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 Quand le malheur arrive !

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MessageSujet: Quand le malheur arrive !   Quand le malheur arrive ! Icon_minitime1Jeu 19 Mai - 18:40

Il y a des jours comme c’est le cas aujourd’hui durant lesquels personnes ne viens vous déranger. Pas de missions, ni recensement, pas de garnement qui joue aux ninjas sur les toits des maisons, autant dire que cette journée s’annonce plutôt tranquille pour moi. Surtout que je n’ai pas vraiment la tête à l’entrainement ce matin mais peu importe, on est pas là pour s’enquiquiner avec des broutilles. En ouvrant le rideau qui coupait ma chambre du monde extérieur, j’observais attentivement l’emplacement du soleil ainsi que la direction approximative des ombres afin de me faire une idée sur l’heure qu’il pouvait bien être. Après quelques secondes de réflexion, je dirais neuf heures trente. Pas une seconde à perdre, je me retourne et fixe attentivement l’horloge situé au dessus de la porte de ma salle de bain, neuf heure quarante. Mince, encore raté ! L’ombre des bâtiments n’est décidemment pas suffisamment précise, qu’elle poisse ! Peu d’importance, la seule chose de bien sure c’est que la matinée est déjà bien entamée et presque terminé. Il faut que je passe voir mère avant midi, je suis sure qu’elle m’attend en plus ! C’était donc à moi de me dépêcher désormais, première direction, la salle de bain. Forcément il me faut être propre et présentable, comme d’habitude d’ailleurs. Aussitôt laver et sécher, je sautais dans ma tenue de ninja aux couleurs si vive et fraiches. Je rattachais correctement le petit médaillon du village de Konoha qui me permettait ainsi de tenir mon petit morceau de tissus à la taille tout en évitant d’avoir à me coltiner un bandeau qui prend une place phénoménale et qui n’a rien de charismatique. M’enfin, pas le temps pour ça, aussitôt je rejoins ma salle de rangement dans laquelle je ne pris qu’un seul de mes deux éventails. Plusieurs solution, sois quelqu’un m’enquiquine et je lui fais manger ses dents, sois il fait chaud dans l’hopital et il me servira à me faire de l’air ou encore les deux solutions en même temps. Rien que l’idée de devoir taper quelqu’un qui s’amuserais à venir me déranger me fait plaisir !

En route, mais avant de me rendre à l’hopital, je me dirigeais en plein centre ville pour acheter quelque chose à manger, cela me permettra tout simplement de pouvoir manger tranquillement avec mère, il y a tellement longtemps que cela ne s’étais pas produit, j’aimerai tellement que pour une fois on puisse avoir un moment de tranquillité elle et moi, qu’on puisse discuter sans être déranger, même mieux, que les infirmières lui accorde une sortie. Depuis le temps qu’elle est dans cet hopital, elle pourrait peut-être s’accorder une pause et venir en ballade dans le parc avec moi, mais en général mes requêtes me sont toutes refuser sous prétexte qu’elle est beaucoup trop faible. Comme ci de rester enfermez dans sa chambre allais l’aider à aller mieux, des fois je me dis qu’elles se foutent de moi ces infirmières ! Bref, arrêtons de divaguer et rendez-vous le marchand de matières premières. Je du facilement faire quatre fois le tour de la boutique pour finalement prendre deux pommes et deux petites boissons. Par la suite, direction Ichiraku à qui je pris deux plats de ramens à emporter. Direction l’hopital maintenant !

Quelque minute seulement me suffirent avant d’arriver devant les portes que je poussais aussitôt. Presser mais sans l’être, dans quel état serait ma mère aujourd’hui ? Plus les jours passent et plus elle s’affaiblit, et le pire c’est qu’aucun des médecins que nous avons dans le village n’est capable d’améliorer cela. Tout ce qu’ils sont capables de me dire c’est que son état est critique et qu’ils ne savent pas combien de temps elle pourra tenir, c’est pas une réponse ça ! Moi je veux de la précision, est ce qu’un jour ils pourront la soigner, est ce que l’on a une chance de voir son état s’améliorer ? Pourra t-elle un jour quitter cet endroit infâme avec cette odeur nauséabonde ? Tant de question et aucune réponse, pourquoi donc ? Pourquoi ne pas m’éclairer ? Si seulement quelqu’un était capable de m’entendre et de me dire ce que je souhaite mais je crains que cette personne ne soit pas encore née. M’enfin, nous verrons bien avec le temps ! Pour le moment, je me précipitais dans la chambre à ma mère, elle était là, m’attendant, sourire aux lèvres quand je franchis la porte de sa chambre et déposais la nourriture précédemment acheté sur la petite table.

