Le plus dur était surement derrière moi désormais, bien que je n’en sois pas si sure. Cette lettre de Kimary me trottait encore dans la tête, tuer Orochimaru, sait-elle qu’elle n’a surement pas la moindre chance ? Il ne va faire qu’une bouchée d’elle, pourquoi faire cela dans ce cas ? Je ne la comprends pas ou plus je ne sais pas. Au fond c’est vrai que les actes de ce vil serpent devraient être puni, mais pas par le sacrifice de soi. Il faudrait plutôt tenter un genre de complot contre lui à mon avis. Enfin, on verra si je retrouve ma route vers Kiri, peut-être que je pourrais lui rendre visite à Suna incessamment sous peu. Lance à la main, je marchais à travers les montagnes rocailleuses de ses terres, pourquoi est-ce que j’aurais atterrit ici ? Un endroit que je n’avais encore jamais vu, un endroit même que je ne connais pas ? Cette voix qui me parle asses souvent, d’où vient-elle ? Il y a vraiment des choses qui m’échappent à l’heure actuelle, mais pourquoi ? Cette étoile là-haut, le sage comme il s’appelle, pourquoi m’avoir mené dans une prairie pour ensuite m’emmener dans ces montagnes rocailleuse ? Cherche t-il à me mettre à l’épreuve, une encore plus dure que la première ?

*Désolé, je me dois d’y aller, tu sauras faire appel à moi quand tu en aura le besoin jeune amie*

Encore cette voix ? Celle-là aussi allait me quitter ? Puis pouf, ma lance disparut, je ne l’avais plus, génial. Le pire dans tout ça c’est que je n’ai pas la moindre arme sur moi, si je me fais attaquer on peut dire que je suis dans la misère moi ! D’accord j’ai le Doton, mais me sera-t-il d’une grande utilité dans ses conditions ? Erf je n’en suis pas si sûre. Je continuais d’avancer, m’enfonçant de plus en plus dans cette chaine de montagnes rocailleuse. La route se faisait d’ailleurs de plus en plus difficile, mais pas le choix, je dois continuer. Il me fallait rejoindre Kiri au plus vite si je ne voulais pas finir dévorer par des loups ou je ne sais trop quel genre d’animaux pourrait vivre dans ces terres. Puis soudain un éclair me vint, une illumination. Je ne suis peut-être pas équipée, mais mes armes peuvent-être invoqué, où avais-je la tête ?

« Allez Arkange, je vais avoir besoin de toi ! »

Une série de signe, application de sang sur la marque situé sur mon bras gauche, et pouf apparition de mon arc avec une flèche. Je plaçai maintenant ma flèche sur mon arc et avançais prudemment, tel un indien qui chasserai son repas, quand soudain un bruit plus loin, qu’est-ce donc ? Un brigand ? Un loup ? Un ours ? Bref pas le temps de s’attarder ! Je m’accroupi aussitôt pour stabiliser mon tir et visais dans la direction d’où provenais le bruit, quand soudain, sortit de nulle part, un homme apparut, je ne tirais pas tout de suite attendant de savoir qui il était.

L’homme en question commençait maintenant à s’approcher, chose qu’il n’aurait jamais dû faire, hop première flèche, mais il l’évita dommage la première en cache toujours une seconde, mais il fut assès rapide pour l’éviter aussi, pas mal du tout pour un étranger ! Rapidement il sortit du fameux buisson plus ou moins anxieux avant de prendre la parole juste à temps avant que ma troisième flèche ne parte.

- Du calme Koyuki! C’est moi Obakee!

« Erf, je suis vraiment désolé, le soleil m’aveuglait et je n’ai pas reconnu le visage de la personne se tenant face à moi, d’ailleurs heureusement que je fut aveugler car mes flèches auraient pu être dangereuse ! »

