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Rang D
Titre: Princesse en détresse.
Description: A Taki no Kuni, il y a un chateau ou habite une princesse. Mais récemment, une plante est apparu dans la chambre de la princesse et la retient prisonnière. Cette plante a recouvert tout le palais de ces lianes épineuses, empêchant ainsi quiconque d'entrer ou de sortir. Ces lianes ont une très rapide capacité de régénération, il ne sera donc pas aiser d'entrer. La plante semble être vivante et intelligente puisqu'elle peut même bouger ses lianes et attaquer ceux qui s'approchent de la forteresse d'épines. Le bulbe principal, qui est donc le coeur de cette plante se trouve dans la chambre de la demoiselle en détresse, dans la tour la plus haute. Vous devez réussir à pénétrer dans le chateau, sauvez la princesse et libérez le chateau.
Lignes minimum: 40 Lignes
Récompense: 70 Ryos
En voyant sur l'annonce sur le tableau, je me suis de suite inquiétée pour l'étant dans lequel la princesse. Depuis combien de temps était-elle là, sans eau ni nourriture? C'est une mission qui nécessitait une réponse rapide bien qu'elle ne semble pas aussi dure qu'elle puisse paraître et me voilà à la lire. Ne voyant pas de date sur l'annonce, je l'arrache du panneau sur lequel sont affichées quelques missions en vrac avant de courir vers mon appartement pour m'équiper et envoyer un message via mon aiglon signalant à notre Mizukage où je me dirigeais.
Dans mon appartement, je n'attends rien pour rappeler Katon, m'équiper de shurikens, katanas et nourriture avant de verrouiller la porte et de partir par la fenêtre, la laissant grande ouverte. Oui, mon aiglon avait il y a peu de temps amené un rat mort dans l'appartement, tout ça pour dire que ça ne sentait pas vraiment la rose...
Il m'a fallut plusieurs jours pour arriver à Taki no Kuni. Malgré un rythme soutenu et des pauses brèves et espacées, une inquiétude indescriptible montait en moi. J'ignore les raisons d'une telle angoisse. Peut-être parce que je ne peux m'empêcher de superposer ce que cette princesse doit subir avec les tortures que j'ai enduré pendant plusieurs années. Il est vrai que ce n'est pas pareil, mais cela reste comparable. Il était assez tard et le soleil déclinait déjà vers les tons les plus sombres de sa journée.
Arrivée au village, je fus accueillie par un homme à la mine triste, presque en deuil et aux vêtements amples.
Il m'annonça qu'il était le conseiller du roi et que ce dernier est dans une cabane isolée du village.
-Notre roi est désespéré, terrassé par le sort de sa fille et ne prête pas confiance aux ninjas. Cependant, voyant tout nos braves guerriers revenir bredouilles ou blessés, il n'a eu d'autre choix que de faire appel à vos services.Quelle confiance envers ceux qui peuvent les protéger... C'est presque à croire que mon arrivée n'est même pas une ombre d'espoir pour ce père. Le conseiller du roi me mena jusqu'au lieu maudit par cette dite plante. Le spectacle était bien plus intéressant que ce qui était écrit sur l'annonce: un château d'une grandeur comparable à celle du palai du Mizukage était envahie par un bon nombre de lianes aussi épaisses que les fenêtres. Il n'y avait aucune entrée de libre. Le tout ajouté à la lueur du jour déclinant donnait à la scène un côté particulièrement malsain. Le conseiller regardait cette étrange spectacle d'un air triste. Cependant, cette plante me rappelle quelque chose...je ne sais trop quoi.
-Depuis combien de temps est-elle là-dedans?
-Je dirais une semaine.Intrigué par cette question, il me regarda d'un air presque suspect avant de se reprendre l'instant d'après. Une jeune femme nous cria au loin qu'il était trop dangereux de se tenir aussi près du château et que le repas était servi. Cette femme était celle du conseiller.
C'était dans une grande maison faite artisanalement nommée ''salle des fêtes'' qu'un grand banquet se tenait. Ce n'était pas pour fêter quoi que ce soit que les villageois s'étaient retrouvés, je l'avais bien compris à leur mine trop malheureuse. Assise à côté de la femme du conseiller et à gauche d'une autre jeune femme, j'écoutais discrètement les discussions de ces dames en face de moi. Les deux femmes semblent distinguées et me regarder d'un air presque moqueur.
-Il paraît que l'étrangère est une ninja...
-Tu crois qu'elle pourrait faire quelque chose pour Némée?
