Tu sais que tu es bizarre comme type ? Tu m’explique pourquoi tu fais cette tête d’enterrement ? Ne devrais-tu pas être joyeux plutôt aujourd’hui ? Regarde autour de toi, il fait beau, les oiseaux chantent tous mieux les uns que les autres et surtout, elle est enfin là !... Oh, tu ne peux pas dire une chose pareil, tu crois réellement que ça lui plait de te voir faire cette tête de déterrer ? Tu sais que tu n’es pas net comme bonhomme toi ? Non mais honnêtement, à ta place je serais en train de sauter de partout, je crierais au monde entier qu’elle est revenu, mais toi non, tu ne cesse de ressasser des souvenirs qui n’ont pas lieux d’être et qui te rongent de l’intérieur, pourquoi ? Regardes là, souris lui, parles lui, ne crois tu pas qu’elle a suffisamment souffert durant ses deux longues dernières années ? Pourquoi est-ce que tu lui inflige encore cela maintenant ? Au contraire, elle aurait plutôt besoin de quelqu’un qui soit la pour elle, quelqu’un qui lui ferait oublié ces deux longues dernières années. N’oublies jamais ce que Kokoro ou encore Ayane auraient pu te dire, veux tu réellement rester comme ça ? Je crois que tu n’arrive plus à saisir les choses de façon correct ou non, donnes toi une claque, emplâtres toi la tête dans un mur, mais fait quelque chose, ça devient urgent !... Pas faux, il n’y a pas de mur ici. Alors disons là-bas, dans un arbre, en même temps tu n’as que l’embarras du choix pour t’exploser dans un arbre en pleine forêt. Mais très sérieusement, ne reste pas comme ça, ne joue pas en perso je t’en supplie, fais le pour elle, je suis sur qu’elle a plus besoin de toi aujourd’hui que n’importe quel autre jour, c’est maintenant qu’elle a besoin d’être soutenue, pas qu’elle est à te soutenir. C’est elle qui a souffert pas toi... Oui je le sais, pour toi aussi ces deux dernières années ont été très longues, mais imagines seulement ce qu’elle a dû endurer toute seule, t’es tu seulement mis à sa place ?... Ah merde, en effet là sa pose problème oui, bon je vais devoir trouver quelque chose pour t’aider, mais toi essaies de faire de ton mieux !

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C’est vrai qu’il n’avait pas tord, maintenant qu’il le dit je m’en rends réellement compte. J’avais marché tout ce temps sans dire un mot, sans même un bruit, sur mon visage on aurait pu lire l’expression de celui qui avait vu quelqu’un mourir devant lui, quelqu’un qui lui était cher. Pourtant ce n’était pas le cas, bien loin de moi cette idée, au plus profond de mon être, j’étais heureux, j’étais aujourd’hui dans une journée qui s’annonçais comme merveilleuse et que rien ni personne ne pourrais venir déranger, mais à cela je me compliquais la vie en solitaire, je ne savais pas. Oui c’est bien cela, je ne savais pas quoi lui dire, je ne savais pas ce que je devais faire, j’avais peur, peur de l’apeuré, peur de la blesser, peur de faire quelque chose qu’elle ne voulait pas que je fasse, peur de tout. Pour la première fois de ma vie, j’étais dans une situation dont je ne savais pas réellement ce que je pouvais faire, pour la première fois de ma vie j’étais coincé. J’ai essayé de me creuser les méninges, mais aucun résultat, impossible de trouver quoi que ce soit qui puisse dire qu’il y ais quelque chose que je pourrais éventuellement faire pour l’aider. Je doutais c’est vrai, mais je doutais en bien, j’étais sur d’une chose, enfin de deux plutôt. La première c’est que je l’aime, je l’aime de tout mon cœur et ces deux dernières années à la chercher furent le plus grand des enfers. La seconde c’est que je ne la mérite pas, par ma faute elle a souffert pendant deux longues années, par ma faute elle a dû endurer des choses certainement inhumaines et par ma faute elle ne retrouvera sans doute jamais cette vie joyeuse qu’elle avait avant. Mais moi dans tout cela, je suis présent ici, à ses côtés. J’aimerais tant pouvoir la soutenir ou quoi que ce soit d’autre, mais je n’y arrive pas, je ne trouve pas de mots, je ne trouve pas de geste, je ne trouve rien dans mon stupide cerveau qui n’a aucune utilité autre que de m’aider à me servir de mes poings. Pourquoi m’a-t-elle choisi au final ? [Tu n’es pas plutôt censé l’aider ?] Oui je le sais bien ça, mais comment ? Comment je peux aider quelqu’un a qui je n’ai fait que du mal ? [Ne cherche pas cela dans ta tête, mais plutôt dans ton cœur, c’est là que tu trouveras les réponses !] Dans mon cœur ? Bon sang j’ai l’impression que tu es ma conscience des fois saleté de narrateur.

Dans mon cœur... Qu’est ce que je suis censé trouver comme réponse dans mon cœur au final ? Comment suis-je censé penser avec mon cœur même ? [Bon sang mais tu es un idiot fini toi ! Comment lui as-tu demandé ?] Alors c’est ça ? Je dois juste laisser ressortir ce que je ressens ? Punaise, tu aurais quand même pu le dire plus tôt non ? Je me serais bien moins tracasser l’esprit. C’est bon, je l’admets, en réalité je ne suis rien de plus qu’un idiot, je me demande bien pourquoi je suis avec elle d’ailleurs, non pas qu’elle ne soit pas merveilleusement parfaite, mais que moi je suis merveilleusement imparfait, je suis le pire des imparfaits, pourquoi est-elle arrivé à moi ? En tout cas pour le coup, j’ai eu une idée, mais est-elle la bonne ? Est-ce comme cela que je dois réellement m’y prendre ? Quelqu’un peut-il m’aider ? [Que te dis ton cœur bon sang ?] Ah oui c’est vrai mon cœur. Ben j’ai l’impression qu’il me dit de le faire, de ne pas hésiter plus longtemps et de briser ce silence que j’ai installé alors qu’elle a sans doute besoin de quelqu’un pour l’aider. Il me dit d’arrêter de me plaindre, d’arrêter de me mettre au centre de mes phrases et de penser à elle, uniquement à elle, à Ru-chan, celle que j’aime, celle que j’admire, celle qui a finalement fait de moi celui que je suis sans même le savoir. Il me dit de tout faire, de tout essayer, mais aujourd’hui, je dois lui rendre ce merveilleux sourire qu’elle avait et après cela, nous iront à Konoha, car pendant mes recherches je l’ai trouvé elle, Utako, sa jeune sœur et je suis sur qu’au près d’elle, elle se sentira bien mieux. Maintenant si je t’écoutes toi, je devrais ne pas réfléchir et faire les choses comme elles viennent, dans ce cas, je vais faire ce que je fais de mieux et je vais éviter de réfléchir, ne pas me prendre la tête et agir à l’instinct, j’espère juste que je ne ferais pas d’erreur, je risque de m’en mordre les doigts. Je posais ma main sur ma poche dans laquelle j’avais conservé cette larme tout ce temps, puis finalement je joignis mes mains et fit apparaitre un délicieux bouquet de fleurs. Cela ne vaut clairement pas celui d’un fleuriste, mais j’avais fait au mieux, je me tournais afin de le lui présenter, mais je ne parvins pas à croiser son regard, je n’en fus pas capable.