Règle de base, toujours avoir une excuse, le soleil en était une bonne puisqu’il était bel et bien présent, excuse qui ne marche d’ailleurs pas du tout du côté de Kiri bien évidemment. Je levais finalement la tête vers le ciel, plus d’étoile, disparut le sage. Plus de sage, plus d’arme, je ne sais même pas où je suis, comment je rentre à Kiri moi maintenant ? J’espère qu’Obakee se rappellera le chemin qu’il a emprunté pour venir jusqu’ici. D’ailleurs, puisqu’il est là, comment va-t-il réagir quand je vais lui annoncer mon appartenance à son clan que je viens juste d’apprendre ? Voilà encore une grande histoire à résoudre tiens, c’est un travail pour Monsieur Solution. Malheureusement il n’a pas l’air d’être ici, tant pis ! Un coup d’œil par la droite, un autre par la gauche, je devais la retrouver, cette fameuse arme, je suis persuadé que je si je la lui montre il me croira tout de suite plus vite ! Erf je n’en sais rien, bref passons les détails et allons droit au but comme je le fais si souvent.

« Obakee, je vais être franche puisque je n’aime pas tourner autour du peau, je vais abandonner, quitter le village de Kiri, j’ai vu des choses qui m’ont fait prendre conscience de cela et c’est peut-être la meilleure solution qui s’offre à moi... »

Pourquoi j’ai dis ça ? Moi-même ne le savais pas, pour détendre l’atmosphère peut-être ? J’avais l’air si tendu au départ que j’en dis n’importe quoi, puis à en voir la tête que fit le mizukage je ne pu m’empêcher d’éclater de rire pendant au moins dix minutes avant de me reprendre en mains et redevenir sérieuse.

« Mauvaise plaisanterie de ma part désolé. Pas d’inquiétude, je ne compte pas quitter Kiri. Non, la mauvaise nouvelle est pire encore. Je ne sais pas du tout où je suis, j’ai appris une bien triste nouvelle aujourd’hui avant d’arriver ici grâce à la force du Saint-Esprit. En ce début de journée j’étais chez moi, et alors que j’agonisais seule dans ma maison, je me suis retrouver dans une prairie où j’ai appris de bien drôle de chose puis je me suis retrouver ici. Te voyant arriver, je me dis que je ne peux pas être morte donc où sommes nous ? Je me le demande. »

Je passais mes mains dans mon dos comme ci je m’apprêtais à me faire menotté et attendais un signe du destin ou quelque chose de ce genre, mais la seule chose qui arriva en était une à laquelle je ne m’attendais pas le moins du monde ! Ma lance sortit de nulle part et atterrit dans mes mains, finalement je ne l’ai pas rêvé elle non plus ? Bon sang, quel monde de fou, je ne comprends plus rien moi, quelqu’un à l’aide, sauvez moi, aidez moi à retourner à la civilisation, au monde normal ! Qu’est ce qu’un monde normal me direz-vous ? Je vous répondrais simplement un endroit où les armes n’apparaissent pas comme ça, un monde où l’on entend pas des voix venir de nulle part et surtout un monde dans lequel nous savons l’exact position dans laquelle nous nous trouvons.

*Oh hé madame je me plains tout le temps, je t’entend, tu penses beaucoup trop fort tu me fait mal aux lames !*

« Bon sang, mais qui que vous soyez sortez de votre cachette et surtout sortez de ma tête, vous me donnez la nausée là ! »

*Je suis sortit de ma cachette spécialement pour te parler. Je me trouve dans ton dos idiote ! Bref, passons les détails, pas le temps de faire connaissance pour le moment, tu dois lui parler, je le sens, il a quelque chose en lui qui me ressemble, et au fond de toi tu le sais puisque le sage t’en a déjà parler il parait ! Bouges-toi l’arrière train et réagit, arrête de te lamenter. Tu seras de toute façon très bientôt de retour dans ton village, mais encore une chose, tu vas devoir t’entrainer à manier la lance où bien je ne referais pas la moindre apparition dans tes mains. J’ai confiance en toi, d’après ce que j’ai vu tu sembles habille à l’arme, on va bien s’entendre tout les deux ! »

