• Pour moi, c’étais un très beau début de journée. Ma mère adoptive m’avait enfin préparé mon dessert favori. Malheureusement, ma gourmandise habituelle fit rapidement en sorte qu’il ne me restait plus une miette de ce met exquis. Ma tutrice dit une fois de plus que la quantité de nourriture que je pouvais ingérer la surprenait, puis me demanda d’aller faire une course pour le repas du soir. À l’idée de manger, je ne pouvais tout simplement pas refuser. Vêtue de mon sourire immense et de mes vêtements habituels, je me mis à courir de toits en toits. Je sautillais, pleine d’énergie. Mon ventre était plein pour quelques heures au moins et il ne me restait plus qu’à profiter de ma journée.
  
  À ma grande surprise, quelque chose vint déranger mon bonheur immense. Une présence que je n’aurais pas pu manquer, même si je l’aurais voulu. Du haut du toit, ce n’était qu’une grosse silhouette sombre accroupie là, mais son chakra était définitivement particulier. Je restai là un bon moment, perdue dans mes pensées. Je vis des passants jeter des regards inquiets dans la ruelle, mais personne n’allait l’aider. Je me mis à l’aise sur le toit, trop curieuse pour poursuivre ma route. Si je ne me trompais pas, on l’appelait l’Apocalypse. Un ninja soi-disant dangereux. À le voir assis là, il ne me semblait pas si effrayant. Puis, une mélodie se fit entendre. Je mis plusieurs secondes à comprendre que c’était lui qui sifflait. Il n’avait pas l’air méchant, il avait besoin d’aide et moi j’avais besoin d’amis, voilà tout. C’est à ce moment que j’ai sauté du haut du toit.
  
  Mon atterrissage se fut tout en souplesse. J’arborai sans trop m’en rendre compte mon sourire habituel et mes pupilles rouges brillaient de joie. Que voulez-vous, je me sens bien quand j’ai mangé assez. Je n’étais pas effrayée. En même temps, pourquoi aurais-je du l’être? Je posai ma main sur la sienne et commençai le transfert de chakra. Il en avait bien besoin apparemment.
  
  « C’est une belle journée pour manger des sushis. Je meurs de faim. »
  

• Il était si interloqué qu’il ne sembla pas se rendre compte que ma main touchait la sienne et que je lui transférais du chakra. Il était très grand, même assis il me dépassait. Il faut dire, quand on fait seulement 109 centimètres, c’est plutôt facile de trouver des gens plus grands que soi. Il répéta lentement. Des sushis? Je m’empressai d’enchaîner.
  
  «Oui! C’est excellent, pas autant que les sucreries, mais c’est bon! »
  
  Et il continua en me demandant qui j’étais. Il me regardait avec surprise, me détaillant comme pour comprendre qui j’étais avant même que je n’ai pu répondre. Sans plus attendre, je me laissai tomber en position assise, prenant bien soin de ne pas rompre le contact qui me permettait de lui partager mon chakra.
  
  « Hana. Quand je suis arrivée ils m’ont aussi donné un nom de famille, mais ce n’est pas vraiment le mien. Au moins ils sont gentils avec moi! »
  
  Je souris fièrement. J’aimais bien la compagnie de mes tuteurs. Ils s’occupaient bien de moi et m’aidaient même à m’entraîner. Toutefois, je ne les considérais pas vraiment comme ma famille. Ma famille, c’était les gens du convoi qui m’avaient adopté alors que j’avais faim dans la forêt. Les contrebandiers que les ninjas de Konoha avaient tués. En vouloir à mon nouveau village? Non, j’avais un endroit où vivre, des tuteurs attentionnés et de la nourriture à volonté. La survie avant tout. Je retournai ensuite à l’homme en face de moi.
  
  « Et toi, tu es l’Apocalypse non? C’est ton vrai nom? Parce que Apo-chan, je ne trouve pas ça très joli. »
  
  Et je fis une espèce de moue qui se désolait pour lui. Ce devait être dur de vivre avec un nom aussi étrange comparé à tous les autres à consonance japonaise. Ça mère devait être originaire d’un endroit assez lointain.
  