« Je suis désolé... »

Mes yeux brillaient sans doute, mais je n’en ai que faire, j’ai été faible, je ne suis pas pardonnable de toute manière, mais au moins j’aurais essayé de briser ce silence qui pèse lourd, j’espère simplement qu’elle ne va pas salement m’ignorer...

Et maintenant alors ? Tu fais quoi ? C’est vrai que tu as réussi à m’écouter, tu as laissé parler ton cœur pour toi, c’est un bon départ, mais tu ne peux pas te permettre de terminer les choses de la sorte. Regardez vous bon sang, vous êtes réellement dans un état déplorable tout les deux, vous ne pouvez pas rester comme cela sans rien dire, il faut changer les choses rapidement tu ne crois pas ? Allez vas-y bouges toi une bonne fois pour toute, tu as déjà fait ce bouquet de fleur, c’est déjà une bonne chose, un beau premier pas, mais tu le sais aussi bien que moi, tu peux faire bien mieux que cela, soit un peu plus imaginatif, comment veux-tu qu’elle aille bien alors que tu te comporte comme le plus grand des abrutis là ? Regardes-là, cesse de penser à toi et aux autres, pense à elle, pense à vous bordel ! Regardes moi cette situation inconfortable, tu crois réellement que c’est comme ça que ça marche ? Normalement vous êtes censé vivre, surmonter les coups dur à deux, alors arrêtes et fais ce que tu as de mieux à faire dans cette situation ! Tu sais très bien ce que tu as à faire déjà, alors désormais, arrêtes de te poser des questions et fais ce que tu as à faire. Prends les choses en mains une bonne fois pour toute Yukio !

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Et si tu arrêtais d’avoir raison pour une fois s’il te plait ? C’est difficile à admettre, mais malheureusement tu dis vrais cette fois encore. Ne devrais-je pas finir par te remercier ? [Surement pas, aller va, il serait bon que tu voles de tes propres ailes pour une fois !] Oui si tu le dis, je vais tester. Je retiens tout ce que tu me dis, je ne l’oublie pas, sache le. Mais maintenant je dois tout mettre en applications, c’est toujours un peu plus délicat en revanche. Ru-chan... c’est vrai que je l’aime, je l’aime du plus profond de mon être et ses deux dernières ont été un réel cauchemar pour moi, mais tout cela est révolu, cette horreur est terminé, oui c’est ça, une nouvelle vie va pouvoir commencer désormais. Bon allez, faut vraiment que je me bouge le train arrière moi, à cette allure je ne fais pas faire grand-chose et elle va me prendre pour plus faible que je ne le suis déjà. Je ne comprends pas, j’ai tout fais pour devenir plus fort et malgré cela je n’ai pas su la protéger et aujourd’hui je n’arrive pas à lui rendre le sourire, pourquoi suis-je si faible ? Si mauvais ? Pourquoi avoir tout offert à Ayane et Matsumi, pourquoi ne pas avoir gardé une once de réussite ou de bon sens pour moi bon sang ? La première était trop parfaite, le second trop raté et la troisième fut la merveille, pourquoi ne pas m’avoir donné quelque chose ?

J’avais fait une espèce de tentative complètement idiote, un bouquet de fleur de glace, c’est un peu tout ce que j’étais capable de faire je dois bien le reconnaitre, de la glace, c’est tellement ridicule, quel intérêt à lui offrir quelque chose qui ne durera pas bien longtemps à cause de cette chaleur ? Cela n’a rien d’exceptionnel qui plus est. Je suis vraiment ridicule par moment tout de même, mais cela imageait bien mes trois petits mots qui l’étaient tout autant dans le fond. Je n’arrivais pas même à la regarder tant j’avais honte de moi et de cet acte qui n’avait rien de gracieux et de sérieux dans le fond. Désolé... voilà un mot qui n’avait clairement aucun sens. J’ai beau m’excuser, à quoi bon ? Ce n’est pas comme ci quelques mots allaient lui faire oublier ces deux années pendant lesquelles je l’ai salement abandonné à son sort. Donc non, je ne peux pas seulement m’excuser, non je ne peux pas faire comme ci de rien était, mais il y a une chose que j’ai éventuellement le droit de faire, c’est de tout faire pour qu’elle puisse sourire, faire le maximum pour l’aider à penser à autre chose, faire le maximum pour qu’elle soit à nouveau au summum de sa forme. Après tout, c’est peut-être le moins que je puisse faire pour elle désormais, je l’ai abandonné une fois, je ne peux pas laisser cela se produire une nouvelle fois. Mais avant même que je ne puisse ajouter quoi que ce soit, elle prit la parole presque instantanément, me laissant pour le moins bouche-bée d’ailleurs. Je ne savais plus vraiment quoi faire ou dire, elle ne m’en voulait pas ? Mais pourquoi ? Je l’ai abandonné à son sort, je n’a su la rattraper, je n’ai su le retrouver et elle ose dire ne pas m’en vouloir, que ce n’est pas de ma faute ? Et puis d’abord, que veut elle comprendre, de quoi parle t-elle ? Certes deux ans ont passé, mais jamais je n’aurais pu faire quoi que ce soit qui aille contre elle. Me pense t-elle capable de cela ? Normal qu’elle doute après deux ans, je pense que j’en aurais fait de même après tout.

Elle venait de serrer les poings et de fermer les yeux, ainsi donc suis-je seulement capable de la faire pleurer ? De la rendre triste ? Suis-je donc réellement un monstre sans scrupule ? Oh Ru-chan, je suis tellement désolé pour tout le mal que j’ai pu te faire endurer. Puis elle se tourna, elle me tournait maintenant le dos, mais je les avais vu, oui, je les ais clairement vu les premières larmes qui avaient perlé sur ses joues. Elle s’était finalement enfermée dans ses propres bras avant de prendre la parole à nouveau, elle finissait maintenant sa première phrase, mes yeux s’humidifièrent sans même que je ne puisse m’en rendre compte, j’avais donc vu juste ? Elle pensait que j’avais continué ma vie ? Je ne pu m’empêcher de faire une nouvelle matérialisation, et je sortis également la larme qui se trouvait dans ma poche et que j’avais précieusement gardé tout ce temps. J’enfermais chaque choses dans mes mains et me rapprochais d’elle, je passais mes bras autour d’elle, déposais mon menton sur son épaule et collais ma tête à la sienne, je voulais tant la rassurer, la réconforter, mais aussi la sentir à nouveau près de moi, se rapprochement qui m’a tant manqué durant ces deux longues années. J’ouvris ma main droite et dévoilais ainsi la larme de cristal.

