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 Les aléas de la vie [Hanako Uzumaki]

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Kami Yuuki

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MessageSujet: Les aléas de la vie [Hanako Uzumaki]   Les aléas de la vie [Hanako Uzumaki] Icon_minitime1Jeu 30 Aoû - 11:12

    Il y avait de ces journées où vous n'étiez rien. Ni méchante ni gentille. Il y avait de ses situations pour le moins étranges dans lesquelles vous vous fourriez sans vraiment comprendre le pourquoi du comment et desquelles vous n'arriviez plus à vous en sortir. Seul du moins. Il fallait faire équipe avec des personnes que vous ne connaissiez pas forcément, des personnes qui pourraient être vos ennemis en temps normaux. Bien sûr vous faisiez la paix sur cet évènement et des mois après vous repreniez de ces combats et ces guerres qui ne cessaient que lorsque vous passiez ce genre d'instant qui marquait votre vie d'un coup de couteau ferme en plein coeur. Seulement vous aimiez ces journées ou la vie vous surprenait plus que les autres jours et vous vous disiez que si ces journées étaient plus fréquentes, vous vivriez bien mieux qu'en ce moment. Et c'était bien vrai. Seulement nous nous disions tous la même chose dans ce genre de situation : Aah si j'aurais su... J'aurais pas v'nu !

    Il faisait beau dans les bois aujourd'hui. Et moi ? J'avais décidé de passer ma journée à dormir sur une branche ne supportant pas plus que mon poids. Soit, peu de poids. Mais ça, ce fichue oiseau ne semblait pas l'avoir comprit. Alors lorsque je ne fis pas attention à lui, lorsque je dormais à point fermés, il osa. Il se posa dans la plus infime des douceurs sur le bout de cette branche si fragile. Vous imaginez la suite. Ce sublime bout de bois sur lequel mon corps était allongé se fissura dans un léger craquement, ce qui ne laissait présager rien de bien bon pour mon pauvre dos, et dès lors que ce petit oisillon s'envola rejoindre ses parents un peu plus haut, elle se brisa entièrement et là... Là je me retrouvais éveillée en sursaut les quatre fers en l'air et le dos en miettes. Comme du verre qui explosait. Mais soit, je ressentais simplement l'affreuse douleur du contre-choque. Je n'étais pas morte non plus. Incompréhension totale. J'observais les alentours, vrillant tête et buste de gauche à droite, de haut en bas se servant de ma main gauche en visière. J'hurlais de rage bien évidement.

    Grrr aaaaaaah nan mais qui est le salopiaud qui a osé me faire tomber !?

    Vous vous dites probablement qu'il n'y avait aucune chance pour qu'il me réponde. Et bien détrompez-vous, pour seule réponse -qui en fût une tout de même- je senti quelque chose de... Spécial et chaud sur ma "visière". Une crotte. Un crotte d'oiseau quoi ! Horrible... Regard blasé, désespéré au tout départ. Regard chercheur et sadique ensuite. Je levais, en toute logique, les yeux vert le ciel. Mais il n'y avait rien de plus que des feuilles d'arbres et ces rayons qui m'aveuglaient. J'étais dans une forêt, quoi de plus normal. Alors je continuais mon chemin, je n'avais de toute façon, rien de mieux à faire en l'instant. Des heures et des heures de marche silencieuse parce qu'il n'y avait que ça de bien aujourd'hui. Du moins je le croyais. Je ne marchais que depuis une simple demi-heure en réalité. Cette forêt était vraiment étrange, altérait-elle les sens ? Je ne l'espérais pas honnêtement, sinon je mourrais ici. Mais je veux pas mourir ici moi ! Oh une fontaine ! Aaaah... Oups. Celle-ci n'était que larmes et tristesse, mes larmes et ma tristesse de crever dans ce foutoir. Et allez savoir pourquoi je ne m'arrêtais pas. Pourquoi j'agitais les bras, pourquoi je braillais et pourquoi deux cascades d'eau sortaient de mes yeux ? Je pleurais. En effet et je noyais les poissons. Comment noyer des poissons ? C'est simple. Vous prenez des chats. Oui, des chats. Vous leur ajoutez des nageoires en carton et hop, vous les plongez dans l'eau. Une minute et plus rien. DONC. Je noyais des poissons-chats. Inconsciemment, jusqu'à ce que je m'en rende compte. Mes larmes cessèrent d'un coup pour laisser place à la panique. Je jetais les chats morts à gauche, à droite dans l'espoir de trouver un survivant au moins ! Mais rien. La mort totale.

    Mais d'abords, qu'est-ce que des chats avec des nageoires en carton foutent dans le coin ? C'est... Franchement bizarre ici.

    Je me stoppais, interloquée par cette remarque. C'était bien vrai vous m'direz. Paf ! Un coup sur la tête. Je tombais évanouie. Ensuite ce fût le noir total, je me réveillais simplement, attachée à un arbre, entourée par des... Souris et... Des pingouins ?! Ces étranges bestioles tournaient autour de moi encore et encore avec des torches enflammées en mains. Comme s'ils allaient me griller et me manger au barbecue de ce soir.. Qué.. Quoi ? Nan nan mais attendez, j'ai pas envie de finir grillée moi ! Et Heiryuu où est-elle ? MAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN ! Sors-moi de là j't'en supplies.. Désespérée. Dix minutes plus tard, tandis que je commençais à me rendormir, lassée de les voir tourner autour de l'arbre, un pingouin plus grand que les autres fit cesser le tout. Enfin un peu de changement. Fiouu ! Il s'avança donc vers moi et me salua. Une jolie révérence bien difficile à exécuter pour un pingouin mais soit.

