici en vie et entier… ».
Mon argumentation n’avait pas pour vocation d’inspirer la pitié, mais d’apporter des nouvelles de ce qui se passait en dehors de leur contrée bien isolée. Marquer les esprits, leur faire comprendre qu’il était pour moi hors de question de repartir d’où je venais alors que je touchais au but.
« Contrairement à vous je ne dispose pas de talents extraordinaires face à ce genre de périls. Là-bas, on meurt aussi facilement qu’on vit. Ces terres sont perdues, et personne ne les entend plus désormais… », poursuivis-je avec emphase. « Je veux vivre, et je veux perfectionner ma maîtrise des marionnettes… J’ai entendu parler des marionnettistes de Suna en voyageant, et me voici. Il n’existe aucun avenir ailleurs pour moi. »
Et de frapper du pied une petite barkhane en pestant contre le sort. Ce discours était tout ce qu’il y avait de plus réel, à l’exception du passage sur les marionnettistes de Suna, dont je n’avais jamais entendu parler, mais que Temari avait évoqué. C’était donc une prise de risques que je tentais, car si elle avait bluffé pour me compromettre, ma ruse serait éventée.
« Après tout, si vous ne souhaitez pas m’accueillir à Suna par peur que je révèle son emplacement, vous n’avez qu’à m’interdire d’en sortir jusqu’à ce que vous estimiez que je suis de bonne foi ! », dis-je enfin.
C’était la vérité absolue. Il était évident que je n’allais en aucun cas révéler l’emplacement de mon premier quartier général…
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Ven 16 Nov - 18:15
La suspicion était maître-mot, dans l’atmosphère qui s’était installée, entre Temari, l’autre jeune femme portant le bandeau frontal et l’inconnu, qui désirait pénétrer dans Suna. Afin de sonder ce jeune homme, Temari commença par lui demander la raison de sa venue jusque là, après avoir écouté sa requête. L’autre jeune femme, rajouta une question, demandant au jeune homme de décliner son identité. Ce dernier ne se fit que très peu prier. Il se présenta, ou plutôt, il daigna donner un nom. Finissant sa phrase par une interrogation, que Temari trouva étrange, mais dont elle ne fit pas la remarque. Qui montrerait, qu’elle trouvait les agissements du jeune homme, plus qu’étranges. Cela pouvait attendre, qu’elle sonde un peu plus ses dires, elle finirait bien tôt ou tard par connaître le fin mot de cette histoire. Et ce que ça cachait, si jamais, ça cachait quelque chose de plus profond, qu’un simple égarement. D’un geste délicat, que les deux jeunes femmes prirent toutes deux, tel un début d’ouverture d’hostilité, il introduisit sa main dans son sac et sortit une petite poupée, qui ne payait pas de mine. Le jeune homme prit place à même le sable, afin de montrer aux deux jeunes femmes, qu’il était un marionnettiste.
Lorsque Temari aperçut le talent d’Anjii, celui-ci l’emmena quelque peu dans un univers, où plus rien n’avait de sens, en dehors de ses pensées mélancoliques. Enfermée dans le cheminement de son existence, elle s’était remise à penser à son frère cadet, qui lui aussi maîtrisait cet Art avec dextérité certaine. Reconnaissant le danger de cet Art, la demoiselle se méfia encore plus de leur interlocuteur. Mais elle ne recula pas cette fois. S’étant décidée, à chercher en savoir plus sur lui. Lorsqu’il eut terminé sa démonstration, il révéla aux deux jeunes femmes, qu’il était à la recherche de personnes, partageant son Art. Leur expliquant que dans son pays, les marionnettistes étaient tenus en haute estime. Après cela, il fixa successivement, les jeunes femmes l’une après l’autre. Puis leur demanda de l’aider dans la réalisation de son projet. Finissant par leur demander leurs noms. Temari quelque peu enthousiasmée par le talent du jeune homme, ne put s’empêcher de se présenter à lui, n’ayant cependant aucune confiance en ses dires. Qu’elle trouvait curieux, sans daigner, le dire au concerné.