-Je ne pense pas, regarde-moi un peu ces bras! Ce ne sont rien comparé à ceux des hommes qui se sont aventurés près du château maudit...On peut dire que c'est maintenant officiel, la confiance règne ici. Comme si le physique était la preuve de force! Ben ça alors! D'un air assez désinvolte, je regardais l'imprudente dans les yeux avant de lui lancer:
-Veuillez m'excuser de vous interrompre dans vos moqueries distinguées mais sachez que la force ne se situe pas toujours dans les bras mais aussi dans l'esprit. Maintenant, veuillez me pardonner mais je recherche votre roi.Toute la tablée s'était tue en me regardant parler. J'ai rarement eu l'occasion de prendre la parole devant autant de gens mais je pense pouvoir m'y faire. Un type à l'air musclé s'était levé et me regarda droit dans les prunelles d'un air supérieur. Mais qu'ont-ils tous ici à se croire plus fort?
-Bien, si tu nous montre cette incroyable ''force spirituelle'' (dessine des guillemets avec ses doigts dans les airs)
, je te mènerai à lui.D'un sourire de pré-victoire, je me suis aussi levée et sortit de la salle en faisant geste au soldat de me suivre dehors. Curieux et curieuses nous suivirent quand je commençais à malaxer mon chakra.
Demandant à personne de se positionner devant moi, je composais quelques mundras avant de lancer une de mes techniques:
*Katon! Goukakyuu no Jutsu*
Une flamme de taille imposante fit hurler de peur quelques villageoises et pousser un cri d'admiration aux petits qui se trouvaient sur les épaules de leurs pères, tout aussi étonnés devant la scène. Une fois la flamme disparue, l'homme m'ayant provoqué me fit signe de le suivre et les curieux et curieuses n'en firent pas autant.
Il fallut une bonne heure pour arriver dans cette cabane perdue au milieu de la forêt, si bien qu'il faisait maintenant nuit. L'homme m'ayant accompagnée frappa trois coups à la porte avant qu'il n'annonce mon arrivée. La porte s'ouvrit devant les yeux étonnés du souverain avant qu'ils ne prennent une teinte plus triste que jamais.
-Vous lui ressemblez tellement...entrez. Tu peux repartir Zukio, je te remercie.Sans dire mot, l'homme partit avant même que je n'eus le temps de le remercier. Une fois entré, je pus voir à la lueur des bougies éclairant l'unique pièce de la cabane que le roi était un vieil homme. Ce dernier m'invita à m'asseoir sur un tabouret en bambous avant de prendre lui même place sur un autre tabouret. Les bougies étaient disposées sur un hôtel surmonté d'une photo d'une jeune femme...il n'est pas faux qu'elle me ressemble quelque peu...rien que d'y penser, ça me fait frissonner.
-Vous avez le même âge qu'elle vous savez....
-Laissez tomber le vouvoiement je vous prie. Je suis là pour sauver votre fille. Cependant, j'ai quelques questions à vous poser.
-Allez-y.
-Bien, j'aimerais savoir tout ce qui c'est passé les deux semaines avant l'éclosion de cette plante.
-Mais...comment saviez-vous que c'est à l'éclosion de la graine que ça c'est produit?
-Disons que j'ai pas mal de connaissances en la matière.Il faut dire aussi que j'ai vécu six ans avec des patates, du blé, des animaux et des livres de botanique...
Bref, il m'expliqua tout. Une semaine avant la catastrophe, il y a eu l'anniversaire de sa fille. Le jour d'avant, elle a refusé l'avance d'un prétendant dont il ignore l'identité et il y a eu une fête dédiée à la musique le jour-même de l'éclosion.
Tout ces trucs louches ont un point en commun que je partagea tout de suite avec le roi.
-J'ai une hypothèse sur le coupable.
-Un coupable?
-Oui. La plante qui a envahi votre château est très rare, je n'avais jamais eu l'occasion de la voir en vrai. Il s'agit d'un croisement entre une espèce de liane vivant aux alentours de Suna et d'un bulbe vivant dans les marécages entourant les ruines d'un ancien village...je crois que son nom était Oto, le village du son mais je ne suis pas certaine de cela.
-...et?
-Cette plante doit être nourrie et abritée dans une cloche en verre. Pourquoi? Parce que le son titille son épiderme chlorophyllien et la pousse à grandir pour survivre face aux nuisances sonores. Et, à mon humble avis, je pense que le fait que vos soldats hurlent et font crisser leurs épées près de la plante le rend de plus en plus agressive. Donc, soit la personne ayant offert cette graine à votre fille était inconscient de ce qu'il faisait ou soit il avait l'intention de crée une crise dans votre village. Qu'en pensez-vous?Le roi, presque choqué que quelqu'un en aurait voulu à sa fille se leva et se tourna vers la photo de Némée.
-Vous savez comment on peut détruire une telle plante?
-Ma foi...je n'ai pas de certitudes mais le feu à toujours eu raison des plantes.
-Et vous pouvez...Sans lui laisser le temps de demander quoi que ce soit, j'avais tendu ma main devant le vieil homme et y concentra mon chakra afin de faire apparaître une petite flamme devant son nez. Surpris, le pauvre père recula avant de fixer la flamme d'un air admiratif.
-Demain, votre fille sera sauve et votre château libre.Puis, me levant, j'annonce au roi que je m'en vais dormir...mais mon intention est toute autre.