• Il demeurait tout aussi surpris, mais il semblait se faire lentement à ma présence. Je le vis jeter un oeil à ma main, voilà. Il s'était rendu compte que je lui offrais du chakra. Pour moi, ça ne changeait pas grand chose qu'il l'ait vu ou pas, sinon qu'il saurait que j'étais utile. Vieille habitude de ma jeunesse, j'aime prouver mon utilité. Dans le convoi, si je ne leur servais pas, je n'étais pas nourrie. Maintenant, j'aime montrer mes compétences en espérant qu'on me donnera un peu de sucre en échange. Il n'avait pas l'air d'en avoir sur lui, mais un homme aussi connu devait avoir de l'argent de coté pour s'offrir les meilleures friandises de tout Konoha. Enfin, je l'espérais.
  
  Il me dit enfin son nom. Omei Kyofu. Il continua de parler, mais je n'écoutais plus vraiment. Ça, au moins, c'était un nom bien plus normal. Alors, comment pourrais-je le surnommer? J'avais envie de faire à la fois court et proche. Il m'inspirait confiance, me rappelait ma vraie famille. Il était en quelque sortes tout comme ces gens qui avaient voulu de mes talents en échange de nourriture. Il vivait à Konoha sans doute par contrainte. Ils lui offraient sans doute une prison déguisée en jolie petite habitation et il voulait survivre. Il restait là par obligation. Ma théorie n'était peut-être pas la bonne, il n'en demeurait pas moins qu'un homme comme ça est fait pour être libre. J'avais devant moi un homme trop important pour rester enchaîné aux demandes de Konoha. Cet homme serait maintenant mon O-Chan.
  
  J'entendis vaguement la question qu'il me posa, la façon dont je lui donnais du chakra? Les autres m'avaient demandé de m'en servir pour eux, mais jamais ils ne m'avaient demandé le principe de cette technique. Je pris un air songueur. La réponse n'était pas facile à trouver, même pour moi. C'était une habilité que j'utilisais depuis longtemps, mais comment? Je pris une grande inspiration, essayant d'expliquer le phénomène du mieux que je le pouvais.
  
  " En fait, l'énergie spirituelle et l'énergie physique sont très proche l'un de l'autre... C'est donc un peu comme un ninja médecin, mais sans toucher à l'énergie vitale. Je donne de mes réserves et comme mon chakra n'a jamais été marqué par un élément, il est facile pour la personne à qui je donne mon chakra de l'assimiler et de s'en servir comme s'il s'agissait de ses propres réserves de chakra. Je ne saurais pas vraiment comment l'expliquer mieux. Mais je ne fais pas que ça! Je peux aussi voler du chakra ou transformer mon énergie vitale en énergie spirituelle. Mes professeurs me disent qu'ils n'avaient jamais vu ça, et quand je suis sage et que je les aide à comprendre ce que je fais, ils me donnent tout plein de sucre, c'est génial! "
  
  Mon expression s'était transformée tout au long de mon monologue pour terminer en un immense sourire lorsque je parlai de sucre. J'étais fière de lui dire tout ce que je faisais. Lui-même ne devait pas être capable de faire ça, enfin, si on m'avait dit vrai et que ma capacité était vraiment aussi rare que prévue. Je réfléchis ensuite encore un peu plus, le tout pour en venir à la conclusion que je devais au moins lui faire part de son nouveau surnom si je voulais qu'il se reconnaisse en lui ensuite.
  
  " En passant, maintenant tu es O-Chan, c'est beaucoup plus joli. Je t'avertis parce qu'une fois j'ai donné un surnom à un type qui ne l'a pas retenu et ça a eu des conséquences CATASTROPHIQUES! Alors, tu es plus sushi ou sucreries? Faudrait le savoir bientôt avant que les magasins ne ferment leur porte! Ce serait tellement dommage de ne pas pouvoir faire le plein d'énergie, je deviens aggressive dans ces moments là."
  
