Suna, quatrième jour, c’est étonnant comme le temps passe vite, je commence enfin à me sentir ici chez moi, ce n’est pas encore comme à Kusa, mais bon, le temps fera surement le reste après tout. Ces deux derniers jours furent riches en émotions, je découvre des choses et j’en apprends même un peu plus sur moi, c’est comme si je ne me connaissais pas vraiment moi-même. Hier pendant mon séjour à l’académie, je n’aurais jamais pensé prendre tant de plaisir à enseigner mon art à des mioches qui n’en valent pas la peine, et pourtant cette gamine avait quelque chose de touchant, c’est bizarre, mais elle me faisait un peu penser à moi au final. Boarf pas de temps à perdre, j’ai un rendez vous important dans la tour centrale, celle-ci même où se situe le bureau du Kazekage et quelques guignols du conseil, que me veulent-ils à la fin, j’ai réussi les tests non ? J’ai fait ce qu’ils m’ont demandé après tout bon sang. Tss on ne me lâchera donc jamais à la fin ? Bon aller, pas le temps de lambiner, je saisis mon katana et franchi la porte que je fermais à double tour avant de prendre la route vers le centre de Suna puis vers la grande tour. Le centre-ville ne semblait pas aussi radieux que le premier jour, mais bon je n’y prêtais guère plus d’attention afin de ne pas être en retard, chose qui n’a jamais été dans mes habitudes à dire vrai. Entrant maintenant dans la tour, c’est un des hommes du conseil qui me fit face, me donnant un parchemin avec son regard ingrat auquel je répondis par un regard meurtrier, nul doute qu’il comprendrait vite, il est surement plus puissant que moi, mais personne et je dis bien personne ne m’effrayera jamais ! Tournant les talons, je lisais attentivement le parchemin et sans même un merci je pris la porte, ainsi donc c’est ça ? Je comprends d’autant plus ce qu’il se passe ici. Tss cette fois c’est sur, je vais m’ennuyer à mort, comment je peux retrouver des voleurs et des casseurs au milieu de tout ce monde ? J’avançais sans trop savoir par où commencer quand à ma grande surprise, un hurlement retentit au milieu de la foule.

Femme affolée « AU VOLEUR ! AU VOLEUR ! Il m’a pris mon sac, au secours ! »

Prenant la route au pas de course, je m’approchais rapidement de la jeune femme affolée en plein milieu du chemin, lui demandant de m’indiquer la direction de son agresseur, elle m’indiqua la continuer de la route que je pris, en marchant, je dois la trouver, pas le faire fuir, je dois ramener ce fichu sac ensuite, qu’elle plaie... Continuant ma route, cette fois ci c’est le bruit d’un éclat de verre, un carreau sans nul doute, non mais à quoi ils jouent les voyous ? Je me mis à courir cette fois ci et entrant dans une ruelle où des rires se faisaient entendre, un craquement finit par se faire ouïr sous mes pieds, des éclats de verre, un carreau cassé de l’intérieur ? Quel intérêt ? Continuant à marcher tranquillement, des lampions avaient déjà été cassé dans cette ruelles semble t-il, mais pourquoi ? C’est alors qu’un nouveau cri retentit au loin.

Femme énervée « Bande de petit voyons, rendez moi mon sac immédiatement ! »

Courant alors dans la direction d’où venait les cris, je vis simplement trois bons à rien en train de se passer le sac d’une vieille dame qui semblait complètement désarmé, ne sachant guère quoi faire, l’un des morveux avait d’ailleurs en sa possession un autre sac, surement celui de tout à l’heure non ? J’avançais alors tranquillement dans la rue regardant la grand-mère en difficulté, mais je ne l’aidais pas, je continuais ma route, une fois tournant entièrement le dos aux trois mystérieux garçons, j’activais le Byakugan et ralentit de façon insignifiante l’allure de ma marche. Les choses semblaient se préciser, les trois m’emboitèrent le pas et un premier se jeta sur moi pour me prendre mon katana, ni une ni deux, remontant le bras je lui mis un coup du plat au sommet du crane suffisamment puissant pour lui faire baisser la tête, me tournant, c’est un poing souple qu’il se prit directement au nouveau de l’estomac, un de moins aucun doute là-dessus !

« Ainsi donc c’est vous les types qui s’amusent à voler et casser le centre ville ? Votre petit jeu se termine aujourd’hui même ! »

Le Byakugan fait toujours le même effet au final, il est en partie effrayant quand on le voit et l’on se questionne dessus puisque l’on ne sait rien de lui. M’approchant des deux autres, je fis une large entailles sur les deux jambes du premier avant de finalement me mettre en position des 64 points pour le troisième, l’opération avait débuté, deux puis quatre, puis huit, puis seize, puis trente deux et soixante quatre, c’est gisant sur le sol que je le laissais, la grand-mère ramassais son sac et moi je pris l’autre avant de regarder les trois hommes allongés sur le sol.

« Aujourd’hui j’ai été gentille, mais la prochaine que vous volez ou cassez quoi que ce soit dans ce village, je ne me retiendrais pas, je prendrais même vos vies s’il le faut ! »

Désactivant le Byakugan, je fit marche arrière, me rendant au village rendant le sac à la dame voler précédemment puis me dirigeais vers la grande tour afin de faire un descriptif précis de chaque personne alors coupable ainsi que leurs donner les détails de la retrouvaille.