Auteur Message Invité Invité Sujet: Maboroshi (finie) Ven 1 Juil - 18:45 .:I Votre personnage I:.
" Les absents sont assassinés à coups de langue. " (Scarron)Nom de votre personnages: Memphis - Maboroshi - Selendit'hPrénom de votre personnage: Viladra - Kaleïs - ShaiyaAge de votre personnage: Inconnu - la vingtaine - inconnuNindo de votre personnage: Tout détruire =3 - La vengeance - Amener la paixVillage désiré: je serai nunkenin ! (sinon sabreur de Kiri ça me dit bien, ma foi.)
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Invité Invité Sujet: Re: Maboroshi (finie) Ven 1 Juil - 18:45 .:I Imprévisibles... I:.
" Aimer, c'est jouir, tandis que ce n'est pas jouir que d'être aimé. " (Aristote) Description Physique : C’est assez compliqué de décrire cette femme car en réalité il y en a trois. Ces trois personnes ne peuvent pas se montrer toutes en même temps car elle partage un même corps qui se modifie selon la personnalité qui prend le dessus. On pourrait comparer cela à de la schizophrénie mais il n’en est rien : Kuroi, Kaleïs et Hikari doivent simplement cohabiter et la mort de l’une d’elles reviendrait à l’extinction des trois personnes en même temps. Commençons par la partie principale : Kaleïs. Elle est plutôt grande, mais pas trop, dans les cent soixante dix centimètres. Mince et plutôt bien proportionnée, elle ne se soucie pas vraiment de son apparence mais fait quand même attention de restée propre et soignée. Question de principe… Les vêtements entièrement blancs, elle porte un haut qui fait penser au kimono dans sa forme. S’arrêtant au dessus du nombril, il dévoile sa peau mate et lui donne une grande liberté de mouvement. Un seul et long tissu enveloppe ses jambes et ses chaussures sont plutôt basique. Rien de particulier si ce n’est que cela sort de l’habituel costume ninja. Dans son dos, elle garde la masse impressionnante de son épée qui fait environ sa taille mais ne semble pas être gênée par son poids. Il faut dire qu’elle s’est entrainée dur pour la manier et l’habitude a fait qu’elle possédait désormais une puissance physique plutôt développée. Quand à son visage, il est assez fin et sa particularité réside dans ses yeux qui sont d’une couleur mordoré. Son atout physique le plus original reste sa chevelure d’un rouge sanglant, quelle retient par un diadème. Sa façon de se mouvoir pourrait faire penser à celle d’un chat : souple, légèrement ondulée, elle reste dans la finesse typique des femmes sans non plus en faire un déhanché provoquant. Son regard, la majorité du temps impassible, peut parfois se montrer aussi bienveillant qu’impitoyable. Quand on la regarde, on remarque que c’est une personne équilibrée et juste. Pour finir, sa façon de se battre qui se résume en peu de mots : rapidité, précision et finesse. C’est tout. Hikari. La troisième personnalité et certainement la moins puissante… En apparence. C’est une femme de taille moyenne qui est très semblable à Kuroi mais dans son contraire. Entièrement vêtue de blanc, ses cheveux d’un blond argenté, elle a les yeux un peu plus clairs que sa sœur qui tirent sur le bleu. Ses vêtements sont aussi très légers mais ils représentent la pureté de son esprit. Elle a un visage doux et délicat que son sourire agréable met en valeur. Un fin diadème retient sa chevelure et ses gestes sont remplis de grâce et de bonté. Sa démarche est légère, tellement qu’on a l’impression que ses pieds effleurent le sol. Quand elle fixe une personne, tout de suite son interlocuteur se sent à l’aise. Elle représente la gentillesse à l’état pur… Quand elle se bat, car malgré son coté pacifiste elle reste une Kunoichi, elle tente de faire le moins de mal possible et reste beaucoup sur la défensive. Ses gestes sont délicats mais précis. Elle n’hésitera pas à défendre ce qui lui est cher. De ceux qui la connaissent, certains disent qu’elle n’est pas aussi innocente qu’elle ne le parait et que son regard n’est pas toujours aussi bienveillant qu’on ne le croit. (Viladra de son propre point de vue)Dans un style général, je suis grande, bien plus que la moyenne des femmes voire même celle des hommes et je possède un poids parfait pour me donner une apparence longiligne et déliée. Ma poitrine, soigneusement entretenue est d’un naturel provoquant et ma démarche est souple et sensuelle. Je possède une