Voilà maintenant quelques semaines seulement que j’étais arrivé à Suna, un petit village pour le moins tranquille où il faisait toujours beau et chaud, un désert quoi... J’avais plusieurs choix pour devenir plus forte, d’un côté Kiri sous une pluie battante chaque jour et de l’autre Suna. Certains me diront qu’il y a aussi Konoha pour m’aider, mais malheureusement je ne le pouvais pas, Konoha me fut interdit par mon père, je suis l’enfant caché, celle qui ne dois jamais aller à Konoha puisque son existence pour son clan n’est encore qu’une inconnue et elle doit tout faire pour le rester. Avant de nous quitter, père m’a dit une chose que je n’oublierais jamais, il m’a dit de ne jamais aller à Konoha, s’ils apprenaient mon existence, nul doute qu’ils me marqueraient comme ils ont marqués père, la branche parallèle doit protéger la principale, il ne souhaitait pas que mon destin soit sceller par ce clan, je devais voler, seule. Ce fut là les derniers mots de père à mon égard et soyez sur que jamais je n’oublierai cela et que jamais je ne désobéirais à ce choix, il veut que ce soit libre ? Soit, je l’ai toujours été et je continuerais de l’être, ça il peut en être sur. M’enfin je genre de chose n’a pas réellement grand intérêt en ce jour clair et joyeux, j’avais un rendez-vous important, il parait que les ninjas de chaque villages ninjas finissent par y aller un jour ou l’autre, et il semblerait que pour moi l’heure soit déjà arrivé, un examen de sélection de Chûnin. Je ne sais pas vraiment ce que c’est, ni ce que je dois faire ni même pourquoi moi, mais il parait qu’ici quand on nous demande de nous y rendre alors on y va sans faire d’histoire, on passe l’examen et on ramène un prix à Konoha. D’après mes souvenirs, lors d’un grand tournoi il y a une femme de Suna qui avait ramené une victoire, dommage que je n’ai pas vu à quoi cet examen ressemblait à cette époque...

J’avais mon petit bout de papier en main comprenant donc mon invitation à passer l’examen, et d’après ce que j’ai en main, il semblerait que l’examen se déroule dans un lieu que je connais parfaitement, Kusa no Kuni, mon village, l’endroit où tout à commencer, l’endroit qui a chambouler toute ma vie aussi. Je pris rapidement Tessaiga dans ma main gauche et sans même réfléchir à ce que j’allais faire sur place ou même à penser à ce que sera cet examen, je pris la route. Le chemin ne m’était pas inconnu, loin de là même, s’il était comme dans mes pensées alors aucun doute que j’arriverais sur place en très peu de temps. La route pu se faire tranquillement, aucun incident notable à déplorer. Il me fallut peu de temps pour le rendre à Kusa, un jour et quelques heures environ. Depuis que j’ai rejoint Suna, j’ai tout fait pour être accepté, pour aider les uns ou les autres, et aujourd’hui on m’envoi sur cet examen qui aurait, d’après les dire, la valeur de nous donner un rang plus haut et donc une influence plus grande dans le village. Honnêtement, c’est le truc parfait pour moi ça non ? Arrivant alors à Kusa, je respirais profondément le bon air de ce village que j’aimais temps autrefois.

Fillette « U...U..U-sa-gi ? C’est bien toi je ne rêve pas ? »

Me tournant, je la vis, elle, l’une des trois petites filles qui avait passé leurs temps à se payer ma tête lorsque j’étais plus jeune, apparemment elle était bien seul aujourd’hui, quel effet cela peu bien lui faire ? J’ai rencontré une personne, une dénommé Sora, elle est bien la seul à ne pas m’avoir jugé sur mon bandeau d’ailleurs. Je la regardais, le temps de quelques secondes puis ferma les yeux et partis sans un mot, je n’ai pas de temps à perdre avec cette minable petite fille, j’ai d’autre chat à fouetter il me semble. Je rentrais alors dans l’arène après avoir déclarer mon identité malgré que les gardes affichent un grand sourire en me voyant arriver.

Garde « C’est... Bienvenue chez vous mademoiselle Mikio, j’espère que ce retour ne vous dépaysera pas trop ! Vous transmettrez mes amitiés à votre mère ? »

Je le regarde, il me regarde, je le regarde encore, il me regarde toujours, bref on se regarde. Et là, le drame, je lui annonçai le décès de cette dernière et dans un élan de folie il m’annonça que la sauveuse de Kusa n’était en fait pas ma mère, mais moi, qu’est ce qu’il me veut lui ? C’est donc les larmes aux yeux qu’il m’invita à entrer avant que l’on ne m’appelle pour mon examen. Aujourd’hui avait lieu le grand tournoi annuel de Kusa, le tournoi que ma mère a remporter chaque année durant sans jamais subir la moindre défaite, elle n’était pas la chef de la garde personnelle de notre chef pour rien après tout. Elle n’a jamais maitrisé les éléments de chakra à l’état même, mais son contrôle du chakra lui permettait une maitrise parfaite des armes faisant ainsi d’elle la plus redoutable manieuse d’arme de tout le pays. Je suis loin d’avoir le niveau, mais je ferais tout pour la surpasser elle aussi. En arrivant, un combat avait lieu, deux des trois filles se payant ma tête chaque jour de ma jeunesse en train de se battre l’une contre l’autre, j’attendais, adosser contre un mur, les yeux fermé, je n’étais guère pressé et je n’avais guère envie de les regarder se crêper le chignon. Mais soudain le commentateur du tournoi introduisit un nouveau combat.

Commentateur « Mesdames et messieurs, afin de marquer une pause dans notre tournoi et de déterminé les combats du prochain tour, nous vous invitons à un petit duel de gala, deux jeunes ninjas de deux des trois grands villages pour une sélection à un examen, ils vont se battre ici sous l’œil de juges et d’un arbitre pour monter dans la hiérarchie de leurs villages. D’un côté, un jeune homme de Konoha que l’on a croisé une fois il y a de cela bien des années en arrière, certains le reconnaitront sans doute, Yuusei Uzumaki... »

Yuusei ? Uzumaki ? Pour une raison qui m’était alors inconnu, je m’effondrais de tout mon poids, une main sur la bouche comme une grossière envie de vomir, impossible, qui aurait pu croire que nous nous reverrions dans ces conditions ? Serrant mon arme et tremblant légèrement je mis quelques minutes avant de me remettre de mes émotions et de respirer doucement.