    Ô grand Dieu, merci à toi de nous avoir amener cette divine princesse du ciel et de la Terre pour nous débarrasser de ces horribles poissons-chats. Merci mon Dieu, sachez que nous vous retournerons cette grâce demoiselle lorsque [...]

    Heey le pingouin aux oreilles de choux-fleur ! J'suis pas grasse est-ce que c'est clair !? Et je suis pas divine non plus, j'me suis simplement perdue dans votre pays de dégénérés ! T'aurais pas le chemin de la sortie d'ailleurs ?

    Le temps s'arrêta sur mes mots. Ou presque. Simplement des Oooh sortirent des bouches de ces messieurs-dames. Qu'avais-je dis de mal encore.. Une petite souris vraiment charmante m'expliqua en deux mots qu'il s'agissait d'un sacrilège d'insulter le Graand Roi pingouin venu des pays chauds près du désert de crème glacée de Yuki no Kuni. Et croyez-moi qu'ils devaient tous fumer la marijuana. Au moins ! Au plus ils picolaient du jus d'orange au cannabis, hmm.. Mais visiblement j'avais osé m'adresser de façon fort disgracieuse au grand chef de ces dames. Honte à moi quoi. Je m'en moquais royalement. Je voulais juste sortir de ce merdier. Normal quoi.

    Woo Dumbo tu veux ma photo ? Viens t'battre si tu l'ose !! Même attachée j'suis sûre j'te botte l'arrière train hiiiiiiiiiiiiiiiii haa ! Criais-je à l'égard d'un espèce d'ours malveillant qui me relookait depuis un moment déjà.

    Il avait une tête des mauvais jours. Menaçant et visiblement énervé. Personne ne le retint et il s'approcha de moi lentement avant de rugir comme un lion et de donner un surpuissant coup de griffe afin de me détacher. On m'expliqua qu'il était gardien des prisons du Roi et que pour avoir une chance de ne pas y être enfermée à vie, je devais le battre. Me battre contre un ours ? Moi ? Mon Dieu... Le sol se mit à trembler. Les arbres tombèrent, les autres s'éloignèrent pour me laisser avec monsieur j'suis jamais content et mes craintes les plus profondes. Des murs sortirent du sol, des gradins se formèrent et se remplirent rapidement de monde. Alors comme ça ces bestiaux étaient intelligents. J'avais du soucis à me faire, vraiment. Les règles furent énoncées et aussitôt le top départ annoncé, l'animal fondit sur moi pour tenter de me déchiqueter. Allez savoir pourquoi les gens me détestaient. Je levais une main vers le ciel pour appeler l'orage. Oui, qu'il vienne se loger en moi que je règle son compte à ce gorille mal élevé. Le peuple semblait surprit que je me batte ainsi mais parer ses coups étaient plus simple à présent. Mais contre toute attente, je me fis avoir mais genre comme une bleue. Un ours qui créé des gorilles vous y croyez ? Si si j'vous assure. Il y avait pleins de mini gorilles autour de moi et ils étaient si nombreux que je ne pouvais parer leurs coups. Ça chatouillait dirons-nous mais c'en était terriblement dérangeant. D'un saut je grimpais dans les airs pour exécuter quelques signes et ainsi ré-inventer les sables mouvants. Drôle n'est-ce pas de voir ces mini bêtes se noyer dans toute cette eau. J’appréciais grandement l'idée mais je n'avais pas que ça à faire. Retrouver Heiryuu qui ne me répondait pas et sortir d'ici. C'était déjà pas mal. Alors je courais sur les murs, sautais en l'air deux, trois fois avant de passer par-dessus les barricades de l'arène et ainsi fausser compagnie à mes agresseurs. L'alarme fut donnée et tandis que je fuyais vers le paradis, je me retrouvais avec une armée aux fesses. Gé-niale cette journée. Vraiment. En tous les cas je ne me retournais pas, je courais tout simplement en cherchant l'endroit idéal pour me cacher en attendant qu'ils stoppent les recherches. C'est là que je vis un arbre. Bien grand parmi les autres mais aussi bien caché par ses semblables. Je sautais et d'un seul bond je retombais dans le feuillage ou je manquais d'hurler de surprise. Il y avait sur celle-ci une demoiselle qui m'inspira confiance après cet instant de peur. Elle ne semblait pas comme eux c'était déjà ça...

    Héhé.. Vous êtes perdue vous aussi ? Murmurais-je essoufflée.

    En voilà une bonne rencontre en cette journée.



