Ce n’est que partie remise, rien n’est fini, ça ne fait que commencer, hm ! Tout en avançant à pas pressés le jeune artiste ne cessait de se répéter cette phrase, comme pour se convaincre que le fait qu’il n’ait pas réussi à intégrer l’organisation qui employait Itachi Uchiha n’était qu’un retardement. Tôt ou tard, il parviendrait à se faire engager dedans et il parviendrait à montrer à ce prétentieux de quoi il était désormais capable. Il n’allait pas s’en tirer aussi facilement après s’être moqué de lui, il en était absolument hors de question qu’une telle chose se produise, tant qu’il était déterminé à y mettre toutes ses forces ainsi que son coeur dans l’accomplissement de ce projet il ne pourrait en ressortir un résultat négatif. Le jeune artiste en était persuadé. C’est plus que déterminé et enragé que Deidara continuait à avancer sans avoir une idée précise de sa prochaine destination. Cela faisait maintenant quelques temps qu’il avançait ainsi, sans vraiment regarder où est-ce qu’il se trouvait sans même s’arrêter. Rectification, durant tout le temps que Deidara avait débuté son périple, il s’était arrêté quelques fois, la première fois ce fût pour s’apercevoir qu’il était encerclé par une bande de brigands qui voulaient l’enquiquiner, la deuxième fois il s’agissait d’un troupeau d’animaux sauvages et les autres fois des brigands. Pour en découdre assez rapidement dans ses multiples situations afin de continuer tranquillement son périple le jeune artiste avait utilisé ses sculptures d’argile. Étant préalablement énervé, il n’avait pas fallu de quoi que ce soit de plus pour qu’il montre son côté incendiaire.

Repensant plus à l’affaire que son art ainsi que lui-même aient été battu à plat couture, Deidara s’immobilisa, il serra fortement ses poings et donna ensuite un grand coup de poing contre un arbre qui était devant lui au point qu’il laissa la marque de son poing contre. Après ça il essaya de reprendre le contrôle sur ses émotions, il souffla un peu et prit une grande bouffé d’air avant de s’asseoir sur un gros rocher pour regarder autour de lui. Partout il n’y avait que des arbres à perte de vue, ils étaient si hauts qu’on ne pouvait pas voir leurs cimes. Alors qu’il regardait le sommet des arbres, il sentit une présence ainsi que des bruits de pas qui l’obligèrent à se relever pour voir d’où est-ce qu’ils provenaient.

Qui est là ?, Demanda-t-il en fixant un petit bosquet non loin de là où il était. Tu as intérêt à sortir de là où tu es si tu ne veux pas que je te fasse sortir, hm !

À peine eut-il terminé sa phrase, Deidara prépara des sculptures d’argile représentant de nombreuses petites araignées et les balança vers là où il avait senti la présence. Son doigt devant sa bouche il prononça le mot Katsu et la seconde qui suivit une explosion retentit. Il ne s’était même pas demandé si la personne se trouvant derrière ce petit bois était un ninja ou pas et n’avait pas non plus attendu qu’elle sorte d’elle-même, il préféra utiliser ses bombes explosives pour la faire sortir. L’explosion des petites araignées ayant créé un nuage de fumée, Deidara ne put pas apercevoir la personne qui sortit du bosquet, il entendit simplement quelqu’un qui toussait. Sans bouger de sa position il attendait que le nuage de poussière se dissipe, ce qui ne tarda pas à se réaliser et là il aperçut un jeune homme aux cheveux bruns, torse nu couvert de tatouages. Encore quelqu’un d’étrange se dit Deidara en le regardant.

T’es qui, toi ?, Demanda-t-il sans décliner son identité en premier.

Spoiler:

Des arbres, pourquoi des arbres, j'étais où là bordel ? Mes yeux s'ouvraient en même temps que mon désarroi, j'étais dans une putain de forêt. A vrai dire, je ne sais pas ce qui m'avait mené là, je me réveillais, la bouche pâteuse et un sale mal de crâne, ouais, donc j'avais bu la veille. Ma pensée s'accentua par le nombre de bouteilles de bière vides autour et sur moi. Roh putain, je suis con quand je m'y met, je suis mis une caisse dans une forêt, j'étais sûrement super loin de Suna du coup. Les souvenirs ne voulaient pas venir, pas encore mais Oh, il restait des bières, en boire une me détendra, soigner le mal par le mal, c'est une bonne chose parait-il. Ouais parait-il parce que j'ai pas encore moi-même compris le principe. Mais bon essayons, si certains le disent, pourquoi pas. Je décapsulais donc une nouvelle bière et tentais de me lever parmi les cadavres des canettes éparpillées autour de moi. Résumons la situation, j'avais une sale gueule de bois dans une forêt dont j'ignorais absolument la situation géographique, en gros, une situation plus que merdique quoi.

