Et Yukio, pourquoi tu ne leurs en parle pas pour changer de sujet ?... Tu sais très bien de qui je veux parler. Celle que as qui tu rapportes tout, dès que tu croises une demoiselle tu n’arrives guère à t’empêcher de la comparer à elle. Quand tu es seule c’est d’elle que tu as besoin. Dans les jours sombres c’est elle qui t’émerveilles. Le seul moment où tu es triste c’est quand elle est loin de toi. Nous le savons, il y a deux personnes auxquelles tu tiens, Lin c’est vrai, mais au dessus de tout il y a elle... C’est juste pour te faire réagir de la sorte que je n’ai jamais prononcé son nom, c’est à toi de le donner après tout, pas à moi n’est-ce-pas ?... Ha oui ? Tu veux faire cela de cette manière ? Intéressant dans le fond je dois bien le reconnaitre. Tu te sens vraiment capable de tout raconter comme ça ? Fais gaffe à ne pas trop t’égarer dans ce que tu vas pouvoir leur dire alors, rappelles-toi surtout qu’il ne faut jamais en dévoiler de trop, juste le stricte nécessaire, c’est très important ça vois tu ?... En effet oui ça va être bien dur, mais moi je peux éventuellement te proposer quelque chose de plus intéressant... Un petit retour en arrière, comme-ci rien ne s’étais jamais passé, revenir à cette époque et revivre ces instants, ou plutôt l’instant précis de votre rencontre. Rukia elle s’appelle n’est-ce-pas ? Elle avait quoi ? Six ans ? Toi sept n’est ce pas ? Ce n’est pas commun d’avoir une si longue connaissance, mais crois moi c’est beau. Alors ma suggestion te plait-elle ?... Oui, c’est bien ce qu’il me semblait. Ne te loupes pas, n’évites pas le moindre détail cette fois-ci je t’en pris. Ne fais pas comme avec Shiva ou la glace, ne te souvient pas seulement des détails les plus importants, tout compte, il y a tant de gens qui aimeraient tout savoir, essaie au moins de ne pas les décevoir, tu auras ainsi toujours quelqu’un qui pourra relater tes histoires le jour où tu seras emmener à nous quitter. Nous ne te le souhaitons pas, mais il faut y penser malgré tout.

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[Pays de la cascade, dix-sept ans plus tôt.] Je me souviens de tout... J’avais tous justes sept ans, du moins je les avais fêtés il y a très peu de temps en arrière. C’était un jour radieux et ensoleillé comme bien souvent par chez nous. Oerba, un petit village méconnu au pied de la cascade de la vie, un pouvoir immense dormait ici d’après les légendes et chacun des assaillants ont été réduits à poussière, nous avons prospérer grâce aux grands guerriers du village, ils sont si forts, si protecteur. Nous le savions tous au plus profond de nous, ils ne nous laisseraient jamais tombé, ils l’avaient d’ailleurs déjà prouvés à maintes et maintes reprises. Nous étions au calme actuellement. Plus d’attaques, plus de bruit, plus de ravages par les flammes, plus de mort, plus de cris, le calme était bel et bien revenu. J’appréciais particulièrement ce calme, malgré qu’au fond de moi je le savais déjà, un jour ce sera à moi de combattre, être né Dia procure des avantages c’est vrai, mais aussi un nombre considérable de désavantage. C’est toujours nous que l’on envoie en premier sur le front, c’est à nous de protéger les autres quelques soit notre niveau, nous n’avons guère le choix, c’est comme cela et rien de plus. Des fois je me dis qu’être un Yun n’aurait pas été plus mal pour moi, mais bon les gens changent, je n’avais que sept ans. Ayane n’aimait pas trop que je me prélasse de la sorte d’ailleurs.

Ayane... Ma sœur et ainée. Elle et Matsumi notre petite sœur aimaient bien venir m’embêter par ces jours ensoleillés. A croire qu’elles n’aimaient pas me voir me détendre un peu. Père et mère avaient placé tellement d’espoir en moi qu’ils en avaient oubliés mes sœurs et honnêtement moi, ça me dépasse, je n’en avais que faire de toutes leurs idiotie, mais avec Ayane dans les pattes, dur de l’oublier. Matsumi avait beaucoup pris à notre père, elle n’était pas très grande et une chevelure qui tirait dans le châtain, une petite tête toute mignonne qui lui donne un air inoffensif et pourtant c’était un vrai caniche, une vrai petite teigne, il fallait la voir tout de même, elle passait son temps à se battre avec les garçons de son âge et le pire c’est qu’elle n’a jamais perdu contre le moindre d’entre eux, elle était devenu la gardienne des filles de son âge, plutôt impressionnant d’ailleurs. Ayane... elle avait beaucoup pris de mère tout comme moi. Tout commençait par ses longs cheveux bonds, on aurait dit une véritable cascade d’or tombant de sa tête si charmante, si charismatique. Son regard était profond et son expression plutôt jovial. Elle était d’ailleurs plus petite que moi, mais tout Matsumi c’était une vraie battante. Une chose est sur, à ce moment là, quand on me demandait qui était la plus belle fille à mes yeux, je désignais ma sœur ainée sans avoir la moindre hésitation.

Chaque jour, les deux filles n’avaient de cesse de m’emmener m’entrainer avec elle. La première, Ayane avait déjà trouvé sa maitrise du bois, nos parents étaient vraiment fière d’elle, sa rapidité et son intelligence étaient de loin les plus grands talents de notre maison. De son côté, Matsumi quand à elle avait déjà développé sa maitrise du vent. Et moi au milieu de tout cela, j’étais partagé. Partager entre joie et tristesse, la joie de voir que mes sœurs étaient suffisamment douées pour se défendre seules, mais aussi la tristesse de me rendre compte que dans cette histoire c’est moi qui suis en retard à force de me prélasser inutilement. Ça, Ayane l’avait bel et bien compris, ce n’est d’ailleurs pas anodin si elle allait chaque jour s’entrainer avec notre cadette en me trainant de force, elle m’aidait à améliorer mon Taijutsu, dans ce domaine j’excellais, aucune des deux ne me battais, mais à mes yeux, j’étais inutile. Pourtant, Lin et Kokoro ont souvent essayé de me faire comprendre que j’étais loin d’être inutile, mais aller résonner quelqu’un de borné... [C’est bien de t’en rendre compte.] Merci de ne pas interférer idiot. Mais en ce jour, les choses allaient se passer de manière différente, quelque chose à laquelle on ne se serait pas attendu semblait se produire, m’enfin ça, je ne le savais pas encore... [Oui mais moi je le sais !] Ignorons-le !