Commentateur « Face à lui, une jeune femme de Suna, quelqu’un que vous connaissez surement par son nom, une ancienne demoiselle de notre village, fille de notre bien aimé chef Mikio, Kanna Mikio ! »

Continuant de souffler pour être de nouveau prête à tout, je me relevais, doucement, prenant ainsi appuis contre le mur, je descendais les marches les unes après les autres, mon cœur battait, il battait de plus en plus fort à chaque pas me rapprochant de l’arène, je voulais y aller, mais d’un autre côté j’étais effrayer rien qu’à l’idée de le revoir, que faire ? J’avançais mon étreinte sur mon arme se resserrant un peu plus, bientôt le long couloir allait se dérober et je me retrouverais dehors, je dégluti, posant ma main contre la paroi fraiche du couloir, puis dans un dernier soupir, je sortis et me retrouvais maintenant dans l’arène. Peinant un peu à entrer réellement, je m’arrêtais, je le regardais, je ne savais guère ce que je devais faire si ce n’est de me battre, mais me battre contre lui le jour de nos retrouvailles, ce n’est pas un peu trop non ? Je m’approchais de lui m’arrêtant à une distance plutôt raisonnable et le regardais dans le blanc des yeux.

« J’ai compté les jours, les mois, les années, dix-huit ans, cela fait maintenant dix-huit que je te recherches, je n’ai jamais cessé de croire que je réussirais à te retrouver, mais jamais je n’aurais penser avoir à faire de telle retrouvailles Yuu-kun. Tu m’as l’air épanoui en tout cas. Je suis tellement heureuse de te retrouver ! »

Bon d’accord, ça ne se voyait pas tellement, j’avais depuis bien longtemps perdu mon sourire, je pensais qu’en le revoyant je le retrouverais, mais non, mon âme est profondément meurtri, les plaies ne sont pas encore refermer, peut-être me faut-il plus de temps ? Je resserrais encore un peu plus mon étreinte sur Tessaiga et le regardait, toujours avec un katana lui aussi, je vois, aucun de nous n’a donc quitter sa voie original, si c’est du spectacle qu’ils veulent nul doute qu’ils en auront pour le coup !

Mon cœur n’arrêtais plus de bondir dans mon corps, je savais que ce jour était important, mais jamais je ne me serais attendu à cela, Konoha, ainsi donc il est toujours là-bas ? Pas étonnant que je n’ai guère pu le retrouver, je n’ai jamais pu me soumettre à oublier ce que père m’a toujours demandé, sa seule demande à mon égard, ne jamais aller à Konoha, je ne peux pas le trahir, c’est pour cette raison que je n’y suis jamais allé. Je soufflais, respirais délicatement, j’essayais tant bien que mal de garder le contrôle, de ne pas me laisser submerger, mais machinalement mon regard se tournais vers les gradins et plus précisément sur un homme qui était debout et semblait aussi surpris que nous, cette homme je pu facilement le reconnaitre, ce n’est autre que le père de Yuusei, il a donc ramené quelques supporter ? Le temps nous avait certainement changé tout les deux, mais même avec des changements phénoménaux, je suis persuadée que j’aurais pu le reconnaitre au milieu de clone, il n’y en a qu’un de Yuu, et c’est lui le mien, celui que j’ai cherché sans autres raisons d’exister. Aujourd’hui je le vois, il va bien, il se sent prêt à devenir Chûnin. Au fond je sais qu’il a plus que les capacités pour y parvenir, mais moi pas, si j’ai fait cette demande c’est seulement pour voir ma puissance actuelle, je voulais me jauger et me rendre compte par moi-même de ma marge de progression, mais maintenant, tout cela n’a plus d’importance pour moi, je n’ai plus besoin d’être la meilleure et de traverser le monde puisque je l’ai retrouvé, enfin, devant moi, ce jour sera à noter sur un calendrier, père, mère, j’espère que de là-haut vous pouvez me regarder, je vous jure de faire de mon mieux pour lui montrer que je n’ai pas perdu mon temps à le chercher et que je n’ai cessé d’essayer de gagner en force, pour lui. Vous serrez fière de moi en ce jour, je vous le promets ! Sans même que je ne m’en rende compte, une larme venait de couler de mon œil droit après cette simple penser, surement le coup de l’émotion. Après ma petite introduction inutile, Yuusei pris à son tour la parole, toujours aussi maladroit après dix-huit ans ? Impressionnant, ça fait surement partit des choses de la vie qui ne change pas après tout. J’ai parlé, il a parlé, le public s’est tu, bref ce sont de belles retrouvailles. L’écoutant attentivement sur tout ce qu’il avait dit, le dernier point était malheureusement réel, je n’aura pas dû changer ainsi, mais la vie n’est pas agréable avec tout le monde malheureusement.

« Oui, malheureusement un accident est survenu et on nous a conseiller de partir, depuis ce jour, c’est la première fois que je reviens ici. Mais ne t’en fait pas, je ne pouvais pas disparaitre, j’avais promis que l’on se reverrait non ? Je me suis entrainer sans relâche pour pouvoir survivre jusqu’à ce jour, et j’ai réussi, d’ailleurs, le lotus va-t-il bien ? Donner le meilleur de nous même ? Tu ne penses pas que j’allais me retenir quand même ? Ce serait une insulte à ton égard, je ne peux guère me le permettre ! D’ailleurs, je ne pense pas que cela plairais à ton père ou même à ton fan club... »

Tout cela ne représente que de simple détails je l’accorde, mais pas pour moi, je ne peux pas lui manquer de respect de quelques manières que ce soit, et même si je dois me retrouver allongé et dans un état critique alors soit, il en sera ainsi, mais jamais, je dis bien jamais je ne livrerais un combat qui ne soit pas épic contre lui ! Il va que je resserre la machine, que je me mette en marche, que je bouillonne de l’intérieur et surtout que je fasse mon possible pour lui tenir tête. Il est très fort et moi je n’ai jamais atteint le niveau de mère, je ne fus qu’un échec, trop d’espoir inutile ont été fondé pour moi malheureusement. Père, mère, promis je ne vous décevrais pas, pas aujourd’hui en tout cas ! Je vous montrerais que moi aussi je mérite de l’emporter et de gagner en importance dans mon village ! Yuusei a toujours combattu pour Konoha, ils le connaissent surement tous déjà, mais moi à Suna, je ne suis que la nouvelle, celle qui n’est arrivé que depuis quelques semaines, aujourd’hui c’est le moment ou jamais de montrer à tout les ninjas du désert qu’ils peuvent compter sur moi, que je suis des leurs, que je suis une kunoichi de Suna plus qu’une gardienne de Kusa. Je devais garder la tête haute et l’espoir de vaincre, je peux éventuellement réussir à le surprendre. Regardant attentivement devant moi, je vis Yuusei sortir son arme et reculer avant que l’arbitre ne donne enfin le coup d’envoi du combat. Je fermais les yeux l’espace d’une seconde et les rouvris au moment où il me souhaita bonne chance.