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MessageSujet: Re: Les aléas de la vie [Hanako Uzumaki]   Les aléas de la vie [Hanako Uzumaki] Icon_minitime1Sam 1 Sep - 21:05

    Konoha, un village où généralement le soleil brille, un peu comme aujourd’hui d’ailleurs. Loin de moi l’île et son temps changeant, je suis bien heureuse d’avoir quitté mon coin banal pour finalement me retrouver ici, dans le fond je le sais, j’ai tout gagné, je n’ai rien perdu, enfin si, j’ai perdu du temps. Tout le temps que j’ai passé de l’autre côté, tout cela n’est que du temps de perdu, rien de plus, rien de moins. J’ai perdu vingt ans de ma vie, hors de question que j’en perde désormais ne serais-ce qu’une miette supplémentaire. Les jours comme aujourd’hui où vous n’avez rien à faire sont dans un sens presque parfait, on peut finalement faire ce que bon nous semble et pour moi, c’est un départ pour une visite, je dois voir certaines choses, je dois en apprendre plus sur le village, le pays et même ce petit coin du monde. Tout ce temps, je n’ai fais que rester sur mon île à me cacher des autres qui ne supportaient pas ma présence, j’ai dû me battre pour rester en vie, mais le jour où je retournerais là-bas, nul doute que je pourrais tuer chacun d’entre eux sans la moindre hésitation. Ils ont toujours été effrayé par mes capacités après tout, ils savaient que je serais la meilleure d’entre nous tous et ça il ne l’acceptait pas, quelle belle bande d’idiot, après on s’étonne qu’il y a des guerres, pas étonnant avec ce genre de personnalité après tout.

    J’allais donc enfin profiter de temps libre et de détente, j’allais enfin pouvoir prendre du bon temps pour moi, me faire plaisir à moi-même, que pouvais-je bien espérer de mieux dans le fond ? Depuis que j’étais arrivé, je n’attendais plus que cela, j’ai pu trouver un logement, recevoir quelques consignes, je me suis installé, j’avais fait tout le nécessaire pour pouvoir vivre dans un nouvel endroit. Mais aujourd’hui le temps était pour moi et je me devais de le tuer au mieux. Je me précipitais donc dans ma chambre histoire de m’habiller puis pris mon petit déjeuner. Mère ne semblait pas pressée aujourd’hui, mais peu m’importe puisque de toute manière je ne comptais pas sortir avec elle, j’ai moi aussi besoin de liberté de temps en temps.

    « M’man, je sors, ne me cherches pas ! »

    Un simple ok et me voila partit vers d’autre terre. Et c’est partie, direction la forêt ! Petit à petit, la forêt commençait à s’approcher de moi, ou plutôt je m’approchais d’elle malgré que je me pose encore quelques questions. Une fois pénétré la forêt, une drôle de sensation m’envahit, j’avais vraiment un mauvais pressentiment, quel est ce lieu ? Je me tournais, incapable de retrouver la sortie, super, perdu après quelques minutes, décidemment je suis forte moi ! M’enfin, ce n’est pas grave, on va faire avec les moyens du bord, si je continue d’aller tout droit, il y a bien une sortie qui va se dessiner à un moment ou un autre logiquement. Nous verrons bien. Alors que je marchais en toute tranquillité, sans rien ne demander à personne, mon pied se déposa sur une tapette à souris. AÏEEEEE. Me voilà en train de faire la danse du flamant rose, la tapette accroché au pied, je tournoyais sur moi-même à cloche pied hurlant de douleur le gros orteil complètement ensanglanté. Putain, qui a déposé ce truc ici ? Ils se foutent de ma gueule mon dieu ! Alors que je l’enlevais tranquillement, une voix retentit derrière moi.

    « Haha, on l’a eu, attrapez la, ne la lécher pas s’échapper ! »

    Quel con, on ne dit pas lécher mais laisser, m’enfin. Je me tournais ne voyant personne, je me décidai entourer mon orteil d’un bout de tissu quand soudain le drame arriva. Une toute petite armée de souris je jetai sur moi patte en avant et m’enchainais avec un nombre incalculable de coup de pied jusqu’à m’avoir fait entièrement tombé à terre. Se faire attaquer par des souris ? Mais quelle idée tout de même. Puis une souris grimpa sur moi et vint s’installer sur ma poitrine. J’aurais bien dis de bouger mais ces saletés de rongeurs venaient de ficeler comme un vulgaire rôti de porc, quelle ironie.

    « Hum, Hum. Je me présente, lieutenant général chef de la 1ere compagnie des souris. Nous sommes là pour veuillez à la sécurité de la forêt. Inutile de vous débattre personne ne nous a jamais passé, et si vous cherchez les ennuis sachez que je suis champion de taekwondo, laissez donc tomber. Vous êtes donc officiellement en état d’arrestation pour avoir pénétré ces lieux. Avez-vous une dernière requête ? »

    « Oui bien sur. Détachez-moi, si je vous bats en combat loyal, vous me laissez partir ? »

