Voilà maintenant plusieurs jours que je venais de rentrer de cette mission qui m’a permit de m’équiper au mieux. Durant ce laps de temps, père m’a raconté de drôle de chose comme l’attaque d’un homme roux pour un objet, mais nos guerriers étant en mission il n’a pu envoyer personne. Trois ninjas se serais donc opposés à cet homme ? Je dois les rencontrer, je dois en apprendre plus, puis ils sont surement très puissant, ils doivent m’apprendre plus de chose, des choses que je ne sais pas encore, ils doivent m’aider ! Je dois tout faire pour qu’ils m’aident ! En ce qui concerne ce jour, je devais aller m’entrainer et la sortit du village serait le meilleur lieu. C’est vaste, et je peux me retrouver dans le lieu de mes envies, la route, la forêt, un point d’eau, une montagne, j’avais n’importe quel paysage à ma porter, n’est-ce-pas magnifique ? En tout cas je n’avais pas vraiment le choix pour le moment, il me fallait m’y rendre à coup-sur. J’étais dans ma chambre et me vêtis de ma tenue rose afin de partir m’améliorer plus encore. Je passais par la cuisine pour saluer mère, par le dojo pour saluer père et par le tatami pour saluer Magoïchi. Akira quand à elle était plus que prête à m’accompagner dans ce périple qui scellera le commencement de notre entrainement.

Il était maintenant grand temps pour moins de prendre le départ, un départ qui me mènera vers les hauteurs du village. Si je veux devenir Mizukage, le seul choix qui s’offre à moi est simplement de m’entrainer dur, devenir la meilleure, et montrer au Mizukage que c’est à moi que revient cette place. J’aime mon village et j’aime chaque habitants, pour moi Kiri c’est comme ma famille. Je suis née à Kiri, j’ai vécue à Kiri et je compte bien mourir à Kiri. Avant de parler de mort, je devrais peut-être parler de vie vous ne croyez pas ? Après tout je ne suis encore qu’une genin puisque j’ai raté l’examen de sélection pendant que j’étais en mission avec Magoïchi. Erf quel manque de chance tout de même. Akira sur l’épaule et mon parchemin d’invocation sur le dos, je sortais à présent du domaine de mon clan tranquillement, sans dire un mot de plus. Tout ce qui pouvais maintenant m’arrêter rester une chute dans un fossé avec à son sol de grand pieux qui me transpercerais une fois que j’arriverais.

Sur la route menant à la sortie du village, je pouvais rencontrer un nombre impressionnant de ninjas dans les rues partant pour des missions plus ou moins dangereuse, d’ailleurs nombreux d’entre eux étant d’ancien camarade de classe, intéressant. Ensuite, des plus petits, encore à l’académie en train de jouer aux ninjas dans les rues de Kiri, certains semblaient plutôt douer d’ailleurs, ils me rappelaient moi à leurs âges. La première fois que les garçons avaient demandé aux filles de jouer aux ninjas avec eux, depuis ils s’en mordent les doigts d’ailleurs puisque nous leurs avions foutu une belle raclée dont ils se souviendront toute leur vie. Plus loin, des membres des forces spéciales avec un homme, je ne sais pas se qu’il a fait, mais s’il a été récupérer par ce genre de ninja il est vraiment mal. Après maintenant plusieurs dizaine de marche dans le village, je me retrouvais aussitôt devant les portes et marchais encore et toujours en direction du bois bordant le village. Maintenant sur place, je récupérais mon parchemin d’invocation et fit apparaitre Kobariu, ma marionnette souris, ma toute première marionnette d’ailleurs. Je pouvais donc maintenant m’entrainer à la manier un peu mieux en la faisant attaquer par ci et là sur les arbres, allais-je réellement réussir à devenir aussi forte que Kyu un jour ? Soudain, Akira se précipitait dans ma robe et j’utilisais mon chumoku, un puissant chakra non loin d’ici, d’ailleurs il se rapprochait de moi. Je fis revenir Kobariu vers moi et me tenais prête à me défendre même si son chakra me laissait persuadé que je n’avais aucune chance, mais je n’ai pas le temps de fuir donc autant que je me tienne prête à un éventuel combat si je n’ai pas de chance. Espérons que la personne qui arrive soit un ninja de Kiri c’est tout.