  Et je fis une moue triste pour lui montrer que c'était quelque chose qui me tenait vraaaaiiiment à coeur. La nourriture, c'est ma vie. Sans elle, mon chakra prend plus de temps à se régénérer et je déteste ne pas être pleine de chakra. Qui sait quand je peux en avoir besoin pour aider quelqu'un comme O-Chan. D'accord, lui aussi semblait avoir une quantité de chakra impressionnante, mais ces ennemis ne devaient pas être si mals non plus. Il pourrait avoir besoin de quelqu'un comme moi n'importe quand, ce qui constituerais pour moi une excellente protection. Peut-être même que les marchands me feraient des rabais maintenant que je serais amie avec O-Chan!

Omei regardait la petite d'un air surpris. Elle prenait un peu de temps à parler, bien sure, mais elle devait chercher ses mots. Ce n'est pas toujours facile de décrire comment une technique fonctionne. En faites, c'est même quasiment impossible, même si ça semblait facile sur le coup. Comment peut-on simplement décrire comment notre flux de chakra traverse notre corps...

« En fait, l'énergie spirituelle et l'énergie physique sont très proche l'un de l'autre... C'est donc un peu comme un ninja médecin, mais sans toucher à l'énergie vitale. Je donne de mes réserves et comme mon chakra n'a jamais été marqué par un élément, il est facile pour la personne à qui je donne mon chakra de l'assimiler et de s'en servir comme s'il s'agissait de ses propres réserves de chakra. Je ne saurais pas vraiment comment l'expliquer mieux. Mais je ne fais pas que ça! Je peux aussi voler du chakra ou transformer mon énergie vitale en énergie spirituelle. Mes professeurs me disent qu'ils n'avaient jamais vu ça, et quand je suis sage et que je les aide à comprendre ce que je fais, ils me donnent tout plein de sucre, c'est génial! »

Se rendait-elle compte que ça voulait dire qu'ils profitaient de ses talents? Elle était jeune, savait expliquer une telle technique, et pourtant, restait aussi naïve. Elle était plutôt intéressante comme petite. Tout ça pour des sucres. Comme elle l'expliquait, elle échangeait son énergie vitale en énergie spirituelle, et tout ça pour des sucreries...C'était incroyable. Surtout de la part d'une gamine comme elle.

« En passant, maintenant tu es O-Chan, c'est beaucoup plus joli. Je t'avertis parce qu'une fois j'ai donné un surnom à un type qui ne l'a pas retenu et ça a eu des conséquences CATASTROPHIQUES! Alors, tu es plus sushi ou sucreries? Faudrait le savoir bientôt avant que les magasins ne ferment leur porte! Ce serait tellement dommage de ne pas pouvoir faire le plein d'énergie, je deviens aggressive dans ces moments là. »

« O...Chan... Hmm... »

Omei se leva et embarqua la petite sur son épaule avant de lâcher un sourire. Elle l'avait aider avec son chakra, et il le lui redevait bien. Il parti tranquillement vers le village, la petite sur son épaule. Pour lui, elle serait sa nouvelle coéquipière, qu'elle le veuille ou non. Il s'arrangerait pour. Il ouvrit simplement la bouche, souriant.

« Pourquoi ne pas aller trouver quelque chose à se mettre sous la dent, eh petite? »

Omei continua sa route simplement vers nulle ne sait ou, pour trouver quelque chose à mettre sous la dent de la petite. Elle deviendrait sa protéger, son amie, sa camarade de combat. Elle avait des capacités incroyablement intéressantes, ce qui rendrait les choses bien plus corser avec ses adversaires. Enfin quelqu'un qui n'était pas complètement inutile dans ce village...

• Il sembla assimiler son surnom en le répétant lentement. Il devait sans doute le juger. Sa réponse fut de se lever et de me percher sur son épaule. J’en eu presque le vertige, cet homme ne se terminait donc jamais? Une fois bien installée sur mon perchoir, je me servis de mon chakra pour m’assurer de ne pas tomber, une chute serait sans doute assez dommageable pour la fragile gamine que je faisais. Nous sortîmes de la ruelle et tous les regards se tournèrent vers nous. Ils semblaient impressionnés et effrayés à la fois. On aurait dit les eaux devant Moïse. Je retournai mon attention vers la seule personne qui importait vraiment, O-Chan. Sur ses lèvres, un immense sourire s’était dessiné. Il me proposa de son agréable voix grave d’aller trouver quelque chose à manger. Mon sourire devint immense et mes yeux se mirent à briller.
  