Une arme qui parle ? Je nage en plein rêve là ! On m’a fait bon nombre de plaisanterie mais celle-ci c’est bien la première fois que j’y ai droit, ma foi, peut-être à t-elle raison finalement ! Peut-être que je dois parler de tout ça avec Obakee, en tant que Mizukage il m’écoutera, en tant que Yukan il me comprendra. La logique voudrait que tout se passe pour le mieux, mais depuis ce matin il ne me semble pas qu’il y ai la moindre logique dans ce monde paranormal. Pourquoi autant d’élément doivent-ils arriver la même journée, qu’ai-je faite pour mériter ça ? Surtout que je n’ai pas tué depuis un petit moment, je ne suis même pas partit en mission depuis celle des monstres où je suis rentré dans un sale état, suis-je puni pour cela ? Et Kimmy dans tout cela ? N’est-il pas aussi difficile de le vivre pour elle que pour moi ? Pendant une minute je fermais les yeux et levais la tête vers le ciel laissant la petite brise caresser mon visage et attendant des réponses, mais aucune ne vint, j’ouvris les yeux pour chercher la voix, mais rien ne voulu se dessiner, finalement je vais devoir trouver la voix seule pour cette fois, personne ne guidera où que ce soit, je suis condamné à la solitude sur ce coup-là. Je m’asseyais à même le sol posant ma lance sur mes genoux avant de la voir de nouveau disparaitre, qu’elle espèce d’emmerdeuse celle-là alors ! Je posais maintenant mon regard sur Obakee, cette lance avait peut-être finalement raison, peut-être étais-ce déjà l’heure de lui annoncer ce petit soucis passager, est-ce vraiment un souci je n’en sais trop rien. Nous verrons bien.

« Je vais te compter cette journée pour que tu comprennes un peu mieux ! Tout à commencer ce matin à la réception de mon courrier, une lettre de ma cousine de Suna, Kimary. Dans celle-ci, cette dernière m’annonçait qu’en réalité je n’ai jamais fait partit de sa famille et c’est donc pour cela que je n’ai jamais su maitriser le Hyoton à la différence d’elle. Elle me dit ensuite que ma famille en était une autre qui avait maintenant disparut dans une bataille qui a ravagé leur village, puis pris d’une douleur monumentale je m’en allais, pensant réellement que ma dernière heure arrivait, mais j’ai fini dans une prairie avec le sage de je ne sais pas quoi. Pour moi il n’a rien de sage, mais là n’est pas la question puisque ensuite j’ai atterrit ici avec cette lance qui disparait et apparait quand bon lui semble apparemment. Ce sage pas très sage m’a dit une chose importante durant mon séjour à la prairie, il m’a dit appartenir à un ancien clan craint, un clan aujourd’hui disparut connu sous le nom de Yukan, il m’a même dit croire que je n’arriverais jamais jusqu’à lui. J’ai encore du mal à tout comprendre je dois le reconnaitre et quand j’ai besoin d’aide cette lance qui parle finit toujours par disparaitre. Je n’ai vraiment pas la vie facile sur ce coup là. Donc, si tu ne serais pas venu, qui sais si j’aurais retrouvé ma route jusqu’au village de Kiri, ne sachant pas où je suis, qui me dis que je serais rentré à Kiri. J’ai voulu suivre cette étoile comme ma l’a conseillé ma lance, mais elle n’est plus, je ne la vois plus, coincé ici ! J’espère que la route emprunté est connu sinon je ne sais comment rentrer au village ! »

