Poor sacrifices...

C'est affreux.

La petite s'était levée, ne portant même pas un regard à Sasuke. Même si son esprit criait de lui foutre ses deux mains ensanglantés dans le visage et lui dire d'un ton arrogant '' Qu'est-ce qu'il y a Sasuke, tu as peur du sang ?'' Mais elle s'abstenait. De toute façon, elle connaissait déjà la réponse à cette question. Le regard vide, elle se dirigea vers le couloir, ouvra les portes cette fois-ci de façon calme. La jeune fille enchaîna les pas, laissant derrière elle des traces de ces dit pas, rougis par le sang encore une fois. Les tuiles blanches souillée de corps et de tripes et tous ce que l'on peut imaginer d'écoeurant. Les murs tachetés de rouge et de noir, les fenêtres salies par la même substance. C'est affreux, c'est affreux. Lumina enchaîna un mudra qu'une immense vague passa dans tout le corridore, rassemblant les corps au bout de celui-ci, redonnant au sol sa couleur originel. La vague traînait cruellement les corps derrière Luna et Tsunayoshi qui s'avançaient dans le château.

La dame arriva au halle du second étage. Cette-fois ci, elle envoya valser les deux corps des ninjas qu'elle avait battu plus tôt d'un puissant jet un étage plus bas. La vague qui suivait les pas lents des deux individus s'occupa de nettoyer les restes qui languissaient là, sur les dalles de céramique et de verre. D'un bond, elle sauta toutes les marches, sa vague la suivant sagement, tel un petit chien suit son maître. Maintenant arrivé à l'étage, qui lui semblait avoir été nettoyé, puisque toutes les carcasses avaient disparut et une répugnante odeur siégeait ici. Par précaution, Lumina envoya quatres jets dans chaque corridore, et deux jets souillés revinrent dans la pièce principale. Ils avaient donc rassemblé tous les corps. Un bruit attira son attention. Une dame s'avança vers elle, qui avait sauté laissant son père au second.

- Au secours !! Au secours !!!

Elle s'arrêta net, fixant Lumi d'yeux effrayés. Une fillette couverte de sang qui regarde la jeune femme, c'est effrayant. Elle portait un nouveau née dans ses bras, et cette dame semblait plutôt jeune. Cheveux noir, prunelles bleutés. La pauvre, semble terrorisée.

- Allez-vous en d'ici madame, c'est dangereux.

Mais elle ne bougeait pas.

- La sortie la plus sécuritaire est à votre gauche. Ne sortez pas par l'avant, vous y perdrez la vie.

Et l'autre accourut dans le corridors d'ou elle avait fait irruption. Empruntant la bonne sortie. Le coeur de notre petite fille semblait se serrer. Tous ces morts, si au moins deux vies pouvaient être épargner, elle en aurait moins sur la conscience. Elle attendit que son père déscendre les escaliers, pour lui dire d'un ton froid, toujours couverte de cette substance rouge.

- Je ne te crois pas.