Nariamo n’est donc plus, Hashirama Senju... c’est donc lui le fautif ? Celui qui a ôté la vie de mon dernier équipier, celui qui d’un côté m’a enlevé un bras pour accomplir mon but. Je ne pouvais rien tant que Nariamo était au pouvoir car, que nous le voulions ou non, je lui en devais une, mais maintenant, plus rien ne me retiens ici, Kiri un village pourri jusqu’à la moelle. Je n’étais pas énormément attaché à Obito ou Nariamo, mais à chacun d’eux je devais quelque chose au final, tout deux m’ont aidé au moins une fois et dès qu’ils ont eu besoin de moi, je n’étais pas là, Kiri le paiera, des innocents perdront surement la vie, mais je n’ai cure de leurs idées, je me moque pas mal de ce à quoi ils pensent au final. J’avais aujourd’hui une tâche importante à accomplir, le temps est venu pour Kiri de payer son dû. J’avais déjà donner rendez-vous à Makkura, un salon de thé miteux où l’on ne risquait pas d’être dérangé depuis les incidents du bar, nous sommes craint depuis le début, les ninjas possédant un bijuu ne sont rien de plus que des monstres aux yeux des villageois et des ninjas, mais aussi des armes aux yeux des hautes autorités du village, Nariamo était le seul à pouvoir gouverner sans nous considérer comme des armes étant lui-même un monstre. Je pris tout, mes affaires, mes armes, mes biens personnel, tout était prêt, aujourd’hui je voulais voir Makkura pour lui annoncé mon départ et que désormais il travaillerait seul pour le compte de Kiri, un bijuu de plus s’en va. Trainant mon sac miteux derrière moi et tout mon arsenal d’arme, je faisais beaucoup parler autour de moi et je bousculais tout ceux qui osait ne pas se pousser de mon chemin, certains furent poussé contre des murs, d’autre, tombé par terre, sur lesquels je marchais sans me poser la moindre question, les gens commençaient peu à peu à comprendre que je me fichais éperdument d’eux et se poussaient, formant ainsi une haie d’honneur pour ma personne. Je ne pris guère longtemps à arriver devant le fameux salon de thé, poussant la porte, j’entrais, sans un bruit, sans un mot. Je laissais mon vieux sac sur la droite de la porte d’entrée et m’approchais ensuite du garçon que je cherchais. Un grand bonhomme chauve assès musclé se mit devant moi et m’adressa quelque mots que je n’eu pas le temps d’écouter, je passais mes mains en avant, l’attrapais par le col et un bras et le poussais directement sur sa table histoire de continuer à avancer sur mon chemin rectiligne. Finissant mon chemin, je tirais un tabouret et pris place alors qu’il me lançait cette fois encore un sourire des plus malsain, sans même prendre le temps de calculer, je sortis un kunai et le planta dans la table. Avant de parler à voix basse histoire que seul Makkura soit au courant et que les autres n’ai rien de plus qu’une bonne surprise quand le tout arrivera.

« Arrêtes donc de te payer ma tête la tortue, tu ferais d’ouvrir tes oreilles plutôt que ta carapace pour ce jour. Nariamo est mort, certes il ne valait rien dans ce putain de village, mais si je t’ai envoyé chier la dernière fois c’est uniquement que je ne pouvais me permettre de détruire ce putain d’endroit tant qu’il était aux commandes, bien que je me fiche éperdument de tout le monde ici, je lui en devait une, mais maintenant il est temps d’en finir. Tu voulais du pouvoir, tu voulais tout détruire, très bien, mais ton pouvoir je n’en ai toujours pas besoin et tu le sais, mais ensemble, la destruction de cet endroit n’en serait que plus belle tu ne penses pas ? »

Je l’accorde, c’est un peu sec et direct, mais aucun doute, c’est surement la meilleure chose à dire, deux hôtes ne peuvent que se comprendre après tout non ? Dans le fond, on partage un peu les mêmes choses, on a tout deux quelque chose de démoniaque à l’intérieur qui nous fourni de la haine et de la rancœur, c’est un combat incessant pour que l’on puisse garder le contrôle sur eux, mais ça personne d’autres ne peux le comprendre, pour eux nous ne sommes rien de plus que des monstres ou des armes, il est l’heure de montré que nous ne sommes rien de plus que des être vivant, mettons donc fin aux stéréotypes, mettons fin aux préjugés et terminons-en une bonne fois pour toute ! Mais cela va de soit, seule, je ne pourrais pas faire grand-chose...

