C'était en début de journée. Le soleil venait de faire son apprition depuis un petit moment déjà. La jeune kunoichi, Hotaru avait eu un message de la part du Mizukage. Celui-ci lui demandait de se rendre présentement à la salle d'entraînement. Elle ne se fit donc pas prier plus longtemps. Quand il s'agissait d'un message du Mizukage, elle ne le faisait jamais attendre. C'est pourquoi, elle se précipita pour quitter sa maison, afin de s'y rendre. Une fois qu'elle quitta son domicile, avec sa vipère enroulée autour de son cou, elle se rendit très rapidement à la salle d'entraînement. En arrivant, elle scruta les alentours de la salle, mais ne perçut pour l'instant aucune présence quelconque. Voyant cela, pour attendre l'arrivée du Mizukage, elle commença à s'entraîner toute seule au lancer de kunai, qu'elle plantait sur un morceau de bois, qui était dans le recoin de la salle. Sa vipère, n'avait évidemment pas quitté son cou. Les mouvements qu'effectuait Hotaru, en lançant ses kunai sur le morceau de bois étaient très vigoureux. Prenant ce petit entraînement au sérieux, en attendant patiemment.

Depuis quelque temps, Obito adopta une nouvelle habitude, pour le moins saine, dans sa vie. En fait, il appréciait tellement les spectacles répétitifs, mais originaux de l’aurore, qu’il décida, par une pulsion matinale, d’introduire cette coutume inédite. Ce fut un semblant de rituel qui consistait à se réveiller peu de temps avant l’aube avant de se rendre dans une des plus grandes montagnes du pays de l’eau. Cet endroit se situait aux alentours de Kiri; Obito l’avait découvert lors de ses dernières missions. Il fut instantanément charmé par l’endroit, l’air qu’on y respirait, le silence qui régnait et l’odeur qu’on sentait furent les ingrédients clefs ayant fait de ce moment, un moment magique. Depuis, il ne put s’empêcher d’y retourner. Il y trouvait un confort inexplicable qui l’aidait à mieux ordonner sa vie et penser sainement.

Ainsi, dès qu’il eut fini son activité, Obito se releva du rocher où il s’était allongé, replaça son masque au niveau des yeux et sauta rapidement pour rejoindre la forêt. Un vent glacial perturbait la tranquillité de cette jungle, mais le jeune homme s’habitua rapidement à ce nouveau climat une fois l’endroit pénétré. Maintenant, il devait rejoindre la salle d’entraînement où il rencontrerait les trois gennins, dont Kimary-chan, avec lesquels il devait s’entraîner avec Madara. Le trajet lui prit un peu plus de 20 minutes.

En rentrant dans la salle d’entraînement, Obito reconnut la silhouette de deux personnes. Chacune d’entre semblait s’occuper de son propre monde, une distance considérable les séparait laissant supposer qu’il n’avait pas, pour le moment, développer une relation favorable entre eux.

BONJOUR LA COMPAGNIE !!! Déclara-t-il en rentrant. Un large sourire s’était formé sur son visage et son bras droit flottait dans les airs pour les saluer. Par contre, il n’avait pas remarqué sa coéquipière officielle, Kimary, celle-ci devait sûrement arriver très prochainement, car ce n’était pas de ses habitudes d’arriver en retard.

Après avoir reçu un message provenant du Mizukage, qui lui demandait de se rendre dans la salle d'entraînement, Hotaru était partie en vitesse grand V. Lorsqu'elle arriva à l'endroit dit, il n'y avait encore personne. Pour passer le temps, elle commença à s'entraîner au lancer de kunai. Au bout de quelques minutes, une personne pénétra dans la salle, à cet instant Hotaru interrompit son entraînement et fixa la personne. Elle arbora un air assez sévère en remarquant qu'il s'agissait du jeune homme, avec qui, elle avait été en mission quelques jours auparavant. Et comme toujours, elle arbora son air hostile en le fixant. Ce type réveillait un sentiment en Hotaru, qu'elle n'aimait pas. Elle ne savait pas encore, mais elle n'appréciait pas sa manière de se comporter, encore moins son état d'esprit, qui était du genre très compliqué et dont, elle n'avait pour l'instant aucune envie d'en découvrir quoi que ce soit. Et cette façon, d'agir aussi familièrement avec elle, en l'appelant "Princesse" à chaque fois, ne faisait qu'attiser sa colère. Sans qu’elle sache pour quoi. Sans doute ce mot si doux, réveillait cette douleur qu’elle avait décidé d’enfouir en elle, le jour de la mort de son coéquipier.

Quoi qu’il en soit, elle se demandait ce qui pouvait bien lui passer par la tête ? Elle ne voulait aucune familiarité et lui, ne faisait pas exception. Que n’avait-il pas saisi, dans le fait qu’elle n’aimait pas sa familiarité ? Alors qu'elle n'avait pas vraiment été douce avec lui, la dernière fois déjà. Hotaru resta un bon moment fixer Makkura, puis le suivit du regard lorsqu'il alla s'asseoir dans un coin. Il sortit ensuite un de ses sutras et commença à le lire. Hotaru fronça les sourcils, affichant un air totalement agacé. Entendant sa vipère émettre des sifflements, Hotaru se calma. Elle finit tout simplement par émettre un soupire de lassitude, à l'encontre du jeune homme. Se souvenant le déroulement de leur mission. Que même s’ils avaient réussi à la mener à bien, niveau entendement, ça n’avait pas été la grande joie entre eux.

