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Comme toutes les journées, celle-ci commença d'un réveil des plus banals sans plus de choses palpitantes. Il n'existe pas assez de mots à travers tous les dictionnaires du monde pour dire à quel point chaque journées sont banales, inintéressantes, et même parfois plus que troublantes. Dans un village, il n'y a presque rien à faire d'autre que de partir en missions ou de s'entraîner. C'est plaisant les quelques premières semaines, certes, mais on s'en lasse plus que rapidement, se heurtant toujours au même mur, le mur de l'ennui. Mais que faire pour combattre cet ennui grandissant à l'intérieur de notre âme de plus en plus chaque jours? Certains y vont par des meurtres. Les psychopathes grandissent de l'ennui, cherchant le thriller, l'excitation! C'est ce qu'ils ont trouvé de bien pour sortir de cet ennui mortel qui réside dans leur coeurs. Trancher, découpé, décapiter, dépecer, déchirer, égorgé, tué, assassiner, meurtrir, torturer, tous ces mots stupides pour expliquer à quel point il y a des façons différentes de tuer. Malheureusement, Hashirama Senju n'est pas un de ces hommes. Son travail de Mizukage est probablement l'un des plus ennuyant du monde, mais jamais de sa pauvre vie ne se mettrait-il à tuer des gens pour simplement pouvoir s'échapper un minimum de cet enfer qu'est l'ennui. L'ennui, cette chose qui s'infiltre dans votre crâne de la même façon qu'un parasite sans jamais vous laisser partir, et ensuite il y a le temps, oh le temps. La création la plus stupide et inutile que le monde n'ait jamais créer. Nous avons peur du temps, peur de manquer de temps, et nous nous rendons comptes que la seule chose au monde que nous ne pouvons pas rattraper, c'est le temps. Le temps et l'ennui se combinent pour nous faire nous rendre compte à quel point nous ne faisons rien depuis bien trop longtemps, nous incitant à faire des actes plus qu'illicites pour tenter de combler ce vide que nous avons nous-même créer à l'intérieur de notre coeur, à l'intérieur de notre âme. Mais pour quelle raison est-ce que c'est si dure de trouver quelque chose à faire? Le soleil se levait comme tous les jours par dessus le village brumeux de Kiri pour éclaircir tranquillement à travers la brume quelques maisons. La fenêtre du Mizukage avait été positionner de façon à ce que chaque matin la lumière le réveille, non pas par sa demande, mais par celle des anciens de Kiri, se disant qu'un Mizukage devait se lever avec le soleil et se coucher avec celui-ci, devant travailler toute sa journée, et surtout, ne pas rester endormis. L'espoir d'un village réside à l'intérieur de son Kage, et si le Kage lui-même ne se lèves pas, qui se lèveras? Autant stupide que cette technique semblait être, elle fonctionnait bien plus que ce qu'on aurait pu croire. La lumière vint briser le rêve fatidique d'Hashirama pour l'emmener dans son monde brumeux remplis de papier et de gens trop effrayé pour sortir de leurs maisons. Hashirama se brossa les dents comme chaque matin et peigna soigneusement ses cheveux pour s'assurer d'avoir l'air à son meilleur, malgré le fait qu'il manquait visiblement de sommeil. Il revêtit son armure et partis vers son bureau dans lequel il se mit à remplir des papiers et des papiers jusqu'à n'en plus finir. Dix heures du matin sonnèrent, ça faisait maintenant quatre heures qu'il travaillait, et l'ennui le frappait. Quatre heures à faire la même chose. Le temps et l'ennui sont des ennemis bien plus dangereux que ce que quiconque aurait pu imaginer. Dans ce vide maintenant grandissant dans son coeur, Hashirama se lassa de ses papiers et les frappa d'un revers de la main, les propulsant sur le sol, se disant que peut-être changer l'action qu'il faisait lui permettrais de finir son boulot. Ramasser les papiers ne prenait environ que quatre minutes, mais c'était quatre minutes à faire autre choses que des les remplir après tout. Il se mit à les empiler pour tomber sur un mot étrange à travers ceux-ci qui attira son attention. Casino à Tanzaku.

