Aujourd’hui, j’avais prévu une chose assès improbable, direction Kiri afin de voir ma "cousine", Koyuki. Nous avons besoin de parler toutes les deux. Première étape, prendre la route en direction de Kiri. Organisons donc ce voyage. Je dépliais ma carte à même le sol et observais rapidement le chemin à suivre. Pays du vent, pays du feu puis pays de l’eau. Passer par Konoha serait le voyage le plus rapide et aussi le plus simple. Pas grave, je ferais avec ce que j’ai, un tour par le pays du feu, voilà bien longtemps que je ne m’y étais pas rendu, mais pas grave passons outre ce détail, je ne dois surtout pas m’y arrêter, éviter Orochimaru serais la meilleure chose que je puisse faire à mon humble avis. Le voyage serait long, mais cela m’importais peu, si je veux la voir et lui donner des explications, il me faut simplement aller la voir n’est-ce-pas ? Ni une ni deux, je préparais mes affaires, mis mon sac sur mon dos et sortais de chez moi. Après avoir sagement refermé la porte à clé, un nuage de brume m’entoura et disparut, réapparaissant un peu plus loin derrière la porte de Suna. A ce moment, je fis une série de mudras, me mordis le pouce et le posais sur le sol avant qu’une grande abeille ne fasse son apparition. Si je veux me rendre à Kiri rapidement, utilisons la voie des airs qui sera la plus simple.

Des jours entiers passait maintenant, nous nous reposions assès souvent pour que mon abeille puisse tenir la distance, nous nous arrêtions dormir dans des arbres par ci et là. Nous avons même été jusqu’à devoir nous battre dans le pays du feu contre un ninja de Yuki. Le pauvre, il croyait pouvoir m’arrêter et me ramener avec lui, il a simplement fini congelé sur place. Ça lui apprendra à vouloir m’arrêter moi, Kimmy, ANBU du village de Suna, ancienne bras droit du Hokage. Personne ne m’arrêtera tant que ma détermination sera présente ! Retenez bien cela si vous ne souhaitez pas avoir des ennuis plus grands encore. Je n’ai jamais crains de tuer quelqu’un et cela n’est pas prêt de commencer ! Parole de Kimmy. Nous avons brièvement survolé aux abords de Konoha, mais rien de spécifiquement grave, je ne comptais pas les attaquer après tout. Je pouvais donc sagement suivre mon chemin, comme ci de rien était afin de me rendre vers l’océan bordant le pays du feu et celui de l’eau. L’abeille se posait, je la remerciai rapidement et elle rentra chez elle se reposer en disparaissant dans un écran de fumée. Kiri est par là-bas, de l’autre côté de l’océan, situé sur la plus grand île de l’archipel.

Un regard à droite, rien. Puis à gauche, toujours rien. Tant pis, il n’y a pas de bateau, je vais donc devoir me débrouiller seule pour traverser tout cela. Pour commencer, je pris le premier pont qui menait sur une première île, la pluie commençait à se faire ressentir d’ailleurs, bienvenue au pays de l’eau. Je ne perdis donc pas une minute et demanda mon chemin au premier passant qui me conseillais de suivre vers l’est, passer deux ponts puis continuer sur quinze kilomètres et j’arriverais enfin devant les grandes portes qui montre l’entrée du village de Kiri, intéressant, très intéressant même. C’est donc ce que je fis rapidement, un pont, puis le second, les quinze kilomètres et me voilà enfin devant le village de Kiri. Bien sur je ne pourrais pas rentrer comme cela, comme ci de rien étais, je me dirigeais donc vers les gardes à l’entrée du village.

« Bonjour, je me présente, Kimary du village de Suna. Je suis ici aujourd’hui pour rencontrer ma cousine, Koyuki du Kiri. Auriez vous l’amabilité de ma laisser entrer ? »

« Kimary de Suna ? L’ancien bras droit du Hokage défunt ? Une chose avant que vous n’entriez, si jamais il arrive quoi que ce soit à l’intérieur du village, vous en serez tenue pour responsable et comptez su nous pour vous envoyer nos ninjas d’élite pour vous arrêtez ! »

« Ne vous inquiétez pas pour si peu, je suis là en amie, si j’avais voulu attaquer, je l’aurais fait depuis longtemps ! Et je n’aurais surement pas pris la peine de me présenter à vous ! Prévenez donc votre mizukage de ma présence si cela peux vous rassurez ! »