    Non mais franchement, négocier avec des souris, où suis-je tomber ? Qu’est ce qu’il me prend aussi ? Voilà une autre excellente question. Puis, alors que je commençais à déprimer en quelques sortes, les rongeurs se mirent à sectionner délicatement les liens puis je me relevais avant de rattacher mon bandage à l’orteil correctement. Me battre contre un animal à quatre pattes qui parle et qui a un chapeau sur le haut du crane ? Quelle idée saugrenue. Je suis peut-être folle et complètement malade, mais pas suffisamment pour faire cela croyez moi. Je me tenais droite, me fit craquer les doigts et me reculais de deux pas avant de faire mine de me mettre en garde, prête à en découdre, mais au moment même où le gong retentit, je me retournais et partit comme une dératée, je courais au plus vite, mais bien sur les souris étaient logiquement plus rapide que moi, pas grave seconde solutions, sauter dans les arbres, oui sauter d’arbre en arbre, ça elle ne peuvent pas le faire, donc elles ne pourront pas me suivre, du moins ça c’est ce que je pensais. Tout le monde connais la chauve souris, et bien voilà la souris-volante. Une sorte de croisement entre une souris et un moineau, autant dire que je n’ai pas de chance sur ce coup là. Sur le chemin, j’arrachais une branche et me tournais pour donner un grand coup à la souris-volante-policière qui s’étala comme une vulgaire crotte de pigeon sur le sol en plein milieu de ses compères. Pas de temps, je dois me dépêcher, ce que je fis d’ailleurs, jusqu’à finalement arriver à un grand arbre, dissimuler au milieu des autres. Je m’arrêtais sur l’une des branches et attendit jusqu’à entendre du bruit. Toujours armé de ma branche, je m’apprêtais à frapper quand je vis une jeune femme. Tiens, quelle coïncidence, d’ailleurs, elle semblait aussi surprise que moi.

    « En effet, je me suis perdu dans cette drôle de forêt. On dirait que vous avez fournis un gros effort. Hanako ! »

    Je lui dis ce dernier mot en lui tendant la main pour qu’elle comprenne qu’il s’agit là de mon prénom.
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Kami Yuuki

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MessageSujet: Re: Les aléas de la vie [Hanako Uzumaki]   Les aléas de la vie [Hanako Uzumaki] Icon_minitime1Mar 4 Sep - 9:16

    Je lui serrais la main, ravie d'avoir trouvé quelqu'un d'aussi sain d'esprit que moi en ces lieux. Et je n'oubliais pas de me présenter, Kami Yuuki Jin pour vous servir ! Avais-je dis avec mon entrain habituel. Discrètement bien entendu, pour éviter que ces choses étranges ne nous retrouvent. Tandis que nous guettions l'instant où nous pourrions nous échapper du coin, alors que nous discutions brièvement sur le pourquoi nous étions là, un médor géant aboya. Je disais géant parce qu'il faisait au moins la taille de l'arbre, et qu'au premier bruit qui sortit de son bec, sens figuré hein, j'en étais devenue sourde. C'était qu'elle avait d'la voix la bestiole n'empêche ! Surprises, nous nous retournions et là... Le choc. Je me demandais même sur le coup dans quel endroit nous étions tombées. C'était qu'il avait deux têtes. Deux têtes, vous m'direz c'était mieux que trois et moins bien qu'une bête dite normale. Pas faux. Mais ce crétin venait de dévoiler notre position, du coup. Et messieurs, dames, souris et pingouins virent à notre rencontre. De quoi me mettre bien en colère si vous voyez c'que je veux dire. Et l'autre qui ne cessait d'aboyer, Hanako-chan et moi qui étions debout, limite apeurée pour ma part, en plus de cette armée qui débutait l'assassina de l'arbre. C'était pas cool. Pas cool du tout.

    Et maintenant ? On est censées sauter, ... J'me trompe ?

    Là c'était genre les séries humoristiques qui passaient à la télé. Comme ci nous étions filmées vous voyez. Mais pour plus de sérieux, nous n'avions pas le choix. Alors on sautait avant que notre cachette ne tombe en ruine sur ces animaux du sol. Mais hors de question de leur faire face quoi, on courait sur les arbres. On faisait du sport quoi. C'tait amusant, un minimum quand même. Mais on fuyait, c'était clair. Médor faisait trembler le sol en nous poursuivant, et je constatait qu'il était tout seul à nous coller aux basques. Alors je proposais à Hana'-chan une idée qui me semblait fort intéressante sur le coup. Lui régler son compte une bonne fois pour toute. Parce que entendre aboyer c'était affreusement soulant. Du genre que j'en avais des envies de meurtre et de suicide quoi. Mon alliée paraissait enchantée par cette idée, puis qu'elle le fût ou pas, je lui aurait tout de même botté les fesses à c'ui-là. Allons bon. On décidait de frapper en même temps. Beeh pour plus de force chers amis. Sans crier gare, nous nous stoppions net avant de partir chacune de notre coté. Il ne saurait plus qui suivre alors il resterait suffisamment longtemps sur place pour finir KO en mode game over pour li. Héhé ! Tandis qu'Hanako prenait la tête de gauche, je prenais celle de droit. Logique quoi. Et je lui balançais avec force un loup en pleine figure. Un loup de chakra sortit tout droit de ma main gauche, et je lui en envoyais un second de l'autre main. De quoi l'aveugler et le sonner un peu. Ça faisait un petit paquet de chakra mais soit. Tant pis, il était grand et pas simple à battre quoi. Alors pour en terminer rapidement avec c'te tête, je grimpais sur son museau et levais une main vers le ciel. Comme tout à l'heure, puis la foudre s'abattit sur lui. Échec et mat mon vieux ! Hanako en avait terminé aussi visiblement et l'animal commençait à s'étendre de tout son long sur le sol, écrasant quelques dizaines d'arbres et d'autres monstres en-dessous de lui. Nous ? Nous partions. Rapidement, courant sans nous arrêter jusque une petite clairière, bien trop loin de la chute du chien.

