Je me suis levée très tôt ce matin là. J’ai fait ma toilette, j’ai attaché mes cheveux et j’ai répandu sur mon corps mon parfum fait maison, un arôme enivrant de mes fleurs favorites. J’ai ensuite maquillé mon visage, entouré mes yeux du bleu des cieux. Ne me restais plus qu’à enfiler mes habits habituels et quitter ma cachette. Il s’agissait d’une petite maison de campagne du pays du feu du genre de celle où j’habitais dans ma tendre enfance. J’avais assassiné son propriétaire avant de l’enterrer dans le jardin. Je l’avais envoyé dans sa tombe avec tout le pouvoir qui était mien. Une belle journée en somme.

Aujourd’hui, j’avais remarqué que mes réserves de parfum maison s’amenuisaient. Je mis mes hautes bottes et sorti. Je ne retournerais sans doute jamais dans cette maison, malheureusement. J’aimais ce genre d’endroit. Quoi qu’il en soit. Je m’éloignai le plus possible avant de m’engouffrer sous le voile des arbres. Dans la forêt, il me serait plus aisé de trouver les plantes dont j’avais besoin et d’échapper à d’éventuelles patrouilles ninjas. J’errais dans la lumière dansante qui passait avec peine et misère le voile des feuilles. La brise fraîche se faufilait dans mes cheveux et c’est avec un doux sourire que je me mis à cueillir mes fleurs habituelles. De odeurs fraîches et douces, tout comme celle de mon parfum. Il avait été mis au point bien des années auparavant par mes propres soins afin d’impressionner un camarade de l’époque. Cette pensée me rendit maussade quelques instants, mais la nature repris le dessus. Quoi de mieux que mon égal en guise de compagnie? La nature, tout puissante.

Rien ne semblait pouvoir me déranger. Si mon ancien amour ne me déprimait même pas, qu’est-ce qui y arriverait? Si j’avais été une personne plus expressive, sans doute que mon pas se serais fait plus sautillant, comme une gamine qui gambade. Mais non, j’étais calme et je le demeurai lorsque je repérai ce qui me suivait. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’il ne s’agissait pas d’une patrouille de ninjas. J’étais une déserteuse depuis un moment déjà et je ne comptais pas retourner au village de la feuille de si tôt, n’en déplaise à mon aimée famille. Je me retournai, prête à affronter la réalité. Personne. Pourtant, mon sixième sens était clair. J’aurais tout aussi bien pu continuer ma marche calmement en espérant que la présence partirait, mais c’était prendre le risque que ce soit effectivement une brigade qui ait bien envie de toucher la prime de la veuve noire de Konoha no kuni. Mes lèvres formèrent une moue déçue. J’aurais aimé passer une journée sans encombre. Juste une. Un peu lasse, je restai donc planté là, regardant dans la direction de la présence qui m’épiait. J’ignorais quoi faire dans ce genre de situation, d’habitude c’était moi qui surprenais les gens. Soit je m’étais beaucoup trop relâchée, soit ce n’était pas n’importe qui. Devais-je essayer de lui parler?

« Vous m’avez presque surprise, admirable. (Pause) Vous restez cachés où vous venez la mériter cette prime? »

Je dis le tout de façon un peu lasse, désintéressée. Peut-être sarcastique aussi, allez savoir. Mes yeux d’azurs n’avaient pas cessés de scruter la forêt, aux aguets. Je verrais le moindre mouvement, je verrais arriver le moindre projectile. Ce n’était pas parce que j’avais laissé quelqu’un me suivre que je laisserais ma tête tomber sans un combat. Plus qu’à espérer qu’il s’agissait de quelqu’un de pacifique qui voulait tout simplement, comme moi, profiter de la forêt.