  « Oh oui! On va manger! Des sushis! J’ai déjà mangé plein de sucre ce matin de toute façon! »
  
  De là haut, Konoha m’apparaissait d’un œil nouveau. Les gens nous dévisageaient, puis décrivaient un grand arc de cercle pour nous éviter. Je fis la moue, un peu triste pour O-Chan. Sa vie devait être bien calme, bien solitaire aussi. C’est là que je décidai que dès maintenant, il ne serait plus seul. Qu’il le veuille ou pas, je serais comme son ombre, veillant sur lui à tous prix. Alors que nous marchions, je repérai un petit magasin qui faisait plutôt subtil, mais dont les sushis étaient un vrai délice.
  
  « Là O-Chan! Les sushis sont merveilleux. »
  
  Nous prîmes place et une jeune serveuse vint à notre rencontre. Ses mains tremblaient à la vue d’O-Chan, mais elle se raccrochait à ma présence familière pour venir nous servir comme des clients normaux. Je commandai pour nous des assiettes dignes d’ogres, puis me tourna vers mon nouveau compagnon.
  
  « Donc, comme je disais, moi je les laisse profiter de mes talents pour avoir logis et nourriture, et toi? Comment te gardent-ils enfermé ici? Car oui, même ton chakra à l’air de tourner en rond comme un lion dans une cage, j’ai l’impression que tu n’es pas satisfait de quelque chose, mais de quoi…. »
  

Omei et la petite arrivèrent enfin à l'endroit où ils vendaient ces dits Sushis, pour ensuite prendre place à côté de la petite. Ils se firent servir assez rapidement même, c'était agréable à voir lorsque les gens ne tentaient pas de s'enfuir, laissant la boutique grande ouverte à l'arrivé du monstre. La petite semblait extrêmement heureuse, alors l'Apocalypse l'écouta parler.

« Donc, comme je disais, moi je les laisse profiter de mes talents pour avoir logis et nourriture, et toi? Comment te gardent-ils enfermé ici? Car oui, même ton chakra à l’air de tourner en rond comme un lion dans une cage, j’ai l’impression que tu n’es pas satisfait de quelque chose, mais de quoi…. »

« Pas satisfait? J'ai tous les gens que je veux à tuer voyons! Je suis un Ninja de renom. Je choisis mes propres pas, il ne me gardent pas enfermer comme dans une cage. Je suis simplement le maître de mes propres actions. J'ai seulement besoin de la puissance d'Orochimaru pour devenir plus fort, sinon, le reste ne m'importes pas. Je suis simplement l'Apocalypse, alors pourquoi demander plus? »

Omei regarda la serveuse ravaler sa salive, elle avait peur, bien entendu. Omei lui s'en contre fichait et regardait le monde défiler devant ses yeux, mangeant sa portion étrange de Sushi, qu'il trouvait un peu étrange au goût, mais pas si mauvais. Il continua tranquillement de manger en regardant la petite sur le côté, se demandant quoi dire de plus. La petite se faisait mener par le bout du nez. Ou sinon, elle était bien plus intelligente que les autres. Dans les grandes lignes, ils croient choisir ses actions, mais en vérité, c'est elle qui choisit leurs actions...

• Il me répondit sans plus attendre. Selon lui, il était heureux ici et il avait plein de gens à tuer. Selon moi en avoir beaucoup est une chose, mais combien en tuait-il vraiment? Son supérieur hiérarchique lui laissait-il vraiment la chance de se défouler sur de la chair fraîche? Remarque, vu celui qui siégeait ce n’était peut-être pas si impossible que ça. Parlons en justement, il dit avoir besoin de sa puissance. Soit il était donc soumis à Orochimaru pour être fort, soit il était comme moi et profitais des autres au maximum pour vivre le mieux possible. Simplement l’Apocalypse? Pas très destructeur cet Apocalypse s’il acceptait de suivre l’ordre d’un village et de faire des missions pour son compte. Un lion endormit par un peu de viande qui n’a plus goûté à la chasse depuis un moment, voilà ce qu’il m’inspirait malgré moi. Peut-être se contentait-il d’attendre son heure? Je le saurais bien assez tôt. Je continuai à engloutir mes sushis pour ensuite laisser échapper un grand soupir de soulagement et me caller confortablement dans ma chaise. Je relevai mon regard sur O-Chan.
  
