Hé oh, il y a quelqu’un ? Ah oui, enfin te voila Yukio, tu sais que ça va bientôt faire une heure et demi que je te cherche bon sang ? Tu sais pourtant très bien que l’on a encore pas mal de pain du la planche. Oui je le sais, cette expression est démodé tout comme moi et blablabla, c’est bon tu as fini de râler je te rappelle que tu as une histoire à conter, et pas des moindre. Tu ne vois pas de quoi je veux parler ? J’espère que tu te fou de ma gueule, c’est juste la plus importante des histoires que tu as vécu jusqu’à présent et tu viens me dire que tu as oublié ? Bon sang mais comment peut-on être aussi débile ? Il semblerait que je doive te rafraichir la mémoire alors si je te dis passé, tatouage, clan, cela ne t’évoque tien ? Ah ben tu vois quand tu veux... c’est bon je te laisse prendre le reste en main ? Tu arriveras à leurs compté ton histoire sans trop de difficulté ? Bon ben de toute façon je reste dans le coin si jamais tu as besoin d’un coup de main. Bon et bien pour ceux qui auront le courage de le lire, je vous laisse en sa compagnie, bon courage, il n’est pas toujours très clair dans ses explications, c’est toujours à moi de faire le sale boulot, ce n’est pas pour rien n’est-ce-pas ?

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Oui bon aller, c’est à moi de prendre la relève, vous verrez messieurs dames, ce n’est pas sous prétexte que mon idiot de narrateur se pense supérieur qu’il l’est réellement, m’enfin, je vais vous comptez cette histoire personnellement. Il était une fois, dans un petit village lointain... [Arrête tout de suite, c’est déjà cliché espèce d’andouille.] Ah oui peut-être bien, bon ben faisons les choses un peu plus simple dans ce cas. Disons que pour commencer, je suis tout d’abord né à Oerba, le village de ma coalition, de ma famille ou de mon clan, appeler cela comme bon vous semble, pour moi aucun intérêt puisque je pense qu’il s’agit plutôt d’un regroupement des trois. Dans ce petit village, au sein même de notre clan, trois branches, trois familles. [Ça ils le savent déjà on en a parlé dans l’histoire idiot]. Bon sang, mais ferme la toi, tu ne vois que je suis en train de me mettre à nu, si tu me coupe toutes les cinq minutes je ne vais pas y arriver saleté de narrateur ! Donc je reprends, trois branches... chacune d’entre elle à conduit à l’apprentissage de certaines de leurs techniques par tout le monde, mais une en particulier est à retenir, il y en a une qui est pour le moins importante, la plus importante de toutes, celle que nous sommes forcer de posséder ou au moins en connaitre l’existence, Eidolon. Je l’accorde, de cette manière vous ne devez pas comprendre grand-chose, mais laissé moi éclairer votre lanterne, je suis là pour ça après tout. Dans le fond cette technique, si encore je peux appeler ça une technique est là avant tout pour me remettre dans le droit chemin quand je m’égare, elle m’aide à continuer de croire en moi, elle m’a à poursuivre mes efforts et à avoir mon objectif toujours bien en tête. Je l’accorde moi aussi, quand les Len ont porté cette technique d’après les manuscrits, j’ai eu la même réaction, bon sang, mais ça n’a aucun intérêt ! Mais en fait non, je faisais fausse route et ça, c’est Rukia qui me l’a appris.