« Non, jamais je n’ai cessé de penser à toi, Utako m’a remit cela le jour de ton enlèvement et je n’ai pas été capable de te sauver, ni même de te rattraper, par ma faute tu as souffert durant deux longues années, je ne peux pas admettre de me retrouver innocent de ce malheur que tu as connu. Mais jamais je n’ai cessé d’attendre ce jour, jamais je n’ai cessé de te chercher et je t’ai enfin retrouvé, rentre avec moi... »

Je m’étais arrêter net, laisser parler son cœur n’était pas toujours chose aisé, et cette fois je sentis clairement les larmes couler de mes yeux sans même que je ne puisse les retenir, finalement je ne changerais pas, je serais toujours aussi faible n’est-ce-pas ? Je suis tellement désolé de t’avoir causé tant d’ennuis Ru-chan, mais j’en fais la promesse, je ferais tout pour changer, je ferais tout pour que ta vie sa meilleur et je donnerais tout pour t’amener le maximum désormais, si je dois donner ma vie pour que tu sois heureuse et épanouie, alors je me ferais une joie de le faire sans la moindre hésitation ! J’ouvris ma seconde main dans laquelle se trouvait la bague que j’avais fait à la va vite, j’avais le souvenir exact de celle que je lui avais passé au doigt ce jour là, j’avais refait la même chose.

« Ru-chan, tu n’as plus la tienne, elle ne vaut pas celle que je t’avais offerte et ne tiendra certainement pas longtemps, mais sache que je n’ai pas changé en ce qui te concerne, je t’aime toujours autant, plus encore même. Je ne veux pas seulement que tu viennes à Konoha avec moi, je voudrais que tu y restes avec moi, je ferais tout ce que je peux pour t’aider à rattraper ces deux longues années que je t’ai fait perdre. »

Je fermais les yeux, j’attendais, j’étais plutôt curieux d’en connaitre la suite, qu’allait elle penser de moi maintenant , je ne suis peut-être pas le meilleur, mais une chose est sur, je ferais mon maximum pour elle, d’ailleurs elle passera toujours au premier plan, bien loin devant moi, plus encore maintenant que par le passé !

Bon sang Yukio, il semblerait que dès que tu as approximativement compris le truc, tu le fais plutôt de belle manière, alors oui je peux le dire cette fois, je suis plutôt fière de toi. Tu as simplement fait quelque chose de merveilleux là avec Rukia, tu as réussi à exprimé exactement ce que tu s au fond de ton cœur sans même prendre le temps de réfléchir, exactement comme je t’avais dis de le faire. Finalement quand tu m’écoutes il semblerait que tout aille pour le mieux non ? Je ne dis pas non plus que j’ai toujours été de bon conseils, je n’ai pas vrai non plus ça d’ailleurs, mais sur ce coup là, j’ai plutôt de quoi être fière de moi et de toi non ?... Oui ben j’espère bien que tu n’as pas fait sa pour moi, mais plutôt pour elle hein !? Regardes là, elle semble si heureuse désormais, il semblerait que tu ais réussi ton pari d’un côté... Oui bon ça va, arrêtes de t’énerver pour un rien bon sang. Je sais bien que tout cela n’est pas un jeu et que tu ne l’a pas fait pour toi mais plutôt pour elle, mais tu ne vois pas que j’essaie de relativiser les choses au mieux ? Si on ne prend pas tout cela d’un œil plus lointain, on risque de finir par faire des bêtises et tu le sais, moi tout ce que je fais c’est relater ce que je vois en y ajoutant mes petits mots. J’ai toujours fonctionné comme cela et aujourd’hui ça te dérange ? Décidemment tu es vraiment étrange comme bonhomme toi... Ha on y arrive enfin. Je suis ravi de te l’entendre dire d’ailleurs, tu change quand il y a Rukia car tu feras tout pour mériter son amour c’est ça ? Si c’est le cas c’est joli comme tournure, j’aime beaucoup bravo... Ha merde désolé, bon ben tu es bon à trouver autre chose désormais car si tu reprends cette phrase on va croire que tu copies sur moi alors que je te l’ai tout simplement volé, mais ça personne ne le sauras, et personne ne te croiras non plus si tu dis la vérité. Un narrateur qui vole les phrases de son personnage, tu ne trouves pas que cela sonne un peu comme débile... Oui je le sais tout ça, tu me hais et tu aurais préféré avoir un autre narrateur, quelqu’un de plus humain qui te traiterais comme un égal, pourtant il ne m’a jamais semblé avoir été horrible avec toi ? Enfin si peut-être une fois, mais généralement tout ce que je fais, je le fais dans ton intérêt alors pourquoi te prendre la tête pour si peu de choses ?

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Je vous jure, il compte vraiment me détruire celui-là, qui plus ait devant Ru-chan, comment suis-je censé le prendre au final bon sang ? Bref, passons outre cela et réfléchissons une seconde, quoi que non laissons tombé la réflexion, c’est ce que je fais de moins bien, je devrais peut-être continuer à laisser aller les choses comme elles viennent, jusqu’à présent je trouve que ça ‘a plutôt bien réussi non ? [Tout à fait] Désolé de te le dire, mais je n’en attendais pas la moindre réponse, tu aurais mieux fait de t’abstenir merci. Pourquoi faut-il toujours qu’il intervienne quand je le souhaite le moins bon sang ? Une chose est sûre, je ne dois surtout pas m’égarer de mon sujet là, il est tellement important, cette journée va rester à jamais graver dans ma mémoire et ça je le sais pertinemment. Honnêtement, comment pourrais-je un jour oublier une telle journée, même mort je sais pertinemment que je trouverais de toute manière le moyen d’y repenser encore et encore. Je ne sais pas si je peux juger aujourd’hui comme étant le plus beau jour de ma vie, mais en tout cas, il y ressemble grandement, je l’aime tellement, elle est tout pour moi, elle m’a volé tout l’amour que je pouvais donner, elle m’a ôter le cœur sans même m’en demander la permission, mais en tout cas, aujourd’hui encore je suis sûr d’une chose, sans elle je m’éteint, sans elle je ne parviens pas à vivre correctement, sans elle je suis complètement perdu. Elle est la seule qui puisse m’éclairer la voix et me montrer le chemin à suivre, Ayane elle-même n’a jamais réussi pareil exploit, Ru-chan est juste exceptionnelle, parfaite même. Je ne sais pas pourquoi elle a jeté son dévolu sur moi, mais ce n’est pas pour me déplaire, chose certaine.