  « Moi je leur vole de la nourriture, toi tu convoites la puissance de l’Hebi-kage….En somme, je veux de la protection, toi de la puissance. Et si tu me parlais de tes projets apocalyptiques? Peut-être ce pourrait intéressant. Mais je t’avertis, je mange beaucoup, beaucoup, beaucoup de sucre pour rester en pleine forme en tout temps. C’est ce que me coûtent mes habilitées. Remarque, ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre. »
  
  Je lui fis un sourire immense. S’il voulait bien de moi, je serais sa boite de Pandore. Son approvisionnement en maux à lâcher sur le monde. Et peut-être même, sans trop le savoir, je pourrais être celle qui apporte l’espoir dans ce monde. Mais tout comme dans la fable, ce n’est pas à moi de le choisir, mais bien à la curiosité de l’homme.

Omei regarda la petite qui mangeait ses sushis à une vitesse phénoménale pour une taille comme elle. Et pour rester aussi mince, elle devait dépenser toute cette énergie. Elle semblait puissante, agile, et intelligente. Elle était surement une des têtes de ce village, et Omei par contre n'était qu'un bras parmi tant d'autre. Omei la fixa tranquillement, et elle se retourna, un grand sourire au visage, pour se mettre à parler.

« Moi je leur vole de la nourriture, toi tu convoites la puissance de l’Hebi-kage….En somme, je veux de la protection, toi de la puissance. Et si tu me parlais de tes projets apocalyptiques? Peut-être ce pourrait intéressant. Mais je t’avertis, je mange beaucoup, beaucoup, beaucoup de sucre pour rester en pleine forme en tout temps. C’est ce que me coûtent mes habilitées. Remarque, ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre. »

« Je serai bientôt le future Hokage. Le Sandaime Hokage. Je commencerai pas là, ensuite le reste avanceras tranquillement. Allies toi à moi, et je te montrai comment devenir plus forte, tu seras mon bras droit. »

Omei la regarda et tendit la main, l'air le plus sérieux du monde. Il voulait une réponse sérieuse et il voulait savoir si elle allait devenir son bras droit, sa nouvelle alliée. Il la fixa simplement et se mit à réfléchir à toutes les conneries qu'il serait en position de faire avec elle à ses côtés. Lorsque les bras et le cerveau s'allient, rien ne peux passer par dessus ceux-ci. Une alliance de plus dans un monde d'anarchie qui croit se gouverner...

• Il me regarda avec le plus grand sérieux du monde et me répondit. Il me dit qu’il serait bientôt Kage, ce que je n’avais pas du tout de mal à croire. J’espérais seulement qu’il ne finirait pas comme notre précédent Kage. Il me demanda de m’allier à lui, qu’il me montrerait comment devenir plus forte. Je lui répondis avec mon immense sourire, brillant autant qu’à l’habitude. Je posai ma minuscule main dans la sienne avant d’y libérer mon chakra. Je le dispersai avec soin avant de lui répondre.
  
  « Comme on partageait les sushis, je croyais que c’était déjà officiel. Je mets mon chakra et mes compétences particulières à ton service désormais. Tu n’as qu’à demander et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour exaucer tes souhaits. À nous deux, l’apocalypse ne sera plus un rêve. »
  
  Mes yeux brillaient de joie. Je savais qu’à partir de cette journée, le destin même serait modifié. Cette alliance marquait le début de quelque chose de grand. J’étais emplie de fierté et j’aurais voulu courir pour crier à tous qu’une nouvelle alliance était née. Plus rien ne nous arrêterais. Plus qu’à savoir la prochaine étape des projets d’Omei.