Malgré qu’elle se soit présentée, Temari resta donc sur la défensive. Pour elle, il n’était pas question, qu’elle laisse un étranger rentrer dans leur village. Et ce, quels que soient ses motivations. Même si ses talents l’intéressaient et qu’elle éprouvait une certaine allégresse. Sa confiance, n’était pas encore acquise. Se disant que si elle flanchait pour si peu, elle ne pourrait jamais se le pardonner. Surtout, si jamais le jeune homme s’avérait être un espion ou quelque chose dans ce genre. Respectant sans condition les coutumes de Suna, elle s’en voudrait toute son existence. Mais cela, ne l’empêcha en aucun cas de complimenter Anjii. Après tout, cela ne l’engageait en rien, ce n’était qu’un compliment parmi tant d’autres. Il était certes sincère, mais elle ne comptait guère faire l’éloge de ce dernier, au point que de se voir aveugler par lui. Sachant qu’au fond de son cœur, une certaine chose la freinait. Elle ne savait pas quoi, ni pourquoi.
Alors qu’elle comptait poursuivre la discussion avec Anjii, elle fut surprise en baissant les yeux vers lui de voir, une jeune fille aux cheveux dorés, aller se mettre à genoux devant lui. Elle tendit délicatement sa main, tremblante à première vue, pour effleurer les boucles d’oreilles que portait le jeune homme. Temari fut surprise, se demandant qui s’était encore ? Et d’où elle sortait ainsi ? Elle ne l’avait même pas vu venir. Etait-elle une amie d’Anjii ? Non, certainement pas. Quoi que Temari n’en fut pas certaine, surtout lorsqu’elle vit Anjii afficher un visage étrange en fixant la demoiselle. Temari ne sut pas totalement définir ce qu’elle vit sur le coup, dans les yeux d’Anjii. Elle porta plus son attention sur la jeune fille, qu’elle n’avait jamais vue auparavant. Se disant que finalement c’était une connaissance à Anjii. Elle haussa les épaules, malgré qu’elle soit très intriguée par cette apparition si soudaine. Elle n’en laissa cependant, rien paraître, les scrutant tous deux, pour essayer de définir d’elle-même leur relation. Avant même qu’elle ne puisse arriver à une hypothèse quelconque, Temari vit la jeune fille, se tourner vers elle et l’autre jeune femme. Elle ne tarda pas ensuite à se relever, pour se précipiter vers l’autre jeune femme, que Temari ne connaissait toujours pas. Une chose étonna encore plus Temari, qui ne délogea pas ses yeux de la nouvelle venue, sa phrase :
« J’ai fait un cauchemar ! Je suis désolé, mais il fallait que je m’enfuis, je savais que de te retrouver m’en libérerais. Elle se tourna vers Anjii. Mais je ne pensais pas trouver quelqu’un qui viens de la maison avec toi. »
Qu’est-ce que cela voulait dire « quequ’un qui vient de la maison » ? Rien ne tournait correctement en Temari. Mais une chose était sûre dans son esprit de Temari, la nouvelle et l’autre femme se connaissaient. Mais quelle était la relation d’Anjii et la nouvelle ? Elle était pourtant certaine, d’avoir entendu Anjii dire qu’il n’était pas des environs. Alors comment pouvait-elle le connaître ? Et d’ailleurs cette fille elle-même, qui était-elle ? Plusieurs questions commencèrent à tournoyer sans l’esprit de Temari. Elle trouvait cette histoire plus qu’étrange. Qu’est-ce que ces personnes pouvaient-elles bien lui cacher ? Elle les scruta tous les trois, l’un après l’autre, avec un air interrogateur. Temari s’infiltra dans cet univers, où rien n’avait d’importance, rien que pour essayer à elle-seule de trouver une quelconque réponse plausible, qui réussirait à résoudre ce mystère qui se présentait devant elle. Plusieurs choses lui échappaient, dont elle ne connaissait cependant pas la nature. Elle ne faisait même plus attention à ces interlocuteurs, essayant de réfléchir le plus possible à la situation présente. Alors qu’elle commençait à se martyriser l’esprit pour trouver des réponses, elle entendit la voix d’Anjii.
« Je vois que vous vous méfiez, et je vous comprends…Temari-san, fit-il se tournant vers elle. A l’évidence, tu connais l’Art que je vous ai montré. Je souhaiterais vraiment rencontrer la personne qui le manie ».
Temari ne fit aucun geste particulier, elle était encore dans le brouillard total, mais essayait de suivre au plus possible les dires d’Anjii. Qui se tourna ensuite vers les deux autres femmes, posant plus ses yeux sur la fille aux cheveux dorés.
« Saurais-tu la signification de ces boucles ? Elles sont le signe de reconnaissance des artistes de mon pays, et ils sont désormais peu nombreux, à cause de la guerre. Les gens fuient, toujours plus nombreux…Cela dure depuis une décennie…Si tu as connu mon pays autrefois, peut-être as-tu connu les horreurs de la guerre…Je suis juste à la recherche d’une contrée paisible où je pourrai m’adonner à un travail sain et utile… Les territoires du Nord sont encore en conflit permanent, il y a des monstres mécaniques qui rôdent et détruisent tout sur leur passage, c’est une chance formidable si je suis ici en vie et entier… ».