ossature fine, des cheveux extrêmement longs d’un noir de jais et mes traits sont épurés. En conclusion, je suis l’incarnation de la quasi-perfection féminine… Au tout début, avant que je ne devienne la divine femme que je suis, j’étais du genre simple et sans charme particulier… Mes cheveux d’un noir mat et ma peau plutôt foncée, la seule particularité qui me différenciait des autres êtres humains stupides et niais était mes yeux. Fin, délicatement effilés vers le haut, ils étaient d’un gris profond qui étincelait comme l’argent le plus pur du monde… Mon regard, autrefois doux et bienveillant quoique teinté d’un certain coté rebelle, cachait efficacement le pouvoir qu’ils possédaient lorsqu’ils plongeaient dans les yeux d’un homme. Désormais, ils sont envoutants, sensuels et je ne me gêne pas pour vous montrer à quel point vous êtes insignifiants à coté de moi… Mon regard est souvent narquois, méprisant ou moqueur, mais si vous en valiez un peu plus la peine, on ne m’en voudrait pas autant car je ne me comporterais pas comme cela… Oui, je profitais de l’éclat de mes yeux pour attirer les plus abrutis. Entouré d’un fin trait noir, mes cils longs et épais rendaient mon regard encore plus sombre. Ils étaient parfaits pour représenter la noirceur de mon âme… Et pour terroriser les plus faibles. Souvent provoquant, il n’est pas rare que cela pousse les gens à me détester juste en me regardant. Passant à ma peau… D’un blanc pure et éclatant, on peut apercevoir parfois le fin réseau de mes veines mais je ne ressemble pas à une carte routière pour autant… Fine au grain serré, elle n’est ni molle ni dure. Non, elle possède la souplesse et la fermeté qu’il convient à une femme… Souvent peu vêtue, les gens voient directement le contraste flagrant et magnifique entre le sombre de ma chevelure étincelante et la brillance de ma peau couleur de neige. Oui, elle ne comporte aucune imperfection et la toucher est un honneur que je n’accorde qu’à peu de personnes… Ou plutôt si, mais elles meurent assez rapidement après. Quand à ma chevelure, comme je l’ai expliqué plus haut, elle est très longue. Souple, brillante est épaisse, elle épouse le moindre de mes mouvements en un ballet gracieux et harmonieux. D’un noir si profond qu’un corbeau à coté paraitrait bien pale, je la laisse librement tomber sur mes épaules et mes hanches. Elle ajoute un coté encore plus sombre à ma personnalité, et c’est parfait ainsi. Passons à mon style vestimentaire… Je ne ressemble pas du tout aux kunoishis habituelles qui possèdent une armada d’armes sur elle et des vêtements près du corps afin d’avoir une liberté de mouvement optimale. Non, moi je me contente d’un haut noir composé de lanières de cuir qui ceignent ma poitrine et s’arrêtent au dessus de mon ventre plat et finement musclé. Attaché à l’arrière par des chaines métalliques ouvragées, il est près du corps et ne me gêne en rien lorsque je bouge… et que je me bats. Des bijoux de corps descendent du centre pour entourer mon bassin, déclenchant une série de cliquetis cristallins lorsque je me déplace. C’est un haut assez arachnéen dans son style… Portant un simple et unique voile blanc qui entoure mes hanches, il est assez transparent et laisse paraitre mes sous-vêtements sans que cela ne me gêne. Retenu par une ceinture de métal parfaitement cisaillée, il représente la simplicité dans la beauté… Je suis pieds nus et cela ne me gêne pas. Autour de mes chevilles se trouvent un bracelet en argent et à ma jambe droite je possède un bijou qui remonte jusqu’à mon genou en une torsade sombre et envoutante. Pour termine, je possède quelques bracelets à mon bras droit et des boucles d’oreilles stylisées. Représentante de la luxure, je n’éprouve pas de la honte à m’exhiber, mais plutôt de la fierté… Enfin, mon style de combat est rapide, souple et tout dans la fluidité. Je me déplace jamais pour rien, chacun de mes mouvements à un but précis et je favorise l’effet de surprise grâce à ma vivacité plutôt que combattre par la force brute. Là est la clef de toutes femmes qui se respectent…Description Mentale : Tout comme le physique, les trois femmes possèdent chacune leurs particularités propres. C’est assez facile de les décrire car elles semblent être assez dans les extrêmes bien que cela soit beaucoup plus compliqué qu’il ne le parait. Elles représentent le mal, la justice et la bonté. Trois particularités assez banales mais exploitées dans les moindres recoins. Kaleïs est la plus mystérieuses des trois car peu de personnes n’arrivent à la cerner. Elle est le centre de la balance que forment les trois femmes et la majorité du temps, elle est dans un état d’esprit plutôt stable. Peu expressive, elle sourit parfois quand elle s’adresse à une personne mais on ne sait jamais ce que cela signifie. Kaleïs est une personne plutôt calme de nature. Il est difficile de l’énerver et elle s’emporte rarement. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle est très sympathique mais elle n’est pas désagréable non plus. Disons que c’est le genre de personne qu’on ne côtois pas avec beaucoup de plaisir tant qu’on ne la connait pas vraiment car sa personnalité ambiguë gêne souvent les gens avec qui elle parle. Dans sa tête en revanche, c’est loin d’être aussi organisé qu’il ne le parait. Elle est assez mélancolique, ce qui explique sa nature un peu solitaire et le fait qu’elle parle peu. Kaleïs est aussi du genre à ne pas vouloir s’attacher aux gens de peur de les perdre par la suite. Vous me direz que c’est assez stupide, mais il faut dire qu’elle a vraiment perdu beaucoup de personnes qui lui étaient cher et elle en n’a un peu assez de verser des larmes. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle est devenue aussi impassible ; elle ne se permet plus de laisser place à des sentiments aussi inutiles, selon elle. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle arrive à être si forte mentalement. En revanche, Kaleïs est capable de tuer sans culpabiliser pour atteindre ses buts. Comme elle est seule, elle n’a aucun scrupule et aucune entrave pour l’en empêcher. Elle fait néanmoins tout ce qu’il faut pour tuer le moins possible. (Viladra, toujours de son propre point de vue) Mon caractère se définit de plusieurs manières… Selon ce que moi j’en pense, selon ce qu’en pense Kaleïs et Shaiya (encore que, on se moque de cette dernière…), puis selon ce qu’en pensent les personnes qui ne me connaissent pas réellement… Evidemment, c’est moi qui aie raisons dans tous les cas… Sachant que l’on a fortement insisté pour que je me dévoile un peu plus, je veux bien vous faire grâce de quelques paroles… Je me considère comme étant une femme clémente et sur d’elle. Oui, il n’est pas rare que parfois je tue mes proies sans les faire souffrir trop longtemps par simple soucis de gentillesse. Je m’assume entièrement et je défie quiconque a un quelconque reproche à me faire… Confiante, je ne recule devant rien lorsque je souhaite faire quelque chose et dans tous les cas, je réussis forcément. Dotée d’une grande intelligence, je ne me sens jamais à l’aise au milieu de ces personnes qui me sont inférieures… La vie n’est pas facile pour moi, vous savez ? Enfin passons… J’aime analyser les choses qui se déroulent autour de moi. Parlant beaucoup, je l’avoue c’est mon unique défaut, je ne suis pas du genre à foncer tête baissée dans le danger comme la majorité des êtres humains. Non, je suis plutôt calculatrice et je ne laisse aucun détail passer… Me servant uniquement de mon savoir-faire féminin pour dérober les informations que je souhaite soutirer, je suis assez douée avec les mots. Je n’ai jamais compris pourquoi, mais les gens à qui je m’adresse ne semblent pas très satisfaits de parler avec moi… C’est sans doute parce que je n’hésite pas à leur rappeler leur place. C'est-à-dire, à un niveau voire plusieurs en dessous de moi… Je suis donc quelqu’un de très développée psychiquement. Je vais quand même vous faire un copier coller de ce qu’en pensent mes deux chères colocataires… Ou du moins, Kaleïs la moins bête des deux. Et ce n’est pas peu dire. Avis de Kaleïs : Viladra est ce qu’on peut qualifier comme étant une femme épouvantablement exaspérante. Elle a le don de transformer ses défauts en qualité en changeant quelques mots mais cela ne change en rien sa nature perfide et cruelle. Prenant sa prétention pour de la confiance en soi, elle pense que les autres sont tous plus bêtes qu’elle (alors que c’est loin d’être le cas…). Méprisante envers ses pairs, désagréable au pas possible, cela ne pourrait être que de simples détails que l’on pourrait ignorer mais il n’y a pas que