Bof excuse bidon et il ne semblait pas vraiment satisfait de l’avoir entendu, faut avouer qu’elle n’était pas super bien trouvé, quand on connais mon état d’esprit et mes facultés, ce n’est pas pour rien si j’ai tiré, enfin passons, il a éviter mes flèches et c’est tant mieux, j’aurais eu l’air fine d’avoir blessé le mizukage moi, voir même tuer suivant où ma flèche était placé. Puis vint la plus grosse bêtise que j’ai pu dire dans ma vie, quitter Kiri, cela sonnait tellement faux dans ma bouche et pourtant, Obakee semblait avoir cru à cette histoire au vu de la tronche qu’il était en train de tirer. Puis je m’excusais et me mit à lui compter mon histoire, surtout un raccourci de cette histoire qu’il écoutait d’une oreille très attentive il faut bien l’avouer. Le plus marrant dans cette histoire fut la tête qu’il tira une fois que j’avais fini, c’est comme ci l’on mettait une baffe à son enfant pour la première, disons qu’il est resté sur le cul avec quelques soucis de réaction, d’un côté j’avais qu’une seule envie, me marrer, mais de l’autre je ne voyais pas vraiment grand-chose de marrant, quelle idée d’avoir deux personnalité aussi, pourquoi faut-il toujours que cela me tombe dessus à moi ? Puis Obakee se repris en main et pris la parole, enfin d’ailleurs. Il a suivit l’étoile qui l’a conduit jusqu’ici ? Je m’effondrais aussitôt sur le sol, comment est-ce que je vais rentrer moi maintenant ? Puis le mizukage vint s’asseoir devant moi et continuais de parler pendant que je me remis assise petit à petit. Parler ? Comme ci c’étais simple de devoir se rappeler tout ça, pour ça semble tellement irrationnel et peut-être même un simple rêve, étonnant tout cela quand même. Il dit avoir lui aussi subit cela cinq ans auparavant, il sait donc à quel point c’est dur, mais il n’a surement pas autant souffert que moi j’ai souffert aujourd’hui, c’est même sur. Apprendre que sa vie entière est basé sur un simple mensonge, je ne pense pas qu’il y ai quelque chose de plus dur à avaler ! M’enfin, il voulait parler, alors parlons.

« Tout a commencer se matin. J’ai tout d’abord reçu une lettre de Kimary m’indiquant que ma réel provenance était un clan aujourd’hui disparut, apprendre que sa vie entière n’est qu’un mensonge fut très difficile à admettre pour moi, mais à ce moment là je commençais par ressentir de très violente douleur, j’ai penser être en train de mourir voir même me donner la mort, mais je ne le pouvais pas, je n’arrivais pas à bouger, je ne pouvais rien faire puis tout est devenu sombre avant que je ne tombe dans une prairie. A ce moment là, je ne ressentais plus rien, ma douleur c’étais apaisé mais je ne savais pas du tout où j’étais. C’est à ce moment là que j’ai vu la lumière que je me suis mise à suivre jusqu’à le rencontrer, lui, le sage machin chose. A ce moment là, il se mit à m’expliquer que je devais faire quelque chose, que d’autre comptait sur moi, enfin je n’ai pas bien saisi l’énoncé du problème. Puis deux armes se placèrent devant moi, je devant en choisir un et abattre une image ou peut-être l’homme je ne sais que trop peu. Un sabre une lance, je fus forcé de prendre la lance, enfin disons plutôt que quelque chose m’empêcha de prendre le sabre, mais en y réfléchissant bien je n’ai pas à m’en plaindre. Sur les deux situations, la première me proposais un retour dans le passer pour connaitre mon père, ma mère et mon frère et ainsi aider mon clan à éviter une éventuelle chute. La seconde faire comme ci de rien était et reprendre le cours de ma vie. Un mélange des deux m’aurait vraiment plus mais ce n’étais pas possible, j’ai donc décidé de ne choisir aucune des deux voix qu’il me proposait. Il m’a brièvement parlé de mon père et de ma mère avant de finalement me renvoyé ailleurs, et ce ailleurs c’est ici, cette montagne rocailleuse, tout ce que j’avais c’est cette lance qui apparait et disparait quand bon lui semble. Heureusement pour moi que j’ai d’autres armes pour m’aider, sinon je ne suis pas sure de pouvoir résister longtemps ici, surtout si ce n’étais pas toi dans le buisson. Suivre la lumière, c’est la dernière chose que l’on m’ai dis. Toute cette histoire est très étrange et pourtant bien réelle, j’ai du mal à tout assimilé je dois l’admettre. »

Le levais de nouveau la tête laissant le vent caresser mon visage avant de finalement plongé mon regard dans celui d’Obakee.