La première fois que cela c’est manifester, j’avais dix ans depuis treize jour, je m’en rappelle d’ailleurs comme ci c’était hier, cet événement a marqué ma vie à jamais, ce fut une étape que je devais franchir. Avais-je le choix ? J’ai bien peur que non. Je connaissais chacun des détails de ce don, de ce talent même, bien qu’il ne soit, à mes yeux, pas une grande importance, je dois dire que j’étais malgré tout curieux de découvrir cela. Du coup, faisant un peu l’idiot par si et là, j’ai tenté de faire apparaitre cette chose, cette soit disant force qui sommeillait en moi, j’ai tenté bien des choses, mais rien à faire, je n’y parvenais pas. Je me suis poser d’ailleurs bon nombre de question pour savoir comment il était possible que je sois embêté à ce point, mais aucune réponses ne me vint, même les anciens ne daignaient vouloir m’aider, pour le coup, j’étais un peu perdu. Ils savaient pertinemment comment les choses devaient se faire, mais ils n’apporteraient pas leurs aide, à personne. Nous devions tous nous débrouiller, chacun cherchait mais personne ne trouvais, les Len étaient toujours les premiers, ils ne cherchaient même pas, ils semblaient tous être au courant, mais moi, fière, je ne pouvais me permettre d’échouer. J’avais lu que cette force mystérieuse apparaissait seule dans certaines situations, mais même en essayant de jouer la carte du suicide, je n’ai jamais réussi à la voir apparaitre. Pendant un moment, j’avais complètement cessé de chercher, me disant que finalement je ne connaitrais jamais cela voir même que je ne sois pas apte à la maitriser. [En même temps, il faut bien reconnaitre Yukio, tu n’es qu’un bon à rien, rappelles toi que tu as salement abandonné la belle Rukia.] Narrateur galeux, je t’ai déjà dis de la fermer bon sang, tu crois que cela m’amuse ? Et puis tu avais dit que l’on en parlerait plus, pourquoi viens tu de remettre cette carte sur le tapis bougre d’âne ? Bref, veuillez l’excuser, il est complètement débile ce pauvre narrateur.

Bref oublier cet idiot et reprenons notre histoire si vous le voulez bien. Je vais vous raconter directement ce fameux jour puisqu’au final c’est ce que vous attendez n’est ce pas ? Alors voilà, j’avais huit ans. Et oui, dans ma branche, les entrainements débutent dès le plus jeune âge, nous sommes les guerriers d’Oerba, nous n’avons pas le droit à l’échec, jamais ! J’avais donc huit ans et un commencement de formation de soldats gardiens. Nous ne sommes pas comme les grands villages, chez nous pas de hiérarchie, pas de grades par examen, non chez nous on se classe selon les tournois et quelque soit notre âge. En général, on forme même des équipes de trois, un de chaque branche histoire de pouvoir faire les choses de façon correct et de faire perdurer la légende de la cascade. Je jour là, j’avais été envoyé en forêt, dans le pays du feu, avec deux filles des branches Len et Yun, elles s’appelaient Kokoro et Lin. Chacun de nous connaissait son rôle, ce n’est pas la première fois que nous allions faire un travail pour Oerba, mais ce jour-là, jamais nous ne nous serions douter de la tournure des événements. Si nous avions eu le choix, jamais nous ne serions partit, nous aurions refusé cette quête, mais malheureusement le passé est le passé. Lin était responsable de la stratégie de combat à adopter, moi j’étais en charge de les protéger et Kokoro devait nous fournir les aides de combat en cas où elle échouait dans les négociations. Nous n’étions que des enfants et pourtant, nous étions déjà les plus prometteurs, beaucoup nous considérais comme les descendants de la légende, les élus de la seizième. Mais à huit ans, l’expérience acquise n’est pas excessivement grande et nous avons bien faillis y rester... [Bon tu accouches, tu ne vois pas que tu endors tout le monde avec des discours chaotique là ?] Je ne me souviens pas t’avoir demandé de l’ouvrir face de poulpe en boite donc tu la ferme et tu me laisse raconter, c’est mon histoire ou la tienne ? [La tienne, mais c’est grâce à moi si elle existe je te rappelle !] Ah oui ça c’est faux ! Et bien... euh... arrêtes d’intervenir et je pourrais en finir plus rapidement !