Trois heures plus tard, la nuit est noire et le soldat qui m'avait importunée m'avait demandé de venir avec moi pour tuer le monstre qui retenait la princesse. Je lui ai expliqué comment la plante peut attaquer...c'est à dire en écoutant. Le guerrier me confia les plans du château quand, au miment où nous allions partir pour le lieu maudit, un homme nous arrêta, le conseiller.
-C'est de la folie! Vous ne devez pas l'attaquer maintenant!
-Si, au contraire! Les plantes puisent leur énergie dans les rayons du soleil. Sa faiblesse est la plus accrue maintenant!
-...n'y allez pas, vous ne trouverez qu'un cadavre et vous mourrez!Marre des menaces et autres mises en garde! D'un coup ferme et décidé, je pousse le conseiller de mon chemin et me dirige vers le château accompagné de mon allié.
Les ombres menaçantes faites par les lianes et les quelques rayons de lune rendaient le lieu tout aussi malsain que le soir. D'un souffle, j'allume ma torche et celle de mon allié (qui se nomme Hill) avant d'enjamber une petite branche épineuse. D'un geste, je dis à Hill de faire attention et un minimum de bruit.
Après avoir silencieusement parcouru une bonne partie des couloirs et des pièces du château, nous arrivâmes à la chambre de la princesse. Et le spectacle en valait vraiment le détour: la princesse, inconsciente, était à moitié absorbée par un bulbe géant qui faisait exactement sa taille en diamètre. Voyant la princesse dans un tel état, je compris que la plante utilisait le corps de cette femme pour en extirper ses capacités auditives. Elle était sous l'emprise de la plante avant même qu'elle n'éclose.
Doucement, je m'approche de Hill et lui murmure à l'oreille que la princesse tombera de la plante et qu'il devra l'attraper et sortir d'ici. Il prit un air inquiet quand je me suis tournée vers la plante. Mes années à l'école des gardes et l'école des samouraïs vont enfin me servir en matière de maîtrise du chakra et de paix de l'âme!
J’entame un couplet que les bouddhistes psalmodient pour rendre les esprits plus cléments, plus calmes:
-Que votre coeur ne se trouble point. Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité. Il vous conduira dans toute la vérité car il ne parlera pas de lui-même....mais il dira tout ce qu'il a entendu...Tout en continuant, on pouvait voir la plante se relâcher. Les lianes du plafond se décollaient doucement du plafond avant de m'entourer.
-Il dit cela pour indiquer par quelle Mort nos ancêtres glorifieraient Dieu...La princesse fut décollée du bulbe principal et Hill récupéra cette dernière avant de me regarder d'un oeil inquiet une dernière fois. L'instant d'après, les lianes me serraient doucement, comme si elles avaient peur de me briser les os et me placèrent à la place de la princesse. C'est maintenant que tout se joue. Je me laisse d'abord un peu allez...puis, je coupe une fraction de seconde mon chakra avant de scander un autre verset qui garantis que les plantes feront ce que je désire avant de disparaître...ou quelque chose dans le même genre:
-Ô Inari, déesse des récoltes, je te conjure d’exaucer toute mes requêt...aïe!La plante est en train de forcer dans mes réserves d'énergie...
-e...Virez! Et volez! ...et conjurer...l'esprit errant! C'est le bonze qui ...rend...aïe...témoignage de...toute...toute ces choses! Et...nous savons...que...son...son...Mon énergie se vide à une vitesse affolante! Je dois mettre tout ce qui me reste de côté pour en terminer une bonne fois pour toutes!
-QUE SON TEMOIGNAGE EST VRAI!!! LA LUMIERE EST REVENUE!!!Tout en hurlant les derniers mots, je libérais tout le chakra katon que j'avais malaxer depuis un moment déjà. La plante s'immobilisa et commença à rétrécir, me lâchant au sol comme une vieille chaussette.
Toute cette histoire m'a tellement coûté en énergie que je n'arrive même pas à me redresser. Avant de tomber dans l'inconscience, je vis un pot de la taille de mon poing avec une plante fanée ridiculement petite.
...
...
...
-Hé! Elle se réveille! Némée-sama!De manière méfiante, j'entrouvrais un oeil. On dirait que je suis dans un lit dans la chambre dans laquelle je me suis évanouie. Une ombre me barra cette vue du plafond quand je reconnu les longs cheveux bruns qui ressemblent un peu eux miens hormis la couleur. Il me fallut quelques minutes avant de voir clairement qu'il s'agissait de la princesse que j'avais sauvé la veille. Presque en larmes, elle me serra dans ses bras.
-Merci étrangère! Je te dois la vie! Quel soulagement que tu saches ce qu'il fallait faire! Tu peux me demander n'importe quoi avant de repartir pour ton village, je te l'accorderais!Elle se redressa et me regarda esquisser un léger sourire.
-Je peux rester allongée encore une ou deux semaines?...ça me suffira.