« J’en aurais surement besoin. Que le spectacle soit au rendez-vous, je me battrais avec toute la puissance que je possède, je te le promets ! Que le meilleur l’emporte Yuu-kun. »

Une belle formule de politesse sans intérêt, je connaissais déjà l’issue de ce combat malheureusement. Malaxant mon chakra dès le départ, je comptais bien faire les choses de la plus belle des manières. Attrapant mon sabre, je dégainais rapidement mon arme, en soit rien d’impressionnant, mais le geste trancha l’air, rapidement la lame ira frapper Yuusei, il sera surement capable de l’éviter d’une quelconque manière, mais je compte bien tout faire pour l’emporter, je veux mettre toutes les chances de mon côté ! A peine avais-je eu le temps de finir ma première attaque que déjà je fonçais la tête la première vers Yuusei. J’avais mis au point un nouveau système de combat c’est vrai, mais pas contre lui, contre lui je ne me battrais pas avec mon arme dans son fourreau, mais bien lame en extérieur, j’ai promis de donner le maximum, et bien c’est ce que je ferais. La petite fille qui n’est pas sure d’elle, la timide, la faiblarde, tout cela à disparu, j’ai adopté mon propre style quelque chose de sur, d’offensif, je ne craint plus de me casser les dents sur quelques chose de plus solide que moi puisqu’au fond, je sais qu’à chaque chute je me relève et deviens plus forte. Je changeais ma prise sur mon fourreau et croisais mes bras devant moi avant de sabrer directement en croix au niveau du torse de Yuusei et de changer à nouveau ma prise fourreau. Une arme pour attaquer, un fourreau pour attaquer et défendre, voilà ma manière de voir les choses lorsque Tessaiga est dégainé. Certes, cela n’a peut-être pas le moindre intérêt pour les uns et les autres, mais tout bon manieur qui sait se servir de son sabre peut se permettre un style de combat propre à lui. M’enfin, mes attaques n’avaient rien d’extraordinaire, je sais très bien que Yuu-sun est un excellent sabreur, contre lui la tache sera forcement plus ardue, mais peu m’importe, si je dois repartir d’ici blessé et ensanglanté, qu’il en soit ainsi, je n’ai pas peur de perdre si je peux lui démontrer ma force actuelle.

« Tu as pu te trouver des adversaires à ta mesure à Konoha ? »

Quelque en soit l’intensité du combat, je n’en oublie pas non plus que ce sont des retrouvailles et c’est donc tout logiquement que je dois me renseigner sur ces dix-huit dernières années, cela à de l’importance pour moi, peut-être pas pour certains, mais pour moi c’est quelque chose qui se trouve être plein d’intérêt.

Le temps passe et les gens change, mère n’a jamais eu de cesse de me la répéter, mais elle m’a aussi souvent dit, retrouve le avec que lui ne te retrouve. J’ai toujours su de qui elle voulait parler, j’ai toujours su qu’au fond je devais me prouver que j’étais capable de ce genre de chose. De toute façon il faut bien l’avouer, tout ce temps, toutes ces années, je crois bien qu’il n’y a pas un seul jour où j’ai cessé de penser à lui tout comme maintenant, je ne peux m’empêcher de penser à père, mère et Yuu, ils sont les seuls capables d’hanter ma tête et mon esprit, j’ai l’impression qu’ils sont toujours avec moi-même ci c’est faux, et aujourd’hui, il est là, Yuusei, celui que j’ai toujours attendu. Il est là devant moi, malgré le fait que je doive l’affronter, mes bras et mes jambes m’ordonne de foncer, de ne pas me poser de questions, ma tête elle-même les soutient, mais de l’autre côté, il y a cet enfoiré qui bat à deux mille à l’heure, cette petite chose si importante, mon cœur. Je ne sais pas vraiment pourquoi j’étais retenu par une chose si petite alors que j’ai toute ma détermination de présente, j’ai plus de raison de combattre que de ne pas le faire et pourtant, je n’éprouve pas forcément l’envie de l’affronter. Je ne pourrais pas expliquer ce genre de ressentiment dans le corps humain, m’enfin il faut parfois faire des choses qui vont à l’encontre de nos désirs, on a pas forcément toujours le choix. Il me sortit d’ailleurs assès rapidement de mes penser en m’annonçant qu’il comptait bien lui aussi se donner à fond, mais aussi en m’affirmant que le lotus se portait bien et même mieux que moi... Tss, il n’a décidemment pas changé, il arrive toujours à avoir les mots qui me font réagir. Bon je l’accorde à cette époque j’aurais très certainement rigolé et rougis, mais c’était à l’époque, maintenant non, j’ai malheureusement beaucoup changé et je pense que cela est compréhensible après tout. Je ne répondis rien, je ne fit qu’un simple signe de la tête histoire qu’il voit que j’avais parfaitement bien compris là où il essayais d’aller, mais rien de plus, je n’avais pas besoin de répondre quoi que ce soit, ou du moins je ne savais pas quoi répondre à cela. C’est vrai qu’il est rare de me laisser sans voix, mais sur ce coup-ci, rien, que du vide, un blanc phénoménal, rien ne venait, pourquoi faut-il que ça tombe aujourd’hui et devant lui ? Pour quoi je vais passer moi maintenant à ses yeux ? On ne se rend compte de la valeur des choses qu’une fois que l’on ne les as plus, Yuusei, si seulement tu pouvais savoir...

Pas de temps pour l’inattention, l’arbitre avait donné le coup d’envoi et il semblerait que Yuusei se refuse d’entamer l’assaut, j’en ai donc profité pour le faire. Tout comme je m’y était attendu, Yuu est devenu bien plus fort, j’ai intérêt de forcer un peu plus mon talent si je veux réussir ne cerais-ce qu’à l’égratigner. Il repoussa ma première offensive en le repoussant avec son sabre avant de revenir vers l’avant, mais ma seconde offensive fut certainement plus délicate, il dû agir avec vitesse et intelligence pour se défendre de mon double trancher, décidemment, il est vraiment très fort, beaucoup trop fort même. Alors que nos deux armes s’entre choquait, il répondit malgré tout à ma petite question. Il commença en me complimentant sur mes efforts et mon niveau puis enchaina en me signifiant que personne ne méritait autant d’intérêt de moi, tiens cette fois il n’a pas fait de bourde, il s’améliore en combattant dirait-on... Je le regardais droit dans les yeux tout comme lui le faisait lorsqu’il me demanda de tout lui raconter en détail sur ce qu’il y a pu se passer.