Ils sortirent des bois. Tout d’abord, un magnifique animal qui ne m’inspirait pas du tout confiance. Ensuite, un jeune homme au kimono noir brodé de nuages rouges. Léger froncement de sourcils. La réputation de ces nuages trônait dans le ciel sans personne pour leur faire de l’ombre. Ça allait être mauvais pour moi si le combat s’enclenchait, très mauvais. Puis, je détaillai l’homme. Ses cheveux étaient sombres et ses yeux tellement brillants. J’eus un pincement au cœur, un pincement semblable à tous ceux que j’avais quand je voyais un homme qui lui ressemblait ne serait-ce qu’un peu. Cependant, ses cheveux me semblaient plus longs et il possédait un katana. De plus, sa première réponse me fit sourire. Un sourire de serpent, intéressé par les œufs d’un nid. Il prit ensuite une longue gorgée de sake. C’était pour moi un message très peu subtil. Il me faisait comprendre que ce n’était pas la peine d’essayer, qu’il ne me prendrait pas au sérieux parce qu’il n’avait pas besoin de le faire. Très bien, c’est noté. Ça et le fait que sa boisson serait sans doute le meilleur moyen pour l’empoisonner.

Il enchaîna en me demandant ce qu’une jeune fille faisait dans ce genre d’endroit. Jeune fille, bon, autant laisser passer pour cette fois. Il continua en me rappelant la réputation de la forêt de la mort. Comme si je ne la connaissais pas. Puis il raconta m’avoir vu cueillir des fleurs, brillant compte tenu du fait que je les transportais aux yeux de tous, il aurait pu ne pas me suivre et le deviner quand même. Toutefois, son allusion à un clan était bien plus intéressante. Cela avait-il un lien avec la bête qui l’accompagnait? Un Inuzuka peut-être? Comme si ce n’était pas assez, il se sentit obligé de me dire qu’il était un samouraï. Remarque avec le katana, c’était assez évident. Mais suivait-il le code d’honneur? C’était une autre question. Il rangea finalement sa gourde et s’approcha, me jaugeant. Sans plus de préliminaires, il me demanda ce que j’avais fait. Ses yeux plantés dans les miens, je lui rendis la pareille sans ciller.

J’allais lui répondre lorsqu’il prit un air énervé avant de me demander de patienter. Tout à coup, il se mit à hurler sur son loup et il l’attaqua au corps à corps. De toutes les choses que j’aurais pu prévoir, ça n’en faisait pas partie. Malgré moi, mon visage se mit à afficher un sourire beaucoup plus doux. Il était tellement insouciant, ce qui ne l’empêchait pas de se la jouer. Tout à fait comme lui. Lorsqu’il se relevait, mon sourire n’était plus qu’une ombre, mais mon regard s’était attendrit. Avec une voix légèrement amusée, je lui répondis.

« Me surprendre deux fois en si peu de temps, quel professionnel. Pour répondre à ta question, je ne suis pas aimée de Konoha. Disons que je les rendais…malades. Et je suis venue cueillir des fleurs pour mon parfum, pas très ninja, mais j’imagine que se battre ainsi avec ton loup ne l’est pas beaucoup non plus. »

Ma parole, c’est qu’il me faisait parler celui-là. Il était rare que je croise des gens, mais leur parler ainsi ça relevait du miracle. Quoi qu’il en soit, l’ambiance semblait s’être légèrement détendue et je pris donc la liberté de m’asseoir au pied d’un grand arbre.

« Pour nous les déserteurs, les occasions de se reposer et de discuter sans craintes sont rares. (Pause) Et toi, qu’es-tu venu faire ici? »

Il me répondit d’une façon qui me semblait tout à fait honnête. Il se considérait donc d’avantage samurai que ninja, intéressant. Il ajouta également suivre son propre code, un peu comme moi en somme. Et, soudain, son ton sembla s’obscurcir lorsqu’il mentionna ne pas être ici pour faire une simple balade. Bien évidement, cela attira tout de suite mon attention. Il semblait réfléchir. Vu ses ressemblances avec Souji-chan, je respectais parfaitement cela et attendais, plus patiente que je ne l’avais jamais été. Je devrais vite me distancer de lui si je ne voulais pas retomber dans le piège.