Finalement je lui avais dis les choses exactement comme je les voyais, j’étais fautif de son malheur, je lui ai causé peine, tracas et surtout souffrance, rien que cela je n’arriverais jamais à me le pardonner et au fond de moi je me fais souffrir en silence. Chaque nuit je ne peux m’empêcher d’y penser encore et encore, je l’ai abandonné, j’ai été lâche et en prime je n’ai pu sauver personne d’autre, même pas mes sœurs, le destin ne s’est pas acharné sur moi, non pas du tout, j’ai juste été trop faible, j’aurais dû écouter Ayane plus jeune, mais ce qui est fait est fait, je ne pourrais plus revenir en arrière. J’ai passé tout ce temps à chercher ma bien aimée c’est vrai, mais malgré tout j’espérais aussi tomber sur ne serais-ce que l’une des autres personnes que je recherche. Mais rien avant maintenant, je l’ai retrouvé elle dans un bien piteux état et je ne peux que m’en vouloir plus encore maintenant hier et moins que demain, je ne pourrais jamais m’ôter cette image de la tête et je sais que je suis complètement en tord, mais malgré tout je ferais tout pour rattraper ce temps. Tout cela, elle devait le savoir, mais elle lâcha un petit Yukikun qui me fit écarquiller les yeux, ce nom qu’elle m’a si souvent donner, ce donné que je n’ai pas entendu durant deux longues années, est-ce le manque qui fit ce rebond dans ma poitrine ? J’avais une curieuse sensation enfouis au fond de moi que je ne savais maitriser, impossible de savoir ce que cela représentait réellement, mais une chose est sure, je l’aime et je l’aimerais à jamais, mon cœur me le susurre continuellement.

Puis je ne pu m’empêcher d’ouvrir la seconde main, celle dans laquelle se trouvait cette fameuse bague. De la glace, aucune chance qu’elle ne résiste à la chaleur, mais c’était avant tout pour lui rappeler que la vie est aussi composé de bon moment et que malgré tout ce que je lui ai fait subir, je n’avais rien oublié et que je me suis d’autant plus torturer l’esprit. Oui je la voulais toujours auprès de moi car il n’y a qu’avec elle que je pourrais vivre de façon correct, mais qu’en pense t-elle réellement ? Elle m’en veut certainement au plus profond d’elle-même si je sais qu’elle ne me le dirait pas, mais en aucun cas je n’aurais voulu la perdre, je suis prêt à tout endurer si cela me permettais de la retrouver, même passer plusieurs années de ma vie à souffrir et à en baver, tant que je suis avec elle, je suis prêt à tout. A la simple vue de cette bague de fortune, elle portait ses mains à sa bouche, elle pleurait. Décidemment, n’arriverais-je jamais à la rendre heureuse ? [Yu’, ne connais tu pas les larmes de joie ? Toutes les larmes ne sont pas synonymes de tristesse, tu as encore tant à apprendre...] Ha bon ? Alors il y a une chance qu’elle soit heureuse là ? J’en serais tellement rassuré si cela pouvait être vrai, je n’apprécie pas de la voir triste et encore moins quand c’est de ma faute. Je me rappelle encore de notre première rencontre, je m’en veux encore de m’être arrêter en plein combat, sa sœur ne se serait pas moquer de moi et Ru-chan ne lui aurait jamais crié dessus, du coup la petite ne serait pas partit et elle n’aurait jamais été aussi triste. Elle joignit sa main à la mienne puis entrelaçait ses doigts aux miens, dans ma main je la sentis, la bague de glace se modifiait, enfin devrais-je dire la texture, serait-elle en train de la cristalliser ? S’assure t-elle finalement que jamais elle ne serait emmener à disparaitre ? Elle finit en prenant la parole, quelques mots qui ne semblait pas du tout me convenir, je ne pouvais la laisser dire cela plus longtemps, non je ne pouvais pas !

« Je ne pense pas être si extraordinaire que cela. Tu le sais très bien que je ferais tout ce que je peux pour te donner le meilleur car tu le mérites plus que n’importe quelle personne en cet univers. »

Elle finit par se tourner finalement de nouveau, me faisant à présent face, j’étais honteux. Honteux de ne pas être assès fort pour garder mes émotions enfouis, honteux de ne pas me montrer digne d’elle, honteux de tout ce que j’ai pu faire par le passé, peut-être que finalement je ne suis qu’une honte à moi seul et que ma place aurait du être pris par un autre, mais croiser le regard de celle que j’aime et mes doutes s’envolent, une fois de plus je n’ai rien fait pour elle mais c’est le contraire qui se produit, pourquoi ? Elle posait ses mains sur mes joues et d’un simple mouvement de pouces elle sécha mes larmes, j’aurais voulu lui dire que je suis désolé d’être si faible, mais son petit sourire même presque invisible suffisait à me rappeler que je ne devais pas me morfondre, elle est forte et je dois l’être en retour, mais ses mots résonnèrent longtemps dans ma tête, un simple je t’aime suivit de mon nom au grand complet, je ne pouvais pas rester insensible à cela, moi qui pensais qu’elle ne le dirait pas, qu’elle ne voudrait pas non plus l’entendre pour le moment de façon concrète, encore une fois elle avait un coup d’avance. Des fois je me demande réellement si je la mérite ne serais-ce qu’une seule seconde, mais je ne pouvais pas continuer à penser à mal, je lui adressais un large sourire plein de bon sentiment en espérant lui faire retrouver le sien l’espace d’une seconde.

« Je t’aime aussi Oerba Len Rukia et sache que ma demande d’il y a trois ans tiens toujours et que cela ne changera pas ! »

Bien sur qu’elle comprendrait, c’est il y a trois ans que je lui ai demandé sa main, ce jour non plus je ne l’oublierais jamais. Elle ferma les yeux et se hissa sur la pointe des pieds en me trainant vers elle, instinctivement, mes yeux se fermèrent à leurs tour, une main vint se poser au bas de son dos, l’autre sur sa nuque et l’un des instants qui m’avaient manqué arriva, je retrouvais enfin cette merveilleuse sensation, malgré les années passer, ses lèvres étaient toujours aussi douce, elles dégageaient quelque chose que je ne saurais vous expliquer, elles avaient comme un gout merveilleux, je ne savais pas nécessairement pourquoi cette impression, mais je sais que je pourrais garder mes lèvres contre les siennes durant l’éternité sans jamais pouvoir m’en lasser. Elle finit par mettre fin à cela et se collait à moi, j’ôtais mes gants que j’avais pour habitude de toujours garder depuis maintenant plusieurs années et les rangeais avant d’enlacer ma belle. Je passais une main dans ses cheveux afin d’y retrouvé cette sensation perdu alors que l’autre vint se perdre dans son dos. Je le savais, ses cheveux n’avaient clairement pas ce même côté soyeux qu’autre fois, mais je le sais très bien, elle n’a pas dû avoir beaucoup d’opportunité de se soigner là-bas, mais peut importe maintenant, je ne la laisserais plus jamais partir, je ferais tout pour elle, quelque en soit le prix à payer. Puis elle prit malgré tout à nouveau la parole.

« Ru-chan... »

Je ne savais pas vraiment ce que je devais ou pouvais dire à ce moment précis, j’avais l’impression que toutes mes phrases voir même tout mes gestes n’avaient plus aucun sens à l’heure actuelle, ce qu’elle venait de dire était profond, elle n’a pas dit grand-chose et pourtant au plus profond de moi tout cela résonnais d’une façon tellement mélodieuse, oui je l’aime et je ne cesserais jamais de l’aimer, je l’aime plus hier mais moins que demain cela est sur, je souhaite vivre à ces côtés et mourir pour elle c’est vrai, mon bonheur dépend exclusivement de son bonheur et cela a toujours été le cas d’ailleurs. Je ne veux plus jamais la voir triste, je ne veux plus jamais la voir souffrir, je suis prêt à tout endurer pour son bonheur, pour la sauver et si jamais des démons la hantent, je ferais ce que je peux pour les chasser.