ça. On rencontre souvent des gens qui n’en valent même pas la peine, le problème avec Viladra est que sa haine est si démesurée qu’elle en devient violente, perverse et cruelle. Avide autant de la passion de la chaire que du sang, la folie l’emporte fréquemment et elle devient alors incontrôlable. Sa vision idéale du monde se résumerait, en gros, à un carnage total avec l’annihilation de toutes espèces vivantes (en particulier Kumo). Au fond, je ne pense pas qu’elle soit mauvaise bien que désormais cela ne se voit plus, car je sais qu’avant de devenir cette représentation des sept pêchés elle était une femme comme les autres. Une femme qui avait besoin d’amour, d’amitié et de protection. Qui sait, peut-être qu’un jour quelqu’un parviendra à lui redonner le gout à la vie ? Elle arrêtera peut-être de sourire de cette façon si sournoise, si cynique pour enfin refléter de la bonté véritable. Mais… Je crois que je rêve un peu. Elle est trop atteinte par la pourriture du mal. A part tout cela, c’est quelqu’un de fourbe, manipulateur qui, même si elle ne dit pas souvent des choses fausses, ment souvent par omission. Déloyale, elle n’a confiance en personne (même pas en moi après plus de vingt ans de vie commune !) et en retour, elle n’attend pas à ce qu’on lui fasse confiance. Elle aime créer des conflits, semer la zizanie et détruire des relations. Son maitre mot est tout simplement ‘’anéantissement ‘’. On raconte que jadis, elle fut l’une des plus grandes guérisseuses du monde ninja et que sa gentillesse n’avait d’égal que sa générosité. Honnêtement, j’ai du mal à y croire… Pour conclure, je dirai que malgré tous ces mauvais cotés, elle reste une femme et une humaine malgré tout (bien que l’on puisse se poser la question, parfois.) Cachant la majorité du temps ses réelles intentions derrière un masque de cynisme, elle n’aborde jamais sa vie antérieure, ou plutôt ses vies antérieures et le mystère qualifie bien son état d’esprit. Bien qu’elle paraisse effectivement très sur d’elle, je pense que c’est une personne tourmentée psychologiquement qui possède elle aussi des malheurs comme des joies.
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Invité Invité Sujet: Re: Maboroshi (finie) Ven 1 Juil - 18:46 .:I Trois fleurs si différentes... I:.
" Aime comme si un jour tu devais haïr; hais comme si un jour tu devais aimer. " (Bias)Nos histoires... : Kaleïs Minoue Maboroshi: Kaleïs est née à Kumo dans un quartier réservé à son clan : les Maboroshi. Maitres incarnés du Kinton, on raconte que le kazekage de cet époque était issu de cette famille là… Parmi les membres de ce groupe vivait un couple qui s’aimait plus que tout. La femme était la chef des Maboroshi car c’était bien connu que chez eux, c’était la gente féminine qui était formée au combat. Les kunoichis y étaient plus nombreuses et souvent bien plus fortes que leurs maris. On disait que leur réserve de chakra était plus important et que leur corps de constitution plus fine était plus apte à utiliser les techniques du clan. Passons… Ce jeune couple était très apprécié au sein du clan sauf du Raikage de l’époque et de sa clique. Les Maboroshi, étant très appréciés du peuple et surtout possédant une puissance considérable, ils représentaient une menace pour le poste de kage et le chef de ce village ne pouvait pas se permettre de se faire voler sa place à cause d’eux. Ce danger pesait lourdement pour ce clan qui ne se doutait de rien et les Maboroshi pensaient surtout à fêter l’heureux évènement qui arriva quelques années plus tard. La chef venait d’avoir son premier enfant… Il s’agissait d’un petit garçon qu’elle décida de nommer Akiro, en souvenir de son père, et Genesis, car ce serait le nom de la deuxième conscience qui l’habiterait. (Tous les membres possèdent une deuxième conscience, à l’exception de Kaleïs qui en a deux.). Il est évident que les autres membres de la famille aurait préféré une fille afin qu’il y ait une héritière directe mais la mère était toute aussi heureuse de son bébé. La vie reprenait son cours sans anicroche et le Raikage ne se manifestait toujours pas. Il commençait même à vieillir et ses conseillers se demandaient s’il arriverait à prendre la décision de détruire cette nuisance qu’était les Maboroshi avant sa mort… Trois ans après, une nouvelle vie émergea du