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Dans la vie, certaines personnes choisissent la voie facile, c'est à dire celle dans laquelle aucun choix n'est à faire, et où la mort n'a qu'une faible chance d'arriver avant l'heure. Mais d'autres ont par un enchainement de conséquences préféré la voie difficile. Cette voie là engendre d'autres sortes de résultats. Certes, la mort est omniprésente, que se soit celles des autres que la sienne, qui peut à tout moment disparaitre. Aussi, les massacres sont chose courante dans ce genre de vie, mais on s'y fait. Je suis du deuxième genre de personne. Nombre de fois, j'ai faillit mourir pour pas grand chose, mais j'ai ôté plus de vies que ne pourrait en soutenir un chêne adulte sur ses branches. Tuer les gens ne me plaît pas plus que cela, non, je tue pour des raisons bonnes, et je ne toucherais jamais à un innocent. Après tout, qui peut se vanter d'être totalement innocent en ce monde ? Le seul état où nous sommes tous innocents est la jeune enfance, entre la naissance et nos huit ans. Du moins, pour la plupart des gens, car personnellement je suis né pour être mauvais, du moins, c'est ce que les gens semblaient me reprocher à Konoha. J'ai dû quitter cet endroit tôt, trop tôt. Mais le passé est le passé, et je vis avec ce que l'on m'a offert.. ou plutôt avec ce que je me suis construis.



Je me levai de mon siège improvisé, qui se trouvait être le sommet d'une montagne, et sautai dans le vide. La chute sembla longue, et je ne savais pas tout à fait ce que je faisais, mais il était sûr que je le faisais. Lorsque le sol commença à m'apparaitre, je fis rapidement quelques mudras, et un dragon surgit de l'eau qui se trouvait cent mètres plus bas. Ce dragon d'eau vint amortir ma chut, en se positionnant juste sous moi. Dans cette posture, je pu terminer ma descente tranquillement. Je me posais toujours la question fatidique, à cet instant, qui était "Que devient mon petit frère ?", mais je pouvais être sûr et certain qu'il allait bien, rien ne pouvait lui arriver, parce qu'après tout c'était un Uchiha, et pas n'importe lequel. Je devais me concentrer sur ma mission, car toute mission présentait un nombre de risques plus ou moins grands, et ne pas y prêter attention pouvait vite conduire à la mort. Je n'étais pas du genre à oublier mes priorités, et mon frère n'en était plus une depuis qu'il était assez fort pour se défendre seul. Il était donc temps pour moi de me reprendre en main, je tuerai bien assez tôt ce maudit serpent, et ensuite j'irai au point de rendez vous pour y rejoindre Sasori ainsi que toutes les personnes qu'il aura recrutées pour se joindre à Hinode.



Mon dragon aqueux n'était pas discret, mais pouvait m'offrir un moyen de transport parfait, et une défense toute aussi utile, je restais donc sur celui ci le temps de trouver une piste. Tous mes sens étaient en éveil, mon Sharingan activé et fin prêt à repérer toute proie possible. Combien de temps me faudrait-il avant de mettre la main sur un éventuel samouraï ? Ma réponse fut toute prête, sur la rive du fleuve, car un homme y était assis. Je mis fin à ma technique du dragon aqueux, et finis ma route à pied. En quelques secondes je fus à son niveau. Il était assis en tailleur, et tenait son katana sur son épaule, le bas de la lame dans le cercle formé par ses jambes, touchant le sol. J'aurais voulu le tuer tant qu'il ne bougeait pas, mais il effectua un mouvement assez rapide, qui me laisse perplexe. En moins d'une seconde, il fut à mon niveau, paré pour m'asséner un coup mortel. Heureusement, j'avais couvert mes arrières, ce n'était qu'un clone aqueux. Aussitôt son offensive lancée, je sautai de l'arbre où je me trouvais, et je tentai de lui asséner un coup similaire à celui qu'il avait utilisé pour mon clone. Sa rapidité était grande, il m'esquiva sans grande difficulté. Suite à cela, il revint à la charge, en lançant des boules d'air par la bouche.



Je sautai sur le côté pour éviter la première boule, et déviai la seconde avec mon arme de combat. La pression était rude, je faillis lâcher mon katana, ce qui laissa une ouverture béante au samouraï. Les sous estimer saurait m'être fatal, heureusement j'eus le temps de souffler une boule de feu conséquente, sans avoir besoin de mudras:



Il fut repoussé, mais étant en position défensive, il ne fut pas mit à terre pour autant. Aussitôt le sabreur professionnel se reprit et retourna à l'attaque. Leur nombre n'était pas très grand, et heureusement, car lui était un valeureux combattant, en affronter une centaine comme cela serait difficile. Mais une armée les suivaient, et même si ils n'étaient pas tous de puissants combattants, le nombre serait une difficulté. Je devais gagner du temps, l'affronter ici n'apporterait pas de bonnes choses, ce n'était pas à mon avantage. Je m'éloignais donc de lui, m'assurant bien qu'il me suive, pour rejoindre une grande vallée un peu plus loin. Sans doute là bas la distance serait plus adéquate pour un combat à grande échelle. Au bout de quelques minutes de course effrénée, je parvins finalement sur la plaine espérée. Là, j'attendis qu'il arrive. Il ne me fit pas trop patienter, car deux secondes après il fut là. Dès qu'il fut sortit de la forêt, il me souffla une grosse quantité de vent dessus.