Il se lança finalement. Il comptait aller attaquer le village de Kiri. Mon regard se fit sévère, choqué. Toutefois, il y avait fort à parier qu’il ne devinerait pas pourquoi. Je me fiche bien des villages ninjas, mais lui, cet homme assis devant moi qui lui ressemblait tellement allait peut-être y laisser sa peau. Ça, ça me choquait. Je me mordis la lèvre inférieure et lui donnai deux ou trois conseils avant de l’écouter poursuivre.

« N’entre pas par la grande porte, c’est beaucoup trop prévisible. Utilise plutôt ton chakra pour grimper sur le mur, le plus loin possible de toutes les portes. Si tu as des complices tu peux aussi faire des distractions aux portes, la plus importante se trouvant évidemment à la porte la plus éloignée de ton point d’entrée. Tu peux aussi voyager sous terre avec le Doton, mais il y a un risque qu’ils inondent la galerie et que tu te retrouves coincé dans des trombes d’eau… »

Il poursuivit ensuite en me demandant mon nom et, question fatidique, ce que je pensais du monde dans lequel je vivais. J’imagine que bien des choses dépendraient de cette dernière réponse. Je réfléchis quelques instants. Bien sûr que je n’étais pas satisfaite, mais comme le lui expliquer sans trahir mon plus grand secret? Mon amour de la torture.

« Megumi Izuko. Et j’aimerais bien savoir le tiens aussi. (Pause) Pour ce qui est du monde, non, il ne me satisfait pas. Ma vie, en tout cas, ne me satisfait pas. Je veux faire quelque chose de plus grand. Je ne fais que vagabonder ça et là, inconnue de tous. Je n’existe pas et ça me rend malade. Je veux faire une différence, une énorme différence. »

Alors que je parlais, mon regard s’était écarté et mes yeux fixaient le vide, en bas à droite. Mes sourcils s’étaient arqués tels des chats furibonds et mes mains agiles s’étaient refermées en deux poings. Lorsque j’eus fini, je remontai mes yeux vers lui, soupirant. Durant un instant, je me demandai ce que lui en pensait, de ce monde.

Il se présenta, Gaishi Jin. Ce nom m’était vaguement familier, mais je devais trop être occupée dans l’étude de la médecine à l’époque pour avoir vraiment fait attention aux déserteurs. Il faut dire que j’étais partie peu après le début du règne d’Orochimaru, donc cela faisait un bout de temps déjà. Je n’avais pas connu le règne du Sandaime Hokage…Omei-kun. J’allais plonger plus loin dans mes réflexions lorsque le renégat attira mon attention de la façon la plus efficace qui soit, il me prit par la main. Tout mon corps se mit en état d’alerte, je devais avoir l’air d’un chat courroucé dans les mains d’un gamin qui s’amuse à le tirer par la queue. Les derniers contacts humains que j’avais eus remontaient à un bon moment maintenant, soit la nuit où j’avais mit un terme à mon grand amour. J’étais si mal à l’aise que j’en manquai ses premières paroles.

Il me dit que je ne vagabonderais plus sans but, que mon nom serait craint, puis récité avec admiration. Il me confia également le but de l’organisation, les bijuus. Il n’y avait pas plus grande source d’énergie, donc ça ne m’étonnait pas vraiment. Il ajouta également que ce n’était pas un engagement ordinaire. On y était jusqu’à la mort. Il dégaina ensuite sa gourde de saké et me laissa réfléchir. Une personne possédant mes capacités pourrait bien évidemment faire une grande différence dans une guerre, voire énorme. Je possédais quand même les pouvoirs des dieux, il ne faut pas l’oublier. Le pouvoir de décider qui doit vivre et qui doit mourir. Me servir de ça pour sauver les gens? Je ne sais pas. C’était le point que je devais étudier.