    Ici nous serons sûrement tranquilles pour un moment, m'exclamais-je en me laissant tomber dans l'herbe fraîche.

    Je soupirais du bonheur que cette douceur me procurait. Elle était vraiment belle l'herbe en tous les cas. Hanako semblait dans le même état que moi et pour ma part, j'étais épuisée d'une telle course. Je respirais fortement, reprenant mon souffle petit à petit. Il y avait ce magnifique soleil qui caressait tendrement ma peau et cette brise vraiment légère qui me donnait la fraîcheur dont j'avais besoin. C'était bon... Parfais pour se détendre. Dommage qu'il n'y ait pas d'eau par contre. Mais bon, tant pis. Nous nous reposions donc, discutant de tout et de rien. On faisait connaissance et en même on cherchait un moyen de ce tirer de ce merdier vous voyez l'genre ? Hana-Chan elle était sympa. Vraiment, du genre assez drôle et super gentille je trouve ! Et elle venait de Konoha. C'était un problème ça par contre. Je n'pouvais pas lui dire que j'étais d'Akatsuki pour ma part, puis comme je n'avais aucun bandeau sur moi et biien.. Je lui sortis que je venais d'Ame et que j'avais fais mon apprentissage à Kiri. Va savoir pourquoi. C'était pas important en sois vous m'direz. Puis... Parce que cette journée était classée journée rouge sur le calendrier des Cieux, nous rencontrions plus bizarres encore que cette bande de guignoles que nous avions semées un peu plutôt. Une trentaine de singes en costumes de policiers confortablement installés sur des flamants-roses. Et à leurs côtés, sur terre donc, des lapins enragés. En laisse bien évidement. Comme si notre quotta n'avait pas été rempli aujourd'hui.

    Mesdemoiselles Humaines, au nom de la loi 25 550 x 376 985 025 z du code pénal de cette forêt je vous arrête pour pénétration et violation de domicile !

    Manquait plus que ça...

    Et... Z'êtes qui, demandais-je d'un ton assez perplexe.

    Je me prénomme Zakouille, adjudant chef de la compagnie des forces armées, légaaaaales, de ce comté ! Maiintenant haut les mains, vous êtes en état d'arreeeeeeeeestation.

    J'étais prête à rire, honnêtement. Trop c'était trop et là, c'en était trop. Le regard d'Hana'-Chan croisait le miens tandis que d'un signe de tête, nous foncions dans le tas. Pourquoi s'enfuir quand nous pouvions nous battre ? Hmmm... En tous les cas, pour l'instant je ne me servais que de mes mains. Que je puisse discuter avec monsieur-singe-adjudant-chef-de la compagnie des forces armées-légaaaaales-de ce comté. Ils avaient lâchés les chiens ces...Euh les lapins quoi. Ceux-ci se ruèrent sur nous de telles manière que j'en perdais l'équilibre et me retrouvais les quatre fers en l'air, imitant un chat jouant avec une pelote de l'aine. C'était chou comme point de vue vous savez. J'envoyais valser la mini-crotte un peu plus loin puis je me relevais et attaquait le chef de la troupe. Il n'était pas mauvais lui, pour le coup. Et tandis que nous combattions, je lui demandais s'il était les armées de souris et de pingouins, c'était légal. Bien entendu qu'il me répondit avant de se reculer pour mon me foncer dessus. Soit, nous étions dans l'pétrin. Et jusqu'au coup. Il fallait fuir encore là, non ?


    HRP // Je sais plus, est-ce qu'en entraînement à deux on peut diviser les lignes de moitié ? o: [édit : Merci Kimy ^^]

    76 + 31 = 107 lignes.
    107 - 40 = 67 lignes restantes.



Dernière édition par Kami Yuuki Jin le Mer 5 Sep - 11:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les aléas de la vie [Hanako Uzumaki]   Les aléas de la vie [Hanako Uzumaki] Icon_minitime1Mar 4 Sep - 19:57