ventre de la chef du clan mais les choses ne se passèrent pas comme prévu… Alors que Kaleïs était en train de naitre, sa mère, elle, s’éteignait peu à peu au fur et à mesure que son sang coulait… Ainsi naquit la future héritière des Maboroshi. Sa mère fut obligée de mourir en lui donnant la vie et dès le début de sa vie, elle dut commencer la dure tâche qu’était celle de grandir sans le soutient maternelle. Si cette tragédie marqua le début de son enfance, le reste aurait pu très bien se dérouler. Kaleïs apprenait rapidement, son frère la protégeait malgré le fait qu’ils ne soient pas bien différent au niveau de l’âge et son père lui donnait la meilleure éducation possible. Alors qu’elle atteignait sa huitième année, peu avant de fêter son anniversaire en compagnie de toute sa famille, une descente de ninjas envahit leur quartier, détruisant tout sur leur passage. Les Maboroshi étaient forts et un seul d’entre eux pouvait tenir tête à trois autres ninjas mais le nombre des envahissants était beaucoup trop élevé pour leur laisser la moindre chance… Alors le père de Kaleïs la prit tranquillement par la main et l’emmena en dehors du village par une porte dérobée. La jeune enfant ne comprenait pas ce qui lui arrivait… Elle ne savait pas qui était ces gens et ne posait aucune question. Son père marcha jusqu’aux montagnes et continua jusqu’à une grotte. « Kali, écoute-moi. Tu vas me promettre d’attendre deux jours entiers. Ensuite tu retourneras au village et tu modifieras ton nom de famille… Invente n’importe quoi mais jamais ne prononce Maboroshi. Merci mon dieu, avec ta mère nous avions décidé de te cacher aux yeux du raikage… Quand enfin tu seras assez grande pour comprendre cela, alors tu pourras décider de ta vie. En attendant, ne fais confiance à personne. Tu as compris ? A personne. » Son père la laissa là et sorti. Il y eut un bref bruit d’affrontement devant la grotte et lorsque Kaleïs, du haut de ses huit ans, osa regarder ce qu’il se passait, elle ne vit que le cadavre d’un ninja qu’elle ne connaissait pas et la silhouette de son père qui disparaissait au bout du sentier. Le mort portait le bandeau de son village natal. Kaleïs ne comprit pas. Cinq ans après. Kaleïs avait douze ans et venait de passer le grade de genin avec brio. Brio, certes, mais sans non plus trop de facilité. Elle contrôlait le doton et le raiton avec efficacité et s’entrainait en cachette pour apprendre à créer l’affinité du Kinton, l’élément du métal. Kaleïs avait remarqué qu’elle avait une facilité avec ce mélange peu commun mais Hikari, l’une de ses deux autres consciences lui soufflait que ce n’était pas une bonne idée de le dire. Contente que ça soit leur petit secret, à ses deux amies intérieures et à elle, Kaleïs n’avait donc rien dit et continuait d’effecteur des techniques de base qui faisait parfois jaillir, à son grand émerveillement, des petits tentacules de métal argenté. Kaleïs était du genre renfermée et elle ne parlait pas souvent. Les seules personnes qu’elle fréquentait étaient son maitre, une personne honnête et douce, ainsi que les deux autres membres de son équipe qu’elle n’appréciait pas particulièrement sans les détester non plus. La plupart de leurs missions était ennuyeuses et elle avait donc beaucoup de temps libres. Kaleïs avait suivit les consignes de son père et personne ne savait que c’était une Maboroshi. Personne ne lui avait dit non plus pourquoi le quartier de cet ancien clan si renommé était à l’état de quelques ruines en cendre. C’était, disons, un des secrets du raikage qu’il n’avait pas le droit de divulguer à ses citoyens. Kaleïs trouvait cela injuste étant donné qu’elle se battait pour eux. D’autant plus qu’il était très vieux et qu’il n’allait pas tarder à crever, selon elle. Elle poursuivit quand même son enseignement ninja sous la tutelle de son sempai et de la famille qui l’avait accueilli. Elle eu néanmoins des doutes sur la nature de son kage lorsque celui-ci évoqua la destruction de son clan avec un sourire. Un sourire qui ne lui plaisait pas du tout… Quatre plus tard. Kaleïs était désormais une adolescente qui quittait le monde des enfants pour rentrer dans celui, plus dur, des adultes. Elle avait achevé l’examen des chuunins depuis maintenant un moi et avait réussi à se débarrasser de son maitre, même s’il ne voulait