La lumière d'Hashirama est l'une des lumières les plus grandes et les plus forte que le monde ait connu. Derrière sa grandeur et sa splendeur se cachent malheureusement bien des secrets, dure vérité que le monde ait toujours connu. Il y aura toujours de l'ombre lorsque la lumière existe, et toujours de la lumière pour que l'ombre existe. Pour subsister, l'ombre se nourrit de la lumière et la gruge même jusqu'à sa moelle. L'ombre d'Hashirama ne cache bien heureusement pas que du mauvais. À l'intérieur du QG des Sabreurs de Kiri se trouvait une grande table de pierre possédant huit sièges. L’extrémité première était celle du Mizukage, et l'autre, celle du chef des épéistes de Kiri. Sur ce siège, d'un masque bleu et blanc possédant plusieurs trous, un homme y était assis, des épées étranges à ses poignets semblaient s'y trouver. Ces épées légendaires étaient bien plus que dangereuses, trouvant toujours de nouvelles façons de les utiliser, le premier épéiste de Kiri qu'était l'homme masquer avait appris avec le temps à bien les utiliser. Un nouvel épéiste était dernièrement arrivé à Kiri, et le chef des épéistes tenait à le rencontrer. La date avait été fixer, et c'était aujourd'hui. Attendant tranquillement le nouvel épéiste, le blondinet aux cheveux longs qu'était Mokushi tentait de son mieux de ne pas perdre le contrôle par impatience.

« Il est long. »

Il y restait encore une heure avant l'heure que Mokushi avait donner au jeune épéiste. Mais dans la tête de celui-ci, les gens se présentent des heures à l'avance lorsque c'est un moment autant important que de rencontrer le chef des épéistes de Kiri, même si ce n'était pas le cas. L'homme se leva et commença à faire les cents pas, excitant ses lames étranges. Il se mit à les faire tourner de toute vitesse les transformant presque en scie tronçonneuses bien plus que meurtrière, et se mit à frapper les murs, le sol, le plafond, la table et les chaises de pierres, laissant de grosses marques à chacun des coups qu'il donnait, il tentait de ne pas perdre la tête en laissant aller ses pulsions meurtrières sur le QG lui-même de Kiri. Le meurtrier se mit à crier de toutes ses forces, résonnant à travers toutes les rues de Kiri ;

« IL EST EN RETARD! »

Encore cinquante minutes avant le rendez-vous. C'était à se demander ce qui arriverait avant que Daisuke finisse par arriver, et même pire, ce qui arriverait lorsque le nouvel épéiste arriverait...

Le jeune homme fit tournoyer son épée et trancha un nouvel adversaire invisible devant lui. Enchainant des mouvements complexes, étirant son corps jusqu'à ses limites. Plus les jours passaient, plus celui ci s'améliorait dans l'art de l'escrime. En tant que sabreur du village, cela était normal. Un titre fort intéressant, toutefois cela représentait plus des corvées supplémentaires plutôt qu'une gloire éphémère. Maintenant, il devait agir pour le village, effectuer de nouvelle tâche qu'on lui confié. Bref, tout ce qu'il n'avait pas envie de faire. Mais pour le moment, il agirait dans le sens du village. Il n'avait pas encore fait ses choix futurs, ce village avait sa chance de le conserver, du moins si le jeune en trouvait l'utilité. Sinon, il irait voir ailleurs. Il refusait un village faible. Le futur écrirait son histoire.

Un dernier coup tranchant l'air et l'entrainement était terminé. Le jeune homme passa le revers de son poignet sur son front de manière à éponger la sueur qui était présente. Une bonne douche le remettrait en forme, rien de tel après l'effort. Il se retourna et prit donc la direction de son lieu d'habitation situé dans les quartiers sud du village, toutefois il fut vite rejoint par un ninja du village, un messager habituel. Le devoir l'appelait, il esperait seulement que sa journée n'allait pas être pourrie.

« Très jolie épée, parfait pour un sabreur de Kiri. D'ailleurs, vous n'avez pas oublié le rendez vous au QG des épéistes n'est-ce pas »

Un large sourire se fendit sur le visage du jeune homme, ainsi donc ne pourrait-il pas faire simplement d'avoir oublié le rendez vous. Et bien, il irait même si cette solution ne l'enchantait pas, vraiment pas. « Ne vous inquiétez pas, je m'y rends immédiatement. »

Il libéra le messager et prit la direction du QG, comme il le disait plus tôt, sa journée risquait d'être pourrie par un abruti souhaitant diriger ses actions comme une marionnette. Il ne le permettrait pas, il pouvait l'assurer. Quelques minutes plus tard, il entra dans le QG et fit face à un homme masqué, trop lâche pour montrer son visage ? Il avait dix minutes d'avance, plutôt bien non ? Sans dire un mot, il s'assit à un siège et attendit. Il aurait pu cracher sur le sol à en croire l'expression qu'il arborée. Cette rencontre allait surement être fort intéressante.