« Cousin tu dis ? Quel drôle d’idée. Je pense que je vais avoir du mal à me faire à cette idée de perdre ma cousine pour gagner un cousin. »

Finalement la journée commençait très mal, mais peut-être qu’elle allait se terminer d’une façon moins dramatique qu’elle n’a commencé ? Vais-je finalement avoir un brin de chance aujourd’hui ? Vais enfin réussir à sortir la tête de l’eau et ne pas me noyer ? Vais-je pouvoir retourner à Kiri tranquillement ? Ce sage va-t-il me foutre la paix ? Voilà bien des questions auxquelles je n’ai pas de réponses, mais comme je le dis si souvent, tout vient à point à qui sait attendre, je finirais par savoir. Bientôt je saurais d’où je viens, qui je suis, quelle était ma famille, je saurais tout, tout ! Si pour cela je dois retourner ciel et terre alors je le ferais, il est hors de question que je laisse mon passé en suspens, je dois savoir d’où je viens pour connaitre où je vais, je n’ai plus le choix désormais ! Il va aussi falloir que je pense à apprivoiser cette lance pour éviter qu’elle fasse des va et viens quand bon lui semble.

Obakee semblait écouter avec beaucoup d’attention mon récit et cela n’étais pas pour me déplaire d’ailleurs, il est toujours agréable d’avoir une oreille attentive dans ces moments là, puis il pris la parole à son tour utilisant une long monologue, peut-être moins long que le mien mais long malgré tout. Dans ses paroles, Obakee semblait être persuadé que d’autres survivants du clan Yukan existaient, mais si ils sont tous comme moi, ne nous étonnons pas qu’il n’y en ai pas plus de déclarer. Je commençais à repasser ses paroles dans ma tête, au final il semblerait que lui et moi ayons vécu une situation presque identique, plutôt étrange vous ne trouvez pas ? Il finit par souffler et reprendre son souffle pour pouvoir parler de nouveau, durant ce court laps de temps, le vent se contentait de caresser mes longs cheveux blonds, faisant par la même occasion se soulever mon écharpe. Qui planais tel un drapeau en haut de son perchoir. A la suite de cela, il reprit la parole pour me dire ce que je pensais déjà, continuer de le considérer simplement comme mon kage et non comme un cousin ou je ne sais quoi d’autre. Personne au village ne doit savoir, si un seul apprend notre lien, autant dire que les méfiances vont être grandes, ce n’est pas bon pour l’image d’un kage, surtout qu’il est si... différent de moi !

Obakee finit par se lever avant de me tendre la main pour qu’ensemble nous allions découvrir le passé du clan et retracer son avenir, comment cela est-il possible ? Comment pouvons-nous faire un retour dans le passé ? Tout cela semble tellement illogique. Je me laissais tout de même tenter et pris sa main pour me relever et visiter cette chose qu’il appelle le passé. Soudain un flash apparut, j’étais simplement aveugler, plus capable de voir quoi que ce soit sauf du blanc. Normalement cette lumière blanche apparait quand on est mort non ? Suis-je morte durant un retour dans le passé ? Quelle mort stupide tout de même, puis soudain tout redevint normal, ou plutôt presque normal.

~Retour vers le passé~

Mes yeux s’ouvrirent avec délicatesse, de la montagne rocailleuse ensoleillé, me voilà projeter dans une rue centrale, des flammes, des ruines et cadavres de partout, où suis-je ? Pourquoi cet état ? Que se passe t-il ici ? Je me tournais droite, gauche, bas, haut, devant et derrière, mais rien, Obakee avait disparu, plus personne n’était là. Soudain, des cris se firent entendre sur ma gauche, et c’est au moment même où je me tournais que je la reconnu, cette chevelure blonde, ces yeux bleutés, son expression, c’est elle, oui c’est sur que c’est elle. Je tombais sur les genoux presque aussitôt, le retour vers le passé était donc bel et bien réel, comment avait-il pu faire une telle chose ? Mère... Ma tête se baissais aussitôt, mes yeux rivés vers le sol me posant des tonnes de question, mais au moment de relevé la tête deux autres personnes apparurent. La première, une femme couronnée, tout de blanc vêtu et le second couronné également, un homme d’un certain âge accompagné d’un loup de glace se trouvaient en train de parler avec la personne que j’ai perçue comme ma mère. Elle transmit le premier bébé au tête couronnée avant de placé quelques mots parfaitement audible.