Je n'avais jamais entendu prononcer le nom de cette technique, mais sa puissance semblait ne pas être à sous estimer. En effet, le souffle commença à découper le sol, et se dirigeait droit sur moi. Je n'avais présentement rien pour éviter cela, si ce n'est tout un arsenal de clones qui vinrent se positionner devant moi pour amortir le choc. Je fus tout de même projeté un peu plus loin, et un peu sonné, ainsi que victime de coupures à différents endroits. Mais à part ça, je pouvais me relever. Il s'approcha alors, trop fier de lui, et me dit:



En disant cela, il souleva son sabre, et tenta de m'asséner le coup de grâce. J'aurais voulu ne pas en venir là, mais je ne pu qu'user d'un genjutsu. Celui ci fit croire à la cible qu'il était emprisonné par un arbre, et ne pouvait pas se débattre. Sa charge finale fut donc interrompue.



Je m'interrompis, et celui ci sembla comprendre qu'il allait survivre. Je finis donc ma phrase:



Tout en disant cela, je lui plantai son propre sabre dans le cœur. Il était puissant, sans aucun doute l'un des meilleurs des siens, mais il n'était pas assez bon pour me battre. Qui l'était en fait ? Personne. Mais semble-t-il que le spectacle ne faisait que commencer, car un groupe assez imposant venait d'arriver. Toute une armée, ils devaient être pas loin de trois cent.



J'étais sur le point de dire la phrase qu'il avait citée, mais il ne m'en laissa pas le temps. L'armée était là, au grand complet, en route pour Kiri. Je devais donc les tuer rapidement, car les portes du village se trouvaient à cinq kilomètre, tout droit sur cette route. Cinq combattants sortirent du lot, armés seulement d'un sabre chacun. C'étaient les grands combattants samouraï de ce clan ? Ils n'étaient donc que cinq, en plus du chef que j'avais assez facilement battu, à être au dessus du niveau ? Très bien, je devais me concentrer, car seul contre ces cinq là, le travail ne serait pas de tout repos. Je me mis en position offensive, afin de pouvoir me battre "à l'aise". Mais quelque chose me dérangeait, ce jutsu du Mizukage censé regarder que je faisais bien mon travail pourrait voir des jutsus que je ne voulais pas montrer. Je fis donc en sorte qu'il ne puisse pas voir ce qu'il allait se passer durant les quelques minutes suivantes, en le cachant dans mon étui à shurikens. Maintenant, j'étais paré pour me battre. Deux des samouraï passèrent au dessus de moi pour se retrouver de ce fait derrière moi. Deux autres se mirent sur mes côtés, et le dernier resta en face. Le combat n'était pas très équitable, mais savais faire avec. Ils me foncèrent dessus, mais leur rapidité n'avait rien à voir avec celle de leur chef. Armé d'un katana et d'un kunai, je pu parer chacun de leurs coups lors de la première offensive. La seconde fut assez différente, car trois des samouraï sautèrent pour lancer des jutsus. L'un d'eux lança un de type Katon, et les deux autres de type Fuuton, pour amplifier la puissance. Dès lors que la fusion élémentaire eut lieu, je n'eus qu'à faire un bouclier aqueux pour stopper le tout. Il était temps d'en finir avec eux. J'activai mon Mangekyo Sharingan, à l’œil droit, et mon regard se posa sur chacun d'entre eux. Je désactivai immédiatement ce pouvoir, et ils étaient déjà en train de brûler. Pourquoi en finir si vite ? Parce que je souhaitais être payé rapidement. Je fixais désormais le reste de l'armée. Tous étaient effrayés, mais aucun ne tenta de fuir. La fin arriva plus vite que le début. C'était le dénouement de cette histoire. Huit mudras, les uns après les autres, une belle petit armée bien rangée de façon carrée. Avant de lancer mon jutsu, je fis sortir la bestiole censée regarder le combat. Puis vint l'apothéose.



Une quantité absolument effroyable de flammes surgit de ma bouche, rasant quasiment instantanément la totalité des combattants présents. C'était l'artifice ultime, la technique par excellence, mon œuvre, mon art: la destruction infernale, sans aucun doute la puissante technique katon n'ayant jamais existé. Aucun n'avait pu survivre, mais je vérifiai quand même. Une fois cela fait, je pris la route de Kiri.


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