Nous avions donc pris la route très tôt en direction du pays du feu, endroit où nous devions simplement retrouver l’indic de notre village pour obtenir des informations importantes quand à la situation du pays du feu. En effet, il s’agit d’un grand pays et nous agissons avec Taki dans l’intérêt du pays de la cascade, si le pays du feu vient à se manifester de manière offensive à notre égard, nous seront obligé de riposter de manière assès rapide, notre quête consistait donc à récupérer les informations, mais l’indic en question était sujet à de nombreuses interrogations, c’est pour cela que nous sommes partit avec une formation de combat, dans le cas où les choses auraient été amené à mal tourner. Le chemin fut long pour nos petites jambes, mais l’arrivé fut appréciable, nous avions rencontré l’homme en question qui nous a donné les indications nécessaire, le pays du feu ne bouge pas, rien a signaler contre nous, mais malheureusement sur le départ, rien ne se passerait comme convenu. Des hommes sortirent de toute part, ils étaient six, ils nous avaient encerclé. Chacun d’eux venaient du pays de l’herbe, le village de Kusa, notre voisin et rival, ainsi donc c’est comme ça que les choses devaient tourner. Je ne suis pas sure d’avoir besoin d’expliquer que la situation diplomatique entre nos deux pays était pour le moins instable et ce malgré tout les pour parler qui ont été fait. Kokoro aurait dû avoir beaucoup de travail, mais dans cette situation c’était peine perdu et elle le savait aussi bien que nous, pourtant elle a essaye, elle a voulu remplir son rôle à la perfection, je n’aurais pas dû la laisser faire. [Et oh on se calme, tu dois les protéger pas leurs suggérer de faire des choses, tu ne peux pas revenir en arrière de toute façon alors arrête de te morfondre et termine !] Oui, tu as raison, désolé !

Kokoro s’est donc rapidement décidé à prendre une attitude décontracté, calme et sympathique et à simplement commencer en parlant aux hommes, leurs demandant ce qu’ils voulaient et toutes ces questions assès simplette. Les rires en disaient long, je m’étais déjà placé en avant de Lin qui observait déjà les lieux et les hommes, elle emmagasinait toutes les informations possibles afin de monter la meilleure des stratégies possibles. Mais les choses tournèrent rapidement à la catastrophe, un des hommes tendit la main à Kokoro pour passer un traiter, mais au moment même ou elle s’approcha, un autre lui trancha la main je couru dans sa direction, mais trop tard, elle fut transpercer de part en part, le même katana qui avait servis à lui trancher la main quelques secondes plus tôt, le manque d’expérience dont je vous parlais, voilà où il se situait. Je me plaçais derrière elle et la récupérait dans mes bras lui demandant désespérément de rester forte, de rester avec nous, Lin m’avait emboité le pas, nous étions là, avec Kokoro, nous la regardions, nous voulions tant la sauver mais rien y fait, des larmes dans nos yeux et je n’oublierais jamais les derniers mots de Kokoro, ça vous pouvez en être sur. Mais c’est à ce moment là que... [Les mots de Kokoro ? De quoi tu parles ?] Erf, tu comptes vraiment me faire dévoiler tout les détails de cette journée rouge ? [Oui tous, tes lecteurs doivent savoir, ils veulent tous te connaitre mieux, ne leurs dissimule pas des détails qui ont tant d’importance, tu sais pertinemment que le monde à besoin de savoir.] Hum...oui...peut-être. Je tenais donc la jeune brune, Lin quand à elle lui avait pris la main et ses mots qui résonnent encore dans ma tête aujourd’hui furent les suivants : "Lin, ton père est si fière de toi, j’aurais tant voulu être aussi forte et intelligente que tu l’es, merci pour tout ! Yukio, tu es surement le meilleur soldat qu’Oerba est connu, tu es grand, beau, fort, mais tu t’égares trop, prend soin de Rukia, je sais qu’elle saura te garder sur la bonne voie et dit lui enfin les choses franchement ! Ne vous égarez pas tout les deux, Oerba à tant besoin de vous !" Voilà ses derniers mots avant que les larmes n’envahissent ses yeux qui finirent par se fermer doucement. Lin s’effondra, moi je me demandais encore pourquoi alors que les six hommes autour de nous riaient aux éclats. Toutes les questions du monde me passaient par la tête, pourquoi elle ? Pourquoi n’ai-je pas su l’aider ? Pourquoi n’ai-je pu la sauver ?