« Bonjour maman, tu vas bien aujourd’hui ? Je me suis dis qu’une petite visite te ferais peut-être plaisir ! J’ai emmené de quoi manger pour toi et moi, de cette manière nous pourrons passer un peu plus de temps ensemble qu’en dis tu ? En plus je n’ai été affecté à aucune mission et le Hokage ma permis de me reposer un peu avant l’examen de sélection des chûnin ! »

« Bonjour Kimary. C’est une très bonne nouvelle, cela me fera le plus grand bien de pouvoir profiter un peu de la présence de ma fille car tu as été bien prise ces derniers temps. Tu sais, on raconte beaucoup de choses ces derniers temps, comme par exemple que tu serais allé défier un démon à queue avec trois autres ninjas mais que seuls deux sont rentrés, par chance je vois que tu en fais partie, je suis rassuré. Ibachi s’en est tiré j’espère ? J’ai appris une grande nouvelle aussi ! »

« Et bien, les nouvelles vont vite à ce que je vois ! En effet Ibachi et moi sommes rentrés mais j’aurais préféré que nous rentrions à quatre. Malheureusement il en a été décidé autrement. Sinon cette grande nouvelle, qu’est elle donc ? Elle me concerne directement ? Elle va m’apporter un soupçon de joie ? Depuis le temps que je n’en ai pas eu je serais heureuse que ce sois enfin le cas tu comprends ? »

« Kimary, tu n’y es pour rien, la vie d’un ninja est faites pour être perdu au cours d’un combat, c’est comme ça et nous n’y pouvons rien vois tu ? Pour cette nouvelle, oui je pense que tu seras aussi contente que moi de l’apprendre, elle te concerne plus ou moins d’ailleurs. Tu te rappelles très certainement ce jour ou je t’ai raconté ce qu’il s’était passé à Yuki. Et bien je viens de recevoir un message d’une jeune fille nommé Koyuki. Il s’agit de la fille de Fubuki et Dono, le frère de ton père, ce qui fait d’elle ta cousine. Aujourd’hui elle met ses dernières forces dans la bataille, chaque jour elle combat les ninjas du soulèvement de Yuki car tout comme nous elle est recherché pour s’être opposé aux traitre pourtant à l’époque elle n’était qu’une enfant à peine arrivé, ce qui veux dire que sa mère est surement vivante elle aussi. Il faudra que tu tentes de les retrouver un jour, on ne sait jamais si tu peux reformer un soupçon d’espoir avec les survivants. Mais surtout, ne retournez pas à Yuki, ni elle ni toi, il ne faudrait pas qu’il vous arrive quoi que ce sois, vous êtes nos derniers espoirs, notre mémoire repose désormais sur vos épaules à toutes les deux. Ma fille, trouve la, ramène la, et surtout réussi ton examen, ne le laisse pas tomber pour si peu. Quand tu présenteras à elle je veux que tu lui donne ce qui se trouve sur la table là-bas, c’est une broche, il n’en existe que deux des comme cela, la seconde c’est sa mère qui la possède. Si elle n’est plus alors la jeune fille l’aura certainement, je te fais confiance Kimary ! »

« Pas de soucis maman, je la ramènerai, mais on pourra y aller toutes les deux ! Tu verras, toi aussi tu pourras voir son visage, elle qui est avec nous l’une des dernières survivantes, je l’aiderais à sortir de l’endroit ou elle se trouve en ce moment. Pas de soucis pour moi ! Mais tu viens avec moi un point c’est tout, je ne veux pas y aller sans toi, mais pour le moment mangeons ! »