[Quelque part dans Oerba au lever du soleil.] Merci pour les précisions. Nous étions sur la falaise bordant le village, l’endroit exacte où s’écoulait la cascade de la vie, celle dans laquelle la plupart d’entre nous étions trempé bébé. Il y a avait Kokoro, Lin, Ayane, Matsumi et Kojiro, le partenaire de mes sœurs, un gars de mon âge d’ailleurs. Je me suis souvent demandé pourquoi pas moi, mais il est vrai que trois Dia dans une même équipe aurait été délicat en missions. Comme souvent, nous nous retrouvions ici à six et passions notre temps à nous affronter après avoir vu le soleil se lever. Mes sœurs étaient forte, aucun doute la dessus, mais Lin était l’une des meilleurs stratèges du village, grâce à elle on arrivait à gagner presque à chaque fois, quatre-vingt quinze pour cent de victoire approximativement. Elle est clairement le maillon fort de notre formation, mais ce jour là, le combat coupa court. Pour cause, nous avions mis au point une nouvelle stratégie, Kokoro bloquait Ayane assès rapidement et je devais ensuite m’assurer de la mettre hors de combat, mais au moment même où j’armais mon poing pour frapper Ayane, je me bloquais net, comme si une force inconnu m’empêchais d’aller plus loin. Mes yeux s’étaient malencontreusement perdus au loin sur une créature ravissante. [Une créature ? Tu as vraiment de drôle de pensée toi...] D’accord je le reconnais, sur cette jeune fille enfin ces jeunes filles, elles étaient deux. Mes poings s’étaient desserrer quand une bourrasque de vent m’emporta au loin. Matsu-chan... Ayane s’approcha rapidement de moi et se baissa à ma hauteur avant de me coller une gifle et de me faire un sermon interminable sur le fait que j’aurais pu mettre en danger mes coéquipières ou moi-même dans une telle situation, à croire que je ne le savais pas, mais je ne sais pas pourquoi, cette fille m’était inconnu. Enfin elle avait raison, je m’étais relevé et avais repris l’entrainement, ni plus ni moins. Je ne devais pas me laisser déconcentré, finalement à la fin, se fut une nouvelle victoire pour notre équipe. Mais tout le long, je n’avais eu de cesse d’observer les deux demoiselles, d’ailleurs après notre entrainement et ma douche, j’avais parcourut le village entier à leurs recherches, mais aucun résultats.

[Quelques heures plus tard, en début d’après-midi.] Le soleil avait déjà atteint son seuil de chaleur le plus important de la journée, mais moi rien. Je n’avais cessé de marcher, j’avais traversé toutes les rues, tout les champs, descendu et remonter le cours d’eau, rien, mes recherches n’ont rien donné. Je ne savais pas, je ne savais plus. Je ne pu m’empêcher de remonter sur cette falaise et m’allongeais sur un grand rocher laissant échapper un puissant soupir. Elles étaient loin de nous, mais tout ce que j’ai pu voir, je m’en rappelle encore, c’est presque étrange d’ailleurs, mais je suis sur que je serais capable de la reconnaitre n’importe où et au milieu de n’importe qui. Allant un peu plus haut, je laissais ma tête basculer vers l’arrière et clignais des yeux une fois, puis deux et plusieurs fois même. Il me semblait avoir eu une hallucination, je suis même allé jusqu’à me pincer, mais non, elles étaient bien là, toutes les deux, les filles de ce matin. Roulant légèrement sur le côté, je me mis sur le ventre puis me relevais tranquillement. Une fois bien à terre et bien debout en équilibre sur mes deux jambes, je pris la route jusqu’à elles. J’avançais doucement tout en souriant, j’avais surement l’air d’un idiot là d’ailleurs, mais passons. Une fois assès proche, je m’arrêtais net et décidais de parler le premier.

« Euh...Salut... »

[Parler le premier ? C’est ça que tu appelles parler toi ? Bon sang, mais tu n’es pas croyable !] Et oh face de gland, rappelles toi que je n’avais que sept ans à cette époque, à cet âge là on n’est pas forcement de ce genre de personne que l’on appelle bavarde et intelligent en conversation. Bref, on s’en fou, dans l’idée, tous ce que je voulais c’est paraitre gentil avec les deux filles pour qu’elles acceptent éventuellement de rester avec moi, honnêtement, les entrainements et les combats ont tendance à me saouler, nous sommes des enfants, on a besoin de se détendre aussi de temps à autre et elles ont l’air tellement différentes des autres, surtout elle, celle qui parait être la plus grande, je suis sur qu’elle porte un joli prénom en tout cas.