Temari l’écouta encore précautionneusement. Malgré le fait, que des questions tourmentaient son esprit, elle ne daigna en poser aucune. Et ne fit donc aucun commentaire. Malgré qu’elle trouva la situation quelque peu biscornue. Et les révélations d’Anjii, elle les trouva très accablantes. La guerre faisait des ravages, qu’on ne pouvait imaginer, c’était certain. Elle qui vivait dans un village plutôt stricte, ne le savait que trop bien. La paix était une chose fictive, à laquelle on ne pouvait se permettre de s’accrocher en tant que shinobi. Surtout dans un monde, si fragile que celui où ils vivaient avec leurs condisciples.
« Contrairement à vous je ne dispose pas de talents extraordinaires face à ce genre de périls. Là-bas, on meurt aussi facilement qu’on vit. Ces terres sont perdues, et personne ne les entend plus désormais. Je veux vivre, et je veux perfectionner ma maîtrise des marionnettes…J’ai entendu parler des marionnettistes de Suna en voyageant, et me voici. Il n’existe aucun avenir ailleurs pour moi. Après tout, si vous ne souhaitez pas m’accueillir à Suna par peur que je révèle son emplacement, vous n’avez qu’à m’interdire d’en sortir jusqu’à ce que vous estimiez que je suis de bonne foi ! »
Finit-il par conclure. Temari fut quelque peut chagrinée durant un court instant seulement. Puis elle finit par arborer un visage paisible.
« Je suis ravie de voir qu’une autre personne en dehors de Suna, manie avec perfection cet Art…cependant je ne pourrais, te certifier que je me porterais volontaire pour te présenter cette personne que je connais. Navrée, de paraître si distante, mais… »
Temari ne finit pas sa phrase, elle détourna son regard au loin. Etant troublée et ne sachant vraiment pas quoi penser sur le coup. Malgré que ce ne fût pas l’envie qui lui manquait, de vouloir présenter Anjii à son frère. Se méfiant, elle préféra ne rien rajouter, tant qu’elle ne saurait le fin mot de l’histoire, entre ces deux femmes et Anjii. Ainsi que les autres motivations, qu’elle sentait dissimulées derrière les dires d’Anjii. Pour une raison qu’elle ignorait.
||Lignes utilisées pour une technique||
Hors rp : pardon pour ce post non-inspiré :/
Dernière édition par Temari No Sabaku le Sam 17 Nov - 11:14, édité 1 fois
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Ven 16 Nov - 20:07
And then came the savior....
Pakura comprit tout de suite la situation. Elle saisi mon visage de ses mains toutes chaudes et me souris avant de s’excuser et de me poser une question comme on en pose une à un enfant. Elle se demandait ce que je voulais dire, pourquoi je pensais le connaître. Oh, je ne pensais pas le connaître. Mais je savais que ces boucles d’oreilles signifiaient que j’aurais sans doute pu lui confier ma vie sans hésiter. Mon père avait les même et il m’avait apprit à faire confiance en toutes circonstances aux individus partageant ce signe distinctif. Puis, l’homme prit la parole, s’adressant à la femme que je ne connaissais pas se nommant apparemment Temari. Il parla de son art, le pouvoir de contrôler les pantins. Puis, il me demanda si je connaissais la signification de ces boucles d’oreilles. Il enchaîna, mentionnant tout de suite que dans son pays, on les offrait aux artistes en reconnaissance de leurs capacités. Je fis un non de la tête, mais le laissai parler. Ce n’était pas bien de couper quelqu’un dans sa lancée. Et il parla de la guerre. Je baissai les yeux, m’enfouissant dans mille et uns souvenirs de cet horrible camp où des ninjas de Kumo m’avait fait tellement, tellement souffrir. Il dit ne pas disposer de grands talents, mais c’était forcément faux, sinon comment aurait-il ces boucles? Je ne pouvais pas me tromper, c’était forcément les mêmes. Dans tous les cas, il semblait vraiment vouloir se rendre à Suna et puisqu’il portait ces boucles, je n’avais pas le droit de lui nuire. Mais ce n’était pas pour autant que je me priverais de lui faire comprendre que je savais qui il était, un protecteur et défendeur de ma maison, comme mon papa autrefois.