Je pensai une fois de plus à mon ancien compagnon d’entraînement, Omei-kun. Les rumeurs allaient bon train et même une vagabonde comme moi avait entendu pas mal de choses. Certains prétendaient qu’il avait assassiné son bras-droit et qu’il était parti avec ses attaquants. Et si ce groupe d’attaquants n’étaient nuls autres que l’Akatsuki? Si l’Apocalypse lui-même se liait à une telle cause, alors ce ne devait pas être aussi humanitaire que ce qu’il prétendait. Il me servait sans doute une publicité réchauffée dont on s’était servi pour le convaincre. Il espérait que je partageais ses idéaux, que je le comprenne et que je le suive. Dans mon cas, je me fichais bien du sort du monde. Je voulais plus de pouvoir, je voulais décider, devenir plus. Et, surtout, j’aurais bien aimé revoir mon camarade que j’avais mis de côté à cause de Souji. Après cette réflexion, je fini par lui pauser la question qui me dérangeait.

« Avant de te donner ma réponse, j’ai une question qui va sans doute te paraître incongrue. Le Sandaime Hokage, Omei Kyofu. Les rumeurs sont-elles vraies? A-t-il rejoint votre organisation? »

Sa réaction fut plus violente que ce que j’avais imaginé. Il dégaina son katana et le pointa vers mon visage. Je fronçai les sourcils, mécontente de sa réaction. Il m’avisa qu’il ne l’aimait pas, mais alors pas du tout à voir sa réaction. Puis, il ajouta quelque chose qui m’atteint pile dans mes cordes sensibles. Mon regard se fit tout aussi dur qu’au début et je du me retenir pour garder mon calme. Il pensait que lui il était bien placé pour savoir qui devait vivre et mourir? Lui? Alors qu’il ne devait pas connaître une seule technique en ninjutsu médical osait se prendre pour ce que moi j’étais? S’il n’avait pas été mon seul lien vers Omei, je ne me serais sans doute pas retenue de lui faire ravaler ses paroles, Akatsuki ou pas. Il rangea bien heureusement son katana et je me détendis un peu. Il s’excusa, mentionnant qu’il était un peu trop dans l’absolu. Moi, je trouvais surtout qu’il réagissait beaucoup pour pas grand-chose. J’aurais pu vouloir le trouver pour des centaines de raisons. Quoi qu’il en soit, je commençai par me justifier avant de lui donner ma réponse.

« Pour ce qui est d’Omei, je l’ai connu à l’Académie ninja, il était mon partenaire d’entraînement. Je l’ai perdu de vue lorsque je suis allée sous la tutelle d’un ninja médecin pour intégrer l’hôpital. Je voulais seulement séparer le vrai du faux et me renseigner sur toutes ces rumeurs. »

J’attendis de voir sa réaction que j’espérais moins hâtive. J’éviterais à l’avenir de lui en parler, juste au cas. Prudence est mère de sûreté. Par la suite, je fis mine de réfléchir encore. Si je lui disais oui tout de suite, il verrait que la seule chose qui motivait mon acceptation pour cette succulente offre était la présence d’Omei. Non, je préférais encore qu’il me prenne pour une gentille idéaliste qui voulait bien prêter son scalpel pour la bonne cause et qui s’inquiétais quant au chemin pris par son ami d’enfance. Réfléchis encore un peu…Je relevai mon regard océanique vers lui, arborant maintenant un air décidé. Je lui répondis, espérant que cela lui rendrait une image positive de ma personne.

« Je n’aime pas me battre, honnêtement. Toutefois, je suis sans doute la meilleure ninja médecin que porte présentement le monde ninja et mes capacités seront sans doute très utiles pour amener ce changement que nous recherchons tous deux… Mais ça demeure quand même une grande décision. Pourrais-je m’entretenir avec Omei avant de donner ma décision finale? Je sais que vous ne le portez pas dans votre cœur, mais j’ai besoin de voir ce qu’il est devenu.»