Et bien, il faut le reconnaitre, cette journée risquait belle et bien d’être forte en émotions, bon sang Yukio ce que tu peux être bête parfois. M’enfin tu ne peux pas tout avoir, les Dia ont les bras mais pas le cerveau généralement, quoi que toi, je ne suis pas même sur que tu es les bras, suffit de voir la rouste que tu as pris, qui plus est par tes sœurs alors que tu en as une de deux ans ta cadette, c’est honteux. Puis de toute façon je me demande encore pourquoi tu es né Dia, Kokoro et Lin sont persuadé que tu seras un excellent soldat pour le compte du village, mais tu fuis le combat, tu aimes passer ton temps à regarder le soleil se lever ou se coucher, mais le combat tu l’évites, tu m’explique un peu ? Oui c’est ça reste muet, en attendant, qui ne dit mots consent. Faudrait vraiment que j’ai une conversation avec Lin moi, faut que je lui demande pourquoi elle croyait autant en toi car là honnêtement tu me déçois pas mal. Honnêtement, fais un retour arrière et regarde à nouveau ce combat. Regardes toi, Ayane est complètement bloqué, vois par toi-même, elle ne peut rien faire, tu es devant elle, le poing armé, si tu frappes avec la force que tu possèdes, il est clair que tu pourrais la sécher et la mettre aussitôt sur le carreau, mais non, toi tu n’as rien fait. Tu t’es arrêter comme un abrutit et regarde ça, le regard que s’échange Ayane et Matsumi, et après ça, juste après, tu te prends la bourrasque, la gifle, et bien entendu tu prends donc une racler honteuse... On se moque qu’à la reprise du combat vous ayez gagné, là, à cet instant précis, tu as quand été inutile et Ayane a raison, en situation réelle, tu aurais pu faire tuer Kokoro ou Lin, voir pire les deux. Là honnêtement tu n’as pas même ton mot à dire car au fond de toi, tu sais que j’ai raison bon sang. Plusieurs fois j’ai souhaité ta mort et tout le reste, mais tu crois réellement que ça me plairais bougre d’âne ? Si tu meurs je fais quoi moi ? J’essaie de retrouver Ayane et je deviens son narrateur ? Non merci. Alors reprend toi sérieusement et arrête de te déconcentrer à tout bout de champ, tu sais aussi bien que moi que tu vaux bien mieux alors bats toi de façon correct un peu, et pour une fois, éclate moi ces deux gonzesses, tu en as pas marre de te laisser ridiculiser par tes sœurs ? *Soupire* Tu es réellement déprimant comme bonhomme... Tu n’avais peut-être que sept ans, mais cela n’explique rien bon sang, tu n’es pas faible par ce que tu manque de force ou autre, tu es faible car tu n’en as rien à foutre du chemin qui t’est tracé, reprends-toi bon sang !

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Le pire dans tout ça, c’est qu’il a franchement raison. D’ailleurs ça me fait énormément mal au cœur de le dire, mais si je me relève après chaque affrontement c’est souvent grâce à mon narrateur qui arrive à me rappeler à chaque fois ma tache officiel, après tout je suis un Dia, un guerrier et ce bien que je n’aime pas me battre. Souvent je me suis demander pourquoi un Dia, pourquoi moi ? Et j’ai à chaque fois obtenu ma réponse de façon assès concrète, je suis plus puissant que chacune de mes deux sœurs, mais si je me décidais enfin à m’entrainer sérieusement au lieu de rêvasser, je pourrais être plus fort que mes deux sœurs réunis, voir même finir par dépasser mon père. Cela arrivera un jour pour sur, mais pour l’instant, je manque cruellement de sérieux. J’avais même temps à vouloir laissé tombé tout cela, me concentrer sur autre chose, choisir une autre voix, moi l’incapable qui ne maitrise que le Taijutsu, partir loin d’ici et devenir quelqu’un, je ne sais pas encore comment, mais je ne voulais pas de cette vie qui m’étais déjà toute tracé, j’avais l’impression d’être enchainé à une légende, que je n’étais pas libre de mon destin et cela ne me plaisais guère, mais comment pourrais-je partir ? Abandonner Ayane, Matsumi, Lin et Kokoro ? Non, je n’avais pas le droit de les abandonné. Je n’étais peut-être pas très utile pour elles, mais partir et les abandonner serait une cruelle preuve de lâcheté de ma part, un bon à rien aurais fait cela, mais moi non, je n’ai pas le droit. De toute façon, je la connais très bien, Lin ne m’aurais jamais laissé l’occasion de partir, elle ne me connaît que trop bien, elle est déjà capable de prévoir toutes les réactions que je serais apte à avoir en toutes circonstances, pour elle j’ai l’impression de n’être rien de plus qu’un livre ouvert, mais en même temps elle est tellement intelligente et observatrice que cela ne m’étonne guère.

D’ailleurs, si je développe mon Taijutsu malgré mes doutes et mes incertitudes, c’est uniquement à elle que je le dois, elle a la seule à réussir à me pousser à continuer, elle est clairement la seule qui arrive à trouver les mots pour me ressaisir et pour cela je lui dois beaucoup, mais je le sais, un jour je pourrais lui renvoyer la pareil. En tout cas pour l’heure et après avoir fait tout ce que j’avais à faire, c’est sur ce fameux rocher que j’étais venu m’allonger, les yeux fermer laissant agréablement le temps passer. Je pouvais rester ici des heures durant attendant qu’il arrive enfin, le merveilleux coucher de soleil du pays de la cascade. J’adore ce moment, il est même devenu pour moi une espèce de rituel, ma journée commence réellement quand le soleil se lève et se termine quand il se couche. Cela pouvait paraitre louche et je suis d’ailleurs le premier à le penser, mais peu m’importe dans le fond, c’est peut-être cette ânerie qui fait de moi cet être si unique que je suis. D’ailleurs, je ne m’en plains guère, au moins on me fou généralement la paix, j’aime bien pouvoir m’isoler par moment et ça, Lin et Kokoro l’ont bien compris, tout comme elles ont compris tout à l’heure que je reviendrais ici rapidement dans l’espoir de revoir la demoiselle de ce matin. Ah Lin, tu me surprendras toujours, il n’y a pas un seul jour qui parvient à s’écouler sans que je ne réussisse à finir surpris. M’enfin, je l’aurais un jour, je l’aurais ! Je dois être efficace et tout bien gérer et hop le tour sera joué, à moins que là encore elle arrive à tout prévoir bon sang.