Je me tournais pour regarder cette fameuse broche puis pris les sacs dans lesquels jamais mis de quoi manger puis me tournais vers ma mère. C’était elle endormi ? Elle avait un visage si tranquille, paisible, en paix. A croire que d’être ici la rassurait, après tout, elle avait aussi le droit de dormir non ? Mais rapidement je déchantais. Une des machines se mit à faire un bip continu et quatre infirmières déboulaient dans la chambre m’ordonnant de quitter la pièce aussitôt. Je pris la broche que je mis dans une de mes poches puis pris la porte comme elles me l’avaient si bien demander. Que se passait-il là dedans ? Pourquoi me mettre de côté de cette façon ? Est-ce donc ce que beaucoup de personnes appellent la fin ? Ma mère allait elle s’éteindre d’une manière si dramatique ? Je ne pouvais pas croire de telles choses ! J’espère que pour la première fois depuis cet incident les infirmières serviront à quelque chose pour ma mère. Elle qui n’a rien vécu. Sa vie est une succession de drame, une guère, la rébellion du village, la décimation du clan, cet incident durant mon entrainement et maintenant, alors que l’on retrouve quelqu’un elle devrait quitter ce monde ? Je ne comprends pas, où se trouve la logique dans tout cela ? La vie est elle réellement une logique ? Dans la salle d’attente de l’hopital je ne trouvais rien de mieux que de faire les cent pas, autour de moi des personnes ayant la joie d’apprendre des bonnes nouvelles, d’autres dans l’attente et moi qui ne sais pas trop ou me placer. Je ne sais pas combien de temps cela faisait que je trainait ici mais le long était indéfiniment long, c’est comme ci je vivait mais que le temps s’arrêtait, ce sentiment insupportable qui apparait à chaque fois que l’on est dans l’attente de quelque chose, ce sentiment que personne n’aime, cette angoisse d’apprendre de mauvaises choses, et pourtant, personne ne l’aime mais tout le monde le vit, l’eu vécu ou le vivra. C’est comme cela que la vie fonctionne, aucune logique dans tout cela malheureusement. La vie en elle-même n’est qu’une simple succession d’erreur que personne ne pourra jamais éviter ! Mais rapidement, une infirmière arrive et m’arrêtas durant mes cent pas. Quoi déjà revenu ? J’ai compris, elle est partie c’est sur !

« Mademoiselle, je suis une des infirmières de votre mère. Malheureusement cette dernière nous à quitter. Sa chambre est ouverte, vous pourrez y récupérer ses affaires, je suis vraiment désolé. »

Elle ne dit rien de plus et fit aussitôt demi-tour. Quoi, elle avait peur que je pleure ? Si tel est le cas alors elle se trompe ! Jamais je ne laisserai une quelconque tristesse prendre le dessus sur moi-même si en ce moment cela s’avère étonnamment difficile. Je ne comprends pas se ressenti de tristesse qui coule en moi, je suis à la fois triste et soulagé. Triste car après tout elle était ma mère et cela personne ne pourra jamais l’enlever, mais aussi soulagé car je sais qu’elle ne souffrira plus désormais. Mais alors pourquoi ce pincement au cœur ? Tant de choses que je ne pourrais pas distinguer tout de suite ! Je pris mon courage à demain et entrais dans la chambre qu’occupais ma mère il y a quelques minutes en arrière. Ça y est, c’est donc vrai, c’est donc bien fini ? C’est ainsi que dois se terminer la vie misérable de ma mère ? Fuite et défaite, voila à quoi elle se résume. Je n’avais donc plus rien à faire ici, dans une valise alors situé dans le placard, je pris chacune des affaires se trouvant dans la chambre puis quittait l’hopital, seule, encore plus seule qu’avant même puisque la dernière personne à qui je pouvais me confier vient de s’éteindre. Il ne me reste donc plus qu’une chose à faire, accomplir ce que ma mère aurait aimé faire si elle était encore de se monde mais avant tout, il me faut réussir cet examen ! Une fois à l’extérieur de l’hopital, je levais les yeux au ciel puis soupira un bon coup.

« Mère, tu seras fière de moi ! Je ne ferais pas les erreurs que tu as pu faire, je t’en fais la promesse ! Un jour nos routes se recroiseront ! A vite ! »

Ces derniers mots destiné à ma mère, je pris la route en direction de mon chez moi, qui se remplira d’affaire mais plus jamais de cette personne qui comptait tant. A moi de faire de mon mieux pour qu’elle soit à jamais fière de moi ! Et c'est seulement à cet instant, que mes premières larmes coulèrent le long de mon visage, mais en aucun cas elle ne prendront le dessus sur moi !

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