« Messieurs, dames, je vous en pris, prenez-les, mes filles, protéger-les, épargnez-les. Occupez vous d’eux comme de vos propre enfant, s’il vous plait, ne leurs parler jamais de nous pour éviter qu’ils ne tentent de nous retrouver et ainsi de faire resurgir le passé. S’il vous plait, aimez-les comme vos propres enfants ! »

La femme couronnée n’eut pas le moindre mot quand soudain, une violente boule de feu s’abattu dans le dos de la jeune femme emportant avec elle le second bébé. L’homme couronné s’est servi d’un dome de glace et s’excusa au près du bébé que sa dame avait dans les bras pour ne pas avoir réussi à la sauve. Ainsi donc ce sont eux qui sont venu me chercher sans même avoir prévu de me trouver. Très intéressant ! Vivre la perte de sa propre mère une seconde fois, comment cela pouvait-il bien être possible, quelqu’un m’en veut horriblement, j’en suis sure, mais si je trouve le responsable, je jure de lui faire payer son crime ! Soudain, une crampe d’estomac apparut et me fit m’allonger sur le sol avant que je ne soit de nouveau transporter.

L’atmosphère est devenu lourde et pesante, plus aucun bruit ne se faisait entendre ci ce n’est le crépitement des maisons en flammes. Un brouillard épais s’était levé, simple brouillard ou fumée créé par l’incendie ? Je ne voyais plus rien, je ne sais même pas où je suis en ce moment précis. Ma mère est morte après avoir fait preuve d’un certains courage pour me remettre à ses personnes, mais mon père ? Qu’est il arrivé pour lui ? Où est-il ? Pourquoi est-ce que je ne suis pas tombé sur lui ? Je suis pourtant curieuse de savoir ce qu’il a fait tout ce temps, peut-être que s’il avait été avec ma mère, cela ne se serais pas produit, peut-être aurait-il pu la sauver, enfin les sauvé elle et ma sœur. Je dois bien l’admettre, on ne sait plus trop où donner de la tête, mais si je suis ici, Obakee s’y trouve peut-être aussi, je dois le trouver ! Mais avant même que je n’eu le temps de me relever, une voix ce fit entendre, d’où venait-elle je n’en avais pas la moindre idée, mais d’une manière ou d’une autre je finirais par le découvrir.

« Tu vois Koyuki, tu n’as pas toujours été aussi forte que tu n’oses le prétendre. Si tu n’avais pas été là ce jour là, c’est ta sœur qui serait en vie, pas toi. Elle aurait sans nul doute plus méritée la vie que toi d’ailleurs ! J’espère que tu réfléchiras et que tu finiras par t’en vouloir d’avoir existé ! »

Que ma sœur vive à ma place, qui aurait bien pu avoir envie d’un tel scénario ? Dans la logique on aurait dû garder les deux, pas seulement une, mais pourquoi l’une de nous à du perdre la vie, pourquoi ne pas nous avoir protégé toutes les deux, toutes les trois si l’on compte notre mère ? Je fis abstraction de tout sentiment et me relevais avec difficulté, je n’aurais jamais pensé qu’une simple crampe puisse être aussi douloureuse après tout, espérons qu’Obakee soit en plus grande forme que moi et qu’il n’a pas aperçu des choses plutôt déplaisantes, ce ne serais pas bon du tout. Alors que je longeais les murs afin de me déplacer en toute sureté, une nouvelle voix ce fit entendre, une voix masculine cette fois-ci, étrange différence entre les deux tout de même.

« Mes filles...

Mes filles ? Qu’est ce que cela signifie ? A qui s’adresse t-il ? Nous devons vraiment quitter cet endroit au plus vite, il devient réellement étrange. Alors que j’accélérai un peu plus la vitesse de déplacement que j’avais prise il y a peu, je fini par croiser quelqu’un devant moi. Je m’arrêtais alors que lui se rapprochais, la taille, la corpulence, la coupe, tout collais mais étais-ce lui ? Soudain je pu le voir, son visage, c’étais bien lui, Obakee, le mizukage. Je m’avançais alors vers lui, il fallait que l’on ai une petite conversation, cela ne fait aucun doute. Je regardais du mieux que je le pouvais autour de moi, rien a signalé, mais une chose me manquait depuis que nous sommes arrivé, je dois la retrouver, cela ne fait aucun doute. Sans elle, je suis mal, quand tu as vécu aussi longtemps en sa compagnie, tu ne peux pas la perdre, bien que parfois tu préfères t’en passer d’ailleurs.