Entre temps, j’avais baissé la tête à la renverse et je l’avais vue, cette ravissante demoiselle accompagné de son amie, quoi que vu la ressemblance je dirais plutôt sa sœur. C’est vrai que la ressemblance est plutôt troublante on aurait dit des jumelles, mais avec un décalage... [Tu te rends compte que ce que tu dis est complètement débile ?] Évites de venir me gonfler dans ce moment là s’il te plait, je savoure la beauté du paysage. [Le paysage ? Mon œil oui, tu admires surtout la demoiselle oui.] Hum... pas faux tout ça, m’enfin on s’en fou on est pas là pour se juger l’un l’autre alors fou moi la paix et laisse moi vivre cela tranquillement merci. Je m’étais donc levé et approché de ces demoiselles afin de les saluer d’une façon pour le moins absurde et surprenante, mais je les avais salué, le principal non ? La plus grande des deux pris la parole en me lançant un bonjour qui semblait mélanger entre l’hésitation et la surprise, enfin ça c’est surement ce qu’aurais dit Lin, moi je n’en sais rien je dois bien le reconnaitre, je ne suis pas habile avec cela non plus. Puis ce fut à la petite de sortir et de me parler, elle se rappelait de moi comme étant celui qui a volé et s’est fait giflé, merci les filles sympathiques l’image que vous avez fait paraitre de moi... Avant même que je ne puisse répondre, la plus grand lança deux mots suivit d’un regard à la petite qui retournais ce caché derrière, accidentellement je laissais échapper un soupire de désarrois. Puis la grande, celle qui se Rukia m’affirma devoir ne pas faire attention à Utako, qui, par déduction, se trouve être la plus jeune des deux. Je mis ma main sur ma tête et affichais un grand sourire histoire de dire que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

« Pas de soucis, en même temps c’est vrai que j’ai sacrément bien volé et Ayane gifle toujours aussi fortement... Je vous le dis moi, avoir des sœurs comme elles, se n’est pas de tout repos bon sang. Sinon moi c’est Yukio. »

Qu’elle situation inconfortable bon sang, me retrouver là, devant elles et voir la plus jeune m’envoyer en pleine courge ce qu’il s’est passé tout à l’heure, Ayane, Matsumi je vais vous le faire payer ce soir ! Bon il va falloir que je demande à Lin comment je peux les éclater toutes les deux en moins de cinq minutes, je sais qu’elle est capable de me pondre la stratégie parfaite pour cela. Bref faut que j’arrête de penser à cela pour le moment, j’ai déjà suffisamment l’air d’un boulet pour elles deux, pas besoin que j’en rajoute une couche tout de suite, je vais devoir faire les choses de manière correct et idéal, après tout c’est pour ça que je suis là non ? Enfin je crois... En fait non je ne sais même plus, bon sang, de la chance ou pas ? Voulais réellement la revoir ou non ? Je ne sais même plus, je suis perturbé, je fais quoi moi ? [Tu te calmes pour commencer !] Ah oui, pas bête ça. Je pris instinctivement une grande respiration bien profonde afin de me remettre les idées en place, bien au frais dans ma caboche. Je levais les yeux vers le ciel, il est encore tôt, le coucher de soleil n’est pas prêt d’arriver.

« Vous veniez profiter de la vue je parie ? Si c’est le cas, vous avez complètement raison, ici c’est le meilleur endroit possible pour observer le village de haut. Puis on tellement bien ici... »

Avais-je l’air ridicule cette fois encore ? Oui très certainement, mais je me suis habitué à cela, de toute façon, je ne pense pas pouvoir tombé plus bas que là où je suis déjà. Je les aime mes sœurs, mais dans un moment comme celui-ci, vous ne pouvez pas vous imaginez à quel point je peux les haïr. Bon ce n’est pas tout ça, mais je vais devoir me racheter une conduite auprès d’Utako moi du coup... [Oui, oui c’est ça, mais tu peux aussi dire la vérité hein !?] Et enfoiré tu n’as pas le droit d’entrer dans ma tête ! [Je fais ce que je veux ne l’oublies pas !] Tss, saleté de narrateur.

Des fois je te trouve plutôt étrange toi, tu dis vouloir taper tes sœurs pour te venger de l’humiliation de ce matin, mais tu sais aussi bien que moi que tu ne le feras pas, tu tiens trop à elles pour oser le faire au final, surtout à Ayane d’ailleurs n’est-ce-pas ? Elle est ta grande sœur, celle que personne n’a pour autorisation d’approcher, elle est un peu ta propriété par moment on dirait même. Elle veut t’aider à sortir ce guerrier qui est en toi, mais de ton côté rien, tu traines, qu’est ce que tu attends ? Qu’il lui arrive un malheur pour commencer à te bouger sérieusement ? J’espère pour toi qu’aucun malheur n’aura à arriver par ta faute, car ce jour je pourrais alors te le dire, Ayane a tenté de t’aider, mais toi tu n’as rien fait, automatiquement tu en deviens fautif. Après je parle de malheur à Ayane, mais ça peut arriver à n’importe qui d’autre, Lin, Kokoro, Matsumi et pourquoi pas cette demoiselle aussi comment déjà ? Ah oui, Rukia... Tu m’interdis de la mêler à tes histoires ? Et bien, c’est qu’il serait presque teigneux le petit Yukio, tu n’as qu’à te bouger si tu veux qu’il ne lui arrive rien pardi, je la mêlerais dans les histoires à chaque fois, comme ça si ça peut t’aider à te bouger le train, ce sera d’office une petite victoire. Du moins, pour Ayane et moi ça ressemblera à une victoire, je ne pense pas que les autres aient quoi que ce soit à voir la dedans. Et puis honnêtement, tu devrais en avoir marre de te faire démolir par tes sœurs alors que tu as largement le niveau pour les battre.