« Je t’ai sauvé bien trop tard, deux ans de souffrances, je ne peux pas savoir ce que c’est mais je l’imagine, tu as été forte, bien plus que moi en tout cas. Et plus jamais je ne laisserais quelqu’un te faire de mal, je donnerais ma vie si cela aide à te protéger, parce que je t’aime et que je ne veux plus avoir à te perdre, je ne veux plus voir ces larmes sur ton si joli visage. Plus jamais je ne laisserais quelqu’un te faire souffrir, je te le promets mon amour ! »

Je tiens à elle plus qu’à ma propre vie c’est vrai et je le vis bien d’ailleurs. Pendant mes deux années de recherches je n’ai pas pu beaucoup travailler, mais une chose est désormais sure, je m’entrainerais dur à compter de ce jour pour toujours pouvoir la protéger et qu’elle n’est plus à subir la moindre tristesse. Et je sais que je peux compter sur toi le narrateur pour m’y aider ! [Oh que oui, comptes sur moi, on fera de toi un roi du combat !] J’y compte bien l’ami. Je déposais à présent mes lèvres sur le crane de ma bien aimé et y laissais un petit baiser avant de regarder au loin, en serais-je capable ? [Tu ne vas pas recommencer !] Non, tu as raison, je dois rester sur de moi, je dois tout faire pour l’emporter. Le village de la feuille se trouvait quelques part dans mon dos, je le sais, j’ai reçu les indications nécessaire avant mon départ, c’est là-bas que nous nous rendions finalement, Konoha.

« Une fois à Konoha, je trouverais la plus belle habitation pour toi, je veux que tu sois heureuse dans un lieux qui soit aussi parfait que toi, je travaillerai dur, je ferais tout pour ton bonheur, fais moi confiance. »

Les choses sont claires au moins comme ça, on ne pourra pas dire que je n’ai pas dis que je l’aime ma fiancée. Habiter ensemble n’est pas qu’une petite idée migrée à la va vite, j’avais déjà tout prévu, d’ailleurs nos effets personnels doivent déjà être là-bas, Utako avait pris une partit des affaires de ma Ru-chan d’amour, l’autre partit se trouve dans une auberge avec les miens, l’aubergiste à déjà dû les faire conduire au village normalement, j’espère que les affaires qu’elle avait à Oerba lui conviendront, j’ai pris tout ce que j’ai pu sauver, vêtements, souvenirs et autres, mais ça je veux que ce soit sa surprise, son cadeau de retour en quelques sortes. Je veux qu’elle soit heureuse de recommencer, mais d’avoir des premières bases solides, je l’ai dit, je ferais tout pour que son bonheur soit total. Utako doit surement déjà nous attendre d’ailleurs, j’espère qu’elle n’a pas cru à une promesse en l’air quand je lui ai dit que j’arriverais aujourd’hui avec sa sœur, celle dont j’ai le plus besoin au monde.

Alors là, j’étais simplement rester sur le coup, pour une surprise, ce fut une surprise. Yukio, tu as fait exactement ce à quoi je ne m’attendais pas, je m’étais déjà imaginé une quantité de scénario assès impressionnante, mais alors là c’était pour le moins impressionnant, le moment en devenait même magique. D’abord le bouquet de fleur, certes cela faisait un peu vieux jeu, mais il fallait tout de même y penser, mais là, venir lui sortit la larme en lui faisant un tel discours, s’en était presque étonnant, je commençais à me dire que l’élève allait bientôt dépasser le maitre tout de même... Ah oui ce n’est pas faux ça, comment le maitre peut-il être plus jeune que l’élève ? Hum voyons voir, soit je suis en avance, soit tu es en retard, oui c’est ça, cette excuse la est recevable, parfait. Mais bon, tout cela ne s’arrêtait pas réellement là, oh que non, c’était même bien pire encore, dans son autre main, il avait fait une nouvelle matérialisation, et pas des moindres d’ailleurs, une bague. C’est vrai que pour vous comme pour moi, cela n’a pas de sens réel, mais la réalité était bien différente, cette bague est en réalité celle qu’il a offerte à Rukia il y a tout juste trois lorsqu’il lui a demandé sa main, donc en effet, cela n’est pas sans incidence, cette bague est très importante à leurs yeux et le mélange de la glace et du cristal fait d’elle la bague éternel. Cette bague serait en quelques sortes la preuve de leurs amour réciproque, cette bague que Rukia possèdera, honnêtement, il se passe là des choses que même moi je n’aurais jamais pensé à faire, du moins je crois... En tout cas là, nous avons eu le droit à une merveilleuse déclaration d’amour vous ne trouvez pas ? Quoi de mieux qu’un moment comme celui-ci pour être sur de passer une bonne et agréable journée au final ? Humez cet air frais, vous ne trouvez pas que ça sent bon l’eau de rose ? Oh oui, c’est exactement cela, une histoire à l’eau de rose, je sens que je vais encore être malade moi avec toutes ces idioties bon sang. Enfin, l’histoire je ne peux pas réellement vous la raconter, il vaudrait peut-être mieux que vous la viviez en direct vous aussi, ce serait tellement plus passionnant qu’un simple retour aux sources. Allez-y et régalez vous surtout !

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Les choses ne se déroulaient pas forcément comme je les avais prévu jusqu’à présent, mais pourtant je faisais tout pour qu’elle retrouve son sourire, ne cerais-ce qu’une fois, elle le savais dans le fond tout comme moi je saisissais l’importance de chacune de ses paroles, mais je n’osais pas les aborder, pour moi je devais rester ancré sur mes positions, continuer comme je le faisais jusqu’à présent, essayer de la rassurer, de lui montrer que j’étais là, mais au plus profond de moi j’étais malgré tout craintif, une crainte constante depuis le départ, depuis nos retrouvailles, cette crainte de la saouler, cette crainte qu’elle ne parte ne voulant plus de moi, cette crainte qu’elle reconnaisse elle-même ma faiblesse. J’ai tout fais pour combler mes défauts et mes points faibles, mais malgré tout je n’ai pas vraiment réussi. C’est vrai que je me posais pas mal de questions toutes plus tordus les unes que les autres, mais dans sa tête, je suis sur que Ru-chan en a énormément aussi, j’ai surement l’angoisse de les entendre, mais j’étais prêt à tout, je m’étais déjà préparer aux pires éventualités, y compris à celle de finir par la retrouver un jour, abandonner à elle-même quelque part dans le monde et dans une situation critique voir irréversible, mais j’ai été chanceux enfin non, elle a été chanceuse, elle va approximativement bien. J’aimerais tant savoir ce qu’il se passe réellement dans sa tête, mais en même temps j’aimerais rester dans la confidence, que faire, que dire, comment agir ? Mais pas le temps de me poser plus de question que ma tendre et douce fini par reprendre la parole à son tour. Comme souvent ses mots étaient choisi, tendres et délicat, le sens délivré était grand et important, je devrais peut-être en prendre de la graine non ? Elle me dit avec simplicité et de belles images que peut importe l’endroit dans lequel nous vivions, tant qu’elle était avec moi elle serait heureuse. Heureuse ? Avec moi ? Est-ce réellement tout ce qu’il lui faut pour être heureuse ? Alors souris bon sang, ton visage jovial me manque tellement, j’en ai rêvé durant des nuits entières, si tu savais...