Bon, il me fallait tout d'abord gérer le nettoyage de mes merdes. J'invoquais donc Kataionna. * Salut ma belle, bon je t'appel pas pour de jolies choses aujourd'hui, désolé...* Je mis donc toutes les canettes vides et les emballage dans son ventre avant de la faire disparaître. J'avais pris soin de laisser sur place les bières pleines, hors de question de les renvoyer à Suna grâce à Kataionna, je ne savais pas combien de temps durerait le voyage et invoquer ma marionnette à chaque fois me coûtait cher en chakra, et vu la vitesse à laquelle je bois mes bières, j'avais pas trop intérêt à utiliser cette technique sous peine de me retrouver à court de chakra en une heure ou deux. Je portais donc les deux packs restants à la main tandis que j'essayais de m'y retrouver dans cette forêt. Mais bordel, par où est-ce que je pouvais bien être. Mais je devais abandonner mon idée de m'y retrouver pour l'instant car une présence était proche, je le ou la sentais. J'avançais prudemment vers l'odeur. Convocation, Kataionna et Mokusei Kumo apparurent juste devant moi et nous nous planquions dans l'arbre. Je m'approchais encore, jusqu'à un buisson juste devant lui ou elle, je ne savais pas trop si c'était un homme ou une femme. Il m'ordonna de sortir du buisson sous peine de m'en faire sortir, la blague. Une petite araignée très étrange s'approcha de moi, quelle étrange créature. Je reportais mon attention sur le shinobi en face et... Ah un bandeau de Konoha, ça allait, c'était un allié, je pouvais donc sortir quand tout à coup.

Boom, méchante explosion dans ma gueule, enfin, le choc ne fut pas horrible mais je fut propulser jusque devant la personne responsable de ça. Je me relevais rapidement et pris une autre bière dans le pack qui était tombé à côté de moi. Ça moussa évidemment mais ça aurait pu être pire. Mes fils de chakra étaient toujours là, mais les marionnettes elles, étaient toujours cachés derrières des buissons et tant mieux. Ça me permettrait de faire une plus belle entrée en matière.

«  Bonjour aussi. Tu cherches la merde si je comprend bien. Vous avez des tactiques d'approche très étrange dans ton village. Je m'appel Saku, ça devrait suffire pour le moment je pense. Au début, je voulais pas te frapper, je pensais que tu étais une fille, mais finalement, de prêt, tu ressemble presque à un garçon, un mixe des genres quoi. Au fait, elle était belle ton araignée... »

Je fis venir Kataionna derrière lui et Mokusei Kumo devant. Mokusei Kumo était une marionnette araignée, l'Araignée de Bois, tel était son nom. Mon araignée dépassait bien de quinze centimètre la taille de mon adversaire. Je ne voyais pas mon adversaire derrière Mokusei Kumo, mais j'imaginais une tête stupéfaites, rares étaient ceux qui avaient un jour été confrontés au Kugutsu no Jutsu et cela fait toujours un choque la première fois. J'affichais un petit sourire. Si combat il y avait, ça serait la première fois que ma nouvelle marionnette serait testée sur le terrain, une véritable machine de guerre qui ne demandait qu'à être améliorée et donc, fatalement, à combattre pour que ses défauts soient vus et connus de moi-même. Comment améliorer une marionnette si je ne connais même pas ses faiblesses .

«  Je ne souhaites pas me battre avec un Konohajin, vous êtes les alliés de mon village mais si tu m'y obliges, je devrais bien combattre. Ne me prend pas pour un faible Konohajin, tu serais déçus. Abandonnons-nous les hostilités ? »

La patience ainsi que la diplomatie ne faisaient définitivement pas parties du vocabulaire du jeune artiste. Aussi loin qu’il avait vécu, il avait fréquemment fonctionné ainsi : agir puis réfléchir ensuite. Il faisait certes parfois preuve d’une grande ingéniosité ainsi que d’une intelligence qu’on ne lui soupçonnait pas lorsqu’il le voulait pour se sortir des situations délicates, cependant il n’en restait pas moins que les autres fois il agissait au feeling selon son envie et son humeur. S’il lui venait l’envie de vouloir se jeter la tête la première dans une embrouille sans prendre le temps de se creuser la tête pour monter un plan, il n’hésitait pas une seule seconde à le faire. Oui, on pouvait aisément peindre Deidara comme étant quelqu’un d’obstiné qui n’agissait jamais dans la délicatesse et qui ne s’embêtait pas toujours à réfléchir encore pendant des heures. Ce tempérament ne manqua pas d’apparaître après qu’il se soit retrouvé au fin fond de cette forêt et qu’il ait senti une présence, il n’hésita pas une seule seconde à sortir ses bombes explosives pour faire sortir la personne qui se trouvait derrière le petit bosquet. Au préalable, il avait demandé à la personne de sortir, mais pensez-vous qu’il aurait pris le temps d’attendre que la personne sorte d’elle-même ? Évidemment que non, impatient comme tout il avait agi au quart de tour.