Quoi de plus intéressant et amusant qu'un casino? Dans un casino, on pari de l'argent, on le perd, on en gagne, et on se sent toujours aussi bien. Même si on perd, on sait qu'avec le temps on finira par gagner, mais encore là, il finirait par se lasser du casino lui-même en se rendant compte du temps qu'il avait passé à jouer, mais ça en valait la peine. Passer quelque heures au minimum dans un casino lui permettrait de lever un peu l'ennui qui pesait lourdement sur ses épaules de Mizukage. La mission était simple, un homme parlait de disparitions étranges des vainqueurs du casino. Non seulement Hashirama allait-il jouer dans un casino, mais il se ferait payer pour jouer dans celui-ci! C'était une chance qu'il ne pouvait pas manquer, ni offrir à quelqu'un d'autre de son village. Tout le monde est égoïste de temps à autre après tout, autant bien qu'on le cache, nous avons tous nos propres petits péchés et nos propres petites envies faisant de nous des humains bien plus que normaux. C'était alors décidé, le Mizukage se dirigerait vers Tanzaku pour jouer et compléter une mission plus qu'intéressante. Quoi de mieux pour briser l'ennui quotidien d'être un Kage pour un village? Jouer, et toujours jouer. Toujours et toujours jouer. C'était ça, la chose la plus intéressante au monde, perdre et gagner, dans tous les sens du termes. Si c'était possible de perdre, c'était aussi possible de gagner, et simplement participer donnait une excitation bien plus que grande dans le corps du participant, lui permettant de dépassé ses limites et de s'amuser durant un nombre X de temps, et il n'y avait rien de mal à cela, ce n'était qu'une façon comme une autre de changer d'air pour quelque temps, sinon, pour quelle raison ce casino existerait-il?

Hashirama démarra sa route qui se fit sans embûches de quelques sortes que ce soit. La route était calme, les gens étaient sympathique, le soleil était brillant ,les arbres en santé, et cetera. Le monde lui-même semblait ne pas se préoccuper de l'ennui. Pour quelques secondes, le Mizukage oublia que la raison pour laquelle il se dirigeait vers Tanzaku était pour enlever ce stress que l'ennui continuait de mettre sur ses épaules. Le Mizukage avait tout son temps, et était bien plus qu'heureux de l'avoir. Le temps et l'ennui sont deux choses meurtrière, mais lorsqu'on les oublis, ce n'est pas si dure de vivre, tant qu'on a quelque chose à faire. Alors qu'il continuait sa route, un marchand étrange l'arrêta quelques secondes et tenta de lui vendre de la nourriture de quelque sortes. L'homme se disait pauvre, et ne semblait pas avoir beaucoup d'argent, alors généreusement, Hashirama lui donna plus de Ryos pour la pomme qu'il acheta que ce qu'elle valait, pour simplement voir le marchand sourire de toutes ses dents salit par le temps et la pauvreté. Celui-ci ne cessant de dire merci glissa quelque chose à l'intérieur de la poche du Mizukage avant de continuer sa route dans le sens inverse de l'homme à l'armure rouge. Hashirama d'un air curieux haussa un sourcils et se mit à lire ce qui était écrit sur le papier.

Il se passe des choses étranges à l'endroit où vous vous dirigez, rebroussez chemin voyageur, ou vous risquez votre vie!

Hashirama détourna la tête pour regarder l'étrange marchant sur la longue route qu'il marchait pour ne voir personne à des centaines de mètres, où était-il donc passé? La route était claire, et il n'y avait pas de forêt dans les environs, le pauvre homme ne semblait même pas être en capacité de courir avec sa carriole aussi rapidement vers la végétation, c'en était littéralement délirant. Les gens du coin n'étaient peut-être pas très bon en communication, qui sait. Hashirama continua sa route, sure de lui; même en risquant sa vie, c'était mieux que de mourir d'ennui. Il arriva enfin aux portes de Tanzaku et découvrit sous peu ce qui semblait être bien plus qu'un casino de basse classe. Les lumières dans tous les sens, des gens souriants étrangement et presque dansant dans les rues, des alcooliques entrant et sortant des bars aux alentours, cette ville semblait du moins plus excitante que Kiri, c'était vivant ici, contrairement à là bas, et ce n'était pas brumeux autant que son village d'assassins. Hashirama entra tranquillement à l'intérieur du casino pour étrangement le trouver désert. Troublé, il retourna à l'extérieur pour chercher les gens et demander des informations sur ce casino, pour ne trouer personne, pas même une lumière ouverte. Tout semblait mort, abandonné, c'en était presque une ville fantôme. Ou l'était-ce? Il retourna à l'intérieur pour chercher une seule machine qui fonctionnait toujours, et se mit à jouer, insérant un Ryos à la fois, et tentant de gagner. La chance n'était pas de son côté, car il continuait de rater et de rater, perdant de plus en plus de Ryos. Après un certain nombre de temps, il finit par tricher, créant de faux Ryos de bois avec sa capacité Mokuton, continuant de jouer, à sec en Ryos. Après plusieurs minutes, il finit par abandonné, frappant d'un coup de pied la machine, qui s'activa toute seule, écrit en gros sur l'écran "YOU WIN". Heureux, Hashirama se rassit en face de la machine et attendit son prix, sans en recevoir. Il grogna et se prépara à se relever, alors que le siège bascula vers l'arrière et l'enfonça dans un étrange tunnel incroyablement long. Les premières secondes furent de surprise, mais ceux qui suivirent devinrent ennui, attendant la fin, alors qu'il aurait pu arrêter sa chute assez facilement. Il tomba sur un coussin dans une sorte d'étrange sous-sol semblant bien fait, propre. Dans le fond, un barman nettoyait ses verres, et des lumières éclairaient la salle. Le bois franc sur le sol, et les murs faits de style japonais classique semblaient bien trop beau pour l'endroit choisit.