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Je ne sais pas encore pourquoi, mais j’étais pour le moins ravi d’avoir pu revoir les deux filles, Rukia... ça c’est sur, je ne suis pas prêt de l’oublier ce prénom, moi qui es tendance à me fiche de tout, là non, impossible que je l’oublie. Je ne sais pas trop, mais quelque chose de bizarre émanait de cette fille, en tout cas quelque chose qui n’émanait pas de sa jeune sœur cela est sur. Enfin, faut dire aussi que je ne m’intéresse guère à son cas, de plus, ce serait suicidaire que de s’intéresser à quelqu’un qui semble prendre un malin plaisir à remuer le couteau dans la plaie, objectivement ce n’est pas pour moi. Si je veux voir des personnes qui prennent un malin plaisir à te rabaisser, il me suffit de regarder mes sœurs, mais surtout Matsumi d’ailleurs. D’ailleurs je me demande si elles n’auraient pas approximativement le même âge, peut-être à un ou deux ans prêt... non idiot je ne dois pas penser à les présenter toutes les deux, ce serait un véritable carnage dans le village, imaginez une seconde si deux pestes se baladent ensemble au milieu du village, on va entendre tout le monde râler toute la journée, non merci, il y a assès de chez moi où sa râle toujours. Et oui, il est bon à savoir que si j’aime me perdre à observer le soleil par ici c’est pour éviter le moins possible d’être à la maison, vous savez, au début ça passe, mais quand vous entendez tout les jours le même refrain qui dit que je ne me bouge pas assès et que si ça continuais je ferais honte à mon père et à mon oncle, ben honnêtement, j’ai encore moins envie de bosser. Ils ont tout les deux fini à plusieurs reprises dans la garde du seigneur du pays de la cascade, moi cette vie là je n’en veux pas, être aux bottes d’un type qui pète plus haut que son cul, ne pas avoir de vie et être condamné à le protéger toute une année, non merci, je n’ai pas envie de perdre une année de ma vie personnellement. Et d’ailleurs j’espère pouvoir perdre rapidement dans le tournoi histoire de pouvoir rester au village. Il n’y a que les hommes qui ont des enfants qui ont la chance de ne pas participer, et les femmes aussi, seules les volontaires sont de la partie, tss j’aurais mieux fait de naitre dans une autre branche moi. Tiens d’ailleurs, ça me fait penser, je ne l’avais jamais vu avant elle...

J’avais pris tranquillement la parole pour répondre à Utako quand la brunette pris à nouveau la main en me signalant connaitre cela avec la petite peste, elle devait donc certainement parler de la petite derrière que j’ai pensé bon de juger comme ça sœur. Donc je vois le genre, elle t’agresse et se planque derrière histoire de laisser Rukia ramasser pour elle, stratagème pour le moins intéressant. Mais pas pour moi, je me fiche un peu des commentaires qui ont pour objectif de blesser, je suis bien entrainer, j’en ai deux comme ça à la maison. D’ailleurs en la traitant de peste il semblerait qu’elle ais eu droit à un petit coup de pied, tout aussi brutale que mes sœurs celle-ci dites donc. Puis ce fut après ce long et pénible silence que je pu reprendre la parole en leurs posant une question sans possibilité direct de réponse qui me semblait n’avoir aucun sens réel au final. M’enfin on dira que j’ai essayé de tenir une petite conversation, c’est toujours ça non ? Rukia confirma que c’était pour cela, mais la petite peste aurait quand à elle préféré me voir me prendre une nouvelle raclée. Cela me fit avoir un petit sourire, mais je le perdis assès rapidement quand Rukia semblait s’énerver un petit peu. Elle envoyait un sermon directement en pleine tête de la pauvre Utako qui semblait tomber des nues. Elle semblait partagée entre peine et déception, mais son regard à mon égard était tout autre, plein de haine et de colère, comme-ci je venais de faire quelque chose de mal que jamais personne auparavant n’avais osé lui faire, elle aurait eu des kunais à la place des yeux, autant le dire, je serais déjà mort. Sans rien faire de particulier, il semblerait que je venais surtout de me mettre quelqu’un à dos, une situation pour le moins inconfortable d’ailleurs. [Un jour tu comprendras peut-être...] Bon, on va dire qu’elle avait compris ce que moi je n’avais pas réalisé.

Elle prit la peine de partir et souhaita à Rukia de bien profiter de la vue. Honnêtement là, je ne savais pas vraiment quoi faire ou dire, je regardais la jeune fille tourné les talons et partir, peiné et énervé. J’aurais bien voulu l’aider, mais pour une raison qui m’était alors inconnu, j’avais plutôt l’impression d’être heureux de la voir partir, suis-je donc un monstre ? Pourquoi est-ce que je ressens cette espèce de joie qui n’a pas lieux d’être ? Bon sang, mais que suis-je réellement ? Puis la brunette se tournait vers moi un air salement triste sur le visage et pour moi tout changea, j’avais l’impression de me lier à ses émotions et j’ai horreurs de cela. On dirait que je suis avec Ayane, mes humeurs et émotions changent machinalement en fonction des siennes et j’ai l’impression qu’il se passe la même chose avec Rukia, tss qu’est ce qu’il se passe bon sang ? Est-ce le départ de sa sœur qui la rend si triste ? Que devrais-je faire ? Aller la chercher ? Descendre par le sentier pour arriver le premier en bas et lui demander de remonter car sa sœur est triste, désolée et inquiète ? Où devrais-je attendre ici avec elle ? Rukia finit par reprendre la parole, ma lanterne allait surement être éclairée à présent, du moins c’est ce que j’espérais au plus profond de mon être. Elle affirma qu’elle reviendrait seule avant de me demander si nous nous entrainions souvent comme cela. D’après ses dires toujours, elle est condamnée à lire et étudier, exactement comme Kokoro avant qu’elle ne nous rencontre et que l’on est demandé à être avec elle Lin et moi. Former une équipe, dans le fond est-ce réellement une bonne chose ? Vous êtes envoyé en quête un peu n’importe où, vous n’avez plus vraiment votre liberté puisque vous dépendez à la fois de votre équipe et des envies des hautes autorités...

