Froide nuit, Sainte nuit...

¤Prison de pierre ou de fer. Prison de barreau ou de chair. Prison. L'une ou l'autre n'était qu'une prison à l'image d'un corps abandonné, les restes humain s'entassaient comme la poussière sur une vieille étagère. Squelettes, images atrophiées et autres sont coutumes dans notre monde et pourtant dans cette prison lugubre, sale, froide se tenait là une jeune fille qui, comme chez elle, regardait, admirait la mort par le temps. Non Tsuioku n'est pas folle, ou du moins elle prétend ne pas l'être, mais force est de constater qu'une force incontrôlable se déchainée dans son fort intérieur pour qu'elle admire le travail de l'Homme.
Accroupie au sol, sa main droite sur la roche piétinée trop de fois elle pouvait instinctivement ressentir les vibration de cet endroit. Alors que la douleur se mêle à la douce et délivrance mort du prisonnier, Tsuioku les yeux clos, esquissa un rictus de joie sur son visage blême. Il n'y à dans son sourire aucune forme de perversité quelconque, plutôt le constat de tant d'année de haine envers ses semblables. Au final ils n'étaient bons qu'à s'emprisonner, attendant la mort de l'un, de l'autre sans vouloir la donner eux même... Qui parait le plus fou à cet instant? La Kunoichi dans sa déambulation nocturne ou bien eux qui pensent connaitre le vrai, le faux?

Tsuioku attendait un signe, quelqu'un ou quelque chose, il fallait que tout change et qu'ils se rendent compte que leur égoïsme, leur tendances meurtrière n'était qu'une façon détourné de fuir une réalité pourtant bien présente. Cela étant ils préféraient se bercer dans une illusion de paix, de soutient alors que dans leur propres village certaines atrocités étaient commises... Son expérience personnelle, l'histoire de sa vie ne pouvait que la pousser vers une voie d’auto-destruction et pourtant elle était encore ici à survivre à tout cela, à elle même.
D'une voix cristalline alors qu'elle se trouvait seule, elle chantonna une vieille chanson que sa mère lui chantait dans son enfance, une comptine ou quelque chose dans ce genre.¤

"La lune disparait, le soleil apparait... Suivant une danse dans le temps dessinée. Ce n'est que dans ces espaces, entre l'ombre et la clarté, Que perdure la seule vérité."

¤Tsuioku souriait toujours, perdue dans ses pensées, à l'opposé de tout ce qu'elle pouvait faire et dire à ce même moment elle était fière de constater que les quelques paroles murmurées à son oreille d'enfant seraient un guide. Il n'y à qu'au moment où le Soleil se lève et où la Lune disparait qu'elle se sentait vraiment vivante et lucide. Cette prison était un peu dans l'atmosphère de ce même moment, sombre, vrai et froid.¤

Invité

Une chansonnette

Qui pouvait bien se trouver dans un endroit pareil ? Une sirène ? Une parodie qui parvenait dans mes pensées quelques moments avant que je ne reprenne mes esprits. Une voix parvenait à mes oreilles, une voix féminine et étrangère de toute les autres. Je m’adossais quelques instants contre un des murs de briques, mes deux mains qui se trouvaient désormais dans mes poches de pantalon qui étaient réchauffées de ce froid glaciale qui régnait dans cette prison. Mes yeux commençaient à se refermer sur elles même. Quelques minutes s’écoulaient sous cette voix qui chantait continuellement avec un même refrain et un même air. Il n’y avait guerre de prisonnière dans le temps ou j’étais le bras droit du Raikage - Ei Yotsuki -. Des prisonniers qui sombraient un peu plus chaque jour dans une mort certaine.