L’homme qui se tenait devant moi n’est autre que Sasori, un allié du village de Kiri que le mizukage nous avait présenté lors de la réunion pour préparer la guerre. Le maitre marionnettiste comme beaucoup l’appelle. Il a le niveau d’un ninja des forces spéciales si ce n’est pas plus, mais nul doute que ce n’est pas ce qui fait son talent. Je n’ai encore jamais pu voir ses pantins, mais je suis persuadé qu’ils sont très impressionnants. Son aura ne semble pas forcément bonne, mais son chakra est puissant, un ninja de cette force possède forcément des pantins spectaculaire. Puis il prit la parole et je l’écoutais attentivement. Mon pantin n’est pas parfait je le sais, mais pourquoi se permet-il de juger de la sorte ? Pour qui se prend-il ? Attendons de voir avant de lui balancer ce genre de phrase à la figure, il faut savoir rester un minimum logique, il ne ferait qu’une seule bouchée de moi au vue de son niveau.

« Oui, je suis bel et bien marionnettiste, comme vous d’après les dire du mizukage. Je sais que mon pantin est loin d’être parfait, mais il n’est pas de moi, c’est un vieux marchant qui me la offert en guise de remerciement pour l’avoir accompagné jusqu’à chez lui en le protégeant des brigands. Ma marionnette à moi est chez moi, je ne la sort que très rarement il faut dire. »

Je ramenai Kobariu à ma hauteur et mettais aussitôt fin à ma technique des fils de chakra, il ne m’attaquera pas et que j’ai ou non mon pantin contre quelqu’un comme lui je suis fini donc inutile de se fatiguée inutilement. Une fois terminé, je levais mon regard vers l’homme au kugutsu le détaillant des pieds à la tête, tout est caché, il ne laisse rien paraitre, étonnant n’est-ce pas ? Vu la façon dont-il a parler de Kobariu il y a quelque instant, je reste persuadée qu’il est un grand constructeur de pantin et qu’il pourrait s’en aucun doute m’aider à améliorer mon style de combat, je me trompe ? Un petit sourire en coin et je le regardais fermement et sérieusement.

« D’après les dires, vous êtes un maitre dans l’art du kugutsu, et vos précédentes paroles concernant Kobariu me laisse le confirmer. Mes pantins tout comme ma technique de combat sont loin d’être parfait et mon clan comme mon village ont besoin que je devienne plus forte encore. Au départ je pensais m’entrainer contre ces arbres, mais peut-être que vous pourriez m’aider vous ? Vous êtes un maitre, moi une débutante, nul doute que vous êtes le seul à être capable de m’aider ! J’ai bien essayé d’aller voir l’autre marionnettiste de Kiri, mais il est loin d’avoir votre niveau, cela est sur ! »

Moi franche et direct ? Je le sais, pas d’inquiétude. On verra bien maintenant, soit il accepte et je suis la demoiselle la plus heureuse du village, soit il refuse, je fais profil bas et m’écarte de sa route, surement ce qu’il voudra d’ailleurs si ma demande lui parait stupide. La question qui reste en suspens est la suivante, voudra t-il avoir quelqu’un en élève et surtout une jeune fille qui vient tout juste de commencer son développement au kugutsu. J’aurais le temps d’y voir quand l’homme face à moi aura finalement décidé de me répondre.