« Encore toi ?...Le sort a vraiment décidé de s'acharner sur moi. »

La phrase d'Hotaru était prononcée avec un ton pour le moins nonchalant, totalement dénué de sentiment. Elle se mit à nouveau à soupirer de lassitude, en allant s'installer dans un coin. Alors qu'elle caressait sa vipère, elle ne tarda pas à apercevoir quelqu'un d'autre entrer dans la salle. Elle leva ses yeux en direction de la personne. La personne était un shinobi qu'elle ne connaissait pas encore. Il les salua, elle et Makkura, affichant un large sourire. Sans même se présenter. Puis alla rapidement se mettre dans un coin. Hotaru se mit à nouveau à soupirer, remarquant décidément il n’y avait pas que Makkura qui était impoli, d’autres personnes atteignaient facilement son niveau. En attendant Hotaru, assise, fixait le jeune shinobi et Makkura, qui lisait toujours ses versets. La demoiselle eut envie, d'aller vers lui, pour lui arracher le livre des mains. N'y avait-il donc rien qu'il pouvait faire à part passer son temps plonger dans ce truc ? Se demandait-elle, en fixant avec animosité le jeune homme. S'ils s'étaient connus quelques temps auparavant, c'est certain, qu'elle ne se serait pas gênée, pour aller lui dire ses quatre vérités. Mais comme, elle n'avait désormais plus envie de se prendre la tête à s'ancrer qui que ce soit dans son esprit, elle préféra l'oublier.

Alors qu'elle soupirait de lassitude, se demandant quand est-ce que le Mizukage, allait enfin venir la tirer de cet enfer ? Elle vit une jeune femme arriver. Celle-ci semblait avoir le même âge qu'elle. Une très belle jeune fille, remarqua Hotaru. Au moins un visage, qui égaierait cette salle et baisserait un peu la tension, qui s’était installée. Elle se dirigea vers le shinobi, qui arriva tantôt, après Makkura. Hotaru en conclut, qu'ils devaient se connaître. Elle les salua ensuite, en rejoignant l'autre shinobi. A présent, Hotaru se trouvait en compagnie de trois autres shinobi, qu’elle ne connaissait pas, en dehors de Makkura. Tous quatre, attendaient patiemment l'arrivée du Mizukage. Hotaru fixait inlassablement le mur. Lorsque soudain, Viper se mit à émettre des sifflements. Hotaru se releva rapidement, le Mizukage venait d'apparaître devant eux. Toujours aussi élégant. Le genre à en faire vaciller plus d’une. Le visage d’Hotaru s’illumina lorsqu’elle aperçut le Mizukage. Son animosité disparut totalement, laissant place à un visage serein, qu’elle n’avait l’habitude d’afficher qu’en présence du Mizukage.

— Approchez... Il est clair que pour certains d'entre vous que la vie ne tient qu'à un fil, je m'adresse particulièrement aux Jinchuriki présents dans cette salle... Se presser afin de vous entraîner et vous engouffrer dans ce monde qu'on nomme concentration devra être votre principale occupation. Il n'existe pas de norme pour évoluer et progresser, le tout rime avec survie et avancé pour se concrétiser en une illusion que vous aurez choisie d’exécuter et d'adopter.

A cela, il exécuta des signes spécifiques avec ses deux mains et fit apparaître à ses côtés, un clone de bois. Hotaru fut sous le charme de cette démonstration, même si elle n’était que basique, buvant chaque parole du Mizukage avec allégresse. Si quelqu’un avait pris le temps de fixer la demoiselle à cet instant, il aurait certainement été ébloui par la brillance qui émanait d’elle. Ce qui la rendait plus belle qu’elle ne l’était déjà. Car son visage étant devenu plus doux, elle dégageait un certain charme assez particulier, sans s’en rendre compte. Le Mizukage continua dans sa lancée pour les explications.

— Avant de débuter notre entrainement commun, je vais vous soumettre à un petit exercice, vous allez me présenter votre style de combat en un échange rapide sans pour autant être dénué d’intérêt. Chacun à votre manière vous allez vous attaquer à ce clone en imaginant qu'il s'agisse de la personne pour laquelle vous ayez le moins d’intérêt. Attaquer ne veut pas dire agresser, il y a bien des manières de prouver sa valeur et son utilité.

Après que le Mizukage ait finit, Hotaru s’avança vers lui, pour lui faire comprendre qu’elle aimerait être la première à lui montrer ses compétences. Elle regarda tout d’abord, le clone en bois, qui était la copie conforme du Mizukage. Elle inspira ensuite profondément, vidant ainsi son esprit. Elle essayait d’imaginer une personne à la place du clone du Mizukage, lorsqu’elle s’arrêta sur le terme « personne pour laquelle vous ayez le moins d’intérêt », étrangement la première personne qui lui vint à l’esprit, à ce moment-là, fut Makkura. Ce qui attisa sa colère, celle-ci fit disparaître son air enjolivé. Elle prit tout d’abord ses distances, se mettant à une distance assez raisonnable. Viper, qui était toujours autour de son cou, émettait des sifflements. En premier lieu, Hotaru sortit son tanto (petit couteau), qu’elle brandit avec ardeur. Elle se dirigea ensuite avec vivacité vers le clone de bois, qui avait désormais l’apparence de Makkura, à ses yeux. A sa hauteur, la jeune fille, envoya sa vipère sur lui pour l’attaquer. Pendant ce temps, elle effectuait des signes, attendant que sa vipère distrait son adversaire, pour lui faire baisser sa garde, afin qu’elle puisse tenter une approche plus directe.