L’autre ninja commença à parler. Elle semblait se ficher royalement des boucles d’oreilles de cet homme, alors qu’en fait elles signifiaient tellement. Mais Pakura-sama était très intelligente et je l’avais en haute estime, elle voudrait défendre son village coûte que coûte. Elle ne laisserait pas passer le moindre détail et je le savais, pas comme l’autre fille. Elle semblait prête à lui servir le thé et à lui confier sa vie. Il était évident qu’une femme comme elle n’avait jamais connue les cauchemars. Elle agirait bien différemment si ça avait été le cas. Je livrai donc les informations que j’avais, laissant la liberté à Pakura-sama de prendre une décision suite à cela.
« Elles viennent du pays de la terre. Mon papa avait les mêmes et lui aussi il maîtrisait le pantin. Il l'empêchait de me faire du mal. »
Je regardais l’inconnu en livrant ces informations, d’un ton égal. Je voulais qu’il comprenne que je savais quelque chose de plus et que s’il voulait approcher du village de ma sauveuse, il avait intérêt à me prouver qu’il venait dans nos intérêts, sans pour autant mettre en péril ceux du village de Pakura-sama.
Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Sam 17 Nov - 15:34
Hum quel ennui cette journée. Un type nommé Anjii qui veux intégrer Suna, une femme répondant au nom de Temari qui semble prête à lâcher, Meg qui, pour une histoire de boucle d’oreille voudrait qu’il rentre et enfin moi, qui campe habillement sur mes positions, qu’elle perte de temps phénoménales tout de même. L’inconnu semblait beaucoup s’adresser à Temari, on dirait qu’il avait finalement cerné la faiblesse de cette dernière quand au sujet des pantins, une facilitée déconcertante pour la mettre hors d’état de nuire tout de même. J’avais quand même droit à un curieux spectacle non ? Temi qui se soucie des pantins, Meg des boucles et d’oreille alors que moi la seule chose qui semblait me préoccuper restait la dégradation du temps et la protection des villageois de Suna pas encore rentrer, quelle poisse, nous étions si différentes et pourtant nous vivions au même endroit, mais lui, un inconnu prétextant vouloir rejoindre Suna dans le seul but de parfaire son maniement des pantins, qu’elle idiotie hors du commun. Et pourtant, au fin fond de moi, j’étais persuadé que la grande blonde je laisserais stupidement avoir. A cette vitesse là, ça deviendra trop rapidement du trois contre une, je dois absolument garder Temari de mon côté et solidifier sa méfiance à l’égard du jeune homme. Hum il y a encore plusieurs choses qui peuvent me permettre à jouer un rôle important et à ma plus grande tristesse je vais devoir me servir de ma partenaire pour parvenir à mes fins. Elle semble en connaitre long au sujets des boucles d’oreilles, il va de soit que si je venais à travailler là-dessus, je pourrais convaincre l’esprit de la femme à l’éventail de rester de mon côté et de garder le dit Anjii à distance de notre bien aimé village, mais là encore ce n’est pas gagné, que faire ?
Megumi finit par prendre de nouveau la parole en me donnant quelque détail au sujet de ses trois anneaux. D’après elle il marque une appartenance au pays de la terre, son père portait donc les mêmes ? Un utilisateur de pantin lui aussi ? Il l’empêchait de lui faire du mal ? Qui ? Je me souviens avoir lu que sa mère la frappait, mais la protégeait-il d’elle ? Protégeait-il correctement sa fille de sa propre femme ? Son jugement n’était-il pas assombri par les profonds sentiments qu’il devait ressentir ? Mon regard se posa de nouveau sur l’homme aux cheveux verts et je sortis avec une habilité et une rapidité déconcertante. M’avançant d’un pas je me mis devant Megumi, elle risquait d’être en danger pour avoir révélé de telle information, je le pressentais et ne le permettrait pas, jamais.
« Le pays de la roche n’est-ce-pas ? Es-tu sur que tu n’a rien oublié de nous dire ? Nous sommes toutes ouïes, alors ? Quelles sont les suites de ton histoire ? Le mensonge est beau quand il marche, mais pour le coup c’est raté, que nous veux-tu réellement ? Toi qui a connu la guerre, que viens tu réellement faire ici ? »
Le ton est donné, espérons désormais que Temari suive le rythme, il est hors de question qu’il passe avec une telle facilitée, nous devons vivement le garder à distance de chez nous !