L’homme se tenant face à moi ne semblait pas être quelqu’un de très bavard il faut dire. Il me laissait parler, ne me coupant pas la parole une seule fois, très respectueux de sa part il faut dire. Puis une fois que j’ai fini de parler, je m’attendais à une réponse rapide, mais il n’en était rien, il ne dit pas un mot, attendit simplement jusqu’à ce que ce son si attendu ne daigne apparaitre. L’homme, Sasori comme il a été appelé le jour de la réunion par notre mizukage fini par enfin me répondre. Il était donc finalement d’accord pour m’enseigner l’art du kugutsu, voilà qui en devenaient très clairement intéressant. Mais avant toutes choses, il me proposait une sorte de test va-t-on dire, dresser des fils de chakra sur lui et le faire déplacer à ma guise. Cela est-il différent du contrôle d’un pantin ? Je sais très bien que je suis capable de le faire, mais je n’avais encore jamais essayé de déplacer qui que ce soit auparavant. Je fis disparaitre Kobariu dans mon parchemin que je m’attachais maintenant dans le dos, il ne me servira à rien pour le moment après tout. Mais au moment ou je m’apprêtais à accepté son test, il reprit en me demandant mon nom.

« Où avais-je la tête, j’en ai oublié toute la politesse que l’on m’a enseigné durant ma courte vie. Je m’appelle Oichi, j’appartiens au clan Zheng de Kiri. Je suis prête pour relever votre exercice. »

Akira – *Allez Oichi, je sais que tu es capable de le faire, tu avais déjà dresser des fils de chakra sur Magoïchi, mais tu a préférer les retirer en vitesse ce jour là. C’est donc l’heure de savoir ce que tu vaux réellement ! Si tu te débrouilles bien, il te viendra en aide, tu as tout à y gagner très chère.*

Oichi – *Oui tu as raison Akira, tout ce que j’ai à faire c’est d’être confiante, je sais très bien que je peux y arriver ! Alors, c’est partit !*

Ni une, ni deux, je m’approchais de Sasori et dressais maintenant mes fils de chakra sur lui, après un long soupire je pu commencer cet exercice. Le faire bouger à ma guise ? Vite ou doucement ? Fiou, comment je suis censé savoir moi ? Bref, je ne dois pas me poser trop de question et agir selon ce qui me semble être bon ! Pour commencer je le fis marcher en avant puis vers la droite avant de le faire revenir en arrière vers la gauche, petit déplacement de base pour qu’il voie que je suis quand même capable de faire quelque chose. Baisser, sauter, tout fonctionne, c’est aussi simple que de le faire avec une marionnette en réalité ! Je peux faire ce que bon me semble, essayons donc de passer à la vitesse supérieure. Je le fis courir en direction d’un arbre afin de l’y faire grimper, je ne savais pas si j’étais capable de le faire, mais si j’y arrive avec mes pantins, peut-être qu’en mettant plus d’intensité dans mes fils de chakra, j’y parviendrais tout aussi bien non ? Je dois essayer ! Et c’est ce que je fis d’ailleurs, sure de moi certes mais loin de l’être à cent pour cent, je le fis et comme par miracle réussi. Soit je ne suis pas asses sure de moi, soit il m’a donné un gros coup de pouce, à voir. Je le regardais percher dans son arbre la haut en partit fière de moi d’avoir pu maitriser la marionnette humaine que je connaissais mais que je n’avais jamais vraiment tenté de faire.

« Alors, qu’en avez-vous pensez ? Cela correspondait-il à vos attentes ? »

A mon plus grand étonnement, l’homme aux marionnettes fut très rapide pour répondre, chose qui avait le don de me surprendre venant de lui. Jusqu’à présent il me laissait mijoter, mais là pas du tout. Sa phrase fut tout aussi étonnante d’ailleurs. D’après ses dires, j’ai un vrai potentiel, plutôt intéressant comme démarrage, puis il me proposa d’intégrer son organisation pour exploiter mon potentiel, quel curieux personnage tout de même. Pas besoin de quitter mon village, une organisation qui veux la paix et qui souhaites la maintenir à l’aide de menace et représailles ? Très intéressant, mais ai-je réellement le niveau pour la rejoindre ? En signe distinctif un scorpion surplombé d’un soleil, rien de bien méchant, surtout que je peux très bien le laisser cacher après tout. Raijingusan, c’est donc comme cela que s’appelle cette organisation ? Voilà qui est très curieux comme nom. Bien sur cette proposition est très tentante, mais ferais-je le bon choix en disant oui ? Que ce passerait-il si je disais non ? Cette décision, je dois maintenant la prendre rapidement !