que son bien. Libre de choisir sa voie, elle pouvait donc se promener sans surveillance ce qui l’amena évidemment à fouiller les archives du village pour tenter de comprendre ce qu’il s’était passé neuf ans plus tôt. Ce ne fut pas chose facile… Elle ne trouva pratiquement aucune trace des Maboroshi, à croire que c’était un sujet tabou. Comprenant qu’il ne lui restait plus qu’une chose à faire pour avoir enfin la vérité, elle s’y résigna et prépara son plan. Kaleïs avait tout prévu. Elle attendit l’heure exacte du changement de la garde du Raikage pour pénétrer dans son bureau privé. Là, elle avait prit soin de mettre des gants et de masquer son visage. Doté d’une aiguille à cheveux, elle força le tiroir du bureau et sorti le journal de bord du kage… C’était bien plus grave qu’elle ne le pensait. Ce n’était pas une invasion d’un village ennemi comme elle l’avait cru. Son père n’avait pas tué par erreur un ninja de Kumo non plus… C’était le village lui-même qui avait ordonné l’attaque. Et tout cela pourquoi ? Par peur. La peur avait poussé un être fou et sans scrupule à détruire des dizaines de vie. La peur… C’était désormais la rage qui l’habitait. Refermant lentement le livre, elle le remit à sa place et sortit de la pièce par la fenêtre qu’elle prit soin de refermer. Sautant du rebord, elle se reçu souplement au sol et lorsqu’elle retira son masque, ce n’était plus ses yeux mordorés qui scintillèrent au clair de lune. Non, ils étaient différents… Gris, glacial et plein de morgue, un mince sourire étira son visage. « Au travail… » Murmura Kuroi Viladra Memphis avant de tirer son épée et de se diriger vers un garde en faction. La désertion de Kaleïs ne passa pas inaperçue. Kuroi, qui avait prit le contrôle de son corps, avait tué de nombreux soldats, puis fatiguée de ses efforts, elle avait laissé Kaleïs se débrouiller toute seule. Maintenant elle était en fuite et beaucoup d’ANBU la prenait en chasse malgré l’avance considérable qu’elle avait prit au court de cette nuit sanglante. Kaleïs s’était épuisée à traverser le pays de la foudre et du feu… Elle n’avait fait pratiquement aucune pause et son corps était dans une fatigue extrême. Enfin, elle les distança peu avant Ame no Sato où elle y pénétra pour s’accorder un moment de répis. Là bas, elle rencontra un jeune homme de Kiri du nom de Saihttam Hazara. Il y eu un malentendu entre eux et s’affrontèrent mais la vérité reprit ses droits et lorsqu’ils se séparèrent, ce fut avec une nouvelle rencontre indélébile dans l’esprit. Plus tard encore, Kaleïs s’installa à Oto no Sato où elle se plaça sous les ordres d’Orochimaru. Là bas, elle atteignit le grade de juunin et sa puissance s’accrut de plus en plus. Plongeant peu à peu dans le coté du mal, elle fit néanmoins des découvertes décisives comme celle de Kytaro Tsumanashi, sans doute l’un des rares hommes avec Saihttam Hazara pour qui elle éprouve de l’amitié si ce n’était pas plus puis Yukou, un nukenin qui lui donna des envies de liberté. Elle attendit d’être ANBU avant de quitter Oto qui ne lui en tint pas rigueur et elle se lança sur les chemins de la gloire. Alternant avec Kuroi, elle devenait parfois une femme sanguinaire puis la Kaleïs que l’on connaissait. C’était assez étrange… A dix-huit ans, elle s’enrôla dans l’akatsuki, non pas comme membre à part entière mais comme ninja à leur service, ce qui était à peu près la même chose. Elle affronta donc des bijuus et des ninjas bien plus puissants qu’elle et ce fut de cette manière qu’elle devint enfin la femme aux techniques que l’on connait. Quelques années plus tard… Kaleïs n’était plus la petite fille que l’on avait rencontrée au début. C’était désormais une femme et sa haine pour Kumo était démesurée. Elle avait tué bien plus que la plupart des gens et s’était crée une réputation basée sur le meurtre et le mystère. Personne ne pouvait la cerner car ses changements de personnalité confondaient les racontars qu’il y avait sur elle et parfois, on parlait de deux femmes bien différentes au lieu d’une. Si seulement ils savaient… Kaleïs avait enfin décidé d’étendre sa puissance et de tester ses limites. Elle défia le Mizukage pour prendre sa place. Pourquoi Kiri ? Parce que c’était le seul village qui acceptait la violence et le fait d’être kage par une victoire passerait très