« Obakee ? Que faisons-nous ici ? Pourquoi ce lieu et à cette époque ? On a suffisamment souffert chacun de notre côté, bien que l’on se soit endurci, cet endroit n’est surement pas le meilleur que l’on ai pu trouver, tu me suis ? Il faut que l’on parte à mon avis ! Tu as pu apprendre quelque chose d’intéressant toi ? Peut-être as-tu obtenu plus de réponses de ton côté que moi du miens ? »

Obakee se tenais là, devant moi, les yeux rivés sur le sol tenant debout par la force du saint esprit, que lui arrive t-il ? Comment le ninja le plus puissant de Kiri peut-il être dans un tel état ? Qu’a-t-il réellement vu ? Tout cela ne semble pas vraiment être une bonne nouvelle à mon avis et pourtant je dois faire quelque chose. Pendant une seconde, j’eu envie de lui donner un coup pour qu’il reprenne ses esprits, mais au vue de la résistance qu’il semblait avoir en ce moment même, je risquais plus de le blesser qu’autre chose, poisse quand tu nous tiens. Dire que j’avais posé un tas de question sans même prendre le temps d’observer l’état du mizukage, drôle d’idée tout de même. C’est à ce moment là que je le vit faire ce que j’ai pensé faire, de ses deux mains, il se frappa le visage et releva la tête avant de se redresser, un léger sourire apparut sur mes lèvres, nous venions enfin de retrouver notre Obakee, mizukage du Kiri.

« Mes filles... »

Et cette voix qui me trotte dans la tête, qui est-ce, que me peut-il bien me vouloir ce gars qui parle ? Erf, je n’ai pas de chance moi, je n’arrive jamais a savoir ce qu’il faut. Puis, au même moment, Obakee posa sa main sur mon épaule et pris la parole à son tour. Je l’écoutais attentivement, premier point me calmer, pas bête. Second point, ne pas se poser autant de question pour ne pas que l’on s’embrouille l’esprit. Dans ses paroles il a raison, on ne doit pas se hâter, prenons déjà les informations que l’on a, analysons-les, nous trouverons peut-être des choses très importante là-dedans. Il fini par me dire qu’il y avait peut-être une chose importante que l’on devait savoir et me proposa de m’asseoir pour que l’on fasse le point, bonne idée, mais cette voix...

« Mes filles... »

Je dois rester calme, ne pas m’en faire, laisser faire. Je trouverai d’où cela vient, j’en suis sur. Cette voix semble de plus en plus déprimée d’ailleurs, qui est-ce, que me veux cette personne ? Je me secouais brièvement la tête et pris place sur le sol à mon tour. J’écoutais les paroles d’Obakee avec beaucoup d’attention, apparemment il aurait revécu la mort de ses parents, en soit c’est peut-être une chance puisqu’il a pu voir une dernière fois ses parents alors que moi, je n’ai toujours pas vu mon père et mon souvenir son bien trop vague pour que je ne me rappelle son visage. Apparemment son père sortait épuiser d’un temps ? Et si le mien se trouvait aussi là-bas ? Ou ailleurs... Je fixai le sol avant de fermer les yeux et souffler, peut-être que je n’aurais pas le droit de le voir, peut-être que je devrais uniquement vivre dans le secret, peut-être que l’on ne trouvera rien de plus ici. Puis il me demanda de simplement lui raconter mon histoire, du moins ma vision. Facile et rapide à mon avis.

« Il n’y a rien d’extraordinaire dans ce que j’ai vu, ma mère a voulu se débarrasser de ma sœur et moi en nous donnants à des personnes couronnée, surement les dirigeant de Yuki puisque j’ai grandi chez eux avant la guerre des neiges. L’homme a réussi à me sauver dans un dome de glace d’une technique de feu venant de l’un des assassins mais ma mère et ma sœur ont péris devant moi, sans que je ne puisse rien faire. Encore aujourd’hui, je ne suis pas sure d’avoir pu les aider, je manque cruellement de force. Pour mon père, cela reste un secret entier, je ne sais pas où il est ni même s’il a ou non survécu, mais depuis un moment il y a cette voix qui me trotte dans la tête et qui n’a de cesse de répété mes filles. Pendant un instant je me suis dit que c’étais mon père qui nous cherchait et qui tombait de plus en plus dans la crainte ou la culpabilité, mais je n’ai pas la réponse, je ne l’ai pas trouvé, pas vu. Je n’ai pas de chance, je n’ai pas de réponse. »