Akira – *Oichi, je crois qu’il attend une réponse là ! Réfléchi bien, mais il souhaite la paix dans le monde, tout comme toi non ? En plus tu peux rester à Kiri, cela te permet donc de ne pas quitter le domaine du clan, c’est super pour toi tu ne crois pas ? Et puis tu te retrouverais simplement à ses côtés, le meilleur marionnettiste que ce monde ai connu à l’heure actuelle, crois-tu vraiment que cela se refuse ?*

Oichi – *Je le sais tout ça Akira, tu ne fais que me dire ce que je sais déjà ! De toute façon, je n’ai rien à perdre et j’aurais plus de chance d’avoir cette père dont on parle tant avec Magoïchi !*

« C’est d’accord. Je peux rester à Kiri et vous me proposez de faire quelque chose que je souhaite, obtenir une paix infinie. Je ne peux qu’accepter. Pour votre marque, je me contenterai de la voir sur mon épaule gauche au moment même où vous voudrez me l’apposer. Mais pourquoi moi ? Je ne suis que genin, les ninjas que l’on considère encore comme des fardeaux, mon examen arrive certes, mais pour le moment je ne suis pas plus que simple genin, n’avez-vous pas peur de regretter ce choix ? »

J’ai toujours été très directe et dis ce que je pensais, cela pourrais me couter une place éventuel dans l’organisation de Sasori, mais quelle importance, je veux en savoir plus, pourquoi moi et pas quelqu’un d’autre ? Pense t-il comme Magoïchi ? Elle qui me dit si souvent que je ne suis pas une genin ordinaire, elle me répète sans cesse que j’ai tout ce qu’il faut pour devenir une grande kunoichi, mais dit-elle vrai ? Sasori pense t-il finalement la même chose ? J’espère ne plus trop tarder à le savoir tout de même ! En tout cas, s’il m’accepte dans son organisation après cela, je vais devoir penser à me trouver une autre marionnette, Kobariu certes, Ariette très bien, mais une troisième ne cerais pas de refus, ça c’est très clair. Je vais devoir y travailler tout de suite !

Akira – *Oichi tu devrais faire attention, il y a un truc pas très net avec ce seau ! Je ne le sens pas du tout si tu vois ce que je veux dire !*

Oichi – *Tu vois bien souvent juste, mais il ne s’agit que d’un simple tatouage, tu ne dois pas connaitre cela c’est tout ! Vous connaissez énormément de choses vous les souris, mais vous ne pouvez pas tout connaitre non plus, arrête donc de t’inquiéter très chère !*

Sasori approcha sa main pendant que je relevai le tissu couvrant mon épaule afin qu’il puisse l’atteindre plus facilement. Le contact dura environ cinq minutes qui semblaient s’éterniser puis il fini par se retirer avant que je ne rebaisse mon tissu sans même jeter le moindre coup d’œil au résultat, préférant simplement écouter attentivement ce qu’il avait à dire. Un petit oui de la tête avant de ne reprendre la parole.