    Les présentations furent rapidement faites, Kami Yuki Jin du village d’Ame, très bien je prends note, on ne sait jamais, un jour peut-être que l’on se recroisera, encore faut-il que l’on parvienne à sortir d’ici, une chose qui n’est pas des plus simple à première vu. Fiou, où est-ce que l’on a bien pu tomber ? Quelqu’un peut-il me le dire ? Comme souvent, à toute question vient une réponse. Un aboiement énorme, de quoi nous rendre sourde toutes les deux, mélanger à la taille du chien ainsi qu’à son nombre de tête, autant dire que le lieu n’est pas très logique. On est dans une forêt digne d’un film de science fiction dites donc. Ces aboiements finirent par faire revenir toutes la forêt, les fameuses souris, mais aussi des pingouins ? Dans une forêt ? Quel curieux endroit ! Gentiment Kami me proposa de sauter et ce c’est que nous faisions aussitôt, sautant d’arbre en arbre, nous nous éloignions légèrement de l’arbre en train de chuter. Pendant que nous avancions rapidement d’arbre en arbre, des tremblements dû à la course du chien se faisaient ressentir quand soudain, mon acolyte du jour eu une grande idée, se retourner et attaquer le chien chacune d’un côté afin de l’éliminer au plus vite. Intelligent dans le fond, mais carrément suicidaire, ça me plait bien. Rapidement nous faisions demi-tour puis je pris la tête de gauche pendant qu’elle s’occupait de l’autre. Des sceaux, rien de plus inutile pour attaquer, ils ne servent qu’à défendre au final. Je fonçais donc l’épaule la première pour lui donner un bon coup et grimper ensuite sur sa tête avant de faire place à un magnifique rodéo, tenant fermement ses poils, il se secouait la tête dans tout les sens pour espérer me faire tomber, mais je m’accrochais beaucoup trop pour espérer tomber. Les minutes passèrent et Kami semblait sérieuse pendant que moi j’épuisais le chien d’une façon pas très orthodoxe, mais peu importe. Sans rien laissez paraitre, je saisis mon bout de bat et frappais violement le crane du chien qui se calma, bon toutou ça ! Puis avec mon kunai, je lui ouvris le crane et en finissais donc ainsi. Quelle idée pitoyable que j’avais eu, mais Kami avait fini, je me devais d’en finir au plus vite. Pendant la chute du chien nous voilà courant comme des dératés, hum pauvre chien, dire que je m’amusais bien, dans le fond je suis sure qu’il n’était pas si méchant que cela. Après de longues minutes de course, nous nous arrêtions dans une clairière pour le moins tranquille, pensant exactement la même chose que ma camarade.

    Délicatement, je m’allongeais dans l’herbe taillé courte. Cet endroit humait le bonheur, l’endroit parfait pour se détendre si vous voulez mon avis d’ailleurs. Toute les deux nous discutions tranquillement, quel bonheur d’être tombé sur quelqu’un de normal dans cet endroit pour le moi étrange. Il faut bien l’admettre, c’est juste irrationnel ce qu’il se passe ici. Alors que l’on échangeait paisiblement, parlant de tout et de rien, des singes montant des flamants roses et tenant des lapins enragés en laisse firent leurs apparitions, une trentaine, pour seulement deux demoiselles ? Hum... Poisse. Ce ne sont que des singes, des flamants et des lapins, mais je n’ai pas oublié les souris de tout à l’heure moi, ils ont tous dû manger du lion ici, ils pètent le feu les horribles. Apparemment c’est des flics ça ? En tout cas je ne sais pas quel est ce numéro d’article de loi puisque je l’ai déjà oublié, mais ce singe est complètement dingue, d’ailleurs Kami fut la plus rapide pour lui répondre en lui demandant qui il était, hum drôle de réponse. Adjudant chef zakouille de la compagnie des forces légales armées ? C’est quoi cette histoire encore ? Mais d’où ils sortent tous ces monstres là ? Je regardais Kami, elle me regardait puis nous foncions maintenant dans le tas, moi avec mon bâton, elle avec ses mains. Les lapins étaient maintenant lâchés, je les laissais sauter sur moi pour jouer au baseball en tentant au mieux que je ne le pouvais de faire le plus de home run possible, mais bon avec un bâton et des lapins ce n’est pas évident tout ça. Le premier vola bien mais pas assès et pareil pour les suivants, c’est fou ce que l’on peut s’amuser avec si peu de choses tout de même, mais pendant ce temps, juste à côté de moi, c’est la jeune femme d’Ame qui semblait en difficultés. Du moins c’est ce qu’elle laissait paraitre avant d’envoyer valser la petite boule de poil un peu plus loin. Je regardais brièvement sur le côté avant de ne constater que les souris et les pingouins faisaient leurs entré puis de l’autre côté une cabane en bois, ok on court. En courant, j’attrapais le bras de Kami et la forçais à me suivre. Gardant le bâton en main, je me dépêchais espérant pouvoir arriver là-bas sans le moindre souci, au moins de cette manière on serait tranquilles. Alors que notre course effrénée était sur le point de couper cours, je me tournais une dernière fois afin de voir que les singes ne parvenaient pas vraiment à nous rattraper bien qu’ils gagnaient un peu de terrain sur nous. Je poussais la porte de la cabane, fit entrer Kami puis moi et fermais la porte. Histoire d’être sûre qu’elle soit verrouillée de façon correcte, je plaçais un sceau sur la porte qui nous assurera une sécurité absolue.

    « Mais franchement, où est-ce que nous sommes tombées ? C’est quoi cet endroit où tout est bizarre ? »

    Alors que je m’asseyais tranquillement par terre à côté de la porte, une chose étrange fit son apparition à mes côtés, je la remarqua quand elle me dit que nous n’étions pas les bienvenus ici et cette chose était en fait très impressionnante. Un pain aux raisins sur pattes, ça tombe bien j’avais faim. Le pain s’approchait doucement de moi quand d’un cou sec je l’attrapai et commençais à le manger avant de le couper en deux et de tendre la moitié entière à Kami, après tout, on doit se rassasier au maximum, les animaux sont à la porte, ils peuvent essayer de rentrer, personne n’a jamais réussi à franchir ce sceau. De plus, les Uzumaki sont réputés pour la puissance de leurs sceaux, donc pourquoi essayer quand on sait pertinemment que c’est peine perdu. Je regardais maintenant Kami avec un air un peu perdu.