Dans ma petite existence, on m’a souvent reproché bien des choses, généralement des choses, qui à mon gout, n’avaient d’ailleurs ni intérêt ni valeur, mais c’est en les écoutant que ma haine c’est peu à peu renforcé, j’ai appris à n’écouter que moi, je me suis renfermer sur moi-même me créant ainsi un petit cocon et j’ai appris à cohabiter avec le démon chat à deux queues. Mais parfois, certaines choses changent la donne, il suffit d’un simple élément déclencheur pour que toute une thèse ne s’écroule, un manque de ciment et c’est un mur qui tombe, à une brique prêt, le pont casse laissant derrière lui des milliers de corps dépourvu de la moindre once de vie. Parfois un détail peut avoir de lourdes conséquence et c’est en ce jour sombre que Kiri risquait de l’apprendre à ces dépend. Non nous ne sommes pas des armes, des monstres ? Non plus, c’est seulement le regard des uns et des autres qui nous a transformé en monstre, désormais, il est impossible que les choses changent, ils ont fait de nous ce que nous sommes et cela risque de ne jamais changer malheureusement. Nous étions à table, lui et moi, parlant alors d’une manière des plus silencieuses tentant au mieux de rester discret sur nos intentions. Pendant que Makkura me répondais, je pris la simple liberté de coller un parchemin explosif sous la table et patientais, il parlait et j’attendais, je n’écoutais que d’une oreille, réfléchissants déjà à ma sortit en feu d’artifice que l’on oubliera pas de si tôt. Il ne souhaitait garder que son bâton et était prêt à en découdre cette nuit ? Idiot, croit-il réellement que je compte patienter ?

« Cette nuit ? Tss tu crois vraiment que j’ai le temps ? Je te l’ai dit, mon plan d’attaque à déjà commencer depuis un moment, et ma sortit est déjà en cours de préparation, tout le quartier sautera aujourd’hui même ! Non, nous ne raserons pas le village, cela n’aurait pas le moindre intérêt. Nous allons simplement exploser ce quartier, laissez la peur s’installer dans le cœur de chacun des habitants de ce village, et nous reviendront continuer notre destruction de temps à autres. Tu veux un intérêt fort, j’en ai un, Suna et Kiri ont été en conflit récemment, attaquons Suna, faisons passer cette attaque sur le dos de Kiri, cette fois-ci ils ne resteront pas les bras croisés, Suna rétorquera, nous l’emporteront, ils s’entre tueront et réduirons leurs forces, pendant ce temps nous en profiterons pour faire sauter les deux villages, certes c’est une stratégie malsaine mais qui paiera à coup sur. Il faut parfois être fourbe pour accomplir son désir, tu devrais pourtant le savoir toi qui à plonger dans les méandres de l’obscurité. »

Ne lui laissant même pas le temps de répondre, je récupérais mon kunai et partis au toilette. Sur place, je plaçais un parchemin sous un évier, un autre derrière la porte d’entrer toujours ouverte et repartit tranquillement après avoir pris suffisamment de temps pour que l’on pense que je sois réellement allé faire mes besoins naturel. Partant sans même payer pour le bien de la gérante, je récupérais mon vieux sac et nous voilà partit, tout les deux. Nous étions actuellement à l’est de Kiri, un petit quartier miteux, endroit pas énormément fréquenté, parfait pour effrayer une quantité incommensurable de personnes de ce foutu village sans intérêt, parfait. Je déposais des parchemins un peu partout, toujours parfaitement bien dissimuler sous des roches, dans des buissons, sous les rebords de fenêtres, partout où je le pouvais, le but actuel était pour le moins simple, un quartier entier devra exploser aujourd’hui même. Il n’avait que son bâton alors que moi, j’étais partit avec toutes mes armes ainsi que mon sac de vêtements, je comptais bien me changer à un moment ou un autre de toute manière, il est hors de question que je ne prenne pas de douche, je ne suis tout de même pas sale, je suis quelqu’un qui prend soin de sois, bien plus qu’on ne peut l’imaginer d’ailleurs. Qui aurait pu un jour penser que c’est moi, Kimary, qui déciderait finalement de détruire une partie de Kiri, moi qui me suis toujours éperdument moqué de ce village ? Nous avions déjà passé plusieurs heures à redécorer le village de plusieurs parchemins, nous les avions placés de façon à ce qu’une explosion suffise à allumer les parchemins les uns après les autres et ainsi donc à tout raser dans un feu d’artifices d’explosion. Alors que les préparatifs semblaient maintenant touchés à leurs fins, c’est dans une petite ruelle que j’installais le piège déclencheur. Un fil ninja avec un parchemin, dès que quelqu’un marcherais là, le piège se déclenchera, offrant ainsi une explosion infinie dans tout le village. Moi, la meilleure manieuse d’arme du pays, il était impossible que j’aie mal calculé mon coup, pour sur cela marchera d’une manière exceptionnelle. Les choses étant désormais parfaitement en place, c’est d’un pas décidé que nous partions pour les portes du village, nous attendront ensuite que l’explosion est lieu puis nous partirons, profitant ainsi du chaos qui régnera attirant tout le monde dans cette direction, les choses se dessinent enfin, parfait.