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Lun 19 Nov - 17:54
{Hrp: Désolé pour les deux jours de latence, encore une fois. Surprises surprises, je vous laisse découvrir! /Hrp}
Ok, trois filles venant d'un pays dont j'ignorais tout, un désert quasiment insupportable sur la longue, cette espèce de montagne sous laquelle nous parlions de façon si stratégique, chacun essayant d'atteindre ses objectifs... Sans compter le temps très bizarre qui nous couvait tel un mauvais présage. Je sentis quelle goutes d'eau projetées sur mon visage, tandis que je ressassais dans mon esprit la réaction de la troisième arrivante. C'était très mauvais. Quand à Temari, elle ne semblait pas davantage encline à me montrer la voie.
"Je suis ravie de voir qu’une autre personne en dehors de Suna, manie avec perfection cet Art…cependant je ne pourrais te certifier que je me porterais volontaire pour te présenter cette personne que je connais. Navrée, de paraître si distante, mais…", furent ses paroles, clairement pas à mon avantage.
Jouer la comédie ne m'apporterait probablement rien de plus. Révéler mon but entier était inenvisageable. Mon regard se durcit, mais j'écoutai, dans une mortelle immobilité, ce que cette jeune femme mystérieuse dont j'ignorais le nom avait à dire. Peut-être y avait-il un dernier espoir?
"Elles viennent du pays de la terre. Mon papa avait les mêmes et lui aussi il maîtrisait le pantin. Il l'empêchait de me faire du mal", expliqua-t-elle en me regardant d'une façon qui ne me plu pas, sans que je sache dire pourquoi.
C'était exactement ça, le Pays de la Terre. Son père aurait donc fait partie de l'Armée Parallèle? Un instructeur dans ce cas? Peut-être l'avais-je connu autrefois, dans ce cas. Mes cheveux verts risquaient peut-être de me trahir, mais je n'étais plus à un détail près à présent. Elle en savait peut-être plus... Il fallait que je garde le contact avec cette femme quoiqu'il arrive: une enfant d'Iwa serait sans doute possible sensible à ma cause. Je ne comprenais pas la seconde partie de ses propos, et ne m'y intéressais pas plus que ça, à vrai dire. Rien qui puisse vraiment jouer en ma faveur, même si là encore je décelai une volonté de convaincre. La troisième femme était une antagoniste acharnée, et rien de ce qui lui serait dit ne ferait céder ses convictions. La tuer ne servirait à rien car je serais rangé au rang des criminels recherchés par Suna. Et ce n'était pas mon but... Malheureusement, mes soupçons se confirmèrent quand elle s'avança, protectrice, devant notre mystérieuse Iwajin.
"Le pays de la roche n’est-ce-pas ?", commença-t-elle, et les questions s'enchainèrent: "Es-tu sûr que tu n’a rien oublié de nous dire ? Nous sommes toutes ouïes, alors ? Quelles sont les suites de ton histoire ? Le mensonge est beau quand il marche, mais pour le coup c’est raté, que nous veux-tu réellement ? Toi qui a connu la guerre, que viens tu réellement faire ici ?", finit-elle par dire.
Ouais. Le ton était donné. Tu ne veux pas de moi, garce? Je contins au mieux mon profond énervement face à cet esprit borné. Tu ne me laisses pas entrer par la Porte? OK. Je rentrerai par la fenêtre. Cette idée trottait dans ma tête dès le départ: c'était pour ainsi dire le Plan B, en cas d'échec de la diplomatie. Je n'avais même pas besoin de leur demander de m'emmener. J'étais un Ninja, et j'avais certaines capacités très utiles face à ce genre de situations.
Alors, sans prendre ne serait-ce que la peine de prévenir d'un geste comme précédemment, je laissai tomber un rouleau de parchemin de ma manche vers ma main, prêt à me défendre de l'autre, un Kunaï prêt à entrer en action pour contrer toute offensive directe. Si elle voulait un duel de force, elle en serait pour ses frais, car je n'avais certainement rien à lui envier de ce côté-là. Combattre? Non, ce n'était pas du tout mon objectif. Mes yeux lancèrent des éclairs à l'attention de l'autochtone un peu trop zélée dont je ne connaissais même pas le nom.
Tel que j'étais, au bas de l'échelle de l'humanité, on pouvait me nommer paria, sans-patrie, vagabond... Mais ça c'était ce que voulait notre temps. Il y avait en moi une Noblesse et un Honneur, intacts, qui brulaient et s'amplifiaient. La moindre entrave m’insupporterais, et je compris qu'il y avait un gros travail à faire sur moi-même pour ne plus me laisser toucher par ces contretemps. Il y avait certaines circonstances où le dialogue était inutile, d'autres où il ne fallait surtout pas penser à une autre option. Ce que je m'apprêtais à faire pouvait être un succès facile ou un échec ennuyant, mais pas irrémédiable. Je serrai le poing, levant l'index et le majeur devant ma bouche, et me concentrai, fermant les yeux. Dans ma main droite, le Chakra s'écoula et un Sceau se matérialisa sur le Rouleau.