« Je suis désolé, si je n’avais pas été là, tout cela ne se serait pas produit. Si tu veux, je peux essayer de te la ramener en allant la chercher plus bas...*cours arrêt* Sinon oui, il est vrai que l’on s’entraine assès régulièrement ici, bien que cela m’ennuie au plus haut point d’ailleurs. Quand je pense que Kokoro et Lin, mes coéquipières, ont plus l’envie du combat que moi alors que c’est moi le Dia, des fois je me demande serieusement si je ne suis pas né au mauvais endroit... Ta sœur n’a pas l’air si méchante, je suis sur qu’elle comprendra que ce n’est pas contre elle que tu as fait cela, elle semble très intelligente. »

Honnêtement, je ne savais pas trop si j’essayais de me rassurer ou de la rassurer elle. Mais peut-être que si j’arrivais à lui redonner le sourire je serais peut-être plus content, je n’aime pas trop ce genre de situation après tout. Je me tournais et regardais brièvement mon grand rocher au loin qui semblait m’attendre, triste et seul en ce jour, quelque chose de plutôt rare pour lui d’ailleurs. Une ampoule apparut soudainement au dessus de ma tête, tel un cartoon [D’ailleurs faudra que tu penses à la changer, elle a grillé regardes !] Tss, il faut toujours que tu interviennes à un moment ou un autre, tu ne peux pas t’en empêcher hein !? [Aller fais le ! Accomplis ton idée, je sais qu’elle est bonne !] Oui, en même temps je n’ai guère le choix... Je saisis la main de Rukia et l’emmenait avec moi, je ne sais guère comment l’expliquer, mais au moment même où j’ai attrapé sa main, j’ai ressentit comme une drôle de sensation, soit elle est du Raiton et n’a pas apprécier cela, soit l’un des coups de tout à l’heure vient tout juste de se réveiller... Nous arrivions devant le rocher et je fis signe à Rukia de s’asseoir la première, je pris ensuite place à ses côtés et levais la tête, si on doit réellement l’attendre autant le faire ici...

« D’ici on peux admirer le soleil se coucher derrière le village, c’est toujours aussi joli, je ne connais rien de plus joli ! »

Enfin si, je connais bien quelque chose de plus joli, mais chut c’est un secret. Au fond de moi, je me sentais comme partager, j’espère content d’être là, mais triste aussi. Je sais en revanche que si Utako venait à revenir, alors oui, là ce sera un jour magnifique. Pas que j’attende la petite oh que non, mais quand elle arrivera, Rukia se sentira mieux et alors à ce moment là, ce sera parfait... [Oh qu’il est romantique...]La ferme, ça n’a rien à voir ! Je veux juste qu’elle se sente bien ! [C’est bien ce que je disais...] Tu me gonfles !

Et bien alors Yukio, qu’est ce qu’il ce passe là ? On dirait que tu as des soucis pour gérer la situation de façon correcte, je me trompe ? Il semblerait que la petite brunette te pose quelques soucis d’ordre personnel, elle est finalement plus dur à gérer que tes sœurs n’est ce pas ? Ça fait quel effet d’être complètement dépassé par les événements au final ? Il semblerait que ce soit là la première fois que cela t’arrive, ce matin lors du duel d’entrainement et maintenant, c’est plutôt marrant de te voir ramer et de se rendre compte que quoi que tu fasses ou dise tu arrives de toute façon à te rabaisser un peu plus... Je ne dis pas ça pour t’embêter, je ne fais rien de plus que ce que je fais habituellement, je te fais le constat de ce que mes yeux me rapportent. Crois tu sincèrement que tu arriveras à tenir une bonne soirée en restant sur cette lancée ? Du moins soirée, on en est pas encore là, le soleil n’a même pas commencer à descendre réellement encore, mais vu la tournure des événements, je pense plutôt que d’ici quelques minutes voir au plus quelques heures tu vas craquer alors tu as plutôt intérêt de te reprendre... Ben disons que si tu ne te remets pas en question je vais chercher Ayane... Bien sur que si je le ferais, tu sais aussi bien que moi comment va tourner la situation de cette manière, si Ayane te vois en galère, elle va encore te remonter les bretelles de la plus belles des manière, te fiche une bonne petite honte à nouveau pour le plaisir des yeux de certaines personnes et si malgré cela tu ne comprends toujours pas elle te colleras une raclée monumentale puisque tu ne veux pas t’opposer à elle, te fait elle peur à ce point ?... Pourquoi tu ne frapperais pas ta sœur ? Tu te rends compte qu’elle ne se gène pas du tout de son côté ? Tu es conscient qu’elle prend certainement un malin plaisir à le faire ? Certes elle le fait en grande partit pour ton bien, pour t’aider à te réveiller, mais toi tu ne sembles pas le comprendre ça, tu te faire à nouveau humilié devant cette Rukia ?... Jamais de la vie ? Et bien bouges toi tête de lard !

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Ce narrateur est franchement horrible, croyez moi. Des fois je me demande même s’il n’est pas simplement pire qu’Ayane au fond. J’ai l’impression qu’ils aiment réellement me voir souffrir, des vrais bourreaux, ils s’entendraient drôlement bien ensemble. [Arrêtes donc de te plaindre, on le fait pour ton bien seulement !] Mon bien ? Permet d’en douter dans ce cas ! Moi je n’y vois jamais mon bonheur dans toute cette humiliation, ce n’est pas pour mon bonheur mais plutôt pour le votre ! [Tu ne comprends donc vraiment pas ? Ayane avait peut-être raison finalement, tu es un véritable abrutit quand tu t’y mets !] Non ce n’est pas ce que j’ai dis ! Je sais très bien pourquoi vous le faites, mais je ne comprends pas pourquoi vous voulez absolument le faire de cette manière bon sang, n’ai-je pas le droit d’éviter une fois dans ma vie toute cette humiliation ? Ne pourriez-vous pas trouver un autre moyen de faire les choses ? Une façon qui me peinera beaucoup moins vois-tu ? [Oui on aurait pu, mais tu aurais réagis comment face aux attaques de la petite peste ?] Déjà elle s’appelle Utako et non pas la peste, et c’est vrai que sans l’entrainement d’Ayane et le tiens, quoi que Matsumi est pas mal aussi dans le genre, j’aurais pu vraiment mal réagir. Je m’en rappelle d’ailleurs de la première fois où Ayane a voulu m’humilier en public, j’ai sauté sur elle et je l’ai frappé comme une brute. [Oui je me souviens, tu lui avais fait une belle tête au carré à la pauvre.] Oui je sais, elle a fini en soin à l’hopital durant prêt d’une semaine par ma faute, c’est en grande partie pour cela que je ne veux plus bouger vois tu, j’ai peur de commettre une nouvelle fois la même erreur, je ne me suis jamais pardonné l’état dans lequel je l’ai mise ce jour là. [Oui, mais elle, elle t’a pardonné depuis bien longtemps et elle n’arrête pas de te répéter qu’il est inutile de se ronger avec cela qu’elle était complètement fautive bon sang.] Oui je le sais bien ça aussi, mais c’est plus fort que moi, je n’arrive pas à m’empêcher d’y repenser, même les nuits pendant que je dors, je revois son visage ensanglanté alors que je venais de finir de la frapper, une véritable vision d’horreur, j’aurais pu tuer ma propre sœur bordel, tu te rends compte de ce que cela signifie ? [Oh oui, je ne le sais que trop bien et sa te rongeras toujours, crois-moi. Mais il faut cesser d’y penser, arrêter de se sentir coupable, ce n’est pas comme cela que les choses s’arrangeront crois moi, tu peux réellement me faire confiance. Plus facile à dire qu’à faire, je ne le sais que trop bien, mais il le faut !] Oui, tu as peut-être raison...