Peu à peu, je prenais conscience de ma faiblesse, je m’égarais, je me perdais à l’intérieur de moi-même, je ne savais plus ce que je devais faire. Lin a tenté au mieux de me relever et de me convaincre de me battre, mais je n’y arrivais pas, je me questionnais, je me remettais en question et ne trouvais plus vraiment la lumière dans mon esprit. C’est à ce moment précis qu’une chose, la chose, arriva. La marque placé sur mon avant-bras s’illumina, me procurant par la même occasion une douleur des plus insupportable, comme ci quelque chose venait de me transpercer le bras, je souffrais, c’était dur de pouvoir rester serein avec cela et pourtant je luttais, j’essayais de rester droit, en vie. Puis de cette lumière apparut un long cercle lumineux à mes côtés, un froid glaciale m’entourait, je ne savais guère ce que cela était, mais cette silhouette apparut assès rapidement du moins une silhouette, c’est ce que j’ai cru, mais la réalité était autre, il y en avait deux, deux personnages pour le moins étrange, je les regardais effrayé alors que Lin souriait qu’est ce donc ? Voilà la question que je me suis posé à ce moment là ! On aurait dit des espèces de robot humanisé gracieux, je ne saurais pas vraiment comment les décrire, mais moi je ne comprenais pas ce que cela signifiait. Sans même prendre le temps de quoi que ce soit, les deux curieux personnages se mirent à geler chacun des six hommes sans même leurs laisser le temps de dire ne serais-ce que ouf. Mais il finirent par se mettre devant moi, droit comme des i, je les regardais et c’est Lin qui se plaça devant moi en m’annonçant qu’il s’agissait là de la technique Eidolon et que ce que je voyais là est la forme de puissance que je tenais enfermer en moi, c’est ça que j’essayais d’obtenir depuis tout ce temps ! Mais Lin ne s’arrêta pas là, elle m’expliqua que si la chimère est apparut c’est à cause des doutes que je viens de vous expliquer et qu’elle doit me remettre sur la bonne voie, mais pour cela, je vais devoir l’affronter et lui prouver que j’ai compris et qu’elle peut compter sur moi pour rester droit.

J’avais du mal, mais je devais rester solide, droit, si je ne le faisais pas pour moi, je devais au moins le faire pour Kokoro vous ne croyez pas ? Je me relevais et me mis aussitôt en garde, Lin à mes côtés avait déjà tout analysé il semblerait, je sais qu’avec elle je n’allais avoir aucun mal à en finir, bien que le niveau de cette chimère semblait bien supérieur au notre. Maintenant je me devais de compter sur mes poings pour Lin, je n’ai pas pu sauver Kokoro, mais elle, je ferais tout pour l’aider, voilà mes pensées à ce moment précis. Nous nous étions donc décidé à affronter cette chose, cette chimère comme l’appelait Lin, c’est d’ailleurs avec une détermination sans faille que je fonçais dessus et me contentais de lui donner des multiples coups de poings qu’elles contraient et me rendaient assès régulièrement, tout comme je m’y était attendu, je n’avais pas la moindre chance, mais peu importe, je ne comptais plus abandonner une amie à ce moment précis ! J’avais fini par baissé la tête en mettant mes bras devant moi, j’encaissais les coups les uns après les autres, mais je ne flanchais pas, je ne pouvais pas me le permettre, mais soudain, dans le ciel, une aura dévastatrice fit son apparition repoussant la première des deux créatures, je levais la tête et vit une sorte de dragon faire son arrivé, Lin le bras en l’air, cela venait d’elle ? Le dragon fonça droit sur les deux créatures puis repartit de là ou il était venu, c’était l’occasion rêver, je sautais alors sur l’une des deux au sol et lui donnais une quantité de coup de poing directement dans la figure assès impressionnant, elle résistait encore et encore, mais quand je lui annonçai que jamais plus je ne faiblirais, elle me repoussa et se leva. C’est à ce moment qu’elles m’annoncèrent s’appeler Stiria et Nix, plus commun en tant que Shiva puis elles disparurent sans laisser la moindre trace. Je fus surpris, mais Lin non, étrange tout de même, mais plaisant. Regardant notre amie au sol, je la pris sur mon dos et nous rentrions, la tête vide, le cœur lourd. J’aurais pu être heureux d’avoir découvert mon secret, mais non, mon esprit était tirailler par la perte de Kokoro uniquement, les jours à venir s’annonçait dur...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

L’histoire est assès triste dans le fond, mais tu l’as bien raconté Yukio merci. Tout le monde doit maintenant comprendre un peu à quel point il faut parfois souffrir pour obtenir un pouvoir convoité, mais toi tu l’auras compris trop tard, n’oublies jamais cette fille, au fond de toi, dans ton cœur, elle sera à jamais à tes côtés et continuera de te guider tout comme Lin, ne les oublies jamais !