« Encore toi ?...Le sort a vraiment décidé de s'acharner sur moi. »

Charmante comme toujours. Princesse Hotaru est vraiment une fille à part, froide et distante, fascinante et mystérieuse, mortelle et cruelle. La jeune fille me lança un regard tout sauf amical, un regard que j’interpretais par un magnifique sourire, un sourire qui comme d’habitude signifiait « ne t’inquiète pas »
Toujours en souriant et en posant mon bâton contre le mur je m’étais assis et j’avais lu jusqu’à ce qu’un jeune garçon pénétra dans le dojo. Cet énergumène me donnait une impression familière, presque familiale. En entrant il nous lança un salut plein de chaleur et alla lui aussi dans son coin. Je remis mon attention devant mon Sutra d’ébène et je déchiffrais les caractères secrets. Je restais ainsi pendant un moment jusqu’à ce qu’une autre personne rentre dans la salle d’entrainement, cette fois une jeune fille qui alla saluer le dernier arrivé. Ils avaient l’air de se connaître comme Hotaru et moi, mais eux partager une relation moins complexe. Maintenant nous attendions le Sensei, j’ai nommé Madara Uchiha.
Le temps passa et plus j’avançais dans ma lecture plus le temps me parut se dilater pour finalement ne plus exister, seul compter ma lecture si bien que quand le Mizukage rentra dans la pièce je n’émergeais de ma torpeur que de longues secondes plus tard. Le Kage commença à parler.

-Approchez... Il est clair que pour certains d'entre vous que la vie ne tient qu'à un fil, je m'adresse particulièrement aux Jinchuriki présents dans cette salle... Se presser afin de vous entraîner et vous engouffrer dans ce monde qu'on nomme concentration devra être votre principale occupation. Il n'existe pas de norme pour évoluer et progresser, le tout rime avec survie et avancé pour se concrétiser en une illusion que vous aurez choisie d’exécuter et d'adopter.

Quand il parla de Jinchuriki, je compris que je n’étais pas ici par hasard et que de cet entrainement mon avenir en dépendait. Je me tus beaucoup plus intéressé que tout à l’heure par les mots du chef de Kiri. Je rangeais mon Sutra dans ma veste. Madara effectua des signes et un clone de bois apparu devant nous ?

- Avant de débuter notre entrainement commun, je vais vous soumettre à un petit exercice, vous allez me présenter votre style de combat en un échange rapide sans pour autant être dénué d’intérêt. Chacun à votre manière vous allez vous attaquer à ce clone en imaginant qu'il s'agisse de la personne pour laquelle vous ayez le moins d’intérêt. Attaquer ne veut pas dire agresser, il y a bien des manières de prouver sa valeur et son utilité.

Ce fut Prinesse Hotaru qui commença, en attaquant avec son petit couteau et sa vipère. Je connaissais un peu sa manière de faire, distraire avec sa vipère et attaquer discrètement après. Une manière simple et efficace de neutraliser quelqu’un.
J’allais rentrais dans la danse, je m’imaginais la personne qui m’exaspérais le plus et….personne ne me vint à l’esprit, il y avait bien Aa mais, il ne m’énervait pas au point que je le méprise à tel état que je veuille le tuer. Alors je tournais le problème à la vitesse de lumière dans ma tête puis, j’en conclu tout simplement que la personne la plus méprisable serait une créature s’apparentant à un homme et voulant tuer les moines du Temple de l’Eau. Une personne voulant apporter une plaie au monde et le détruire en sa totalité. Je pris mon shakujo dans ma main droite et je mis ma main gauche dans ma poche à la recherche de mon chapelet porte bonheur. Je me mis en position et j’analysais la réaction du clone de bois fasse à l’attaque d’Hotaru. Théoriquement la vipère distrayait la cible pendant que la jeune fille s’attaquait à un autre côté. Ma façon de faire ? Prendre en compte tous les facteurs d’un combat et ensuite avisé un plan d’attaque. Si Princesse s’en prenait au clone par les côté et par le bas, j’allais allez dans le haut.
Je me mis à courir droit sur le clone de bois, et j’essayais du mieux que je pu de me placer dans son dos. Une fois que je fus à un mètre de distance du Madara de bois, je pris appuie sur mon bâton, comme un athlète de saut à la perche, pour sauter par-dessus la tête de la cible et je soufflais un Katon, Goukakyuu no Jutsu en retombant de l’autre côté du clone, ainsi la boule de feu attaqua par le haut de la tête et droit vers le visage grâce à mon déplacement curviligne. De cette façon la kunoichi au serpent pouvait attaquer par un angle dérobé et être protégé des plus gros dégâts de mon attaque. Le clone lui servirait de bouclier.