"Inutile de m'attaquer", dis-je d'une voix forte, prenant les devants sur une éventuelle réaction disproportionnée à ce qu'elles pourraient considérer comme une attaque. "Ce n'est rien d'autre qu'un message pour votre Chef", expliquai-je, un sourire sardonique accroché au visage. "Apportez-lui, voulez-vous? C'est de la plus haute importance pour l'avenir de votre précieux village!", fis-je, presque sarcastique. "Qui sait ce qui lui arrivera si cette missive se perd?", suggérai-je enfin.
Je jetai le Rouleau aux pieds de Temari. J'avais déjà menti, alors un peu plus un peu moins. Dans tous les cas, elles n'avaient aucune raison de refuser. Tout ce qui pouvait transparaitre, c'était que j'étais un Ninja, et probablement un ennemi. Je pouvais très bien leur faire croire à une invasion, ou du moins disséminer le doute dans leur esprit. Assez pour qu'au moins l'une d'entre elles prenne le Rouleau et l'apporte au dirigeant, pour en avoir le coeur net. Pour ma part, je me retournai, laissant mon sourire carnassier se dessiner l'espace d'un instant avant de reprendre mon calme et une contenance plus sobre.
"Je repars... Apportez ce rouleau", dis-je simplement sans même essayer de répondre à leurs éventuelles questions subsidiaires, et remettant ma capuche en place. "A une prochaine fois, sans aucun doute!"
Et je ris, m'élançant dans les terres venteuses, longeant la roche sur ma gauche. Me suivraient-elles? Je ne le souhaitais pas. De toute manière, avec le vent qui se levait, le sable recouvrait mes traces, et le bruit des rafales me rendait inaudible. A moins qu'elles ne soient sensorielles, je demeurerais indétectable. Qu'en était-il de mon idée apparemment stupide? Eh bien... à l'intérieur du rouleau, il n'y avait strictement rien... La seule fonction de cet objet de scribe résidait dans la marque que j'avais laissée dessus. Seul, c'était parfaitement inutile. Combiné à une Carte du monde que j'avais confectionné moi-même, la marque apparaissait à un endroit précis, géolocalisant la position du rouleau. Je possédais moi-même un autre rouleau marqué, indiquant ma propre position sur le rouleau. En somme, je n'avais qu'à les suivre de loin grâce à ma carte pour atteindre Suna, à la condition qu'elles y emmènent le rouleau.
Jutsu Utilisé(s):
Citation :
Parchemin de Localisation ~ Personnelle ~ Une Carte incomplète qu'Anjii dessine à mesure qu'il étudie les territoires qu'il visite. Elle peut afficher deux symboles représentant une marque laissée sur des rouleaux. Elle permet donc de se repérer et de se diriger vers le second point. 10 Points Cadeaux. 5 Jours d'Entrainement.
Citation :
Marque du Parchemin ~ Personnelle ~ Permet de poser une marque sur un rouleau, afin de pouvoir localiser celui-ci sur la carte. Les marques apparaissent sur la Carte de Localisation. Il ne peut y avoir que deux marques, dont une auprès de l'utilisateur, afin qu'il puisse se repérer. Dès qu'une nouvelle marque est créée sur un rouleau neuf, celle de l'ancien disparait. 10 Points Cadeaux. 5 Jours d'Entrainement.
{Hrp: Votre réaction est libre, mais c'est ma dernière contribution dans ce topic avant le week-end prochain! Retournez à Suna, ou suivez-moi, mais faites un choix rationnel! Bon RP à toutes les trois ^^. /Hrp}
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii} Mer 21 Nov - 13:32
Dans quel genre d’univers douteux ai-je pénétré ? Se demanda Temari, alors qu’elle tentait d’éclaircir les informations qu’elle venait d’entendre. Elle retint chacune d’elles et les classa petit à petit, afin de donner une cohérence quelconque à la totalité. Elle se remit bon nombres de fois en question, en si peu de temps, pour essayer de mettre la main sur ce qu’elle sentait cacher dans les dires d’Anjii. Elle répondit négativement à la requête de ce dernier, qui désirait faire connaissance avec la personne qu’elle connaissait, qui maniait l’Art des marionnettistes. Remettant tout en question, lorsqu’elle entendit l’autre fille parlait des boucles d’oreilles, que portait Anjii et qu’elle avait touché tantôt.