Finalement, je m’étais proposé pour aller chercher la jeune fille, d’un côté je me sentais un peu coupable, ma simple présence semblait menaçante pour cette Utako, je ne sais pas vraiment pourquoi d’ailleurs, je ne lui ai rien fait et j’ai l’impression qu’elle me considère déjà comme l’ennemi public numéro un, étrange... M’enfin tout ça avait peut-être un sens caché dans le fond que je n’avais pas été capable de saisir, Rukia non plus il semblerait d’ailleurs, du moins c’est là l’histoire que je m’étais imaginer de toute pièce, mais elle prit rapidement la parole afin de répondre en quelque sorte à ma petite proposition. Apparemment ce ne serait là qu’un simple caprice et qu’elle finirait par revenir, il semblerait qu’elle est l’habitude de ce genre de situation, chance ou poisse pour moi au final ? Honnêtement, il y avait vraiment quelque chose de pas très net aujourd’hui ici, je ne saurais guère comment l’exprimer d’ailleurs, mais il y a quelque chose qui est différent de d’habitude, je n’ai jamais été comme ça avec personne, ni même avec Lin ou Kokoro alors pourquoi avec Rukia oui ? Je viens tout juste de la rencontrer pourtant, vraiment très étrange tout ça... Lin, j’aurais tellement aimé que tu sois là, toi qui a toujours un temps d’avance sur tout le monde, tu aurais clairement pu m’aider je pense. Enfin je crois que c’est ce que j’espérais au fond de moi. J’étais complètement perdu pour l’heure, je ne savais plus vraiment ce que je devais dire ou faire, j’avais l’impression d’être sur un radeau percer en pleine mer et que j’avais beau ramer, je finissais toujours par couler un peu plus sans vraiment pouvoir me rapprocher du bord.

Je lui avais simplement saisit la main pour l’emmener sur le rocher, elle s’asseyait et j’en fis de même à côté, merveilleux, ce paysage est merveilleux. Avant je pensais qu’il n’y avait rien de plus joli, mais depuis quelques temps j’en doute, Ayane est une jeune fille ravissante elle illumine bien plus mes yeux que ce paysage, mais maintenant j’ai trouvé une seconde personne capable de cela, c’est assès étonnant d’ailleurs, mais Rukia est le seconde. [C’est beau l’amourrrrr] Premièrement tu es complètement débile de penser à cela, secondement tu m’expliques pourquoi tu roule les "r" ? En fait non, laisses tomber je crois que je préfère ne pas savoir. Mais sinon je suis très sérieux bon sang, je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme cela que je la vois, c’est un peu mon Ayane qui n’est pas ma sœur, enfin je ne sais pas trop comment je dois la définir mais c’est compréhensible non ? [Laisses tomber les explications, tu t’enfonces encore plus...] Merde. Histoire de me sortir de là-dedans, Rukia me fit l’immense joie de prendre la parole assès simplement, elle me confirma simplement que le lieu était magnifique, chose qui suffit à remettre face à la situation d’ailleurs. J’étais donc assis là, main posé sur le rocher comme pour me soutenir alors que c’était loin d’être le cas, je regardais au loin, regardant le petit toit sur lequel une silhouette semblait faire de grands gestes. A mon tour, je levais la main droite et la saluait, Rukia me prendrait surement pour un fou, mais nous avions fini par nous habituer à cela, si je n’étais pas ici ou qu’Ayane n’était pas sur le toit à cette heure ci, c’est que quelque chose était surement arrivé à l’un de nous. Oui ce n’est pas anodin si je l’ai ramené avec moi, c’était en grande partie pour ne pas inquiéter Ayane qui aurait débarqué ici en moins de temps qu’il ne faut pour le dire d’ailleurs, mais pas le temps de penser à autre chose, je me bloquais net.

Oui c’est ça, bloqué net, comme paralysé, non je n’ai pas été attaqué, loin de là même. La main droite se baissa seule, je vis Ayane sortir du toit bien vite, merde pourquoi je me suis bloqué de la sorte ? On pouvait s’attendre à bien des choses, mais pas à ça. Rukia avait simplement déposé sa main sur la mienne, mais sans même comprendre pourquoi, cela m’a complètement bloqué, je fut comme perturbé dans ce que je pouvais faire, dire, voir, toucher, entendre, elle venait complètement de me dérégler sans même que je n’arrive à comprendre pourquoi cela c’est produit. Bon sang, mais que ce passe t-il à la fin ? En tout cas, le contact de sa peau était à la fois doux et délicat, bien mieux encore que la peau d’Ayane, elle que je trouvais si parfaite, voilà quelqu’un de bien plus parfaite encore. Au toucher de sa peau je n’arrivais pas même à penser à Ayane tant elles étaient différentes, la peau de Rukia était complètement supérieur à celle de mon ainée, puis une odeur me vint, un parfum peut-être ? Quelque chose qui émanait de Rukia, une odeur enivrante, oui c’est ça, quelques choses de merveilleux tout simplement. Puis elle parvint à me sortir de cet état de je ne sais trop quoi en se mettant à parler fort, ça y est, sauvé ! Elle dit que ce serait dommage de manquer un tel paysage, c’est vrai d’ailleurs. A mon tour, je me tournais dans la direction où la jeune fille s’était précédemment dérobée.