« Tu veux tout les détails ? Très bien, à une condition, que tu commences enfin à te battre, et à fond cette fois ! Ne retient aucun de coups ! »

Au moins comme ça, le ton est donné. Il se recula ensuite et me dit des choses assès étranges, ou du moins que j’ai surement mal compris, du coup je ne me suis guère attarder dessus. Par la suite il m’invita à choisir entre jutsus et dans des lames, honnêtement, en terme de chakra à l’affinité, j’ai hérité de ma mère, je suis incapable d’en contrôler du coup j’ai forcement un lourd désavantage, en revanche, j’ai cette capacité léguer par mon père et ça c’est un fort avantage à ne pas prendre à la légère. Je me redressais, rebaissant ma garde et regardais tout autour de moi, toutes ces personnes dans le public n’attendent qu’une seule chose, du spectacle et rien de plus, ils veulent un combat épic dont ils se souviendront toute leur vie et qu’ils pourront raconter à leurs enfants et leurs petits-enfants. Je plongeai mon regard dans celui de Yuu, mon ami, mon simple ami malheureusement avant de finalement prendre la parole à mon tour.

« Tu fais bien trop de galanterie, je suis sure que tu connais déjà ma réponse, mais bon puisque tu y tiens temps, je vais te répondre. Utilisons tout ! Toutes nos capacités seront mise à l’épreuve, affrontons nous à fond et faisons le spectacle une bonne fois pour toute ! »

Yuusei connait déjà cette capacité que j’ai hérité de mon père, tout comme ce type de Suna, Rei, lui qui tente désespérément de ce rapprocher de moi et que j’envoi valser au mieux, le pauvre, on ne peut pas dire qu’il ait bien fait de tomber sur moi d’ailleurs. Je pris à mon tour du recul, le combat allait réellement commencer désormais, je le savais, je le voyais. Pas de temps à perdre, j’exécutais rapidement la première étape d’un vrai combat et intégrais mon chakra dans Tessaiga histoire de la grandir et de la rendre plus tranchante, je n’ai guère de temps à perdre, je dois tout faire pour essayer de gagner, fini de douter de soit, fini de douter de ses capacités de son talent, à compter de ce jour, je lui montrerais l’étendu de ma progression ! Mère, je ne suis pas encore aussi douée que toi, mais j’espère que tu me regardes et que tu me soutiens, c’est aussi pour toi et pour père que je me suis autant entrainer, au point même d’en oublier presque toute mon humanité. Je vous rendrais tous fière de moi en ce jour lumineux, je vous le promets !

« Veuillez nous excusez monsieur l’arbitre, nous allons à présent pouvoir réellement commencer ! »

Peut-être mon regard avait il une petite lueur de gentillesse jusque lors, mais cela est terminé, toute ma détermination pourrait à présent ce lire dans mes yeux, j’étais prête à me battre comme ci ma propre vie en dépendait, pour protéger ceux que je n’ai pu protéger, pour trouver ceux que je n’ai pu trouver, bien que cela n’est plus aucun sens, je vais me battre pour cela, peut-être que j’arriverais ainsi à un résultat convenable. Ni une ni deux c’est avec ma lame imprégné de chakra que je fonçais à nouveau sur Yuusei. Cette fois-ci, je ne mis en action que mon katana, je donnais que coup directement du côté inférieur gauche vers le côté supérieur droit. L’imprégnation de chakra ayant allongée la lame, j’ai forcément besoin de moins m’approcher de lui que tout à l’heure, il veut un combat épic, il va l’avoir, je compte bien me battre à fond, je compte bien faire le spectacle tant que je pourrais tenir debout et même si je venais à perdre mes jambes, je n’hésiterais pas à continuer en rampant et ce jusqu’à ce que je finisse par perdre connaissance !

Evénement, examen Chunin. Lieu, Kusa no Kuni. Combat, Yuusei de Konoha contre Kanna de Suna. Sur le papier rien de particulier, mais pour nous si. L’examen représente notre chance de monter enfin dans la hiérarchie de façon concrète, Kusa, mon lieu de naissance, mais aussi le lieu ou Yuusei et moi nous sommes rencontré la première fois et là où nous nous retrouvons donc dix huit ans après, cela est-il réellement sans intérêt à vos yeux ? Bien peut importe, à mes yeux, tout cela à un intérêt immense. Ce combat dû être lancé en deux temps d’ailleurs, une première fois après le coup d’envoi officiel de l’arbitre, j’avais utilisé une technique de mon panel personnel que mère elle-même avait mis en place avant de me la transmettre quand je gérais la garde de notre village, puis une simple offensive histoire de lui montrer que j’étais capable de mieux que tout ce que j’avais pu démontrer dans le passé. Certes sur le papier, l’enchainement était bon, mais la puissance accordé à ce dernier ne l’était pas, je n’avais pas fait ce que j’avais dis, en effet, j’avais mentis. En utilisant cet enchainement, je n’ai pas jugé la puissance, je n’ai fait que l’envoyé en partit causant ainsi aucuns soucis à Yuusei pour l’éviter, surtout que l’on sait tous qu’il est un excellent épéiste. Enfin ça, il n’est pas non plus censé savoir que je me suis en partie retenu, la seule chose qu’il est bon de savoir c’est que le vrai combat allait finalement commencer, il avait déjà remit de la distance entre nous et je répondis tranquillement à sa question.