« Il semblerait que vous aillez gagner. Peu de gens gagnent, car peu de gens participent. Personne ne participe dans un casino abandonné sur la dernière machine fonctionnant toujours. »

« Et qu'est-ce que j'ai gagner? »

« Disons que c'est vous qui devez réaliser ce que vous avez gagner, Godaime Mizukage. »

« Vous connaissez mon titre? »

« Qui ne le connait pas? »

Hashirama haussa un sourcil et chercha des yeux une sortie. Il n'y en avait tout simplement pas, c'était une impasse. Il s'assit face au barman qui lui offrit deux verres et l'incita à en boire un des deux, ce qu'Hashirama fit. Quelques secondes plus tard, le Mizukage se retrouvait dans les vapes, sans même savoir ce qu'il avait but. Il se réveilla dans un hôtel non loin, un sac de Ryos à côté de son lit. Une lettre sur la table de chevet attira son attention, et il fit tous les efforts du monde pour se lever et la lire.

Une personne sur deux meurt, et vous avez eu la chance de survivre. Vous avez eu la chance de renaître, et voici le prix de la mission que vous avez accomplit. Maintenant, que ferez-vous de votre nouvelle vie?

Hashirama se mit à éclater de rire. Quelqu'un avait découvert une façon bien plus qu'intéressante de ne pas s'ennuyer, offrant de l'argent aux gens pour que ceux-ci viennent le voir sans même savoir qu'il était la personne offrant la mission, ni même savoir que c'était possible de tomber sur lui. Le Mizukage étira son corps et commença ses entraînements matinaux. Il faisait claire à l'extérieur, il avait probablement passé la nuit dans cet hôtel. L'ennui lui-même ne faisait plus partis de l'esprit d'Hashirama, et même tout le temps qu'il avait passé à dormir ou à jouer ne lui importaient plus. Cet homme lui avait fait découvrir à quel point on peut s'amuser de rien, que ce soit en perdant ou en gagnant, du moment qu'on jouait, et qu'on ne savait pas ce qu'on faisait. Le monde n'a rien d'intéressant lorsque tout est programmer, lorsque tout est planifier, c'est en le laissant se déroulé lui-même qu'il en devient amusant à vivre, et c'est comme ça qu'Hashirama vivrait chacune de ses journées à présent. Chaque fois qu'il se retrouverait dans un cercle d'ennui permanent, il changerait d'air simplement en allant se battre en entraînement avec quelqu'un, en se saoulant avec un ami, ou même en parcourant une route quelconque. Le Mizukage retourna vers son village tranquillement pour simplement se rendre compte à quel point le monde était magnifique, les oiseaux qui chantent, les arbres et l'herbe verte, les gens riant et souriant, même la brume semblait nostalgique et emplit de sentiments de toutes sortes, et ce jour là enfin à Kiri, les gens sortaient dehors à l'arrivée du Mizukage, la brume se dissipant petit à petite. Ceux-ci saluèrent le Godaime Mizukage d'un hochement de tête, d'un coup de main ou même d'un chaleureux bonjour, et c'est ainsi que tout l'ennui disparut simplement, pour ne laisser à Hashirama que le simple plaisir de vivre, et d'être vivant ici, maintenant, à Kiri. La vie est belle, non?

Sur la route non loin de là un homme étrange continuait ses allées et retour, une petite carriole pleines de pommes sur son dos, et ses dents jaunis. Il tentait de vendre des pommes à des gens qu'il ne connaissait pas, continuant de les supplier de ne pas allez à Tanzaku d'une façon plus ou moins subtile, poussant leur curiosité à y aller. Disons que les gens ont leur propre façon d'échapper à l'ennui, et de s'entre aider pour y arriver, et autant malhonnête ou honnête que ce soit, aucune méthode n'est mauvaise pour s'échapper à l'ennui!

150 lignes, 75 d'entraînements
75 + 50 (http://www.naruto-katana-rpg.com/t8088-la-danse-de-l-ours-mission-rang-b) = 125 lignes d'entraînement

Techniques apprises


125 - 110 = 15 lignes dispo