Ces temps-ci, les animaux étaient en proies à des hurlements. Chaque nuits, ils n'arrêtaient pas geindre, de crier pour absolument que dalle. Je pouvais entendre des Loup, leur hurlement de meute m'insupportait encore plus. Je n'avais jamais entendu un son sortir aussi longtemps et résonner dans l'air tout autant. Sans doute la forêt et la montagne que nous pouvions voir au Sud du repère était la cause principale d'un écho profond mais.. cela n'empêchait tout de même pas que mes nuits n'étaient plus des nuits. Je ne me reposais plus, sans cesse réveiller par ces stupides animaux. Mon état mentale subissait cette attaque! Mon mauvais côté ressortait de plus en plus, au fil des nuits jusqu'au soir où Tobi m'envoya une lettre.
Les animaux qui gémissaient l'empêchaient de dormir comme il se devait. Je n'étais donc pas le seul à avoir des envies de meurtre, de tuer tout ces stupides carnassiers jusqu'au dernier. Le nouveau chef de l'Akatsuki me demandait de les tuer, quoi de plus jouissif en cet instant que de voir son plus gros désir s'accomplir? Je ne perdais pas une seconde, en deux temps, trois mouvements, en rythme avec une musique tango je mettais un peignoir rouge, un caleçon sous celui-ci, des claquettes, un simple katana ainsi qu'un joint à la bouche. Je sortais de ma chambre, le pas décidé, prêt à faire un carnage royale.
Après quelques minutes de marche, je rentrais dans la forêt, cherchant mes proies. Je chassais la flore des yeux afin de ne pouvoir observer que la flore. Pour l'instant, aucun animal en vue. Je continuai ma marche en prenant la direction de la montagne. Mon regard était toujours présent, omniscient, je pouvais être comparé à l’œil de Sauron, mes sens eux, étaient toujours à l'affût d'un moindre mouvement, d'un moindre bruissement, d'une ombre créée par la lune. Toujours rien. Je poussais une branche à l'aide de mon bras et tirai une barre de mon joint. C'est là que je vis ma mine d'or, mon paradis: deux meutes de loup, bien fraîches.
J'avançai vers eux, en marchant calmement mais assez rapidement, n'allant tout de même pas jusqu'à la marche rapide. Mon peignoir se souleva, flottant quelque peu en l'air avec la faible puissance que donnait mon allure. Je tenais le fourreau de mon katana dans la main gauche et sortit lentement la lame de son corps. Mon visage, quant à lui, ressemblait fort à un psychopathe: un sourire sanguinaire contenant un soupçon de plaisir. Dans mes yeux, nous pouvons voir l'étincelle qui signifiait la mort à l'état sauvage, l'instinct animal devrait prendre le dessus prochainement. Ils hurlèrent encore une fois dans le ciel en me voyant arriver. Je me propulsai à l'aide de mon chakra sous la plante de mes pieds et plantai mon katana, en long, entre les deux yeux du premier loup. Je pensais à une brochette grillée, de la viande bien fraîche. Je retirai ma lame et me servais de la fourrure de l'animal afin de l'essuyer. Je tournai la tête, elle penchait quelque peu vers le bas, la mettant en diagonale. Ma bouche était entre ouverte, souriante, mes yeux devinrent rouge feu. Je me jetai au milieu de la meute, tuant des dizaine et dizaine de loup. Je me faisais mordiller quelque fois et me fis mordre une fois au niveau de la cuisse. Mais cette douleur n'était que subsidiaire face au plaisir que je prenais à commettre ce génocide. Finalement, tout les loups étaient morts. Sauf un, un loup bien portant avec un vrai look sauvage. Son œil droit était fermé, il y avait une cicatrice qui le maintenait clos. Il grognait avec hargne puis fis demi tour. Je le regardai, l'animal, qui devait sans doute être le chef, sauta sur un petit bout de pierre qui dépassait et tourna la tête, me regardant de son œil valide.
" Nous nous reverrons jeune blondinet. "
Mes yeux s'ouvrirent complètement, de surprise, alors que ceux-ci devraient être en mode chinois dû à la défonce du joint. Soudain, une bande d'ours sauta de la colline en face de moi, ils devaient être une dizaine, tout au plus. alors ces grognements incompréhensibles et moches venaient des ours... Tsss.. Je composais des Mudras et fis venir Gamabunta. d'un coup de katana il les balaya tous, les faisant rentrer d'où ils venaient et en leur disant de ne plus faire autant de bruit si ils craignaient la mort. Je remerciai le maître crapaud et me téléporta dans le lit. Je me déshabillai et m'endormais sous ma couette, un sourire bien portant aux lèvres.