    « Comment on va faire pour sortir d’ici sans problème, c’est injouables, les animaux sont de partout, j’ai comme un mauvais pressentiment pour la suite d’ailleurs. Entre nous, vu le nombres d’animaux étranges ici, on pourrait presque créer un cirque, on aurait pas mal de numéro tous plus loufoque les uns que les autres à montrer. »

    Posant maintenant mon regard sur la fenêtre, un cerf avec des ailes de dragon passait juste au dessus de la cabane, ça sent le roussis, que va bien pouvoir faire ce fichu dragon-cerf ?


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Kami Yuuki

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MessageSujet: Re: Les aléas de la vie [Hanako Uzumaki]   Les aléas de la vie [Hanako Uzumaki] Icon_minitime1Sam 22 Sep - 14:55

    Je gagnais. Sisi j'vous jure, j'allais porter le coup de grasse au chef, un coup qui le sonnerait pour les dix années à venir. Mais... Je sentis tout à coup mon bras se faire tirer en arrière, et faisant dériver mon regard sur ce qui l'accrochait, je remarquais qu'il s'agissait d'Hanako qui me tirait vers je ne sais trop où. Entre temps j'avais entendu un affreux cri de guerre et ce fut à cet instant que je compris que les bestioles que l'on avait semées tout à l'heure étaient revenues. Et voilà, plus d'une soixantaine d'animaux dérangés nous couraient après. Parce que oui, je m'étais remise à l'endroit et je courais. Parce que c'était super désagréable de se sentir tirer quoi. Nana'-Chan nous fit entrer dans une espèce de cabane en bois juste à temps avant de claquer la porte en plein dans le nez du petit escargot qui avait tenté une veine percée. Je ne connaissais pas ses objectifs, mais je lui accorderais une minutes de silence pour avoir vécu la mort la plus con du monde, quand j'aurais le temps. Un sceau de verrouillage absolut ? Eh bien si je l'avais su plutôt, qu'elle utilisait le fuinjutsu.. Je... Je n'aurais rien fait, je ne connaissais aucune technique de cette affinité permettant de détruire un aussi gros nombre d'ennemis. J'en déprimais. Tête baissée, assise en un coin de la pièce éloignée de la fenêtre, je laissais échapper toutes mes mauvaises ondes. Ignorant même sans le vouloir les mots qui d'ordinaire m'auraient fait rigoler de ma nouvelle amie. Tout ce cinéma jusqu'à l'instant où une petite voix fluette et éraillée sorte de nul part. Surprise je relevais la tête en la direction d'Hana' et observais que tout près d'elle il y avait un pain aux raisins qui souhaitait causer un peu. Nous n'étions pas les bienvenues ici ? Haha c'est quand fait, nous le savions très bien. Sinon nous ne serions pas ici entrain d'essayer de nous cacher... Hanako l'attrapa et m'en fila une moitié, délicieuse moitié à vrai dire. Je pris le temps de le déguster, histoire de bien réguler ma faim. En tous les cas, s'il y en avait d'autre je n'hésiterais pas ! Hmm...

    Un cirque ? Dis-je un sourire aux lèvres après avoir avalé le dernier morceau.

    Que ce serait amusant ! Oh oui, pouvoir dompter ces souris et ces pingouins de façon à les montrer au monde de façon totalement ridicule, que la honte s'abatte sur eux et que nous gagnions de l'argent. Mouahahahaha !! Bref... Nous n'en avions pas le temps, et pas vraiment l'envie je suppose. Soudain quelque chose attira mon attention au dehors, tandis que le fracas des cailloux jetés par l'ennemi m'assourdissait réellement. Un cerf-volant, véritable cerf aux divines ailes de dragon. Mama mia mais que venait-il foutre dans ce coin perdu du monde des Shinobi celui-là ? Tu me diras, il leur ressemblait un peu puisqu'il n'était qu'un mixte mal foutu du dragon et du cerf. Mais il était beau et je l'observais avec une certaine admiration me demandant intérieurement s'il était avec ou contre nous. J’eus bien vite droit à une réponse, lorsqu'il cracha un magnifique jet de flamme sur les dizaines de souris qui tentaient d'entrer. V'là le barbecue auquel on aurait droit après tout ça hmm.. Hey ma sœur, alors pas encore morte ? Entendis-je au fin fond de mon esprit. Heiryuu ? Genre elle s'était transformée en cerf-volant cracheur de feu, genre elle avait mit tout ce temps à venir alors que la situation était critique. Genre elle... Genre elle venait de nous enlever une gigantesque épine du pied. Je ne l'avais pas senti mais à présent que j'y faisais plus attention, ce chakra que je ressentais de la bête était bel et bien le sien. Me levant précipitamment et la laissant ainsi continuer ce qu'elle avait commencer, j'informais Nana'-Chan du retournement de situation. Je lui expliquais entraînée par cette élan de joie que l'étrange bête qui cramait tout le monde était à la base une louve bien brave et courageuse, ma louve. Heiryuu. En gros nous n'avions plus qu'à attendre qu'elle en termine tranquillement avant de sortir. Nous pouvions donc nous reposer encore un peu, et ensuite partir à la recherche de pains aux raisins, de croissants et de pains au chocolat parlant qui sait ?