Après cela, mon regard s’emplis de détermination et d’envie de victoire, mais le sien aussi, que ce soit lui ou moi, ce combat serait quoi qu’il en soit disputé à fond. Personne ne laisserais passer sa chance, désormais le spectacle pourrait commencer et nous le savions tout les deux, certains membres du public laissèrent échapper des applaudissements histoires d’encourager l’un comme l’autre, dans le fond nous n’étions pas des inconnus pour Kusa et ceux qui nous connaisse savent exactement ce qu’il pouvait éventuellement se passer entre nous, d’autant plus si l’on nous a entendu d’ailleurs. Beaucoup semblait d’ailleurs perplexe quand à la qualité de cet éventuel combat, personne ne pouvait réellement prédire ce que cela donnerais, après tout, nous avons tout les deux le rang le plus faible de nos villages respectif, quoi que l’on ai fait ou accomplis, nous n’en sommes pas moins que des débutants de vingt quatre ans tout les deux. N’est-ce-pas là une chose de carrément déprimante ? M’enfin, j’ai eu la chance de passer cet examen rapidement, Suna et plus précisément le kazekage semble avoir décidé de me faire confiance, espérons qu’il ne sera pas déçu de mon résultat aujourd’hui, mais qui aurait pu prévoir que je me retrouverais contre mon Yuusei après tout ? Si seulement je l’avais su, je serais venu pour le voir, mais j’aurais demandé au kazekage de mettre quelqu’un d’autre à ma place, je vais me rendre ridicule, je n’ai pas la moindre chance contre lui, surtout s’il a appris à maitriser les mêmes éléments que sa mère, je suis vraiment mal !

Ni une ni deux, j’avais cette fois encore décidé de lancer l’assaut la première, chose que je pensais être bonne malheureusement j’aurais dû agit différent. Ma lame imprégnée de mon chakra fut agrandi et la faible distance nous séparant me permettait de pouvoir frapper Yuusei rapidement et fortement, malheureusement et comme je m’y attendais, il avait lui aussi déjà tout prévu. J’étais déjà lancé, dans ma course sans plus avoir réellement d’appuis, il contre-attaquait presque instantanément afin de me stopper et de m’empêcher d’attaquer. C’est vrai que j’étais lancer et prête à frapper, malheureusement, Yuusei fut rapide et je n’eu guère le temps de voir les choses venir, c’est une petite boule de feu qu’il envoyait, enfin petite, tout est relatif. Pas de signe, rien, je la voyais s’approcher de moi et impossible de ralentir ma course dans ma position, pas le choix. Je posais mon pied droit sur le sol et tentais de me donner une impulsion sur le côté en positionnant adroitement mes mains devant mon visage, mais malgré mon ultime effort, je ne pu empêcher la boule de feu de m’atteindre et donc l’inévitable arriva, elle explosa directement à mon contact. Contre ma volonté, je fus envoyé quelques mètres arrière, bien que l’attaque ne soit pas des plus puissante, la chaleur était un peu trop forte pour que ma tenue reste intacte après ça, heureusement que j’ai prévu des affaire de rechange dans mon petit sac. Tss, je savais que ce serait dur pour moi, mais si je n’arrive pas à m’en approcher je ne vois pas trop ce que je peux faire en réalité. Utiliser le Byakugan alors qu’il y a surement des gens de Konoha ici ? Tss ça m’emmerde rien que d’y penser. Père, je suis désolé, mais si là je ne parviens pas à approcher, je pense que je n’aurais guère le choix.

Ne pas rester sans rien faire, je mis à courir en cercle, ou en tout cas ce qui y ressemble le plus tout en concentrant mon chakra dans mes pieds certes ma façon de me déplacer était simple, c’est pourquoi de temps à autre à intervalle irréguliers, je changeais de direction afin de l’empêcher de pouvoir déterminé ma course avec exactitude et pouvoir me frapper, puis à un moment, celui que je jugeais de propice et opportun, je relâchais le chakra concentrer dans mes pieds pour faire un bond rapide vers l’avant et donner un nouveau coup de katana. C’est l’heure de vérité, soit j’arrive à l’approcher et dans ce cas tout es parfait et je peux enfin réussir à le toucher une fois, soit cette fois encore je me fais avoir et dans ce cas il va falloir que je mette la vitesse supérieur en route, je ne suis pas sûre d’avoir d’autre choix n’est-ce-pas ? Père, mère, je donnerais tout ce que mon corps me permet afin de pouvoir faire de vous des parents satisfait de la force et de la détermination de leur fille, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas vous décevoir, je le promets. Tessaiga est le dernier souvenir matériel que j’ai en commun de mon père et de ma mère, en lui je sens tout le soutiens de mes deux parents réunis, jusqu’à présent, c’est lui qui m’a donner la force de combattre, de m’améliorer, mais qui m’a aussi laissé une place sur la route de la lumière et surtout sur le chemin qui me mènerait jusqu’à Yuusei. Si je ne me montre pas à la hauteur aujourd’hui, alors nul doute que je ne le mériterais pas, je me ferais discrète, et je disparaitrais à jamais s’il me le demande, bien que mon cœur serait déchirer par cela, si tel est son choix, je m’exécuterais sans y réfléchir, c’est en grande partit pour cela que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour l’emporter.

L’examen fut lancé assès lentement, mais là, je ne le comprenais plus, il n’attaque pas réellement, il attend que j’arrive pour prendre les initiatives de contre-attaques, il souhaite ma mort ou quoi ? La première fois, un attaque simple et direct contré par une technique de feu, rien de bien puissant, mais l’explosion à forcément causé certains dommage que j’aurais préféré ne pas subir, je suis faible, beaucoup trop, jamais je n’arriverais à quoi que ce soit avec ce niveau bon sang. J’ai tout fait pourtant, j’ai suivis les instructions de mère, celles de père, je me suis entrainé sans relâche jour et nuit afin de devenir suffisamment forte pour survivre jusqu’à ce jour, je me suis battu à mainte reprise pour sauver mes fesses, je pensais pouvoir être assès forte, en tout cas assès pour le mérité, mais on dirait bien que non, finalement peut-être que je ne pourrais l’avoir pour moi. En tout l’explosion m’a bien surprise, je me tenais là, droite devant Yuusei, les mains devant le visage qui fut malgré tout touché par l’explosion, la chance n’était pas avec moi aujourd’hui, cela va de soit. M’enfin, quand ce genre de journée semble arrivé, nous n’avons pas le choix, il faut inverser la tendance, faire en sorte que les choses se passe comme nous le décidons ! Moi qui est espérer si longtemps pouvoir lui montrer que oui je suis devenu forte, oui je suis capable de me défendre et que oui je le mérite, ben en réalité ce n’est pas le cas, il semblerait que la réalité soit la différence extrême de mes penser, n’ai-je donc pas la moindre chance de pouvoir un jour devenir aussi forte que père et mère ?