« Elles viennent du pays de la terre. Mon papa avait les mêmes et lui aussi il maîtrisait le pantin. Il l'empêchait de me faire du mal. »
Expliqua-t-elle en regardant Anjii. Temari ne savait pas pourquoi, toute cette histoire la laissait perplexe. Au départ, il y’avait eu tellement d’informations à analyser, qu’elle n’avait pas vraiment eu le temps de retenir l’affaire des boucles d’oreilles. Et voilà que le fait que cette fille en reparlait, éveilla sa curiosité. Bien sûr, ne connaissant rien, elle pensait que ces boucles d’oreilles, ne représentaient rien de spécifique, qui pourrait être sujette à des discordes quelconques ou à quelque de plus extraordinaire. Pour elle, il s’agissait là, de boucles d’oreilles tout ce qu’il y’avait de banal. Mais à entendre la façon dont l’attention de la jeune fille, s’était portée dessus, elle conclut rapidement, que ces dernières n’étaient pas si banales, qu’elle le pensait. Il était clair que quelque chose se cachait dessous. Sans compter que d’après la jeune fille, elles venaient du pays de la terre, qui avait en effet été détruit, comme se le rappelait si bien Temari.
Elle ne s’intéressait pas aux évènements des autres pays, mais étant kunoichi, elle s’intéressait au minimum aux agissements des villages voisins. Après tout le seul moyen pour cerner son potentiel ennemi, était de bien l’étudier, afin de savoir ses points faibles et forts, non ? Temari partait de cette base, donc, elle se renseignait régulièrement auprès de certaines personnes influentes du village, afin de savoir ce qui se passait au de-là de Suna. Ainsi, ce pays qui avait été détruit, contenait lui aussi des marionnettistes ? Les informations s’engrangeaient tout doucement en Temari. Elle essayait de se ressaisir, afin que sa incertitude ne prenne pas trop le dessus sur elle. Elle s’était inutilement laissé attendrir par les dires d’Anjii. Et s’était littéralement prise d’affection pour lui. Alors qu’elle ne savait absolument rien de lui et n’était même pas certaine que ce qu’il disait était vrai. Et tout cela, uniquement parce qu’il maniait le même Art que son frère. Temari se trouva vraiment bête sur le coup.
Comme kunoichi, elle avait encore beaucoup à apprendre avant d’atteindre un niveau convenable. C’était certain. Malgré qu’elle ne laissait pas trop ses sentiments prendre le dessus en temps normal, il y’avait encore à faire, pour qu’elle ne soit pas totalement lésée par si peu de choses. Réfléchissant à la suite des évènements et à ce qu’elle pourrait faire afin que cette situation s’éclaircisse au plus rapidement, Temari passa une des mains derrière son dos. Elle comptait sortir son éventail, pour se placer prête à commencer un interrogatoire musclé avec Anjii. Elle n’avait pas aimé la façon dont ce dernier s’était moqué d’elle. Et elle voulait connaître ses réelles motivations. Mais avant qu’elle ne puisse complètement mettre la main sur son éventail, l’autre jeune femme portant le bandeau frontal de Suna, s’adressa à Anjii.
« Le pays de la roche n’est-ce-pas ? Es-tu sûr que tu n’a rien oublié de nous dire ? Nous sommes toutes ouïes, alors ? Quelles sont les suites de ton histoire ? Le mensonge est beau quand il marche, mais pour le coup c’est raté, que nous veux-tu réellement ? Toi qui a connu la guerre, que viens tu réellement faire ici ? »
Elle au moins savait prendre les choses comme il fallait. Elle avait, elle aussi remarqué que les dires d’Anjii donnaient plus l’impression d’être des mensonges qu’autre chose. La phrase de la jeune femme, eut un impact indéniable sur Temari. Elle avait certes déjà capté qu’il y’avait anguille sous roche, mais comme elle voulait se persuader qu’au fond Anjii n’était pas une mauvaise personne, elle ferma les yeux dessus. Attendant une réponse plausible, Temari vit Anjii lever sa main. Cela était trop, la seconde qui suivit, la jeune femme sortit son éventail, puis se mit en garde. Si une quelconque bataille devait débuter, il n’était pas question qu’elle se laisse avoir aussi facilement. Mais alors qu’elle ne s’y attendait pas, elle vit Anjii sortir un rouleau de sa manche et l’emmener vers sa main. A son autre main, il tenait un Kunaï. Voyant cela, Temari attrapa son éventail et le défit rapidement. Elle n’allait pas ainsi laisser quelqu’un, qu’elle estimait qu’il venait d’abuser de sa gentillesse s’en sortir aussi facilement. Même si elle aurait préféré que cela se passe autrement. Se disant qu’elle n’avait pas le choix, si elle voulait que cette histoire soit démêlée, elle arbora un visage plein d’exaspération. Elle irait plus tard larmoyer sur son sort, d’avoir été facilement attendrie, pour l’heure, il lui fallait ouvrir ses yeux sur la véritable nature d’Anjii, si c’était vraiment son nom.