Elle aimerait seulement que quoi ? Finir sa phrase de la sorte, impossible, que va-t-elle me dire ? Oui je l’accorde, je me préparais actuellement aux pires éventualités possible et inimaginable, je me faisais un véritable sang d’encre, mais peu m’importe dans le fond, seul son bonheur compte, je ferais le nécessaire, promis ! En temps normal je me serais surement demandé ce que Lin ou Ayane aurait fait à ma place en cet instant, mais je n’y parvenais pas, je n’arrivais pas à m’imaginer cela, c’est comme ci elles avaient complètement disparut de ma tête en cet instant, comme ci elles n’avaient pas existé et que seul Rukia comptait réellement, chose qui est le cas d’ailleurs, mais tout de même, pas la moindre petite place pour les deux autres pour la première fois de ma vie. Puis elle se décida enfin, elle conclu enfin sa phrase, prenant la suite de ce sur quoi elle m’avait laissé. Elle voulait... que je me pardonne ? Que je me blâmais seul et qu’elle ne m’en voulait donc réellement pas ? Mais pourquoi ? Pourquoi ne pas m’en vouloir, pourquoi ne pas vouloir des explications au moins concernant ma lâcheté au final ? Elle détournait une fois de plus son regard du mien et je ne comprenais pas réellement pourquoi, mais ça, je n’allais plus vraiment tarder à le savoir. Pour le coup, je ne savais plus réellement où je devais me mettre, tout ce qu’elle venait de me dire avait surement du sens, mais pas dans mon esprit.

Je levais les yeux au ciel avant même qu’elle ne commence à s’étaler sur un monologue assès long. Pas que cela m’ennui, bien loin de moi cette idée d’ailleurs, mais je n’arrivais pas à assembler toutes les pièces du puzzle et avec cela, je ne savais plus vraiment où donner de la tête. Elle m’expliqua tout en détails, les détails que j’ignorais encore jusqu’à présent. La véritable cible était donc Utako et elle y est allée seule pour la sauver ? Enfin seule, il y avait ce Shin que j’ai toujours trouvé étrange, d’ailleurs, aujourd’hui encore je me demande si je ne le trouvais pas étrange uniquement parce qu’il était aussi souvent avec celle qui a comblé ma vie. Ce qu’il est devenu ? Aucune idée, il a surement dû tomber comme bien d’autre, mais je ne veux apporter encore une mauvaise nouvelle à Rukia, je ne peux pas me permettre de lui envoyer à nouveau une mauvaise nouvelle de la sorte en pleine tête, surtout que je n’ai aucune preuve de cela, il faudrait demander à Utako, elle saura certainement ce qu’il est devenu. Elle fini d’ailleurs par me faire une sorte de sermons concernant le fait que je veuille lui promettre la lune mais que je me torturais inutilement, c’est donc cela qu’elle pense de tout ça ? Suis-je si idiot pour ne pas voir qu’au final c’est moi qui suis à l’origine de ses souffrances ? A vouloir trop bien faire, je fini par commettre les plus grosses erreurs que je pourrais faire et cela je ne suis pas sur de pouvoir un jour le changer.

« Ru-chan...

Je me tournais en direction de notre marche, fixant au loin, mélangeant ma vision entre les arbres, le ciel et le sol, je ne savais pas vraiment à quel endroit je devais me situer, mais j’essayais de m’y perdre, de disparaitre, de tout faire pour cesser de la voir souffrir. Elle souffre par ma faute, je voudrais disparaitre, mais cela la ferait souffrir aussi, je ne sais plus trop ce que je dois faire, je suis perdu, désordonner, égarer entre deux idées, que faire ? Je hais cette situation, j’aimerais tellement que quelqu’un me dise ce que je dois faire. [Yukio, calmes-toi, tu dois te débrouiller tout seul, ne comptes que sur toi-même, personne ne t’aidera plus à présent, tu dois le savoir !] Quoi ? Mais pourquoi ? J’ai besoin d’aide, vous ne pouvez pas tous m’abandonner merde ? Je fixais finalement le ciel et lui seul cherchant au plus profond de moi le réconfort d’une mère et la force d’un père, deux personne si proche et si importante que j’ai perdu lors de cette fameuse bataille.

« Je suis... vraiment désolé Ru-chan. Je ne me suis pas rendu compte que je te faisais souffrir, je veux tellement ton bonheur qu’à trop en faire je fini même par te décevoir. J’ai entendu dire que Konoha était un bon village et que ta sœur s’y trouvait d’ailleurs, je l’ai vu, je lui ai dis que je ferais tout pour te ramener, pour me racheter de l’avoir déçu et de t’avoir laissé salement, mais il semblerait que l’on ne voit pas les choses de la même façon. Je ne te demanderais pas d’oublier cela, mais je m’y adapterais, j’essaierais au mieux de faire ce que tu me demande là. Mais ne me demande pas l’impossible je t’en pris, tu sais très bien que je ne pourrais pas te donner des choses qui ne te correspondrais pas dans mon esprits. Comme moi je te vois, je ne peux que t’offrir le meilleur, dans le fond moi ton bonheur seul me suffit, si tu me dis ne pas avoir besoin de tout cela pour être heureuse, ça me va aussi, ton bonheur fera le mien. »

Son bonheur fera le mien, cela semble tellement idiot, sans réel sens, sans la moindre profondeur, quelque chose de ci fade et pourtant si réel, je ne sais pas si elle arrivera réellement à voir où je veux en venir, mais dans mon cœur je l’espère. Après tout, n’est ce pas là quelque chose de réel ? Avez-vous déjà vu une princesse vivre dans un endroit crasseux ? Non ? Et bien moi non plus. Rukia n’est pas une princesse je l’accorde, mais elle est ma princesse à moi donc il est hors de questions que je fasse de sa vie quelques chose de déplorable.