HRP: J'espère avoir était clair à la fin. Je fatigue un peu c'est possible que je me sois mal exprimé o/

Une faible brise soufflait du nord-est, ce matin-là. Les quatre gennins furent finalement tous réunis et il ne manquait que le maître. À ce moment, l’excitation fut surement le sentiment qu’ils partageaient. Kimary, qui avait rejoint le groupe quelques minutes plutôt, s’était assise près d’Obito et cela n’était pas pour lui déplaire. Il appréciait sincèrement sa compagnie et le fait de la voir à ses côtés le réconfortait. Sentiment tout à fait logique, après tout, ils formaient une équipe. Ils s’entrainaient ensemble, accomplissaient des missions ensemble et allaient même faire la guerre côte à côte. L’influence de tous ces évènements sur leur relation était certaine. Ainsi, c’est d’un sourire franc qu’il lui répondit lorsqu’elle lui adressa la parole.

-Hahah, ne t’inquiète pas Kimy ! On vient tout juste d’arriver … Alors t’es prête ? On va leur montrer de quoi on est capable !!

Depuis quelque temps, Kimary et Obito prirent l’habitude de s’entendre sur des stratégies qui permettent de combiner leurs différentes attaques. Leurs communications et la confiance que chacun a en l’autre leur permettaient même d’en improviser quelques-unes durant un combat. La stratégie d’aujourd’hui était donc claire. Faire un enchaînement coopératif avec Kimary pour atteindre l’objectif reçu. Soudainement, Obito fut pris d’une curieuse envie de sortir prendre l’air, car l’air qu’il respirait dans la salle devenait irrespirable à son gout. Il incita la Kunoichi de le suivre et prirent la porte de sortie.

Le vent soufflait un peu plus fort qu’avant. Les directions que le vent prenait furent très archaïques. Prise de toute part par ces mouvements innordonnés, une feuille d’arbre se faisait remarquer à quelques mètres au-dessus de l’Uchiha. Celle-ci finit par se poser délicatement sur sa main droite. D’un vif réflexe, il monte sa main gauche et essuya la partie de sa main où reposait cette feuille. Au même moment, à peu près, le son d’une explosion attira l’attention sur l’homme qui se présentait comme étant le Mizukage, Madara Uchiha. Nul doute possible, Obito reconnaissait bien le porteur du Sharingan en face de lui. Sans se faire attendre davantage, celui-ci prit la parole.
— Approchez... Il est clair que pour certains d'entre vous que la vie ne tient qu'à un fil, je m'adresse particulièrement aux Jinchuriki présents dans cette salle... Se presser afin de vous entraîner et vous engouffrer dans ce monde qu'on nomme concentration devra être votre principale occupation. Il n'existe pas de norme pour évoluer et progresser, le tout rime avec survie et avancé pour se concrétiser en une illusion que vous aurez choisie d’exécuter et d'adopter.

Obito, toujours fixait dans sa place, ne le quitta pas du regard et le Mizukage reprit.

— Avant de débuter notre entrainement commun, je vais vous soumettre à un petit exercice, vous allez me présenter votre style de combat en un échange rapide sans pour autant être dénué d’intérêt. Chacun à votre manière vous allez vous attaquer à ce clone en imaginant qu'il s'agisse de la personne pour laquelle vous ayez le moins d’intérêt. Attaquer ne veut pas dire agresser, il y a bien des manières de prouver sa valeur et son utilité.

C’était une attaque qu’il devait donc mener contre son clone de bois. L’objectif était donné et il fallait travailler en conséquence. Il fallait trouver le moyen d’atteindre ce clone tout en prévoyant ses réactions d’avance, afin de garder une longueur d’avance sur son ennemi. Dans ce genre d’attaque furtive, le travail en équipe était de mise. Un léger regard s’adressa donc à sa coéquipière pour lui signifier cette décision. L’osque’il balaya son axe du regard, il remarqua quelque chose qui attira grandement son attention. Sur sa main droite, une feuille d’arbre, ressemblant étrangement à celle qu’il fit tomber, se trouvait au même niveau de sa main que la précédente. Ses paupières s’écartèrent soudainement pour signifier son étonnement et l.hypothèse qu’il était en train de considérer.

** Je me souviens parfaitement d’avoir fait tomber cette feuille d’arbre!! Mais je ne l’avais pas suivie du regard et c’est peut-être même une autre … **

Il essayait d’expliquer rationnellement ce qu’il venait de remarquer. Mais bien qu’il fut logique dans ses raisonnements, son intuition lui faisait fortement ressentir le doute. Ceci influença davantage ses pensées et soudainement, il se remémora d’un moment qui allait définitivement changer les donnes.

**… réfléchissons !! mais ça ne peut pas être … Un Genjutsu ?? J’ai fait tomber la feuille presque au même moment où il est arrivé et dans l’hypothèse où il aurait lancé son Genjutsu à ce moment-là, il aurait recréé cette feuille en me plongeant dans son illusion, puisque j’ai fait tomber cette feuille sans la suivre du regard !! … Je … Je suis dans une illusion ! C'est certain ! Reste à savoir si les autres aussi … ** Au même moment où il fit cette réflexion, la deuxième fille du groupe enchaîna son attaque toute prête suivie par Makkura. Pris d’excitation et surtout de peur, Obito se releva rapidement et essaya de perturber son flux de son chakra en fermant les yeux pour une meilleure concentration. Mais il savait qu’une technique d’illusion envoyée par un maître tel que Madara ne serait pas aussi facilement brisée. Ceci le portait à prendre une décision radicale qui pourrait soit le sauver du Genjutsu, soit le conduire à l’hôpital.