Je levais maintenant la tête fixant le ciel rouge qui apparaissait, trop de sang à couler ce jour-là, ça ne fait aucun doute, et le coupable n’apparaitra peut-être jamais, on dois pourtant le trouver, je dois m’occuper de lui, lui régler son compte. Me venger de ce qu’il a fait subir à notre famille à cette époque, il doit mourir dans d’atroces souffrance, et compter sur moi, il souffrira comme jamais il n’avait encore souffert ! Je m’en suis pris à des brigands qui en avais après une amie récemment, et croyez moi qu’ils n’ont pas eu de chance ceux-là, et ce n’est rien à côté de ce que je prévois au coupable de cet acte méprisable. Privé des gens de leurs vies et des enfants de leurs parents, ceci est infâme et illogique ! Puis je regardais de nouveau Obakee.

« Je viens de me souvenir que je ne peux pas rentrer tout de suite, j’ai perdu une chose d’une valeur inestimable, je ne pas partir avant de l’avoir retrouvé, crois moi, je suis désolé ! »

J’écoutais attentivement chacun des mots sortant de la bouche d’Obakee. Alors d’après lui nous serions dans notre mémoire, ce qui expliquerais pourquoi chacun de nous à vécu un moment différent de l’autre. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas avoir vu mon père ? Je sais qu’il était là, je sais que je l’ai vu, alors pourquoi ? Si vraiment nous étions dans notre mémoire comme il le pense, j’aurais dû le voir, ou bien ce n’est pas encore le bon moment peut-être ? Le mizukage finit par me dire qu’il allait tenter de choisir un moment dans sa mémoire afin de savoir ci ce qu’il avance est justifié ou non. Surprise, surprise. Il finit par y arrivé d’ailleurs, un lac, Yukina et moi étions en train de parler avec Obakee, je me rappelle très bien de ce jour, je venais tout juste d’arriver à Kiri, cette conversation avait d’ailleurs débouché sur un combat deux contre un durant lequel nous n’avions pas donné le moindre coup au garçon blond d’ailleurs. Quelle poisse. Mais soudain, un gros monstre noir aux yeux rouges apparut et brouilla la concentration d’Obakee, qu’est ce que cela signifiait ? Qui était cet animal ? Que pouvait-il bien lui vouloir aussi ?

Ne revenions maintenant dans un décor plus ressemblant à celui précédent, nous flottions tranquillement au dessus du village à travers la brume jusqu’à ce nous tombions en chute libre sur le premier toit franchi. Par chance, je pu me rattraper facilement et je pense qu’Obakee aussi donc pas de petits bobo à déclarer pour le moment. La brume s’estompait doucement, trop doucement même quand des yeux rouges firent leurs apparition. D’un cri, il fit disparaitre la totalité de la brume, ce monstre, c’étais un des neuf bijuus, aucun doute la dessus, mais que pouvait il bien faire ici ? Huit, qui est en huit déjà... Hachibi ! C’est Hachibi, mais comment a-t-il pu se retrouver ici ? Qui a bien pu le faire venir dans ce village il y a de si nombreuses années ? Soudain, à mes côtés, Obakee s’effondra sur le sol en se tenant l’estomac et devant moi une silhouette apparaissait. Je fus surprise de si bien reconnaitre cette silhouette, mais le plus important restait Obakee qui lui est toujours vivant.

« Obakee tu vas bien ? Que se passe t-il ? Un coup de main peut-être ? »

Soudain, je me relevais et m’approchais du bord du toit, moi-même ne sachant pas pourquoi, je regardais en face, le toit opposé à moi, elle était là, seule, attendant je ne sais quoi, mais pourquoi ? Elle était comme un reflet dans une glace, reprenant la moindre de mes mimiques, le moindre de mes mouvements, que se passait-il donc ? Et Obakee derrière moi qui s’écroule comme ça, pourquoi est ce que je ne comprends plus rien ici ?