Bon sang mais ce n’est pas possible de voir cela ! Yukio faut vraiment que tu te réveilles à la fin, tu crois que les choses vont se faire toutes seules ou quoi ? Tu crois sincèrement que c’est en restant ici à te lamenter que tu vas obtenir quoi que ce soit ? Commence par arrêter de te poser des questions, ce sera déjà un bon premier point, ensuite prend les choses en mains merde. Tu ne vois donc pas que la situation risque de t’échapper ? Bon sang Yukio réagis une bonne fois pour toute je te pris, fais quelque chose qui aura un sens, un intérêt, fais un peu truc d’utile pour une fois. Regardes là, elle ne peut t’inspirer qu’une quantité impressionnante de bons souvenirs, je me trompe ? Alors base-toi là-dessus, remémores toi toutes ces bonnes choses et agit en conséquent une bonne fois pour toute. Tu en as connu bien des coups durs, est-ce une raison valable donc pour se laisser abattre ? Non ! Chaque fois tu as remonté la pente, chaque fois tu as réussi à vivre avec alors pourquoi là tu n’y arrives pas ?... Lin ? On s’en fou de Lin bon sang, elle n’est plus là, elle ne pourra pas sans arrêt t’aider à voir les choses de façons correct, Rukia ne te suffit plus c’est ça ?... Et bien alors fais quelque chose et oublies moi cette Lin pour le moment bon sang. Lin et Rukia sont deux personnes totalement distinctes, elles t’inspirent quoi chacune ?... Et bien alors, Lin est une amie et Rukia représentes ta vie et tu te poses encore des questions ? Tu as des hésitations ? Bon sang mais tu n’es pas net toi comme gars, tu as réellement des problèmes dans ton semblant de cerveau, bouges-toi une bonne fois pour toute s’il te plait, arrêtes de te lamenter une bonne fois pour toute, tu vaux mieux que cela non ? Comment Rukia pourra compter sur toi si sans cesse tu te remets en question, si sans cesse tu te rabaisses, si sans cesse tu te sens fautif de tout ? Crois tu réellement qu’elle acceptera de rester à jamais avec un gars comme toi ? La remise en question est essentielle, mais toi tu en fais beaucoup trop, ressaisis-toi ou je m’arrange pour qu’elle parte et qu’elle te laisse en plan ici... Je n’oserais pas ? Je vais me gêner tiens !... C’est bien de le dire, mais maintenant il faut le faire !

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Quel enfoiré, ça m’énerve quand il a raison je vous le jure ! M’enfin, j’imagine que s’il dit tout cela c’est pour mon bien non ? [Exact] Dans le fond tu m’aimes bien en fait ? [Tu veux que j’aille lui parler ?] Non, non ça va t’inquiète pas, je vais me bouger le cul promis ! Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer ! [L’enfer c’est moi !] Ah merde j’ai déjà mentis ça veux dire ? Bon ben tant pis, je trouverais autre chose dans ce cas ! Franchement, la situation actuelle ne me dérangeait pas tant que ça, mais elle était aussi bien loin de me plaire. Oui c’est ça, loin de me plaire. Je devais essayer de trouver un moyen de la tourner à mon avantage, mais je n’y arrivais pas, c’était plus dur que ce à quoi je m’étais attendu, que ce à quoi je m’étais préparé même. J’étais un peu perdu au milieu de tout ça, mais je pense qu’avec une bonne claque mes idées seraient de nouveau clairs, dommage qu’Ayane ne soit pas avec moi aujourd’hui, elle m’aurait clairement été d’une grande aide pour cela. Je m’étais tourné vers Konoha entre temps et j’observais à la fois tout et rien, que faire ? J’étais complètement perdu dans tout cela et jamais je n’oublierais les paroles d’Utako le jour où Rukia à disparut, ça elle ne le sait certainement pas, mais elle peut être sur que sa sœur avait raison, Ru-chan n’a pas besoin de connaitre le fin mot de cette histoire dans le fond, tout ce que j’ai à faire maintenant c’est de vivre, avec elle, pour elle, mon bonheur serait comblé si je pouvais de nouveau la voir heureuse comme avant et c’est à cela que je vais m’atteler au plus vite, je ferais tout ce que je peux afin de pouvoir rendre à ce joli visage, ce parfait sourire d’antan. Je l’aime, je ne l’ai que trop dit, mais pas assès prouvé j’en ai peur. Je ne suis pas vraiment le meilleur dans toutes ses choses qui concernent les sentiments, mais je sais quand je dois aider quelqu’un et je sais que je ne dois pas aider Ru-chan, mais bel et bien faire encore plus pour elle. La petite peste me fera sans doute des remarques en tout genres durant encore bien de longues années, mais peu m’importe dans le fond, je l’ai retrouvé, elle, ma bien aimé.

Ru-chan finit par s’approcher de moi, me sortant de toutes les âneries que j’aurais à nouveau pu dire ou penser et pris ma gauche de sa main droite. La douceur de sa peau n’avait pas changer, sa main restait douce et merveilleuse, j’ai eu peur de ne jamais pouvoir la revoir, j’ai craint pendant deux longues années le jour de nos retrouvailles, savoir ce qu’il serait advenu d’elle, mais elle est là, devant moi, me tenant la main, un moment que je pourrais prolonger éternellement tout comme le fait de l’embrasser, d’être près d’elle, de la tenir dans mes bras, j’aimerais tant que ces deux années ne se soit jamais passé, mais malheureusement je ne peux pas revenir en arrière, je vais devoir vivre avec ce trou et qu’elle le veuille ou non, je continuerais d’y penser éternellement, plus encore que la fois où j’ai envoyé ma sœur à l’hopital. J’ai de quoi m’en vouloir, mais pour elle je dois tout faire pour éviter le sujet, dans le fond c’est un peu ce qu’elle me demande non ? Elle finit par serrer ma main gauche dans les siennes en m’adressant un sourire, il n’était pas ce sourire si parfait que j’avais connu, mais rien que cela venait de m’apaiser, j’étais en grande partie rassurer, je ne savais pas vraiment comment l’expliquer mais une chose est sur, quand elle sourit, je suis heureux, ça a toujours été comme ça après tout, puis elle pris de nouveau la parole de sa voix si douce et entrainante. Elle commença en m’annonçant simplement que jamais je ne la décevrais puis qu’elle serait heureuse aussi longtemps que je le serais. Donc pour résumer on est réciproquement content en fonction de l’autre ? [Waouh, dur, vous n’avez pas intérêt à avoir des soucis en même temps.] Tu es trop stupide pour comprendre. [Et c’est toi qui dis ça ? On aura tout vu...] Tss. Puis au moment de me dire que Konoha était un bon choix pour commencer une nouvelle vie, elle s’était reprise sur un fon perdu par ici. Fon... fon quoi ? Fon-Fonte-Fonderie-Fonder... Fonder ? Non, non je m’égare là. Passons outre ce détail ça vaut mieux pour moi je pense... [As-tu peur de quelque chose ?] Peur ? Surement pas, je ne crains rien quand il s’agit de faire quelques choses avec Ru-chan, rentres le toi bien dans le crane.