**Je dois le faire … je dois le faire même si c’est risqué !! ** En fait, tout en essayant de perturber son flux de chakra, L’Uchiha prit un Kunai de sa poche et se l’est violemment planté au niveau du ventre. En enchaînant cette attaque sur soi, il espérait provoquer assez d’émotion qui servirait de catalyseur à la perturbation des flux de son chakra… C’était un choix risqué, mais il se devait de le faire. Dans cette illusion générale, tout ce que ses coéquipiers voyaient c’est qu’il avait sorti un Kunai pour se le planter dans son ventre. Ni plus ni moins. Ils croiraient peut-être que Madara aurait utilisé une technique l’obligeant à le faire. Dans tous les cas, ils devaient être étonnés de son choix.

La même brise que celle d’avant soufflait. Obito rouvrit rapidement les yeux et fixa l’homme qui se trouvait en face. Étonnement, son corps était sain. Aucune blessure, aucune tache de sang ni même une égratignure ne se distinguaient sur son corps. Les trois autres ninjas semblaient hypnotisés. Sûrement pris par le Genjutsu du maître.

** Il ne faut que je montre un quelconque intérêt pour Kimary, il risquerait de la prendre pour cible. La laisser dans ce Genjutsu me semble une meilleure idée, mais je la protègerai ici, au cas où… J’espère que tout ira bien ! **

Durant l’espace d’une ou deux secondes, Obito ferma puis rouvrit les yeux. Une couleur rougeâtre se décernait entre ses paupières et le shartingan fut activé. Cependant, la puissance qui se dégagé de celui-ci était surprenante et surtout inhabituel. L’Uchiha le ressentit pleinement et savourait presque cette puissance. Effectivement, quelque chose avait changé dans son sharingan. Une pupille vint s’ajouter à la première totalisant la somme de deux pupilles. C’était le Sharingan du deuxième. Ce même sharingan qui permettait non seulement de prévoir l’enchaînement des techniques de types Ninjutsu, mais aussi de type Taijutsu. C’est surement face à la puissance de Madara et la peur d’un danger réel qu’Obito le développa. Il prit finalement la parole s’adressant à son maître d’un ton un peu paniqué.

-Vous avez donc utilisé du genjutsu sur eux… Puissante technique sensei, je dois l’avouer. Son bras droit se contracta au niveau du coude et prit deux kunais de sa poche arrière, au moment où il parlait. J'irais à fond sensei, je n’ai pas le choix !!! continua-t-il en lançant les deux kunais en direction de Madara. Ces deux objets prirent, horizontalement, une trajectoire parallèle. Mais la distance qui les séparait fut un peu plus d’un mètre et s’agrandissait au fur et à mesure que les kunais survolaient leurs trajets. Cette distance était suffisante pour éviter à Madara de se faire toucher et en fait, c’était tout à fait voulu. Entre temps (dès qu’il lança les kunai) , Obito fit les signes de mains pour lancer l’attaque ‘Goukakyuu no Jutsu ’ .

Dans les faits, des notes explosives étaient attachées aux kunais lancer sur Madara. Ceux-là devraient se retrouver derrière lui au moment où la boule de feu atteindrait son corps. De cette façon, une explosion le prendrait au cas où il tenterait une esquive par l’arrière.
Finalement, bien qu’il ait activité le Sharingan au deuxième niveau, Obito ne remarquait en aucun cas si le Madara qui était en face était le vrai ou un clone-caractéristique propre au clone de bois-. Pour lui, c’était le vrai.

Lorsqu’arriva le moment de montrer de quoi, ils étaient capables, Hotaru fut la première à s’avancer vers le Mizukage, afin d’ouvrir les hostilités. Ce qu’elle fit en premier lieu, fut d’envoyer sa vipère, pour aller distraire le clone de bois qu’avait invoqué le Mizukage. Le temps que sa vipère aille distraire le clone, Hotaru préparait déjà son attaque, guettant la moindre faille dans la défense. Hotaru jaugeait les actions de l’adversaire, patientant. Mais son attente ne fut que de très courte durée. En effet, le Mizukage se mit à composer des signes, sans quitter sa position. Ce fut rapide, Hotaru eut à peine le temps de distinguer ce qu’il faisait, la seule chose, qu’elle aperçut par la suite, fut un gigantesque feu à tête de dragon, d’une intensité extraordinaire. Celui-ci s’embrasa ardemment, réussissant à repousser Viper sans se donner le moindre mal. Il attrapa ensuite brutalement la main d’Hotaru, l’immobilisa et finit par la soulever. La jeune femme se retrouva suite à cela, hors du sol.