C’est d’ailleurs sur cette dernière penser que j’avais pris la décision de recommencer, de lancer la même offensive, mais plus vite et différemment. J’avais pris la course, trompant au mieux les yeux de l’être aimé en changeant ma direction, mon allure et tout ce qui pouvait l’empêcher d’attaquer histoire de me donner une chance supplémentaire, une chance même infime, mais une chance. Bon d’accord avoir une chance dans un jour ou règne la malchance, voilà un espoir qui semble vain, mais j’ose y croire, j’espère ne pas me tromper, je dois absolument lui montrer que je le mérite ! On m’a souvent dit que je me devais de refouler mes sentiments, ne pensez qu’à moi, mais non j’ai préféré écouter père et mère et les garder, me nourrir de ces derniers qu’ils soient bon ou mauvais, je dois tout faire pour franchir un cap, je dois franchir mon cap, faire céder ma barrière, ôter ces chaines qui me retiennent et m’empêche de m’épanouir, aujourd’hui j’en ai l’occasion et pourtant je n’y parvient pas, pourquoi ? Cette attaque était peut-être une énième attaque d’espoir, mais l’espoir ce sera bien vite envoler finalement, cette fois ci, il m’envoyait une roue de feu. J’étais dans la course, j’avais fait un bond pour aller vite, malheureusement je n’étais pas encore au sol, la roue s’approchait de moi ou plutôt je m’approchais d’elle, que faire ? Officiellement ai-je seulement une chance de m’en sortir ? J’ai plusieurs idées qui ont migré dans ma tête, mais dans ma position, essayer de me rattraper et de me relancer en arrière m’emmènerait très certains à me fendre une cheville, chose qui n’est pas très acceptable, j’ai besoin des deux pour réussir. J’ai alors la solution du katana, chose que j’utilisais d’ailleurs. Je plantais mon katana au sol et bloquais mes coudes afin que l’appui me permette de me ralentir puis qu’avec la force de mes bras je parvienne à me retenir, chose que je fis bien sur, mais au moment de reprendre mon arme et de partir sur le côté, je me rendis compte que j’ai eu une toute petite seconde de retard. Une seconde qui aurait pu me couté drôlement chère d’ailleurs. Je m’étais activement poussé sur la gauche, le côté le plus proche de la sortie de la technique. Laissant mon arme sur place, je fus malgré tout touché par la roue de feu dans mon élan, s’en suivit d’ailleurs un piège plutôt ennuyeux pour moi je dois bien l’admettre.

C’est donc une fois de plus au sol que je me retrouvais, honteuse de paraitre si faible aux yeux du village qui m’a vu naitre, ce même village qui m’a vu grandir et qui a placé tant d’espoir en moi. Ici mère était respecté de tous, elle avait l’un des meilleurs rangs possible et il était écrit que c’était à moi de la remplacer un jour, mais que suis-je ? Que vaux-je ? En réalité je n’ai pas la force de mériter quoi que ce soit, père, mère, comment avez-vous pu avoir une fille comme moi sincèrement ? Alors que je me relevais doucement, me mettant à genoux et tapant du poing au sol une nouvelle larme venait de couler, qu’est ce que je fou là moi ? Je n’ai pas le niveau, je ne mérite pas tel exercice ! Seul la défaite et la honte me regarde oh mère, je voulais tellement que tu sois fière de moi, je t’en prie, ne me regarder pas, je ne suis qu’une honte pour vous ! Yuusei, j’aurais tellement voulu te montrer que je suis devenu forte, mais tout ce que je fais ne rime à rien, j’attaque sans la moindre conviction, je n’arrive même pas à être suffisamment attentive pour pouvoir éviter la moindre de tes offensives, je partirais, je le promets, je ne te laisserais pas t’embarrasser d’un fardeau comme moi, tu ne le mérite pas, je ne te mérite pas, désolé... Tss quand est-ce que je pourrais seulement être comme mère ? Pourquoi est-ce que je n’arrive à rien, pourquoi suis-je si faible bon sang ? Quel passage de mon enseignement j’ai loupé, pourquoi est-ce que je dois tant faire honte à ma famille ? A mes parents ? Je suis tellement désolé d’être si faible, pardonnez moi je vous pris, j’essaierais de devenir forte pour vous, j’essaierais de redorer l’image que vous aviez réussi à vous faire ! Sans même que je ne m’en rende réellement compte, mes yeux s’étaient complètement humidifié, portant ma main gauche à mon visage, je sentis les larmes se déverser, bon sang, ce n’est pas le moment pour cela !

Serrant les poings, je me levais doucement, enfermé complètement dans cette arène de flamme dont je ne pouvais guère sortir. Les flammes n’étaient pas très haute, mais je pouvais parfaitement voir Yuusei, il me voyait donc lui aussi, je dégluti et passais mon bras sur mes yeux, il ne doit pas en voir plus, j’ai suffisamment démontré que je suis faible, je ne peux guère le laisser me voir dans cet état. J’ai tellement attendu ce jour et pourtant je ne suis rien de plus qu’une moins que rien, je vais être la risée de ce village, désolé... mère. M’avançant tranquillement jusqu’à mon arme, je l’enlevais du sol et la rangeais dans son fourreau, il semblerait qu’en réalité, la bonne à rien que je fais ne te mérite pas, Tessaiga. Mère tout comme père n’auraient pas dû te conduire jusqu’à moi, tu auras pu trouver bien meilleur manieur que moi, je suis tellement désolé pour toi aussi. Finalement ma vie aura été une succession d’erreur et d’échec, il semblerait que je ne sois pas fait pour devenir ninja ou quoi que ce soit d’autre. Mais soudain, alors que je venais de fermer les yeux, des images, même des mots, des situations, pleins de choses me vinrent en tête. Je vis mère me sourire et me féliciter ainsi que père en m’offrant mon arme. Je nous vis, Yuu et moi plus jeune ainsi que Sora que j’ai aidé après son accident. Des mots, amitié ou même amour, ce genre de chose, je ne comprenais guère pourquoi tout cela me venais en tête car je ne le méritais guère, mais peu importe, je n’ai pas le droit d’oublier tout ça. J’ouvris les yeux et regardait Yuusei au loin. Père, je suis désolé, mais il semblerait qu’il soit temps pour moi de prendre mon destin en main et d’accepter le sort qui me sera réserver !