Sa réponse me ramena sur terre vite fait, j’en avais bien besoin. Il n’était pas Souji et il ne le serait jamais. Je n’étais pas assise sur une terrasse de Konoha autour d’un bon café, loin de là. J’étais dans la forêt de la mort avec un membre de l’Akatsuki que je ne connaissais pas. Je décidai de me concentrer sur la présence du loup, mon amour n’en avait jamais eu. Ne pas regarder ses yeux vifs comme l’orage, seulement penser à son habit brodé de nuages rouges. Quelque chose d’important était en train de se jouer et moi, je me laissais aveugler par les ressemblances. J’en avais bien perdu apparemment. Je m’empressai de lui répondre, essayant d’effacer mon erreur.

« Oui bien sûr, c’est une information importante, désolé. »

Je baissai mon regard vers le sol, mon élan d’enthousiasme s’étant éteint soudainement. De retour dans la planète « vraie vie », je le connaissais à peine. Bien sûr qu’il ne me dirait pas : très bien, allons-y! Quelle cruche je faisais, j’avais bien honte de moi sur ce coup-là. Je me mordis la lèvre inférieure, réalisant qu’il attendait toujours une réponse. Si ce n’avait été que d’Omei, j’aurais sans doute préféré attendre. Mais il y avait également Gaishi. Il allait attaquer le village de Kiri et il pourrait même y laisser sa vie. Il lui ressemblait tellement, ce ne pouvait être qu’un signe du destin. Allais-je vraiment le laisser se lancer dans la gueule du loup alors que j’avais le pouvoir de l’aider? Il ne faisait pas de doutes pour moi que je devais rejoindre l’organisation, ne serais-ce que pour apprendre à le connaître et me faire à l’idée que ce n’était pas Souji.

« J’accepte. Je veux rejoindre la Lune rouge, je veux faire une différence. »

Et je plantai mon regard dans le sien avec une détermination nouvelle. J’ignorais où cela allait nous mener. J’ignorais si je venais de sceller mon destin ou si, au contraire, je venais de m’ouvrir à d’infinies possibilités. La seule chose qui importait maintenant, c’était que j’aurais une chance de le sauver et, surtout, de le protéger. D’ailleurs, parlant de ça. Je pourrais lui insuffler de mon chakra en un simple contact afin de le pister et de m’assurer qu’il allait bien, voir que je pourrais intervenir en cas de problème. Je pouvais essayer de le faire sans qu’il le remarque, mais s’il sentait le chakra j’aurais bien du mal à m’expliquer ensuite. De plus, si je la jouais franc jeux, je ne pense pas qu’il laisserait à une inconnue la possibilité de le pister à volonté. Dans tous les cas, il était important et je devais faire ce que je pouvais pour le protéger. Je décidai d’attendre sa réponse avant d’agir. C’est ce qui déterminerait si je jouerais franc jeux ou si je profiterais d’un moment d’inattention. Cette dernière option était toutefois quasi inenvisageable puisque son loup guettait mes moindres gestes et qu’il ne me paraissait pas stupide du tout.

Il me dit de regrouper mes choses, que le village de la brume nous attendais. Je ne pus retenir un sourire. Il parlait déjà de nous comme d’une équipe, m’enfin, c’est l’impression que cela me donna. Je tentai de me reprendre, de chasser ce côté fleur bleue. Mais c’était difficile, je n’avais pas été aussi heureuse depuis tellement longtemps. Il continua en mentionnant que je serais désormais le médecin officiel de l’Akatsuki, avait-il vraiment le pouvoir de prendre de telles décisions? Quoi qu’il en soit, c’était un poste que j’adorais déjà. Il mentionna également que je pourrais rencontrer Omei, ce qui me satisfaisait. Il prit une ultime gorgée de sake avant de me demander si j’étais prête à changer de vie. Décidée, j’affirmai de la tête. Mais avant de partir….