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| Sujet: Un jour à l'académie Ven 22 Fév - 15:24 | |
| Suna, jour numéro trois. Hier j’ai du accomplir une mission pour le moins étrange, trouver des malfrats, laisser une trace de mon passage et revenir avec un rapport précis, chose faite, rien de bien sorcier en soit même si derrière on a du détaler à toutes enjambées pour éviter les soucis. Après cette mission, j’ai pu me trouver une petite maison un peu à l’écart du centre de Suna, une maison pas très grande avec un petit terrain rien que pour moi, je sais déjà les aménagements que je vais y apporter, mais pour le moment je ne pouvais me réjouir d’avoir là une maison splendide, elle est vide, je n’ai absolument rien à l’intérieur. Par chance, une maison abandonnée qui se meurt ne coute pas excessivement cher à l’achat et grâce aux réserves de père et mère j’ai pu me la payer sans trop de soucis, au moins je n’aurais pas de facture de logement qui tomberont chaque mois, une bonne chose en soit, mais bon les travaux ne seront pas offert... Enfin bref, par chance, les commerçant du village ont été très sympathique avec moi, on se serait presque cru à tous ensemble, j’en ai un qui m’a donné une literie, un autre qui m’a donné de quoi cuire à manger et un dernier un réfrigérateur, j’ai plutôt été chanceuse. Certes c’est du vieux matériel, mais pour le moment ça va bien me dépanner. Installant les objets dans les pièces adéquates, je me préparais à monter ma literie quand soudain, pour la toute première fois, la sonnette de la porte retentit. Comment peut-on déjà savoir que cet endroit est habité ? Je descendais de la chambre et alla ouvrir, quand, à ma plus grande stupeur, ce fut Rei Kawasumi que je vis. Ce jeune homme est un Chunin de Suna qui m’avait accompagné lors de ma précédente mission, il me tendit un rouleau avec un large sourire.
Rei « Tiens, une mission pour toi, mais pas d’inquiétude, tu seras seule cette fois, je ne t’embêterais pas. »
Je le remerciais brièvement et claquais la porte sans même prendre le temps de dire au revoir. Je déroulais presque aussitôt le parchemin et regardais attentivement l’ordre de mission, décidément j’ai le droit à des missions de test moi ce n’est pas possible, on essaie de jauger mon niveau ou quoi ? Je pense que l’on ne me fait pas confiance, si l’on me demande tout cela ce n’est peut-être pas pour rien, que vaut la nouvelle n’est-ce-pas ? Très bien, dans ce cas je vais vous bluffer une fois encore ! Ainsi donc la mission du jour est des plus faciles pour moi, je dois remplacer l’instituteur malade et donner des cours de maniement de sabre à des débutants, décidemment, rien de tel que cela pour me dérouiller un peu. Tss je savais que j’aurais dû l’utilisé contre ce fichu cycliste qui s’en est pris à Sora, je n’ai pas assuré le coup ce jour là. Ni une ni deux, je saisis Tessaiga et sortit de chez moi, refermant la porte à clé, puis partit comme une furie marchant sur quelque chose de dur qui fit aïe. Je baissais la tête et vis Rei le nez complètement éclater, j’ai dû y aller un peu fort moi !
« Désolé, mais je n’ai pas le temps de m’occuper toi ! »
Courant comme une dératée afin de traverser toute la rue puis le centre ville, j’arrivais après huit minutes et vingt trois secondes devant les portes de l’académie. Poussant ces dernières, j’entrais tranquillement, d’un pas sur et droit, avec toute la grâce et l’élégance que j’y porte, je me donnais l’air d’une gentille petite fille maniaque de façon volontaire, après tout, la surprise n’en sera que plus belle. M’enfonçant toujours un peu plus dans les longs couloirs de l’académie, c’est une jeune femme qui vint me trouver assès rapidement, elle me dévisagea pendant deux longues minutes pendant lesquelles j’ai failli lui foutre une baffe à dix reprises, si ce n’est plus avant qu’elle ne daigne prendre la parole.
?? « Je présume que c’est vous qui venez remplacer Hibaki-sensei pour le cours de maniement du sabre ? Les petits se trouve dans la cour au fond du couloir, votre classe est là donnant sur un petit terrain, bon courage, vous en aurez besoin. En passant, je suis Kira Naïto, la directrice de l’académie, en cas de soucis c’est moi que vous devrez venir voir. »
Sans le moindre mot, j’avançais directement vers le fond du couloir. A en juger la respiration de la femme, elle n’avait clairement pas apprécié ma façon de réagir tout comme moi je n’avais pas aimé sa façon de me regarder, œil pour œil dent pour dent, peu importe ce qu’il adviendra, après tout je ne suis là que pour aujourd’hui, fini après. Avançant donc toujours à la même allure dans ce long couloir, je fini par ouvrir les portes donnant sur une grande cour dans laquelle jouait une petite dizaine d’enfant gringalet qui ne semblait même pas capable de tenir un couteau, j’espère que ce n’est pas eux... Puis la directrice qui arriva une nouvelle fois me rassura en me disant non pas eux et me montra mon groupe, rien à les voir je manquais de m’évanouir, imaginer vous des larves, c’est exactement ça, je dois donner un cours à des larves, tss qu’elle poisse. Les sabreurs de Kusa me manquent décidemment. J’avançais donc vers le petit groupe en train de jouer au ninja avec des bâtons et poussa un long soupire avant de ne prendre la parole.