Il approcha la tête de la demoiselle, à une distance assez déraisonnable de la sienne. A tel point qu’à cet intervalle, Hotaru pouvait sentir son souffle léger, son parfum l’enivrant. Ce qui la déstabilisa un court instant, car il fallait bien l’avouer, si cela avait été un combat réel, elle ne se serait jamais laissée attraper ainsi par l’ennemi. Mais son affection pour le Mizukage la trahissait à cet instant. Elle resta inerte sans bouger, fermant les yeux, pour se dire que si ceci n’était guère un rêve où elle se trouvait seule avec lui, mais un entraînement sérieux. Après avoir repris ses esprits, Hotaru se retrouva nez à nez avec le Mizukage, qui la dévisageait de son air si obscur. Il n’affichait aucun sourire, pourtant, la jeune femme était charmée par ce visage. Et ce regard vermeil, qui suscitait tout autant d’ardeur en elle, que le possesseur.

A cet instant, Hotaru qui s’était laissé plonger dans ce regard, qui avait réussi à la désarmer, ne rêvait que d’une chose : que la proximité se brise. N’importe quelle autre personne aurait sans doute été effrayée par le regard que lançait le Mizukage. N’importe qui d’autre, sauf Hotaru, qui frémissait à ce genre de regard. Qui était le genre qui jaugeait la frayeur. Hotaru secoua vivement sa tête, afin de reprendre ses esprits et ne pas se laisser avoir par ce regard. Il lui fallait retirer ses viles pensées le temps de l’entraînement. Ce qu’elle fit sans attendre, arborant un visage sans expression, essayant de se dégager de son emprise, qui était bien plus forte qu’elle ne l’avait imaginé.

— C'est avec des stratagèmes dignes de Konoha et une puissance d'attaque comparable à Suna que vous comptez mettre à l'épreuve le clone de votre Mizukage ? C'est bien triste...Je suis déçu de votre prestance...Seriez-vous indigne de mon enseignement ? Me serais-je trompé Sabishii No Hotaru ?

Dit-il avec un ton qu’on sentait, chagriné. Sans doute, les agissements de la jeune femme, ne lui convenaient guère. C’est à ce moment, qu’Hotaru écarquilla les yeux, prenant conscience, que les sentiments futiles, ne devaient en aucun cas être emmené à un champ de bataille. Lorsqu’elle reprit totalement ses esprits, elle se fit jeter au sol, après qu’on lui ait retiré arme. Une fois au sol, Hotaru emmena sa main au niveau de son cou. Elle toussa un peu, se trouvant pathétique à cet instant, au point qu’elle ne se sentait plus digne du Mizukage. Voyant que ses efforts jusque là, n’avaient servi à rien. Et qu’il lui fallait encore, qu’elle se donne à fond, la demoiselle emmena sa main au niveau de son avant-bras, appuyant dessus. Elle ne faisait même plus attention à ce que faisaient ses camarades, qui étaient encore entrain de tenter leur chance. Obnubilée par sa faiblesse, qu’elle venait de découvrir. La jeune femme se laissa plonger dans une sorte de spirale obscure. Malgré que sa vipère l’ait rejointe et qu’elle émettait des sifflements, Hotaru n’y faisait guère attention. La noirceur, ayant pris place dans son regard.

*Tu es trop faible Sabishii No Hotaru, tu ne mérites même pas que le Mizukage t'accorde de l'attention !, commença à lui lancer sa conscience. Tu crois que tu es puissante, au point d’être quelqu’un aux yeux de ton Mizukage, que tu veux tant protéger. Mais tu te trompes, tu n’es rien…rien qu’une pauvre fillette, qui a laissé une illusion l’entrainer dans une dégringolade…*
« C’est faux !...Je suis capable de servir le Mizukage !… »

Hotaru qui était désemparée, au point qu’elle s’était laissé entraîner dans une spirale obscure, se redressa soudainement. Cette fois, c’est avec détermination qu’elle comptait repartir à la charge. Pas question pour elle, de rester sur un échec, elle ne pouvait se le pardonner. Il n’en restait pas question ! Résignée à continuer le combat cette fois, plus que l’entraînement, elle se dirigea avec ardeur vers le clone du Mizukage, sans sa vipère cette fois. Qui était restée en arrière. Une fois qu’Hotaru arriva à la hauteur du clone, elle ne lui laissa pas la rembarrer une deuxième fois, au lieu d’utiliser une technique quelconque, Hotaru plaça ses mains au sol, lorsqu’elle fut à la hauteur du clone. Elle réalisa ensuite une retournée acrobatique, tout en visant la tête du clone. Malgré, qu’il évitait ses attaques avec une facilité inégalable, Hotaru s’acharna, continuant sans cesse, à faire tournoyer ses mains au sol, tout en essayant d’atteindre le visage de son adversaire.

Ses mouvements étaient très rapides, ils étaient d’une précision sans pareille, maintenant que la demoiselle avait décidé de vraiment prendre cet entraînement au sérieux, il n’était pas question, qu’elle lâche en si bon chemin. Après plusieurs acharnements, entre jongler acrobatiquement, ses mains au sol et ses pieds en l’air, Hotaru réussit à repousser le clone. Elle lui porta un coup violent, en concentrant un peu de son chakra au niveau de ses pieds. Le coup arriva au menton du clone, qui se retrouva propulser un peu plus loin. Après avoir réussi à toucher le clone de bois, Hotaru ne resta pas longtemps, dans sa position. Elle effectua rapidement, des mouvements acrobatiques, poursuivant l’adversaire, tout en effectuant des signes.