bien. Echouant à cause de ses adversaires bien plus nombreux et du manque d'alliés, elle s'éloigna quelques temps de ces îles et parti à la découverte des autres terres. Là, elle se forgea une solide armure d'impassibilité, apprit à se défendre encore mieux qu'elle ne le faisait et commençait à être de plus en plus du coté de l'obscurité. Vint alors le jour où elle décida de rejoindre enfin l'akatsuki.Hikari Shaiya selendit’h Kaleïs Maboroshi (Kaleïs Minoue Maboroshi Kalinko de son vrai nom) est étrange par biens des détails mais le plus étonnant reste le mystère de double personnalité (Kaleïs en possède trois mais c’est un fait unique.) Le clan de la jeune fille est très ancien. Il faisait certainement parti des premiers groupes de shinobi. Parmi eux se trouvaient les chefs de clan qui se succédaient de générations en générations. Dans cette famille régnante, bien qu’elle ne soit pas royale pour autant, se transmettait un savoir millénaire qui allait de parents à enfants. Autrefois, ce n’était pas une deuxième conscience comme il en est actuellement, mais plutôt une bibliothèque de connaissances et de savoirs faire mentale. Les temps ont suivit et cet étrange pouvoir, si on peut l’appelait ainsi, s’est agrandi mais des changements eurent lieu petit à petit. Alors qu’il s’agissait d’un outil, cette faculté commença lentement, mais surement, une conscience qui pouvait ensuite s’adresser à leur processeur toute en gardant sa mémoire phénoménale. On raconte même qu’elle pouvait alors imposer sa volonté sur le corps de son mettre pour le contrôler. Des écrits anciens et peu nombreux racontaient que cette entité passionnante prenait l’apparence d’une jeune femme aux cheveux d’or dont le sourire calmait le plus bouillant des hommes. Mais cela paraissait un peu féérique pour qu’on y croie vraiment. Les années se succédèrent un sicle avant notre temps, une tragédie dans ce merveilleux pouvoir qui représentait la sagesse du clan. Lors du rite de transfert, au moment où un nouvel enfant de la famille régnante naissait, des perturbations liées au chakra anormales troublèrent la cérémonie et ce ne fut que quelques semaines plus tard qu’on comprit que Shaiya, comme il l’avait baptisé, n’était plus qu’une conscience immature au savoir d’un nouveau né. Désormais inutile, l’intelligence hors-norme des Maboroshi déclina plusieurs générations plus tard et ce clan ne fut plus qu’un groupe d’hommes et de femmes ordinaires. La conscience, elle, continuait de se transmettre lors des héritiers mais elle ne gardait aucun souvenir de ses vies antécédentes. La dernière porteuse de ce pouvoir encore connue est Tavila Maboroshi, morte depuis. Ses descendants demeurent inconnus mais beaucoup de traces laissent à croire qu’il existerait encore au moins l’un d’euxViladra Kuroi Memphis Tout commença il y a des siècles et des siècles de cela. Les villages les plus puissants n’avaient pas encore été crées mais il existant dans le monde shinobi un esprit de solidarité et de paix. Vivant de moyens archaïques, les habitants de cette planète vivaient dans la simplicité et la sérénité mais il existait malgré tout des familles de ninja qui deviendraient plus tard les ancêtres de nos personnages actuels. Parmi tous ces clans, dans le territoire qui deviendrait plus tard celui de Kumo no Sato, là où il n’était question que de plaines rocheuses et de nuages gorgés de pluie, il arriva alors l’heureux événement de la naissance de sept nouveaux nés. Parmis eux, il y avait six garçons et une fille. Les parents, tous amis et très contents de leur nouvelle progéniture, annonça qu’ils formeraient alors l’élite de l’élité, non seulement parce qu’ils étaient tous nés à minuit lors de l’absence de la lune, mais en plus car leur nombre était magique (les vieilles traditions…). Ces faits se vérifièrent alors plus tard lorsqu’ils développèrent chacun d’étonnantes capacités au niveau du chakra et du physique. Si quatre d’entres eux étaient adeptes du raiton, l’un maitrisait le ranton (affinité de l’orage) et un autre l’Hikariton (affinité de la lumière). C’était ces trois éléments qui feraient plus tard la puissance de la nation de la foudre. Viladra (appelée Kuroi à sa naissance), car c’était elle cette jeune fille de quinze ans à peine, possédait les rudiments du Kinton, l’art de maitriser le