Tapant furieusement du pied depuis plusieurs minutes, l'homme assis sur la chaise, chef des épéistes de Kiri, était bien plus qu'impatient. Dans toute sa grandeur, c'était un imbécile, plus qu'un imbécile. Il n'arrivait pas à attendre, ni à être doux. Ni dans les mots, ni avec son corps. Impulsif, il avait souvent violer des femmes et tuer des enfants pour la simple et unique raison qu'il s'emmerdait. L'impatience et l'ennui font d'un homme un meurtrier, et les meurtriers ne sont bon qu'à finir à Kiri. L'homme continuait de taper du pied, et le son résonnait à travers toute la salle comme les cliquetis d'un horloge lorsque personne ne parles. C'était littéralement énervant autant pour lui que pour les gens aux alentours du QG. Tout le monde pouvait entendre ce son déplaisant venant de son pied sur le sol, et de temps à autre on entendait les épées de l'homme se fracasser sur la table d'un cri de rage ou simplement d'impatience, et c'est enfin, qu'il arriva. Le pied de l'homme cessa alors que le nouvel épéiste s'assit silencieusement sur l'une des chaises. Le blondinet se leva d'un bond et frappa ses deux mains sur la table, ses épées de métal créant un son déplaisant retentissant dans toute la pièce.

« Tu en a mis du temps le jeune! J'ai pas que ça à faire moi, tuer le temps! J'ai d'autre choses bien plus intéressante à tuer! »

Il se mit à faire les cents pas, se grattant la tête d'une des lames de son épée, cherchant ses mots au fur et à mesure qu'il avançait.

« Commençons avec la base. Je suis Mokushi Oni, Chuunin du village de Kiri, et chef actuel des épéistes de Kiri, donc, ton chef le gringalet. Je ne suis pas convaincu de ta force, ni de tes habilités. Le briefing du Kage m'a donner ton grade et ton nom, mais pour moi ça ne veux rien dire. Tu peux m'appeler chef, sempai, ou peu importe la connerie que tu veux m'appeler du moment que c'est pas insultant, et on va bien s'entendre. Alors dit-moi, pourquoi es-tu devenue épéiste? »

Arrogant, mesquin, cruel. C'était comme ça qu'on décrivait Mokushi Oni, le tueur d'enfants. Il n'avait jamais vraiment été aimé de personne, et s'en contre-fichait. Son but, c'était de tuer. À la base, cet épéiste était dans l'une des prisons d'Iwa durant la guerre pour avoir assassiner tous les enfants de plusieurs villages, leurs empêchant un future et démoralisant les troupes plus que jamais. Mokushi Oni avait été libéré par Madara Uchiha plusieurs années après la guerre, ayant survécu tuant ses camarades de prison, mangeant leur chaire. Après tous ces combats, son visage finit meurtrit par les attaques surprises de ses adversaires durant ses sommeils. Brûler, découper, il finit par mettre un masque sur son visage, préférant caché la chose la plus laide de son corps. Maintenant, il se retrouvait derrière un masque bleu et blanc, cachant son identité. Personne ne savait réellement qui il était, ni pourquoi il était épéiste. On savait seulement que Mokushi Oni, l'homme masqué, était bien plus qu'un bouché. Il était directe, et stupide, mais il était fort, et ce n'était pas une personne à sous-estimer. Devant son nouvel allié, Mokushi attendait sa réaction, et ses réponses, patiemment. Un peu trop patiemment.

Seikyo Daisuke. Cet homme allait soit se manger une baffe, soit la donner. Il n'était pas du genre à se prendre une ordre sans réagir, et encore moins venant de la part de son chef de section. Dans tous les sens, il ferait probablement un jour un meilleur chef d'épéistes que le monstre Oni, et surement bien plus respectable qu'Oni ne le serais jamais. Malheureusement, il ne semblait pas avoir de respect pour ses aînées, ce qui rendrait les apprentissages bien plus difficile. Le boulot de Mokushi était actuellement de s'assurer que les épéistes soient digne de valeur, alors que lui même il ne l'était pas. Comment ferait-il pour prouver à son Mizukage que Seikyo Daisuke était un homme de valeur? Il pensait au combat, mais ce n'était pas une bonne option. On ne décrit pas l'esprit d'une personne en le combattant, et encore moins en le défigurant, Oni le savait que trop bien, puisqu'il portait ce masque. Il sourit à l'intérieur de son masque à la réponse sur l'épée. Trouver une épée légendaire par accident. Cet homme deviendrait probablement une légende à la Arthur plus tard.

« Si tu veux ajouté ta touche personnelle c'est ton choix petit', du moment que tu viens pas chier sur mon trône. »

D'un rire presque fanatique, l'homme se rassit sur sa chaise et croisa les jambes et les bras, penchant la tête légèrement sur la droite, continuant de fixer de près l'homme en face de lui. Ses lames firent un son étrange, une sorte de grincement qu'il replaça sa tête et craqua son cou avant de continuer ses paroles.

« Dit-moi, le Mizukage... T'en penses quoi? Il a l'air un peu trop bisounours comparé à nos anciens, tu trouves pas? »

Il craqua son cou de plus belle et continua de fixer l'homme face à lui, écoutant chaque sons pouvant sortir de sa gorge ou de la salle. Il voulait entendre chaque mouvements de son allié pour s'assurer de ne pas se faire sauter à la gorge par surprise. Comme un animal surveillant sa proie, Oni écoutait, et n'agissait pas.