Une mort qui emportait les criminels dans une tombe qui n’étaient que des trous creusés pour leurs corps. Des pas de fourmis qui me conduisaient vers une des cellules d’où le son provenait, le son qui était un peu plus prés lorsque je marchais. Les sandales que j’avais acheté à la boutique foulait le sol qui était poussiéreux et sale, du sang qui datait de plusieurs mois était éparpillé un peu partout, des gouttelettes qui fusionnaient avec de la boue et des brindilles d’herbes verdâtres.

Par chance j’avais apporté un manteau de couleur marron que je mettais lorsque j’allais dans les régions froides ou pluvieuses. Une jeune fillette se trouvait au beau milieu d’une des prisons que l’on avait fondés lors de la création de cette prison, des barreaux délimitaient l’espace qu’avait les quatre murs de la cellule. Des cadavres empilées morts dans d’atroces souffrances si je pouvais voir les entourages et les murs, plusieurs corps étaient dans un état étrangement anormal qui montrait sans le moindre doute qu’il y’avait eu le cannibalisme entre membres de cellule. La guerre qui fut déclenchée quelques mois auparavant avait causé une désertion des Anbu gardes de cette prison qui demeurait fermée sans aucune issue de sortie qui causa une famine permanente chez eux ! Le scénario que j’envisageais, imaginais le plus lorsque je voyais cet endroit !

« Une Shinobi qui chantonne seule dans un endroit pareil ? Tu devrais sortir d’ici, cet endroit est trop affreux pour une petite fille comme toi »

Mes paroles étaient très direct, cette petite fille ne devait pas rester là, surtout qu’elle se trouvait aux côtés de plusieurs cadavres qui infestaient. Je ne pouvais distinguer que le dos de celle-ci grâce aux lumières étincelantes d’un croissant de lune qui passait à travers une vitre qui se situait derrière moi. Elle était accroupie et je commençais même à croire qu’elle était un fantôme (é_è) !

¤Trop Affreux, c'est le seul mot qui parvint à atteindre son esprit troublé, Tsuioku détourna le visage des atrocités de la guerre et posa son regard sur le jeune homme qui ne lui semblait pas totalement inconnu. Que venait il faire dans ce havre silencieux? Jusqu'à preuve du contraire il n'y avait rien d'autre que la mort et Tsuioku qui, aux heures tardives, s'aventuraient ici. Néanmoins ce soir là, alors que la lune déversait un faible rayon lumineux dans cette partie de la prison, il vint à penser que cet endroit était trop affreux pour une fillette comme elle.
Tsuioku se releva, les bras ballant serrant dans la paume de sa main une poignée de terre séchée qu'elle pouvait encore sentir pulser sous sa peau comme si le sang qui avait couler ici passait encore dans les veine invisible du temps. Elle s'approcha sans un mot, à quelques pas de lui elle plongea son étrange regard dans celui du jeune homme dont elle ne se souvenait pas du nom et de cette voix trop pure pour elle, tsuioku lui adressa quelques mots bien choisis.¤

"Le monde réel n'est il pas plus affreux encore que quelques corps ravagés, entassés dans un coin d'une prison? Il est temps que cela change, la souffrance, la haine, la guerre, la paix illusoire... Nous avons ravagés notre monde et son destin!"

¤En soit la jeune fille n'était pas dangereuse donc elle put se permettre de mettre sa main à l'endroit où, sous une masse de vêtements, se trouvait le cœur du jeune homme, le sentant battre régulièrement. Les yeux toujours aux contact des siens, elle semblait comme absorbée et fascinée par tout ça, son allure fragile renforcée le tout mais ce n'était qu'une illusion d'elle même que tout habitants de Kumo voulait voir.
La jeune Tsuioku sourit de nouveau, son cerveau libéra l'information dont elle avait besoin et put mettre un nom sur ce visage, cette carrure. Il était lui aussi responsable et dans un moment de faiblesse elle se repèrerai de son sang encore chaud, tremblant, mais ça il ne le savait pas et quiconque la connaissait ne pouvait absolument pas se douter qu'elle exécrait l'humanité comme on déteste un parasite. En réalité n'importe qui s'amusant à lire dans son regard ne verrait que du vide, un immense vide troublant, charmant mais sans autres informations. Pourtant ils avaient essayés après le drame de son enfance, scrutant son cerveau à la recherche de quelque chose, mais dans un inutile effort ils s'étaient rendus compte que c'était peine perdu car les derniers retranchement d'un esprit consiste à mettre en place un gouffre abyssale entre le reste du monde et la personne concerné.
Elle restait là en le regardant droit dans les yeux, espérant une réponse convaincante ou tout du moins quelque chose de passablement acceptable.¤