Lorsqu’il aperçut son futur interlocuteur, le jeune artiste le toisa du regard, il le regarda en long, en large ainsi qu’en travers, comme s’il cherchait à le jauger. Il regarda ensuite ce qui se trouvait autour du jeune homme, puis haussa un sourcil. Il y’avait des bouteilles d’alcool qui s’étaient renversées Deidara ne rêvait pas sur ce qu’il voyait. Le type débuta poliment sa phrase en saluant le jeune artiste, il déclina même son identité et se lança ensuite dans un discours qui énerva Deidara plus qu’autre chose. Il avait écouté toute la phrase jusqu’au bout sans aucun intérêt particulier, rectification malgré que la phrase semblait être sans intérêt, une partie avait réussi à capter l’attention du jeune artiste. Le passage où le mec lui révéla qu’il l’avait pris pour une fille lui resta en travers de la gorge. Il le regarda avec un air obscur dans les yeux pensant à créer une ribambelle de ses sculptures pour les lui balancer en pleine figure afin de lui apprendre à débiter des conneries. Lui, une fille et puis quoi encore ? Ce type voulait voir à quoi ressembler le septième ciel ou voulait-il que le jeune artiste lui montre la preuve de son appartenance à la gente masculine pour qu’il arrête de sortir des bêtises plus grosses que lui ? Oui il devrait sans doute le faire, mais bien sûr ce n’est pas lui montrer ce qui lui prouverait qu’il était un garçon et non une fille, non plutôt lui lancer une bombe qui le ferait partir en fumée.

Caressant doucement son menton, le jeune artiste réfléchissait à ce qu’il pouvait bien faire à ce Saku. Mais avant même qu’il ne puisse concrétiser sa pensée, Deidara aperçut deux pantins le dépassant venir l’encercler, l’un se plaça devant et l’autre derrière. Le jeune artiste ne fût pas plus surpris que ça par l’apparition des pantins. Après son départ de son village, il avait voyagé un peu partout et avait même découvert un village où nombreux de ses ninjas utilisaient une technique qui permettait de contrôler des pantins. Ce gars venait peut-être de ce village qui sait ? Alors qu’il réfléchissait encore, le jeune artiste entendit Saku lui annoncer qu’il ne souhaitait pas se battre contre un Konohajin car ils étaient alliés de son village mais que s’il l’oblige, il devrait combattre. Il ajouta qu’il ne devait pas le prendre pour un faible car il serait déçu. Il termina sa phrase par une demande où il proposait à Deidara qu’ils abandonnent les hostilités. Regardant les marionnettes après avoir entendu Saku, le jeune artiste partit dans un fou rire. Tout en s’adressant à Saku qui ne devait certainement pas le voir depuis là où il était, il prépara une sculpture d’argile.

Un marionnettiste quelle belle coïncidence si je m’attendais à une telle rencontre, c’est mon jour de chance aujourd’hui, hm ! Je viens effectivement de Konoha, mon nom est Deidara et toi d’après ce que tu viens de dire tu viens de ce village où la plupart des ninjas sont des marionnettistes. J’ignorais que ce village était un allié de Konoha.

Après avoir terminé sa phrase, Deidara lança en l’air la sculpture d’argile qu’il avait fabriquée et la seconde qui suivit un oiseau d’argile assez grand pour qu’il puisse être monté apparut. Rapidement le jeune artiste fit un saut pour se retrouver sur le dos de l’oiseau qui commença à battre des ailes pour prendre de l’altitude et surtout pour ne pas rester à la portée des pantins.

Tu m’encercles avec tes pantins et tu oses me dire que tu ne veux pas te battre ? T’es un drôle de bonhomme le marionnettiste, hm. Et donc Saku… Que me proposes-tu en dehors d’un combat, une réunion autour d’un verre peut-être ?

C’est avec un ton enjoué que Deidara posa sa dernière question, curieux de voir ce qu’allait lui répondre Saku. Tout de même assez prudent, il ne fait pas descendre son oiseau, attendant de voir la suite des évènements.