Après qu’elle ait déroulé son éventail, Temari fixa Anjii. Ce dernier serra son poing, leva son index ainsi que son majeur devant sa bouche et se concentra en fermant les yeux. Comme s’il allait effectuer une technique. Dans sa main droite, s’écoulait du chakra. Ainsi les choses allaient se dérouler de cette façon, par un affrontement ? Temari était exaspérée, mais prête à intercepter toute attaque.
« Inutile de m'attaquer, déclara Anjii d'une voix forte. Ce n'est rien d'autre qu'un message pour votre Chef. Apportez-lui, voulez-vous ? C'est de la plus haute importance pour l'avenir de votre précieux village ! Qui sait ce qui lui arrivera si cette missive se perd ? »
Temari n’apprécia guère le ton final de la phrase d’Anjii. Il y’avait un ton sarcastique dedans, qui laissait penser qu’il se moquait d’elles. Il jeta ensuite le rouleau aux pieds de Temari. Ainsi il comptait attaquer le village ? Mais à quoi est-ce qu’il pouvait bien penser ce garçon, pour croire que les shinobi de Suna, allaient se laisser avoir aussi facilement ? Temari réfléchit, en fixant le rouleau. Elle se demandait si elle devait croire en ses dires abracadabrants ou pas. Car si vraiment ce qu’il venait de dire était vrai, qu’arriverait-il, si jamais elle ou les autres n’emmenaient pas la missive auprès du Kazekage ? Temari se trouva face à un dilemme. Elle ne savait plus si elle devait accorder quelconque importance aux paroles d’Anjii ou pas. Si jamais cela s’avérait être exact et que le village venait à être détruit par le simple fait qu’elle a douté de lui, Temari ne se pardonnerait jamais. Pour l’instant, elle ne croyait plus aucun mot sortant de la bouche de cet homme, qui avait réussi à la berner. Elle était à saturation, de ses mensonges. Reportant son attention sur Anjii, Temari sursauta en voyant un sourire étrange se dessiner à son visage l’espace d’un instant. Disait-il vrai ? Se demanda-t-elle dans son esprit.
« Je repars... Apportez ce rouleau. A une prochaine fois, sans aucun doute ! »
Il ricanant après sa phrase, avant de disparaître très rapidement. Temari serra son poing de colère.
« Décidément, je n’aime pas ce type. C’est définitif, je lui ferais payer son insolence tôt ou tard !...Non mais pour qui se prend-t-il pour oser ainsi menacer des shinobi de Sunagakure ?...Qu’il vienne avec ses compères, peu importe leur nombre, je les recevrais comme il faut et leur montrerais qu’on ne se moque pas impunément des shinobi de Suna ! »
A ses dires, il n’était pas difficile de deviner que Temari était très remontée. Elle était en colère non seulement contre elle-même, mais aussi contre Anjii. Elle décida de quitter ces lieux et de rendre au village. Avant de partir, elle rangea son éventail derrière son dos, puis se baissa pour ramasser le rouleau. Dans l’intention de se rendre dans son habitation en premier lieu pour se retrouver seule avec elle-même, pour réfléchir en profondeur, à ce qu’elle allait faire ensuite. Après tout, Anjii avait peut-être encore menti, peut-être que le rouleau ne contenait rien d’extraordinaire. En tout cas, Temari comptait à aller réfléchir sur la question, avant d’aller voir le Kazekage pour lui faire part de ce à quoi, elle venait d’assister. Et sans même faire de politesse quelconque, elle fit un signe de main aux deux filles et disparut à son tour, s’enfonçant dans la poussière de sable, qui venait de s’élever.
||Lignes utilisées pour une technique||
HRP: Ma participation ici est aussi terminée, à la revoyure ! Par contre je n'en ai pas fini avec toi Anjii, tiens-toi prêt à me rencontrer encore très prochainement ^^ .
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Sujet: Re: Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii}
Le calme avant la tempête {Temari - Megumi - Pakura - Anjii}