« Raiton, Ikadzuchi no Kiba ! »

Hotaru révéla enfin sa véritable force, toutefois une partie, en invoquant le raiton. Sa technique lui permit de faire apparaître deux éclairs au bout de ses mains. Elle fixa ensuite le clone du Mizukage, sur qui elle envoya sa technique. Mais avant que son attaque n’atteigne le clone du Mizukage, sa vipère, qui n’appréciait pas son geste de s'énerver ainsi, pour un rien, s’interposa. Elle prit une taille plus imposante pour stopper l'attaque d'Hotaru. Qui foudroya le corps gigantesque de Viper, au lieux de celui du clone du Mizukage. Lorsqu’Hotaru vit sa vipère intervenir pour stopper son attaque, elle revint en arrière, posa sa main au sol, puis se figea sur place. Elle se mit à fixer avec hostilité sa vipère, qui avait repris une taille normale.

« Viper, pourquoi as-tu fait ça ? »
*La suite de l’entraînement vient…As-tu au moins écouté ce qu’a dit le Mizukage, avant de te relancer sans réfléchir dans ton attaque ?*

Tandis que sa vipère, faisait la morale à Hotaru, sur sa façon de faire, la jeune femme, de son côté, ne cessait de fixer le vrai Mizukage.

*Le Mizukage t’a demandé de te placer à sa gauche avec Makkura, tandis que les deux autres eux se placeront à sa droite. L'exercice qui va suivre, va apparemment vous transformer en ninjas compétents...Tu m’écoutes au moins Hotaru ?, lui demanda Viper avec un ton très sévère. Il veut que vous vous affrontiez en déployant toute votre force et en vous imaginant en face d’un ennemi. Et cet entrainement continuera jusqu’à ce que vous réussissiez à développer un style de combat adéquat, ainsi que des jutsu assez puissants pour venir à bout d'un Bijuu et une force morale digne d’intérêt. Tu as saisi ce que je viens de te dire, ou tu es encore dans les nuages avec ta lubie pour le Mizukage ?*
« Viper, tu pourrais être plus discrète, tout le monde t'entend là !…, elle se mit à rougir, gênée, elle détourna son regard pour qu’on ne voie pas ses joues pourpres. Excusez-moi…je suis prête pour la suite de l’exercice. »

Lança-telle à l’encontre de ses compagnons, en allant se placer là où le Mizukage l'avait ordonné de se mettre. Attendant que Makkura la rejoigne. Cette fois, elle pourrait y aller sans crainte et leur montrer de quoi, elle était vraiment capable. Comme l’avait ordonné le Mizukage. Elle allait mettre à l’épreuve ses techniques de raiton, pour savoir ce que ces dernières valaient vraiment, face à des adversaires ayant une puissance hors du commun. C'était sa chance. Le moment pour elle, de se mettre à briller et de montrer à son Mizukage, qu’il pouvait être fier d’elle. Et que tout ce qu’il lui avait enseigné n’avait pas été inutile. Hotaru se mit prête à partir au combat, sa vipère autour du cou. Celle-ci était surtout là, pour l’empêcher qu’elle n’en fasse plus qu’elle ne devait.

Spoiler:

Après avoir effectué mon attaque je suis retombé un peu plus loin. Mizukage avait lancé une attaque Katon qui ressemblait à une nuée de tête de dragon que je ne pus totalement éviter et qui me laissa amocher. Il me regarda sévère, puis je regardais autour de moi analysant ce que percevais. Je vis le genin qui avait les mêmes pupilles que moi prendre un kunai dans ses mains et se l’enfonçait dans le ventre. Un flot de sang jaillit de sa plaie et je le vis hurler de douleur mais, pourquoi avait-il fait ça ? Il devait y avoir une explication rationnelle et l’activation de ses nouveaux sharingans ne devait pas y être étrangère. Je n’avais pas activé les miens car je considérais que c’était une perte de chakra de l’activé face à un adverse comme Madara Uchiha qui était hors norme et qui possédait en plus des yeux bien plus développé que mes minables pupilles à un seul tomoe.
L’autre genin, celle qui dégageait un chakra un peu identique au mien s’asseya à même le sol et attendit. Que faisait-elle, il y avait quelque chose de pas clair dans cette scène. Je réfléchis, qu’est ce qui pouvait déroger toutes les règles d’un fonctionnement logique…Une technique ? Oui, un genjutsu ! Un genjutsu ! Mais quel idiot, j’avais foncé dans le tas comme un imbécile. C’est pour ça que l’autre Uchiha s’était mutilé, comme il ne pouvait pas perturber son flux de chakra il avait essayé de revenir à la réalité par la douleur. Intéressant mais, en combat réel l’endroit qu’il avait visé aurait créé un désavantage certain.
Pendant que je réfléchissais, Hotaru continua la danse avec Mizukage, une danse presque inutile puisqu’il s’agissait d’un genjutsu. Il lui parla et sa danse augmenta en intensité. Puis il se tourna vers moi et me fixa avec une telle intensité que j’en baissé les yeux. Puis il se passa quelque chose d’innatendu, quelque chose d’unique et d’incroyable. Le maître de Kiri rentra dans mon esprit et pénétra le sceau emprisonnant Sanbi.