« Byakugan ! »

Cet examen, jamais je ne me serait attendu à pareil situation. Je le passe à Kusa et avec Yuusei, tout cela est déjà juste énormément délicat pour moi, mais une chose bien pire encore, je dû finalement prendre conscience de ma faiblesse, en réalité je ne suis pas si forte que je ne le pensais, certes j’ai gagné en puissance brute, mais j’en avais oublié l’un des enseignements les plus importants de mère, la force des sentiments. C’est en se battant avec ses propres sentiments que l’on devient réellement fort, si nous les laissons de côté ou bien même que nous les oublier, tout cela n’a plus réellement d’intérêt, on fini presque par oublier le reste, pourquoi nous nous battons, pourquoi tant d’entrainements puis un jour, on en oublie également sa propre identité. Cela, je l’avais complètement oublié, je l’avais complètement sortit de mes calculs et c’est d’ailleurs cela qui aurait pu me couter excessivement cher, mais aujourd’hui, grâce à lui, j’ai pu prendre conscience de cela, voir ma faiblesse, mais rien n’est encore jouer, je sais au fond de moi que j’ai encore une chance malgré mes faiblesses. C’est en connaissant ses faiblesses que l’on travail pour les combler, c’est en comblant mes faiblesses que je ferais éventuellement ressortir mes avantages, c’est donc enfin le moment de voir ce que je vaux réellement. Père, mère, je m’excuse de vous avoir fait honte, Yuu je suis désolé d’être aussi pathétique, mais il semblerait que je vais devoir désormais désobéir aux règles. Père, mère, veuillez m’excuser pour cela, j’en accepterais les conséquences, mais je ne peux ternir votre image plus longtemps, vous le savez aussi bien que moi, il faut parfois prendre des décisions et puis vous me l’avez si souvent répété, il y a des règles, mais parfois elles sont faites pour que nous les enfreignons, c’est donc ce que je vais faire ! C’est donc à ce moment précis que j’activais ce don, cet œil maudit, cette capacité à tout voir qui aura couté tellement chère à père et qui m’aura forcé de rester caché si longtemps, il est maintenant l’heure de montrer à tous ce que je suis réellement, quelques en soient les conséquences ! Père a toujours su que je maitriserais cela à la perfection, malheureusement je ne suis pas sure qu’il ait eu entièrement raison, mais je tenterais, j’essaierais, je me battrai jusqu’à ce mort ou inconscience s’en suive. Père je suis tellement navré de te décevoir de la sorte... A peine ai-je activé le Byakugan que le ninja des feuilles pris la parole, il semblait donc n’attendre que cela depuis le départ ? Bon sang, mais pourquoi ? Il sait pourtant que je ne veux pas le faire apparaitre au grand public non ? Tss, faut toujours qu’il n’en fasse qu’à sa tête lui !

Mais maintenant, je le voyais, son chakra qui s’accumulait peu à peu. Sur le coup je ne lui répondis pas, je me mis simplement en garde, une garde assès souple que m’avais appris mon père alors que je n’avais que six ans encore. Jambe gauche vers l’avant et légèrement plié, jambe droite en arrière plié de façon à ce que l’on pourrait croire que j’irais toucher le sol. Les mains dans le même ordre, la gauche en avant et la droite en retrait. Je ne sais pas encore ce qui allait sortir du corps de Yuusei, mais cette fois-ci j’étais prête, la petite fille sympathique qui maitrisait à peine l’art du Byakugan à bien changé, je ne suis plus simplement cette gamine que tu as connu, j’ai appris des recueils de père, je me suis entrainer pour pouvoir utilisé ce genre de technique, je maitrise allègrement bien mon chakra afin d’user de chacune des techniques de ce clan qui me sont alors accessible. Je ne combat qu’au corps-à-corps et cela est très handicapant, je ne peu guère dire le contraire, et pourtant, il suffit que je crois en moi, que je crois en ce que chacun m’a appris en ce que tout le monde m’apporte un peu plus chaque jour et je suis sûre que je pourrais réussir à te toucher au moins une fois mon tendre et chère. C’est partit, cette fois-ci, c’est une boule de feu bien plus grosse que celle envoyer initialement qui arrivait dans ma direction, bien ! Accrochant Tessaiga aux clips de ma ceinture, je changeais délibérément ma garde initiale, cette fois-ci, je remontais légèrement sur mes jambes, un bras devant l’autre derrière puis je me mis à tournoyer sur moi-même tout laissant sortir une certaine quantité de mon chakra. Rapidement, une sorte de bouclier vint ce formé autour de moi et la boule de feu de Yuusei fut complètement dispersée avant que je ne puisse reprendre ma place au calme. Je connais parfaitement le point faible de cette technique et c’est pour ça que je devais le combler. Il me faut quelques secondes pour reprendre ma place au combat, c’est donc en connaissance de cela que je pris à mon tour la parole.

« Je ne sais pas pourquoi tu as voulu me forcer à user du Byakugan Yuu-kun, mais tu sais pertinemment qu’avec celui-ci j’ai un avantage plus grand, pourquoi ne pas m’avoir achever plus tôt ? Tu aurais pu en finir tellement rapidement. Surmonter mon destin ? Il y a bien longtemps que je ne lui fait plus confiance ! Mais puisque qu’on en est rendu là, autant en finir une bonne fois pour toute tu ne crois pas ? »

Gain de temps ok, plus qu’à continuer ce fichu combat désormais. Devenir Chunin hein ?! Cela n’a plus vraiment d’intérêt pour moi maintenant que je sais que je ne vaux pas un clou en combat, que faire au final ? Abandonner ? Ça jamais, je n’ai pas été éduqué de la sorte, c’est un mot qui ne sortira jamais de ma bouche et ce même si je dois être emmené à y laisser ma peau, je n’en ai que faire au final ! Je me contentais de regarder Yuusei alors que j’avais repris ma garde initiale, il y a des choses qu’il faut parfois faire pour se donner une chance, des choses parfois horribles et dénué de sens, mais quand on veut absolument quelques choses, n’est on pas censé être prêt à toute opportunité ? J’avais bien sur quelque chose en tête, je ne sais guère si cela aura un quelconque effet sur lui, mais je dois bien essayer non ? Après tout, qui ne tente rien n’a rien n’est-ce-pas ? Certes ce sera quelque chose d’horrible et d’inhumain, je me mettrais assurément en danger et je le mettrais sans doute lui aussi en danger qui sait, mais je dois le faire, je dois essayer, c’est peut-être ma seul chance de pouvoir réellement le toucher non ? Tout les stratagèmes même les plus dégelasse doivent être essayé. Je posais alors mes mains sur Tessaiga et baissais la tête.