« En effet, ce serait tellement dommage, un paysage aussi merveilleux ça ne se loupe pas ! »

La jeune fille refit finalement surface et je vis Rukia retrouver la sourire, chose qui me rendit d’ailleurs heureux à mon tour, mais en tournant, je vis une silhouette se préparer à l’ascension de la cascade par le chemin secondaire, Ayane... Bon sang, faut toujours qu’elle soit un poil trop inquiète celle-là, pour pas grand-chose elle va venir me faire un flan car elle croyait qu’il m’était arrivé quelque chose, elle est vraiment unique en son genre celle-là... Je laissais échapper un large soupire avant de regarder à nouveau le paysage qui s’offrait à moi.

« Tiens, les ennuis arrivent... »

Soit elle a vu Ayane, chose qui semblerait étonnante et elle comprend, soit elle ne l’a pas vu et pense que je parle d’Utako en disant cela, autant dire que dans tout les cas je vais me prendre une bonne brasse moi, non mais quel idiot ! [Ça tu l’as dit, on ne peut pas faire pire tête de babouin !] Merci de m’aider toi, tu vois que je suis mal là ? Sans même réfléchir, je mis mes gants noirs, je sais qu’elle ne me laissera pas le moindre répit en arrivant ici dans quelques minutes, elle est vraiment grave cette grande sœur...

Allô, il a quelqu’un ou bien ? Tu m’expliques où elle est mon introduction là ? [Ben ça ce voit non ? Il n’y en a pas !] Oui j’ai remarqué merci, je peux seulement savoir pourquoi je n’en ai pas ? [Je n’ai pas envie ? Je n’ai pas d’idée ? Tu ne m’en donnes pas l’envie ? Tu en veux d’autre ? ] Non ça va merci, je crois que je ne peux pas rêver pire... [En effet je te l’accorde, tu crois que ça me fais plaisir à moi ? Bougre d’âne !] Mouais bon, je vais essayer de continuer mon récit, j’espère que tu ne m’embêteras pas trop durant ce temps c’est tout. [Pourquoi faire ? Je te rappelle qu’Ayane arrive, elle suffira amplement j’en suis sur.] Enfoiré, tu ferais mieux de t’occuper de toi parfois ! [Ou pas...] Tss, tu me gonfle. Bref, nous étions donc là, Rukia et moi, assis sur ce rocher, sur mon rocher, faisant maintenant face au village derrière lequel le soleil ne tarderait plus à ce coucher. C’est vrai, j’ai eu un blocage, un blocage phénoménal au moment ou elle posa accidentellement sa main sur la mienne, mais je ne savais pas pourquoi, c’était pour le moins... comment dire ? [Etrange ?] Oui c’est ça, étrange, merci. Bref... on s’en fou, on a d’autre chats à fouetté non ? [Oui surtout si l’on regarde en bas de la colline] Argh non pas elle ! Qui donc et bien elle, la méchante grande sœur, Oerba Dia Ayane.

Entre temps et avec le petit manège orchestré par Rukia, la petite sœur de la ravissante jeune fille nous honora de son retour triomphal, elle n’était donc jamais réellement partit, petite coquine... Elle se colla à la brunette, à la parfaite opposée de moi et fit clairement comprendre que c’était SA sœur, SA Rukia, que je ne devais pas trop m’en approcher, m’enfin, elle n’est pas bien ou quoi ? Elle réellement que je vais la lui voler sa sœur ? Mais malheureusement, l’heure n’était pas à la réflexion, j’avais un autre problème sur les bras et cette fois ci un problème très important, le problème Ayane, pas des moindres quoi... Je m’étais déjà préparer à toutes les situations possibles et inimaginable, mais pas celle-ci, clairement pas non. Je ne savais guère ce que je devais faire à présent pour tout vous dire, j’étais comme perdu au milieu de tout cela. A peine sa ravissante tête blonde fit son apparition que déjà Rukia prit la parole et devança ainsi tout le monde. Honnêtement là, j’étais un peu sur le cul, moi qui connaissais si bien Ayane, moi qui savais si bien qu’elle avait horreur que l’on lui parle quand elle a quelque chose en tête, je n’ose même pas imaginer ce qu’il ce passe actuellement dans sa tête, je dois sauver la situation. Je me levais du rocher et m’avançais donc jusqu’à Ayane avec un grand sourire et au moment même où elle décolla sa gifle, je mis mon bras en opposition et l’empêchait ainsi d’arriver.

« Une crampe, c’est pour ça que j’ai arrêté de bouger le bras, j’ai pris une crampe et ça m’a empêché de bouger le bras, faut toujours que tu t’inquiète pour une rien bon sang ! Mais normalement on dit bonjour, as-tu oublié les règles de politesse instaurer par père et mère ? Tu ferais mieux de rester là maintenant que tu es venu tu ne crois pas ? »

« Bonjour à vous, moi c’est bien Ayane. Yu’, on en reparlera à la maison ce soir crois moi ! »

Ni une ni deux, j’allais prendre place sur le rocher et me serrais un peu à Rukia pour laisser de la place à Ayane sur ma droite. La situation était étrange, mais pas pour me déplaire, nous pouvions donc maintenant continuer d’admirer le paysage, le ciel, sentir le vent et écouter les oiseaux, nous voilà dans une belle situation attendant maintenant le couché de soleil avant de ne nous quitter à nouveau...