« Ne vous en faites point pour cela, j’en tairais l’existence. Compter sur moi pour être présente à l’étang du pêché dans trois semaines. En ce qui concerne l’apprentissage, je veux une seule chose, être sûre d’être prête le jour où je vais passer mon examen chûnin qui devrait arriver plus rapidement que prévu, il faut absolument que je réussisse à obtenir ce grade si je veux me rendre utile pour mon clan, pour mon village et maintenant pour vous ! Que me conseilleriez-vous de travailler en priorité ? »

Une petite erreur, je n’ai pas encore sortit Ariette, mais par chance, Akira est capable de parler avec les autres souris du clan, je sais pertinemment que quelqu’un pourra rapidement me ramener mon pantin manquant, je n’avais plus qu’à me faire patiente. Enfin c’est ce que je croyais, puisque un jeune garçon arriva rapidement avec un grand parchemin dans les mains, il s’agissait de Ieyasu, mon cousin, le fils de la sœur de ma mère. Notre plus rapide sprinteur, pas étonnant qu’Akira ai demande cela à Zhou, sa souris. Bref, pas le temps de planer, je récupérai le parchemin des mains du garçon qui tournait les talons après que je l’ai remercié. Il ne s’éternise pas ? Surement que son père l’attend pour un entrainement. J’attachais ce second parchemin dans mon dos et me tournais de nouveau vers Sasori.

« J’ai dû demander que l’on m’apporte mon pantin manquant, puisque c’est celui-là que j’utiliserai pour mon examen, c’est avec celui-ci qu’il me faudra m’entrainer si vous en voyez le besoin et que vous voulez bien m’aidez encore un peu pour aujourd’hui. »

L’intelligence suprême de la souris, jamais personne ne pourra avoir une aussi grande réaction ni même ne pourra communiquer d’aussi loin. Si seulement nous autres humains étions capables d’une telle facilitée de communication, je ne pense pas qu’il y aurait tant de retard ou autre incompréhension dû aux transformations des uns et des autres. Bref, attendons maintenant une réaction de Sasori, acceptera t-il de poursuivre mon entrainement et surtout de quelle manière ? Me voit-il prête ou non pour mon examen en approche ? Très bonne question, nous le saurons très prochainement de toute manière.

Mon entrainement allait donc pouvoir commencer ça y est ! Sasori ne dit pas le moindre mot concernant Ieyasu, tant mieux, cela m’évitera les explications lié aux capacités de mon clan et donc je pourrais garder Akira secrète. Après tout, cette petite bête qui m’accompagne partout est un peu mon arme secrète, elle me permet bien des choses que tout le monde ignore. Pour beaucoup ils ont peur des rongeurs alors qu’à nous il nous procure une plus grande puissance encore. D’après lui, je semblais apte à avoir ce rang de chûnin, première bonne nouvelle d’ailleurs. Par la suite, il me précisa que l’art du kugutsu réside en la quantité de marionnette que l’on se voit capable de manier, c’est vrai qu’avec une seule nous sommes facile à contrer, mais s’ils sont bien maitrisés, même un seul peut nous donner la victoire normalement ! L’homme sortit de ses longs vêtements un parchemin qu’il déplia, ce dernier semblait d’ailleurs interminable, que voulait-il donc faire ? Le théâtre des cent pantins a-t-il dit ? Au vu du nombre de pantins présent, oui c’est possible, il a bel et bien sortit une centaine de pantins, très impressionnant. Maitriser autant de pantins relève clairement de l’exploit ! Rien à dire, Sasori est clairement le meilleure marionnettiste qu’il puisse exister au jour d’aujourd’hui. Par la suite, il divisa le groupe en deux avant de les faire s’élever dans les airs, premier groupe à droite et l’autre à gauche, comment fait-il cela ? Puis il me montra comment il utilisait ses pantins en m’en montrant un qui était isolé, seulement une partie d’un doigt pour la maitriser ? Impressionnant ! La suite de sa phrase m’annonçait que je devais apprendre à maitriser mon pantin avec un seul doigt pour qu’avec dix je puisse rendre chaque mouvement et déplacement parfait, intéressant. Si je réussi cela, j’aurais peut-être encore plus de chance au combat qui sais.