métal. Différent de la limaille du fer du sandaime, ce n’était pas basé sur le magnétisme, mais bel et bien sur le contrôle du fer. Mais je m’écarte du sujet… Enfin bon. Ils formaient un groupe d’adolescents pétillants qui croquaient la vie et s’ils ne possédaient pas vraiment de maitre, leurs capacités augmentaient lentement mais surement. Ces jeunes gens avaient toujours été ambitieux et la monotonie de leur vie leur pesait lourdement. Décidant alors de réaliser le premier grand projet du monde shinobi, ils tenaient à faire en sorte que cela reste dans les mémoires et que leur œuvre perdure à travers les siècles. Ramenant à leur cause d’autres jeunes qui souhaitaient eux aussi voir le monde changer, c’est par cet enchainement plein de ferveur que la première pierre du village qui deviendrait kumo fut posée. Ce n’était qu’à l’époque, qu’un entassement de maisons placées les unes à coté des autres, mais l’esprit y était. Les années se succédèrent, Viladra avait commencé à nouer des liens plus forts avec l’un des membres de son groupe et elle pensait vivre une vie parfaite. Le village s’agrandissant, se structurant aussi, elle commençait à croire en leur projet et son sourire était permanent sur son visage ouvert et joyeux. Les choses ne se déroulèrent pas comme elle l’aurait souhaité (comme toutes histoires de ninjas qui se respectent) et les premières complications arrivèrent lorsqu’elle avait trente ans. Enceinte de trois mois, prête à fonder enfin une famille, elle ferma les yeux sur les conflits qui naissaient entre les créateurs secondaires du village. Ne souhaitant pas y prendre part, le problème prit une telle ampleur que les sept adultes décidèrent de mettre un terme à tout cela. Devant user de leurs armes, la majorité fut tuée, involontairement ou non, et Viladra dévoila ses réelles capacités en asseyant sa suprématie mentale sur tous. Possédant la plus grande puissance et la plus grande expérience, elle avait toujours bridé ses pouvoirs afin de ne pas éveiller l’attention mais lorsqu’ils ne furent plus que sept, chacun de ses amis la voyaient désormais différemment. Son mari s’éloignant d’elle, Viladra, ou plutôt Kuroi comme on l’appelait avant, ne voulait pas y croire et se voilait peu à peu la face. Elle était loin d’être la femme cruelle et forte psychologiquement d’aujoud’hui… Bref, trois de ses amis s’entretuèrent et ils furent bientôt plus que quatre à diriger un village conflictuel et mal organisé. Séparant les pouvoirs en quatre, des combats éclatèrent forcément entre eux. La nature de l’homme est si perverse… Au lieu de chercher un moyen intelligent et juste face à l’adversité, ils préfèrent la fuite ou le mensonge. Se mettant d’accord pour dire que tout était de la faute de Viladra, ils profitèrent du fait qu’elle était affaiblie par sa grossesse et la poignardèrent. Mourante, blessée physiquement et bien plus fort mentalement, Viladra sentait son espoir partir aussi vite que sa confiance en l’homme. Utilisant ses dernières forces pour utiliser une technique interdite, elle fit quitter son âme pour l’envoyer à la recherche d’un autre réceptacle. Par la suite, au fur et à mesure qu'elle prenait place dans le corps de certains ninjas, sa haine pour kumo envenima son coeur et la jeune femme enjouée de son enfance disparu pour laisser place à un être sans pitier, plein de morgue et mal. Elle n'était plus humaine.
Dernière édition par Maboroshi le Ven 1 Juil - 21:16, édité 2 fois
Invité Invité Invité Invité Sujet: Re: Maboroshi (finie) Sam 2 Juil - 9:02 Je te souhaites la bienvenue sur ce si beau forum
Tout d'abord je te dis que c'est une très belle présentation, ensuite je veux t'informer (si tu as bien lu les règles ce ne devrait pas être un problème pour toi) que tout le monde commence au niveau gennin.
Ensuite on peut devenir sabreur de Kiri à tout niveau, mais il faut faire un rp de 100 lignes pour le devenir.
Tu n'as plus qu'à me dire quel village veux tu adhérer
(Nukenin ou Kiri)
Invité Invité Sujet: Re: Maboroshi (finie) Sam 2 Juil - 9:37 oui oui j'avais déjà lu cette règle ^^ Je ferai un rp pour faire parti des sabreurs =) merci!
Invité Invité Sujet: Re: Maboroshi (finie) Sam 2 Juil - 9:57 Bienvenue à Kiri dans ce cas
Contenu sponsorisé Sujet: Re: Maboroshi (finie)
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