Sur son trône ? Il semblerait que l'homme se prenait vraiment pour quelqu'un d'important. Il se tenait devant le jeune homme à se la péter. Il était surement meilleur que lui, étant encore un simple Genin, le jeune homme acceptait ceci, toutefois, cela ne serait pas toujours le cas. Bientôt, il récolterait assez de puissance pour qu'un homme ne vienne pas lui casser les couilles à le convoquer. Peut être pourrait-il dépasser le niveau des Kages des différents villages, quand ce serait le cas, ce ne sera plus lui qui devra obéir, il aurait le pouvoir de dicter les lois.

Bref, seul avantage, cet homme était direct et il appréciait cela, au moins il savait ce que celui ci pensait de lui. Mieux valait une personne franche et directe, qu'un abruti qui parlait dans le dos des gens. Il détestait ce genre de personne. Lorsqu'il avait un problème avec quelqu'un, il allait directement vers cette personne quitte à en venir aux mains, et il esperait que les autres en feraient de même. Bref, cet homme n'était pas un ennemi, mais ce n'était aucunement un ami.

Quelques secondes plus tard, l'homme lui demanda son avis sur le Mizukage, usant du terme bisounours pour le définir, souhaitait-il voir ce qu'il pouvait dire sur son Kage ? Il n'était pas sur de la réponse à donner, un piège peut être posé par cet homme masqué ? Toutefois, comme dit plus haut, le jeune homme était franc. Il allait donc directement au but et qu'importe les conséquences. Attendant que l'homme finisse ses bruits plus qu’inutile il lâcha :

« Et bien disons que si le remarquable travail de notre Mizukage continue ainsi, je donnerai quelques mois avant que le village ne sombre. Une attaque d'un autre village nous serait fatal vu notre effectif et notre niveau. »

Il s'arrêta quelques secondes et continua : « En gros je pense que nous sommes le village le plus risible du monde Shinobi. Et personnellement je refuse de rester dans un village qui ne peut rien m'apporter, je pense que c'est le cas de beaucoup de ninjas, au Mizukage d'y remédier avant qu'il ne soit trop tard.»

Puis il attendit, jouant de ses doigts sur la table.

Les deux hommes qui en ce moment se fixaient étaient bien plus semblable qu'ils n'auraient voulu le croire. Cet air de supériorité, cette façon de dire les choses directement, en revenant presque à de l'arrogance, ces deux hommes partageaient du moins ces quelques points. Espérant simplement que ce Seikyo Daisuke ne finirait pas de la même façon que l'homme masqué surnommé "Le tueur d'enfants". Le village de Kiri avait certes beaucoup perdu en puissance, il faudrait qu'il se reprenne, mais la façon que Daisuke réfléchissait agaçait étrangement Mokushi, qui fronça subtilement les sourcils derrière son masque, et d'un ton un peu fade, répondit dans un soupire;

« Avant de se demander ce que le village peut nous apporter, il vaudrait mieux se demander ce que nous, nous pouvons apporter au village... Si nous le quittons ou même ne faisons rien du tout pour celui-ci, nous, l'élite de Kiri, nous mettons un poids encore plus lourd sur les épaules de notre Mizukage qui tentes de quelque façon que ce soit, de faire évoluer notre village. »

L'homme prit un grand respire et marqua une pose à sa phrase. Mokushi Oni n'aimait pas les façons pacifique de son Kage de fonctionner, et ne les endureras jamais. Pour lui, faire couler le sang de ses adversaires avant que ceux-ci fassent couler le sien semblait la chose la plus basique à faire lorsqu'ils étaient menacer de quoi que ce soit. Mokushi éclaircit sa gorge d'un son guttural presque dégoûtant, raclant sa gorge.

« Disons simplement que j'étais ici pour t'avertir d'un certain truc'. Il faut se préparé à l'éventuelle possibilité que Suna nous attaque. Les informations que notre cher Mizukage nous a donner sont principalement pour la défense. Il seras partis pour quelques jours, de façon à resserrer les liens avec Konoha et s'assurer de ne pas recevoir une attaque de leur part, et nous demande de faire bien attention de défendre le village. C'est tout ce que j'avais à dire, dans tous les cas, si tu veux partir, tu le peux bien, je n'ai pas grand chose de plus à dire le jeune', sois simplement prêt à toute possibilité. »

Les bras et les jambes croisés sur son trône de pierre, l'homme réfléchissait à la façon qu'il se retrouverait forcé d'agir s'ils seraient forcé d'essuyé une attaque préventive de Suna sans leur Kage. Ce serais dure, mais le but était de tenir jusqu'à son arrivé du moins. Ils avaient environ trois jours à défendre, avec une possibilité ou ils se prendraient de plein fouet une attaque, et une possibilité ou il n'y aurait rien. Dans tous les cas, ils se devaient d'être prêt, ces épéistes de Kiri.