Il emmena sa marionnette à côté de moi avant de la ramener avec les autres au dessus de sa tête et de les replonger rapidement dans son parchemin d’invocation, waouh, il est incroyablement doué et puissant tout de même. Je fais quand même peine à voir à côté de lui moi ! Aller Oichi, on a du pain sur la planche, pas le temps de se reposer sur nos lauriers ! Je récupérai mon parchemin, celui que m’avais porté mon cousin quelque minutes auparavant et le dépliait sur le sol afin d’invoquer mon propre pantin.

« Ariette ! »

Mon pantin fit donc son apparition et j’utilisais ma technique des fils de chakra uniquement avec mon index droit, c’est donc à moi de jouer maintenant. Le seul problème qui va se poser désormais, comment je sais de quelle manière je dois bouger les bras ou les jambes, voir la tête ? Avec un seul doigt je ne peux pas avoir une maitrise parfaite de chacune de ses fonctions ? Quel drôle d’exercice tout de même. Hors de question de me laisser me décourager maintenant ! Je dois à tout prix y arriver ! Première étape, connaitre les mouvements à faire pour bouger chaque partie de mon pantin, une première étape qui me pris au moins une demi-heure. Incroyable mais vrai, je n’avais jamais été aussi longue pour maitriser mon pantin. Mais le pire dans tout cela c’est que je ne suis pas encore capable de le maitriser, tout ce que je fais reste de déplacer chaque membres, mais pourrais-je en bouger plusieurs à la fois ? Voilà une très bonne question à laquelle je n’ai pas encore de réponse.

« Vous avez mis combien de temps pour maitriser parfaitement mon pantin à un doigt la première fois ? Sachant que vous êtes bien plus puissants que moi, il me faudrait plus de temps que vous, cela me permettrais de me faire une vague idée, surtout que je ne coordonne pas encore tout les mouvements de mon pantin, cet exercice est bien plus difficile que le premier en tout cas ! «

M’entrainer dur, c’est clairement ce que je fais tout le temps, mais avec lui ce n’est pas pareil, il est meilleur que le meilleur, comment pourrais-je un jour réussir à le surpasser alors que je ne lui arrive même pas à la chevilles, je ne suis même pas sure d’avoir passé un orteil donc forcement ça aide pas ! Aller, je dois y arriver et lui prouver que je digne d’être reçu en tant que chûnin mais aussi lui montrer que je serais une grande marionnettiste. Aller Oichi, il ne faut utiliser qu’un seul doigt, imaginer que mon doigt représente ma marionnette, je dois imaginer son corps en mon doigt. La tête sera sur l’ongle et les pieds la base du doigt. Non, j’ai mieux encore ! Un doigt c’est trois phalanges, divisons le corps d’Ariette en trois, première phalange la tête, seconde pour le buste et la dernière pour les jambes, pas bête l’asperge ! Maintenant il me faut réussir à la visionner sur mon doigt, ceci ne devrais pas être bien dur puisque j’ai l’esprit tourné de cette manière, j’arrive à voir des choses sur n’importe quoi. Une fois visionner, je n’ai plus qu’à me concentrer sur les parties à déplacer essayons ! Bras droit, et c’est gagné ! Bras gauche, je suis trop forte ! Plus dure maintenant les jambes, une petite marche et.... c’est gagné aussi ! Aurais-je finalement pu comprendre le système ? Déplacement rapide, coup de pied contre un arbre puis coup de poing, je me débrouille bien quand même ! Monter dans un arbre, ramener derrière moi, c’est une grande réussite finalement. Il m’aura fallu du temps mais cet entrainement est payant. J’ai la classe non ?

« Décidemment vous êtes vraiment très fort ! Votre façon de m’expliquer fut très concluante je dois l’avouer. Je n’avais pas pensé à visionner mon pantin sur mon doigt, maintenant que je le fais je me rends compte que c’est bien plus simple que ce à quoi je m’attendais finalement. J’espère que cela me sera d’une grande aide pour mon examen à venir, je vais vous montrer que vous avez eu raison de me choisir. »