« Tout ce temps je t’ai chercher, si je me suis entrainer c’est pour être assès forte pour te retrouver, mais c’est surtout pour une autre raison... c’est que... je t’ai en réalité toujours aimer, c’est pour cela que je ne peux pas me résoudre à abandonner aujourd’hui, je dois me prouver que je mérite de ressentir cela à ton égard, pardonnes moi... »

Une fois de plus, je dégainais Tessaiga fendant ainsi l’air et attendre une réaction de Yuusei désormais suite à cette attaque dans laquelle je n’avais mis aucune retenu. Je rangeant mon arme et me dirigeais à présent vers lui. Tu peux bien penser ce que tu veux de ce que je viens de faire, le prendre comme un mensonge ou non, mais si tu veux connaitre la vérité alors je t’autorise à me fendre et venir écouter les cris de mon cœur.

Tout semblait aller si vite, tout se passait avec une bonne rapidité, j’avais complètement loupé mon démarrage, tout n’a été qu’échec et je sais que si chacune des personnes en lesquelles j’ai foi me voyaient aujourd’hui alors nul doute que leur point de vue à mon égard changera aussitôt. Père tout comme mère serait extrêmement déçu de voir à quel point je suis faible malgré que j’ai essayé de m’entrainer au mieux, j’ai essayé de me surpasser et pourtant rien, je ne vaux pas grand-chose à la fin. Sora alors ? Qu’est ce qu’elle dirait en me voyant aussi inutile en plein combat ? Mais qui aurait tellement voulu la protéger, moi qui m’étais pourtant promis de ne jamais plus la laisser dans le trépas et dans la difficulté, que dirait-elle aujourd’hui si ce n’est que j’ai parlé alors que je ne suis même pas capable d’appuyer mes dires. Yuusei maintenant ? Lui que j’aime, lui que j’admire, même lui doit certainement être en train de rire au plus profond de lui, je ne lui arrive même pas à la cheville, je ne mérite pas non plus son attention finalement, erreur sur erreur, je suis une erreur ! Tss quelle poisse. J’avais parlé à l’instant même où je perdais le temps de la remise en appuis, il semblerait que ces premières paroles avaient déjà touchés Yuusei, bien entendu, il semblerait que ce à quoi je m’attendais est finalement réel, il est tellement maladroit à l’utilisation des mots qu’il a préféré utiliser les gestes, peu importe ce qu’il en couterait. Dans le fond, cela ne m’étonnais guère de lui, vu sa maladresse légendaire concernant l’expression par les mots, il est bien préférable qu’il utilise les gestes, plus précisément ceux du combat puisque c’est la un domaine dans lequel il excelle plus que quiconque. Si j’avais eu le choix en venant ici, j’aurais affronté n’importe qui, mais pas lui !

La seconde phrase quand à elle avait plutôt un double intérêt. La première n’est pas très catholique et je risque de m’en vouloir longtemps d’avoir fait cela puisque c’était dans le but de le déstabiliser, utiliser les faiblesses de son adversaire à son avantage, c’est le cours principal des gardiens de la cours de Kusa. Le second intérêt était plutôt d’ordre personnel cette fois-ci, j’avais révélé ce que j’avais sur le cœur depuis dix-huit ans, m’enlevant ainsi un lourd poids poser sur le cœur, je pouvais désormais me sentir plus libre, plus légère, je n’étais plus prisonnière d’un sentiment enfouis ! J’ai fais exactement ce que mère m’a souvent conseillé de faire, exposer mes sentiments, ne pas les laisser me peser, simplement les afficher et ainsi me permettre d’enfin me libérer, mais depuis dix-huit années, ce sentiment n’a cessé de grandir un peu plus chaque, alors qu’il était loin de moi et que je le savais pertinemment, mon cœur ne cessais de voir et revoir ce visage qui me manquait tant. Yuusei, il aura hanté mes jours et mes nuits et aujourd’hui enfin je me suis libérer, mère, j’espère que tes conseils auront le résultat attendu désormais ! En tout cas, pour la première fois du combat j’avais réussi, oui enfin, je l’avais touché, ma lame avait touché Yuu, mais est-ce finalement ce que je souhaitais ? Il avait mit son sabre en opposition pour repoussé mon attaque comme la première fois, mais cette fois il n’y parvient moi, mon attaque traversa, la totalité de son vêtement supérieur fut détruit, de nombreuses marques apparurent sur son corps, je ne l’avais pas que touché, je l’avais en partie blessé, mais qu’elle conne je fais moi ! Il se relevait en prenant appuis sur son katana, mais je ne pouvais pas m’arrêter là, je me dois de lui montrer que je ne suis plus la gamine pleurnicharde qu’il a connu, c’est d’ailleurs dans cette optique précisément que j’avais entamé une course dans sa direction.

Alors qu’il s’était relevé et que je commençais à partir dans sa direction, il prit la parole pendant que j’observais ce tatouage sur son torse. Ses mots résonnèrent dans ma tête encore et encore, mais je n’avais pas le droit, je ne pouvais pas m’arrêter la dessus, si je ne suis pas capable de faire mieux, je ne mérite pas tout cela, Yuusei, désormais tu le sais même si tu en doute certainement, je ne laisserais plus passer ma chance de t’avoir à mes côtés à jamais ! Alors que je continuais d’avancer, il envoyait une nouvelle boule de feu dans ma direction que j’eu largement le temps de voir arriver, disons que le Byakugan me confère une bonne marge de sécurité et je devais en profiter, c’est donc d’un déplacement rapide vers la gauche que j’évitais la boule de feu avant de reprendre ma course. J’armais ma main alors que je me rapprochais de lui quand je dû finalement m’arrêter net. Le tatouage sur son torse avait grandi, j’étais à distance pour frapper pourtant, mais non je ne le pouvais pas. Un homme était d’ailleurs intervenu pour retenir Yuusei entre temps. J’ai dû rester dans ma position facilement deux minutes le temps de réaliser ce qu’il venait de se passer. Désarmant alors ma main prête au Jyuken, je m’approchais au plus prêt de Yuusei et lui pris une main dans les miennes.

« Yuu ! Qu’est ce qu’il y a ? Que t’arrive t-il ? »

Bon sang non ! Il suffit que je le retrouve pour qu’il me lâche ? Il n’a pas le droit, il ne doit pas déjà me lâcher ! Cherchant du regard un peu de partout, j’essayais de me trouver une infirmière histoire qu’elle vienne examiner le jeune homme, je ne pouvais guère me résoudre à le laisser dans cet état, si personne ne peux rien faire pour lui ici alors peut importe, je le porterais sur mon dos jusqu’à Suna pour le faire soigner par nos plus grand médecins !