Invité

Un regard vide, je ne pouvais lire dans ses pensées, celle-ci étaient-elles cachées dans un coffre fort qui était à son tour fermé à double tour ? Une shinobi qui était si différente de toute les autres, elle ne dégageait aucune haine et aucune pitié pour les anciens prisonniers qu’elle côtoyait quelques moments auparavant quand elle vint dans cette prison qui sentait la mort lorsque l’on constatait ce décor qui se dégageait de la prison. Celle-ci avait qui le sait, coupé les liens qu’elle avait avec ce monde. Chercher n’était que temps perdu pour ma part, je devais me focaliser sur ces mots qui eux exprimerait un sentiment quelconque…

"Le monde réel n'est il pas plus affreux encore que quelques corps ravagés, entassés dans un coin d'une prison? Il est temps que cela change, la souffrance, la haine, la guerre, la paix illusoire... Nous avons ravagés notre monde et son destin!"

La jeune fille semblait connaitre le monde comme une personne qui avait plus d’une vingtaine d’années, le monde était la source de ce caractère qu’elle n’avait plus, une personne plus précisément ou un événement qui lui était arrivé auparavant lorsqu’elle était un peu plus jeune. Le monde sombrait de jour en jour car l’espoir des personnes s’affaiblissait, des personnes qui ne lutaient plus pour le bien et qu’ils se cachaient dans une illusion qu’ils s’étaient forgés. Malgré cela, des personnes tentaient de rendre le monde meilleur et j’espère que j’en ferais parti.

« Nous avons ravagés ce monde mais malgré cela le destin peut changer si les personnes le veulent ! La souffrance, la haine et la guerre sont causés par le mal qui domine aujourd’hui, c’est-ce qui rend la paix illusoire et je ne veux pas mourir inutilement sans rien faire ! »

Ce visage ! Je l’avais vu quelque part mais je ne savais point ou. N’était-ce point la fille qui m’avait accompagnée avec le Kage avec un certain Omoi quelques temps avants ? Peut-être bien, mais elle me paraissait bien calme lorsque l’on parcourait pendant plusieurs heures des chemins pour arriver à un endroit qui m’était inconnu. Peu après l’homme qui avait toujours une sucette à la bouche venait puis nous annonçait l’ordre du Raikage…

« Bref… Quel est ton nom jeune demoiselle ? J’m’appelle Darui en passant »

La présentation était la moindre des choses pour une personne qui avait le sens du respect, continuer à papoter en se donnant des surnoms pouvait créer une ambiance électrique qui causerait un malentendu entre elle et moi. Des mystères tournaient autour de cette personne néanmoins, elle faisait croire aux personnes qu’elle fréquentait que son livre n’était fait que de pages blanches ce qui ne pouvait point être le cas naturellement !

¤Darui, ce nom sonnait comme une bruine estival, il semblait calme mais tenait des propos utopiste que seul les gens ayant encore de l'espoir pouvaient tenir. L'espoir il s'agit bien de cela, se battre pour la paix, pour ses idées finalement n'était-ce pas conflictuel en soit? Quoi qu'il en soit Tsuioku recula de quelques pas pour se présenter, elle se dressait là telle un fantôme rôdant sur les chemins labyrinthique de la prison pour seul tenue un uniforme sombre et clair à la fois. son nom, son prénom n'avait de valeur que pour celui qui l'entend, pour elle il ne s'agissait plus qu'une formalité sur un papier qui ne la représentait plus vraiment.¤

"Nawase Tsuioku, je vois le monde qui m'entoure comme un vaste point d'eau où le moindre mouvement produit une onde qui s'amplifie pour finalement disparaitre."