Spoiler:

La situation était quelque peu étrange, digne d'un cauchemar plus que de la réalité selon moi. A vrai dire, c'était la première fois que je me réveillais tellement saoul que j'étais si loin de mon village. J'avais dû fortement abusé sur la boisson, quel crétin. Crétin ? Mais non, j'ai dû me taper un délire absolument formidable, le problème, c'est que j'en avais aucun souvenir. A quoi bon s'amuser à fond si on ne s'en souvient même pas le lendemain ? Résultat de ma soirée très arrosée, j'étais dans une forêt, en face d'un taré dont le délire semblait être de tout faire exploser, j'aurais été mieux accompagné avec un tueur et violeur d'enfants. Pour compléter le tableau, cet abruti avait presque détruit ce qui me restait de bières, si les dieux avaient été généreux, j'en aurais encore au moins trois ou quatre packs à disposition, hélas, ils semblaient me bouder en ce jour. Une punition pour les pêchers commis la veille sans doutes. A en juger par l'état de mes testicules, je n'avais aps commis que le pêcher d'alcool... C'était donc peut-être cela qui m'avait amené loin de chez moi. Trouver un bordel à Suna ces derniers temps, c'est comme chercher le côté masculin de la personne que j'avais devant moi. J’espérais fortement qu'elle était canon, ça serait le minimum de consolation après tout.

J'étais un peu perdu dans mes songes quand soudain, je me rappelais que j'avais un adversaire en face de moi, enfin un adversaire, je savais pas trop, il pouvait aussi devenir un copain, en fait, je ne savais pas trop quoi penser de ce mec, il était étrange. Bon, mis à part qu'il se maquillait sans doutes les yeux, il avait un côté euh comment dire... Bizarre. Il avait l'air plus meurtrier qu'un katana et plus efféminé que la dernier geisha que j'ai croisé, sans doutes la veille d'ailleurs. Un travelo aux instincts meurtriers en gros. Espérons que ces explosions ne soient qu'un effet de style, manquerait plus que ça soit un vrai combattant. Putain, j'avais déjà finis ma bière, je buvais trop vite par rapport à la quantité qu'il me restait, j'allumais une clope afin de combler un manque pétillant de nicotine, au moins, je manquerai pas de ça, GOD BLESS ME.

Mon adversaire du jour ne semblait guère impressionner par Mokusei Kumo, ce qui était fort rare, quelle déception. Tant de travail sur cette marionnette pour ne même pas effrayer cet adversaire là. Il faudrait que je remédie à ça une fois rentré au village, si tout te fois j'y rentrais, ce qui semblait mal partir avec l'autre imbécile aux immenses cheveux qui voulait apparemment me tuer. Just for the fun qui plus-est. Après un petit discours où il mentionnait sa surprise et son contentement au fait que je sois marionnettiste, il jeta quelque chose en l'air et une une explosion de fumée, ceci se transforma en un grand oiseau. Stylé, beau style, j'aimais bien le principe, aucune idée de ce que c'était vraiment, mais j'aimais bien. Il se percha sur son oiseau et prit de l'altitude, il voulait éviter le contact direct, comme moi. Cependant il montait assez haut et quel qu’attaque que j'aurais pu lancer, il aurait le temps de l'esquiver, sans aucun doutes. Si l'autre n'acceptait pas la requête de paix que je lui lançais, ça serait la merde. Une fois haut, sur son oiseau, mon adversaire du jour me parla à nouveau. J'écoutais attentivement tous ces mots et une fois qu'il eut finit, je lui répondis.

«  Effectivement je suis marionnettiste, en revanche, nous sommes très rare, même à Suna no Kuni. Cependant je suis étonné, tu as déjà rencontré un marionnettiste ? En vérité, nous ne sommes pas alliés vraiment, mais en bon rapport vois-tu ? Ensuite, je me permet de répondre à ta question simplement. Tu m'as explosé la gueule avec je ne sais quoi, il est normal que je prévois une défense quand je te parle. Une réunion autour d'un verre... Pourquoi pas, j'aime l'idée, enfin, je n'ai pas de verres, que des canettes, enfin, j'ai bien assez de bière pour deux. »

Afin de faire acte de bonne fois, je rapprochais les deux marionnettes de moi et sortis deux bière du pack au sol, par l'opération des dieux, il en restait quelque unes intacts. Là, je faisais un énorme effort, j'offrais une bière à un gars (sic) qui avait déjà voulu me faire sauter le crâne. C'était une situation assez étrange en fait, j'aimais bien ce gars, il fonctionnait un peu comme moi. Et son oiseau m'intriguait, tout comme sa (ou ses?) petite(s) araignée(s) de quelques minutes avant. Je me demandais quelle pouvait bien être la matière de ses choses, je devais en savoir plus, je ne comprenais vraiment pas, j'avais jamais vu ça. Si il les fabriquait lui-même, il devait être un artiste comme moi, ce qui en faisait fatalement une personne très intéressante. M'enfin, pour savoir ce genre de chose il faudrait déjà qu'il accepte ma bière et descende de son oiseau gigantesque. Je lui jetais la bière afin qu'il l'attrape au vol.