    Quelques temps après, le signal fut donné, nous sortions donc pour ainsi mieux regarder le champ de cadavre animal qui gisait face à nous. Surprise certes, légèrement. Je me demandais comment Heiryuu avait réussit à faire tout ceci. Justement. Elle se posa quelques mètres plus loin, en face de nous avant de reprendre son apparence d'origine. Soit celle d'une louve belle et imposante au poil neige doux et soyeux, à l'air sensiblement généreux et sérieux. Elle se présenta ainsi à Hanako, par la pensée puisqu'elle ne pouvait parler avec de vrais mots en possédant cette forme là. Ensuite, nous apprîmes qu'elle avait fait la connaissance d'un véritable dragon-cerf ayant peur de se battre. L'animal souhaitait oeuvrer pour la paix des bois mais n'arrivant pas à cracher de flammes, il avait décidé de se cacher, attendant tristement l'heure de sa mort. Elle était tombée sur lui par hasard tandis qu'elle me cherchais, de ce qu'elle avait pu dire. Puis après discutions ils s'étaient bien entendu, et il lui avait demandé de prendre son apparence pour régler leur compte à ces débiles qui squattaient autour de la cabane, sans savoir que nous étions à l'intérieur. Pour les flammes ? Rien de plus simple, dit-elle en "rigolant", il me les a données. Parce qu'en lui elles étaient scellées. Mais il pouvait les transmettre à qui les désiraient. Une histoire toute simple qui nous avait vraiment sorti de l'embarras. Faudrait qu'on le remercie, je pense.

    Eh bien, qu'elle dure journée ! Mais euh... Dis-moi Heiryuu, ton ami dragon là, il t'aurait pas donné un moyen de sortir du coin ?

    Même pas.

    Tant pis, nous devrions donc nous débrouiller seules toutes les trois pour ce faire. Mais avant, retrouvons notre semi sauveur ! Je proposais l'idée qui fût sans doute acceptée puisqu'à présent, Hana-Chan et moi-même suivions Heiryuu qui était la seule à connaître le chemin. Des heures passèrent pour mes jambes endolories alors qu'en réalité nous ne marchions que depuis quarante-cinq minutes. Mais il y avait de ces pentes, de ces crevasses cachées et tout ça, qu'à chaque fois que je reprenais la route, je chutais de nouveau. Mais où était-il logé ce dragon ? Mon dieu... Pourquoi j'avais eu cette idée débile de vouloir le remercier.. Je le regrettais vraiment pour le coup. Puisque j'avais vraiment très très mal aux pieds. Seulement je continuais d'avancer, silencieuse, parce qu'elles se moqueraient sans doute de moi autrement. Et je reconnaissais volontiers qu'il y avait de quoi rigoler après les incalculables chutes que je venais de subir. Enfin. Quelques temps après, nous arrivâmes devant sa tanière, à notre grande joie. Mais... Il n'était pas là. Tout ce chemin pour rien. J'enrageais. Pour vous dire, des flammes de colère sortaient de tout mon corps, je bouillonnais vraiment de rage et les filles peinaient grandement à me calmer. Soudain je lâchais un cri et fonçais dans cette espèce de grotte que je me plaisais à détruire à grands coups de poings et de pieds. "Tiens prends ça ! Et ça aussi ! Si tu te montres pas je te jure que je détruis tout !! Haaaaaaaaaaaaaa !" Ça ressemblait assez à ce que je braillais à l'instant où je démolissais tout autour de moi. Sans me rendre compte bien évidement de l'énorme bête qui grognait derrière mon dos. Enfin, au début. Un souffle chaud me transperça le corps tandis que je démolissais une pierre, à l'intérieur de la "grotte". Heiryuu m'appelait en bégayant de peur, comprenant à ma place le danger qui me faisait face. Il était dos à elles, j'étais dos à lui. Au dragon, le vrai de vrai. Il bouchait l'entrée et j'étais à l'intérieur, sans aucun moyen de sortir. Hmm... Ainsi je m'étais retournée trèèès lentement, tremblant de moitié.

    Héhé, sa-salut toi.. Dis-je apeurée. Ça te dirais de.. De me laisser sortir ?

    La prochaine fois je me tais. Promis. Encore fallait-il que je survive à cet assaut de feu brûlant qu'il venait de me balancer en pleine face. Un four, il avait créer le four ! Sublime. Hum hum.. Dans le fond, je ne sentis pas grand chose mis à part cette chaleur étouffante qui régnait là-dessous. Tout simplement parce que j'avais activé le bouclier du clan qui réduisait voire supprimait dans certains cas, les effets indésirables. Et là, il m'avait tout simplement sauvé la vie. Je remerciais Dieu de m'avoir fait naître dans ce clan, mon frère et mes parents de m'avoir aidé à apprendre cette technique, à mon maître de m'avoir aidé à la maîtriser. Héhé. Au moins, je récupérais l'avantage puisqu'il ne l'avait pas remarqué et que je n'étais pas blessée. Ce fût donc en souriant que je me fis l'immense plaisir de lui envoyer un loup de chakra dans la figure. Que je puisse sortir tranquillement de ce volcan enflammé. La bête vola cinq à six mètres plus loin et je rejoignais les filles, véritablement fière de moi.

    La grande classe n'est-ce pas ?




    67 + 103 = 170 lignes.
    J'y rajoute mes 100 lignes (mise à jour des tech') pour un total de 270 lignes.
    270 - 190 = 80 lignes de libre.

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