¤Et de par ce fait elle ne croyait plus en l'humanité, elle ne croyait plus en rien et parfois même la mort paraissait dérisoire à ses yeux. Elle continuait de le regarder, les yeux de Darui montraient son questionnement ou plutôt son étonnement quand à son sujet, il était fort possible qu'elle étonne encore de nombreuses personnes sans pour autant qu'ils en sachent plus sur elle.¤

"Je comprends parfaitement pourquoi ils sont là, mais je trouve injuste qu'ils n'aient pas le droit à un sépulture digne. Ne dressons nous pas des statues à l'image des monstres du passé pour nous rappeler leur crimes? Et pourtant nous daignons à peine reconnaitre un simple meurtrier, voleur en le laissant là, faire justice au temps."

¤Si de songes en songes elle regardait les squelettes étendus sur le sol, elle n'y verrait que des visages tristes. Tsuioku s'écarta un peu plus du jeune homme pour se rapprocher des restes humains, se baissant presque pour les toucher, dans un sursaut solennelle elle ravisa son geste pour finalement empoigner le reste d'un fémur qui tomba en poussière sur le sol. Malgré tout elle souriait d'une façon plus ou moins dramatique mais énigmatique.¤

Invité

Nawase Tsuioku .

Une shinobi qui avait un cœur aussi vide qu’un verre sans une goutte d’eau en elle, des paroles qui défendaient les cadavres horrifiants qu’elle fixait avec tant de concentration et qui exprimait ses pensées sous forme d’un sourire énigmatique.

Une discussion qui se faisait de plus en plus longue sous le froid qui commençait peu à peu à disparaître laissant place à l’aube qui débuta. Un temps que je pouvais constater grâce à cette fenêtre qui était infesté de cafards qui rompaient en groupe en allant vers l’extérieur. Des verres-de-terres qui allaient tous pour s’agripper aux corps délabrés qui se trouvaient à côté de Tsuioku et qui dégustaient les morceaux de chair qui se trouvaient encore sur eux.

Des cadavres qui n’avaient point de tombeaux dignes d’un shinobi comme le disait si bien la Genin, une expression que cette jeune Kunoichi prononçait ! Un charmant accueil qui montrait l’état du village de Kumo qui malgré ce coup d’état ne s’en était point remis (enfin presque). Une prison qui méritait la destruction et la reconstruction totale pour les déserteurs ou autres… que le village aurait.

« Je suis néanmoins d’accord avec toi, pour ce qui est d’avoir une tombe digne d’un être humain, malheureusement je me demande également pourquoi ils sont encore là, dans cette cellule et pourquoi les nouveaux gardes de Kumo ne l’ont point fait ! »

L’état de la prison était forcément dû à la désertion des gardes de cet endroit alors qu’il fuyaient pour vivre, ils avaient sans doute laissé les cellules fermées sans aucune issue pour les prisonniers la fuite ainsi qu’un enterrement digne de ce nom. Quelques éclairs se mirent à traverser ma main, parcourant mon bras dans une concentration précise. Je voulais faire moi-même un enterrement pour eux il fallait pour cela que la jeune Tsuioku sorte de cette cellule. Deux éclairs sortirent des paumes de mes mains, mon Jutsu Raiton de niveau Genin allait être réalisé.