J’avais seulement acquiescé de la tête, mais elle avait déjà détournée le trop regard, trop rapide. Je me contentais de la regarder, elle devenait petit à petit toute rouge, c’étais plutôt amusant d’ailleurs et je ne pu m’empêcher de sourire avant de conduire ma main droite jusqu’à sa joue gauche, je pourrais peut-être la rafraichir et éviter la surchauffe de cette manière, mais elle finit par me surprendre à nouveau en m’avançant sa main gauche et me disant de remettre les choses à leurs places d’origine. Enlevant ma main de sa joue, je regardais la bague que j’avais coincée avec mon pouce, un mélange de glace et cristal si merveilleux qui faisait de cette bague une pièce unique, puis je pris un sourire encore plus large. Oui une idée m’avais traversé l’esprit, je n’y pouvais rien, c’était plus fort que moi. Je pris sa main gauche de ma main gauche et la porta à mes lèvres pour l’y embrasser, puis posant un genou à terre, je l’observais droit dans les yeux en souriant, présentant la bague droite entre mon pouce et mon index.

« Jamais cette bague de glace et cristal ne disparaitra, mais le jour où le temps aura commencer à lui jouer un tour, je te trouverais quelque chose de mieux, cela sera signe qu’il est venu le temps de nous marier. Oerba Len Rukia, acceptes tu toujours d’être ma fiancée ? »

[Classique...] La ferme ! [C’est beau l’amourrrrr] La ferme ! [Allez encore un pour la route] Tu me gave ! [Perdu] La ferme bon sang. Tu crois que ça m’amuse de me faire flic avec toi bon sang ? Laisses moi faire les choses comme je l’entends merci. Je n’avais plus qu’à attendre, une réaction quelques choses, peu m’importe quoi, mais à la suite de cela, nous prendront route vers Konoha sans plus attendre.

Les choses se dessinaient un peu plus après chaque minute. Le temps défilait, la situation changeait, c’est ainsi que les choses se passaient actuellement. Chaque moment était différent, à chaque coups nous avions le droit à un splendide rebondissement que ce soit des phrases, des gestes ou même des actions au grand complet, nous avions à chaque fois le droit à quelque chose de nouveau qui faisait rebondir notre feuilleté préféré, les amours d’Oerba... J’appelle ça comme je veux, je te rappelle que c’est ma partie ici alors dégage et fait pas chier. Oh moins comme ça les choses sont claires non ? Si je ne peux même plus dire ce que je souhaite, comment je fais ? On me l’explique ? Bref passons outre ce détail qui n’a aucun intérêt... Non ce n’est pas ce que j’ai dis, mais c’est vrai que maintenant que tu le dis tu es toi aussi sans intérêt, merci de me l’avoir signalé très cher. Donc, si nous en revenions là où nous nous étions arrêtés, c'est-à-dire la bague. Oh oui la bague, un bien curieux événement vous ne trouvez pas ? Une bague en glace, cristalliser pour qu’elle ne bouge plus, une bague semblable en tout point à celle qu’il lui avait offerte par le passé d’ailleurs, il y a trois ans, le jour où il lui a demandé sa main, mais devinez quoi ! Il a recommencé. Oui, oui, vous avez bien compris, il lui a refait sa demande, enfin pas vraiment une demande, il n’a fait que lui demander si elle voulait toujours, mais bon dans le fond c’est pareil non ? Sacré Yukio bon sang.

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Les choses ne se passaient pas forcément comme le destin aurait voulu qu’elles soient, mais cela n’était clairement pas pour me déplaire, bien au contraire même, je ne savais plus vraiment où donner de la tête avec tout cela, je la retrouve, c’est merveilleux rien de tout ce que j’avais pu vivre ne pouvait être plus important que cela et pourtant j’étais à la fois triste, triste de plein de chose qui ont pu se passer. Rukia m’affirmait que non, mais au plus profond de mon cœur, j’avais à plusieurs reprises eu l’impression de la décevoir par ce que j’ai pu dire ou faire, même par ce que je peux penser. Je veux tellement de bonnes choses pour elle, que j’en ai oublié le principal, le fait le plus important, mon cœur. Mon cœur bat la chamade, il hurle à tue-tête du Lara Fabian, mais je l’ai ignoré jusqu’à présent. Les choses devaient changer à présent, je devais me libérer, faire et dires des choses concrètes, des choses qu’elle aurait tant aimées. Deux années de manque, deux années à récupérer, au début j’avais peur de devoir reconquérir un cœur blessé, mais je me rends compte en fait que c’est elle qui fut la plus aimante de nous deux, c’est moi qui lui doit tant, j’aimerais tant lui renvoyer l’amour qu’elle me porte de la même façon voir en plus grand, mais j’ai tellement peur de mal e faire qu’au final je commets des erreurs grotesque, comment me reprendre ? Comment corriger toutes mes fautes ? Je l’aime c’est indéniable, je ne laisserais personne remettre ms sentiments en questions, sans elle je suis perdu, mais à ces côtés je me noie, je me noie dans ses paroles si douces et harmonieuses que je ne peux m’empêcher de recracher, sa beauté si grande que je ne veux pas repartir d’ici, sa gentillesse et son intelligence son telles, qu’à côté personne ne serait capable de faire le poids, elle est parfaite, mais je ne dois pas le dire, elle le prendrait certainement mal. Enfin mal non, mais elle trouverait certainement un contre-argument.

Les choses allaient pourtant se préciser désormais. Elle m’avait tendu la main et je n’avais pu m’empêcher de refaire les choses de façon correcte. J’aurais pu simplement lui passer la bague au doigt, la remettre là où elle devait être, mais je n’avais su me résoudre à quelque chose d’aussi simple et banal. J’avais donc pour la seconde fois de ma vie décidé de demander la main du personne, j’avais pour la seconde fois de ma vie décider de passer la bague au doigt à la femme que j’aimais, j’avais pour la seconde fois de ma vie demandé à Rukia de devenir ma fiancée. Oui je l’accorde, cela peut paraitre grotesque, demander deux fois à la même personne, pour qu’elle raison et bien il y en a plusieurs. La première, je ne laisserais personne l’emmener à nouveau après que je lui ai fait ma demande, je suis préparer cette fois, la seconde lui prouver encore un peu plus que je l’aime et que je veux finir ma misérable existence à ses côtés car sans elle je ne vaux rien et la troisième, je voulais officialiser le fait de lui passer cette bague, voir si elle voyait toujours les choses de la même manière que moi, il parait que l’amour nous pousse parfois à faire des choses étranges et bien moi j’apprécie particulièrement ce qui est étrange justement. [Ça on l’avait remarqué, pas besoin de le signaler en passant.] Toi on ne t’a pas sonné.

Bref, tout ça pour dire que je lui avais mis la bague au doit et après qu’elle se soit jetée dans mes bras et que je l’ai embrassé, nous avions pu à nouveau prendre la route. Notre direction ? Voyons voir, vous ne le savez pas ? Konoha bien évidemment. Il ne nous fallu guère longtemps pour arriver d’ailleurs, nous en étions tellement proche déjà, les murs se dessinaient devant nous et nous franchissions rapidement les portes, un homme nous arrêta, un garde surement, nous demandant les raisons de notre venus. Alors que je le lui expliquais et lui donnait nos noms, il me transmit deux grosses valises, je le remerciais et nous voilà entrer à Konoha direction ? Un logement d’urgence !