« C’est vous les avortons à qui je dois donner des cours sur le maniement du sabre ? Tss, on est mal barrer. »
Le grassouillet « Avortons ? Dis donc, Hibaki-sensei ne disait jamais des mauvaises choses de nous, attention on est des futurs sabreurs ! »
La timide « Oui...et...euh...on a...euh...six ans ! »
« Six ans ? Tss, à votre âge j’étais déjà capable de trancher la tête d’un sanglier avec mon sabre ! Aller vous feriez mieux d’aller en cours, je sens qu’il y a encore un long chemin à faire pour vous ! »
Tenant donc la porte ouverte, les enfants passèrent les uns après les autres, certains le sourire aux lèvres, d’autres apeurés et certains encore indécis quand à leurs ressentiment, chacun alla s’assoir à sa place sans dire un mot et je pu entrer et fermer la porte. Je les regardais, calme, sage, en tout cas en apparence, chacun avait un sabre à côté de lui, ainsi donc ils sont déjà équipé ? Je trouve que c’est dangereux, ils n’ont pas l’air d’avoir réellement le niveau encore m’enfin, pas le temps pour cela. Regardant un peu de partout, je pointais le doigt en direction du grassouillet qui avait fait le fière tout à l’heure.
« Tiens, toi là, tu as voulu ouvrir ta bouche tout à l’heure dans la cour, tu vas donc me dire ce que vous avez étudié depuis le début et aussi ce que vous avez fait le cours précédent ! »
Le grassouillet « Et bien... on a étudié les caractéristique d’un sabre, les différents style de combat armés, les matériaux utiliser. Le cours précédent on a appris à se défendre avec un sabre contre un autre. »
Tss, des vrai débutants, quelle plaie. Leurs demandant de prendre leurs sabres, nous nous dirigions aussitôt vers l’extérieur, un tronc d’arbre en plein centre, je me mis face à lui demandant simplement aux enfants de regarder, un jour peut-être arriveront-ils eux aussi à mon niveau après tout qui sait ? Je plaçais ma jambe droite en avant, fermais les yeux, pris le manche de mon arme de la main droite et tenais le fourreau de la main gauche. Au vu de la distance, je ne le toucherais pas d’un coup direct, mais est-ce là mon but ? Non ! D’un mouvement sec et rapide, je dégainais et rengainais mon katana en un temps record, à première vue rien, mais ma l’âme venait de fendre l’air et le tronc alors au centre de la cours se fit tranché directement en deux. Je me remis droite, ouvris les yeux et me tournais vers les enfants qui étaient tous, sans exeption, rester bouche bée. Vous voulez séduire des mômes, faites donc ce qu’ils attendent ! A compter de cet instant je sais pertinemment qu’ils m’écouteront sans bronché. Regardant la jeune fille qui semblait la plus courageuse de toute, je lui dis de m’attaquer avec son arme, je ne ferais que me défendre. Sans un mot, sans un bruit, elle afficha un petit sourire satisfait et commença l’exercice, elle frappait, frappait, frappait encore, frappait toujours, de mon côté mes pieds n’avaient pas encore bougé et mon bras ne se déplaçait que très peu pour défendre de ses attaques, elle est bien loin d’avoir le niveau que j’avais à son âge...
Regardant les autres élèves plutôt surpris qu’elle n’arrive pas même à me faire bouger, je stoppai tout et leurs sortit les armes en bois placer dans le placard au fond de la classe comme indiquer par le papier sur le bureau, chacun en pris un et me regardèrent avec de grands yeux, puisqu’ils ne savent pas se battre, on va revoir toutes les bases. Pour commencer je regardais la prise en main des sabres de chacun des élèves ici présents et j’en ai corrigé attention, roulement de tambours... cent pour cent, record battu. Il n’y en a pas un qui était capable de tenir son arme d’une manière convenable, c’est avec ça que les héros de demain naitront ! Une fois bien en place, je leurs apprenait les coups classiques à connaitre ainsi que le mouvement de jambe correspondant, le maniement du sabre n’est pas un jeu, c’est quelque chose de charismatique, c’est presque une danse, vous jouez avec l’air par votre corps donnant ainsi vie à votre lame sans même vous en rendre compte, voilà comment on se bat à l’épée. Mais avant même de ne pouvoir passer à l’exercice suivant la cloche de fin de journée retentit, c’est donc terminé ? Chacun me salua respectueusement avant de finalement ranger les armes en bois dans le placard. La petite de tout à l’heure sortit la dernière afin de me noter quelques mots.
La courageuse « Merci sensei dont on ne connait pas le nom. En tout cas vous êtes forte et j’espère que la prochaine fois qu’Hibaki-sensei sera absent se sera encore vous qui le remplacerez. Bonne journée mademoiselle. »
Je la remerciais puis elle partit, mouai, enseigner à des enfants, ça peut-être une éventualité après tout, ce n’est qu’un boulot de plus, cela peut-être intéressant, enrichissant pour moi et intéressant pour eux de leurs transmettre la façon de combattre du pays de l’herbe. Argh, je ne dois pas penser à ce genre de chose, j’ai d’autre chats à fouettez pour le moment !
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