J’avançais tranquillement dans le village jusqu’à la fameuse maison où était sensé vivre ma cousine, mais d’après un voisin elle serait partit en mission. Quelle poisse, faire toute cette route pour rien, ce n’est vraiment pas de veine ! Alors que je fis demi-tour pour rentrer chez moi, je fini par me perdre dans ce village maintenant recouvert d’une particule blanche sur le sol, étrange. Je ne pensais qu’il ne neigeait qu’à Yuki moi ? Je me baissais afin d’en ramasser une petite poignée et tentais tant bien que mal de me souvenir, me souvenir de mon village, comment il pourrait être. Mais malheureusement, ce n’est pas aussi simple que cela ! Puis soudain ce fut au tour du soleil de sortir de sa cachette et il fit fondre le soleil en peu de temps, Suna ? Le temps ici résume en grande partie ma vie dites-moi ! La neige de Yuki, le soleil de Suna, autant dire que je viens de passer par tout les temps en quelques instants, pas grand monde ne peux s’en vanté, le temps ici est vraiment déjanté ! Je continuais donc ma marche, complètement perdu dans Kiri cherchant tant bien que mal la sortie du village, quand soudain une image étonnante m’arrêta. Une personne allongée dans une pièce. Au vue de la devanture, il s’agissait très certainement des salles d’entrainement du village, mais qui était-elle ? A ses côtés un chien, se pelage, cette tête, se pourrait-il qu’il s’agisse d’elle ? Non, impossible ! Je m’approchais délicatement afin de la regarder plus attentivement. Les marques rouges sur son visage, une Inuzuka. Je m’approchais un peu plus et son visage me fit faire un recul d’au moins trois mètres en arrière, ainsi c’est bien elle ?

« Kaori Inuzuka ? Qui l’aurais cru ! Hey, il faut que tu te lève, je ne suis pas sure que ce soit un endroit agréable pour dormir, tu ne devrais pas rester ici ! »

Je posais ma main sur son épaule et tentais de la réveiller avec délicatesse, sans sursaut, il ne fallait surtout pas la surprendre, elle risquerait de m’en vouloir sinon.

Des cris, des larmes, voilà ce qui suivit le réveille de Kaori. Que pouvait-elle bien faire dans un endroit pareil ? En tout cas, il y a une chose que l’on ne lui enlèvera pas, le fait d’être aussi imprévisible et pour cause, elle me sauta dessus aussitôt en hurlant mon nom, quel accueil ! Par la suite, nous tombions donc toutes deux au sol et nous relevions après quelques minutes de récupération. Un simple voyage de routine et me voilà face à face avec Kaori, le monde est vraiment petit mais surtout la chance nous souris ! Je sens que cette journée va devenir bien plus intéressante qu’elle ne l’était jusqu’à présent. Puis, contre toute attente, j’eu droit au fameux interrogatoire de Kaori. Elle semblait à la fois intriguée et ravi, tout comme moi d’ailleurs, quel était le pourcentage de chance de se retrouver toutes deux ici même et surtout au même moment ? Si je ne m’étais pas égaré, peut-être que je ne l’aurais jamais rencontrée au final.

« Ce n’est pas grave, j’aurais fait la même chose à ta place à mon avis ! Ce que je fais à Kiri ? J’étais censé venir voir ma presque cousine, mais étant partit en mission je m’apprêtais à rentrer chez moi à Suna. Le jour de l’attaque, je suis partie comme tous les autres survivants. J’avais accompli ma tâche en mettant tout le monde à l’abri, mais je ne pouvais pas rester à Konoha alors que je n’avais pas pu sauver Hina... J’ai marché encore et toujours jusqu’au pays du vent, ne sachant pas où je me rendais, c’est l’ancien kazekage qui m’a accueilli et ouvert les portes de Suna où je suis aujourd’hui. En ce qui concerne ce serpent, je l’ai appris oui au plus grand désarroi de mes oreilles. J’ai bien songé à me rendre à Konoha pour le tuer, mais je n’aurais jamais le niveau nécessaire pour le défaire, il est bien plus puissant que moi, je manque encore d’entrainement malheureusement. »

Je levais les yeux, fixant le ciel que l’on pouvais apercevoir par la porte rester ouverte. A ma place, elle aurait fait quoi ? Elle m’a choisi pour l’épauler mais au final, peut-être à t-elle fait une erreur ? Kaori quand à elle fut entrainer du mauvais côté alors qu’elle a un bon fond, pourquoi la vie de tant de personne ne tiennent finalement qu’aux résolutions d’une poignée d’autre ? Si ce Jitsuko n’avait pas aidé le serpent, peut-être que notre Hokage serait toujours en vie et qu’aucune de nous deux n’aurais quitté Konoha ? Puis je plongeai mon regard dans celui de Kaori.

« Te concernant, tu es devenu ninja pour le compte de Kiri ? Qu’à tu fais après l’invasion de Konoha ? Je n’avais plus de nouvelle de toi, j’avais déjà crains le pire, imaginant que le serpent voir que Jitsuko t’avait fait du mal. Si tel aurait été le cas, nul doute que je me serais fait un malin plaisir d’aller leurs botté le train et de les envoyé immédiatement six pieds sous terre. Pour moi, le décès d’Hinata c’est leurs faute à tout les deux et non uniquement celle d’Orochimaru. Ça n’a pas été trop dur pour toi de devoir te réadapter ? »

Je pense qu’à cette allure, on aura de quoi discuter toute la journée toutes les deux, puis je ne risquais pas de m’en plaindre, cela est sur ! On a tellement de chose à se dire et redire, on devrais prendre un bon congé de deux mois au minimum histoire de rattraper les passages oublier et de recoller les morceaux.