« Si tu veux bien sortir de la cellule, je vais moi-même les enterrer de la seule manière que j’avais trouvé pendant la discussion. Les fantômes du passé méritent de se reposer tranquillement ! »

Malgré moi, les familles des hommes ne s’étaient point prit la peine de demander une tombe pour leurs proches qui pourrissaient dans cet endroit et qui dégageait une odeur de puanteur. D’autre parmi le groupe étaient devenus des squelettes d’os blancs ou jaunes dont l’apparence était identique à d’autres.

*Ikadzuchi no Kiba*

Un nom qui désignait le Jutsu que j’allais réaliser…

¤Un repos digne d'un shinobi voilà ce qui devrait leur convenir, Darui devait être quelqu'un de réfléchit même si pour l'une ou l'autre raison il ne le montrait pas aux premiers abords. Tsuioku sorti de la cellule, jetant un regard en biais au jeune homme, elle ne s'attendait pas à ce qu'il comprenne ce qu'elle pouvait ressentir ou bien ce qu'elle pensait à ce moment là, mais elle était en proie à un sentiment qui, du plus profond de son être, la rendait assez vulnérable. Elle regardait les corps comme si elle les avait connus il y à longtemps, joignant les mains sur sa poitrine, les yeux de nouveau clos elle entonna un chant funeste et de sa voie de cristal qui résonnait sur les parois, l'atmosphère dégageait une toute autre sensation. Cette prison serait un tombeau, non le leur mais celui de tous ceux ayant été abandonnés pendant les combats.

Fut un temps, elle aurait certainement pu terminer dans ce genre d'endroit et même y trouver la mort. Il y à de cela quelques années alors qu'elle venait de fuir le domicile familiale, Tsuioku vivait comme un animal reclus dans la nuit à parcourir les rues, la nuit car le jour elle se cachait des autres. Elle avait connu la rudesse de ses choix et par conséquent avait définitivement abandonné le nom de son patriarche en prenant celui de sa mère. Finalement qu'attendait elle de l'avenir a cette époque si ce n'était être libre? A priori en voyant aujourd'hui son visage il ne viendrait pas à l'idée de penser que cette jeune fille à connu le sang, la peur, la mort et les restrictions... Non son air hautain produisait l'effet contraire persuadant les gens qu'elle est la fille d'un légat ou autre, ce qui entre nous fut le cas lors du vivant de son père, mais aujourd'hui elle est seule.¤

"Faites en sorte qu'ils ne soient pas oubliés! Il n'y à rien de pire que l'oublie de la mémoire."

¤Elle toucha son épaule comme un signe de remerciement, du moins cela aurait pu être le cas, mais elle ne l'avait pas officiellement déclaré comme tel. Il n'en était pas question. Intérieurement elle espérait que cette tombe soit la sienne, la leur puisqu'il était présent sur les lieux. Ce n'était qu'une douce illusion.¤

Invité

Mes mains commençaient à créer du Raiton qui parcourait mes mains, des mains qui ressentaient peu à peu les effets de cet élément que j’avais principalement. Le nom de la technique venait dans mon esprit, je prononçais d’un ton froid et calme. La jeune Genin sortait peu après de la cellule, je fixais la toiture qu’avait cette cellule attentivement, je déployais mes mains vers le haut puis laissais alors deux éclairs qui se dirigeaient vers le toit de la cellule qui était fait de plusieurs briques entassées pour former une prison comme tant d’autres… Le jutsu percutait les briques qui furent démolis en un instant qui s’écoulèrent sur les cadavres qui avait tant d’importance pour Nawase. Les briques s’écoulèrent continuellement sur les corps, qui laissaient un grand et large trou au dessus de la cellule, des murs qui semblaient avoir une bonne dizaine d’années qui n’avaient plus leur état habituelle. C’était la seule idée que j’avais pour enterrer les hommes que je regardais depuis quelques heures.

« Désolé »

Tel était mon mot fétiche ! Le soleil commençait alors à se lever, il était temps pour moi de partir de cet endroit…

« Partons de cet endroit ! »

Je quittais alors la prison avec Tsuioku Nawase…

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