Dire que la situation était déplaisante pour le jeune artiste n’était pas vraiment le terme approprié pour décrire ce qui se déroulait, disons qu’elle était autant agaçante qu’intéressante. Intéressante dans le sens où il était curieux de voir ce que valait ce marionnettiste en combat et agaçante parce qu’il l’agaçait tout simplement avec ses insinuations à la noix. En peu de temps la situation avait dégénéré et Deidara s’était retrouvé encerclé par deux pantins contrôlés par son interlocuteur. On aurait put penser que le jeune artiste aurait été surpris par l’apparition, mais non il resta de marbre face à la situation qui ne semblait pourtant pas à son avantage à première vue. Après s’être présenté au marionnettiste et avoir confirmé qu’il était bien de Konoha, Deidara dit à son interlocuteur qu’il ignorait que le village d’où il venait était allié à Konoha. Du peu qu’il connaissait de Konoha, le jeune artiste savait que ce village n’était allié à aucun autre village alors une telle information le surprit. Ne s’y attardant cependant pas plus que ça, il se focalisa plus sur ce qui lui permettrait de sortir de l’encerclement. Rapidement donc il fabriqua une sculpture d’argile qu’il envoya dans les airs afin qu’elle se métamorphose en un oiseau sur lequel il se dépêcha de monter pour ne pas rester trop longtemps à la portée des marionnettes.

Prudent comme tout, il prit un peu de l’altitude avec son oiseau et sortit ensuite son petit discours à l’encontre du marionnettiste, en finissant par lui demander avec une voix enjouée s’il lui proposait une réunion autour d’un verre plutôt qu’un combat. Séduit par la proposition de Deidara, Saku éclaircit la lanterne du jeune artiste en lui révélant qu’il venait de Suna et qu’en vérité ils n’étaient pas alliés avec Konoha mais qu’ils étaient plutôt en bon terme. Lui faisant ensuite remarquer que s’il avait sorti ses pantins c’était uniquement parce que tantôt il lui avait explosé la figure et que c’était simplement un acte défensif de sa part. Le jeune artiste dut reconnaître que sur ce coup-là le gars n’avait pas tout à fait tord, enfin en même temps si Deidara avait fait ça c’était par prudence, quoi que non pas vraiment c’était plus par feeling sur le coup. Cependant il n’était pas à blâmer car il aurait tout aussi bien put être un ninja à la solde d’Iwa qui était à sa recherche. Ce genre de chose n’était pas à écarter, mais ça le marionnettiste ne pouvait le savoir donc il était normal qu’il n’accuse pas le coup et qu’il blâme Deidara sur ce qu’il avait fait. La discussion se poursuivit, le marionnettiste termina par dire au jeune artiste qu’il aimait l’idée d’une réunion autour d’un verre mais qu’il ne possédait cependant que de canettes pas de verres et qu’il avait assez de bières pour deux.

Sur ces mots, le marionnettiste fit revenir ses pantins à ses côtés et sortit deux bières parmi le pack de canettes de bières qui s’étaient tantôt renversées à côté de lui. Miraculeusement quelques unes semblaient avoir survécu au choc. Scrutant toujours depuis les airs sur son oiseau d’argile, Deidara comprit que le marionnettiste attendait qu’il descende de son oiseau pour qu’ils puissent, comme il l’avait proposé, tranquillement s’asseoir pour boire. Avant de se décider à faire quelque chose, le jeune artiste prit le temps de réfléchir, il fit ensuite descendre son oiseau assez bas de façon à ce qu’il puisse descendre. Une fois qu’il fut hors du dos de son oiseau, l’animal disparut laissant derrière lui un nuage de fumée. Tout doucement Deidara s’approcha et alla s’installer confortablement en face du marionnettiste sans aucune intention incendiaire derrière la tête. Du moins pour l’instant.

Par simple curiosité que fabriquais-tu derrière ce bois avec toutes ces bières, marionnettiste ?