Il arriva dans mes ténèbres et se posa avec une grande délicatesse sur mon îlot. Cette petite place était perché dans le noir et suspendu dans un vide absolu, sans fond. Constitué de briques et de dalles grises qui formaient un symbole sur le sol, un kanji pour être exact signifiant « Espoir », côtoyait une porte bouddhiste construit de deux pilliers soutenant l’arche sur laquelle reposait une représentation de Bouddha l’Originel. Dessiné avec celui-ci un « démon », un Oni pour être exact, était représentait enfermé dans des barreaux, une sorte de cage à souris sommaire. Et derrière cette porte sacrée, il était là dans une cage immense guettant la scène et le nouveau visiteur d’un œil globuleux, rouge sang et interrogateur. Moi j’étais assis là au milieu de la figure de pierre, mon bâton sur les jambes et je réalisais où j’étais. Madara fixa Sanbi puis me dit sans le quitter des yeux.

-C'est bien lui n'est-ce pas ? Le bijuu à trois queues, surnommé la tortue des mers... Son pouvoir t'est-il inconnu ? Il te faudra pourtant le dompter et l'asservir si ton souhait est l'évolution et la progression et non pas la régression et la prévision d'une mort certaine. C'est à toi qu'il incombe de le dresser... Je te conseille de lui exiger son pouvoir pour te pousser et montrer ta véritable puissance petit... Et toi vile créature, montre un peu plus d’intérêt à cet être fragile... Si je décide de le casser, c'est toi qui disparais...

Je regardais le Kage horrifié parce qu’il venait de dire. Je me mis debout puis je me plaçais entre le chef de mon clan et le bijuu. Je regardais l’homme avec un œil nouveau, un œil de créature prêt à dévorer sa proie. Il voulait que j’asservisse un être conscient, une créature qui n’avait pas demandé à être enfermée ? Il croyait que je ne maitrisais pas sa puissance ? J’allais lui prouver que j’étais un shinobi digne de ce nom, lui montrer que je m’éléverais au rang le plus grand en utilisant ma méthode, en utilisant ce en quoi je crois et d’une façon différente de lui. Je me démarquerais de mon clan, de mon village, de mes coéquipiers, de mon maître et Mizukage. Je voulais montrer au monde que Kiri est un village beau, accueillant et droit.
Mon regard toujours fixais sur mon sensei je lui dévoilais la force que le démon m’avait octroyé, la force que je comptais utiliser pour laisser ma marque dans le monde. Je fis parcourir le chakra dans mon corps pour le rassembler dans le bas de mon dos et je donnais au chakra la forme finale de celui-ci : des queues. Deux queues vinrent se placer dans mon dos et je sentis la puissance de Sanbi entrait dans les pores de ma peau pour finalement ressortir dans l’intonation de ma voix. J’étais sûr de moi en cet instant et sûr de ce que je voulais être et devenir : Un faiseur de miracle. J’ouvris la bouche et je déclarais à Madara :

-Je ne dominerais pas l’être qui se trouve derrière moi Maître. Cette créature est une victime de ce que font les humains et elle n’a jamais demandé à rester enfermé dans mon enveloppe charnelle, elle est comme toutes les petites choses sur cette terre et n’aspire qu’à la liberté. Sensei, je deviendrais un ninja de légende, un ninja qui marquera l’histoire d’une autre manière que vous, je montrerais au monde la lumière de Kiri, je lui montrerais que je me suis détaché et démarqué par ma propre force et pas celle de mes origines. Le démon en moi est là comme un hôte de marque, je compte non le dompté mais, en faire mon ami comme le veulent les précédents réceptacles de Sanbi.

A cet instant je sentis une nouvelle puissance monter en moi, comme si une porte venait de s’ouvrir, comme un bassin bouché qui venait de se libérer de l’emprise de déchets et d’objets gênants. Je visualisais un bassin d’eau claire alimenté par trois affluents, deux de ces cascades étaient ouvertes et alimenté le bassin central et là en cet instant le troisième venait d’être entièrement libéré et vint remplir et comblé le vide dans le grand bassin. La puissance monta encore d’un cran et une troisième queue apparue dans mon dos sous les yeux de Madara. L’énergie qui afflua était telle que je me sentais pousser des ailes. La force d’un démon, voilà à quoi ça ressemblait.
Dans la cage de sanbi des boules de lumières bleutées s’allumèrent et nous purent voir le démon dans son entière constitution. Une tortue géante dépourvu de pattes arrières et avec deux bras, une carapace grise pourvu d’épines ornant son corps violacé. Et le ce qui me marqua le plus dans l’apparence de la créature était sûrement ses yeux, ou plutôt le fait qu’il n’ait qu’un œil ouvert, rouge sang avec une pupille rouge. ‘On avait ça en commun pensais-je…’

-Voici un cadeau l’Avorton. Quand tu deviendras ce que tu prétends vouloir être, je te montrerais et donnerais le dernier fragment de mon pouvoir. Va-t’en l’Avorton et va trouver ta force dans tes croyances. Que Bouddha guide tes pas ou t’accompagnes comme tu aimes le dire….
-Arigâto.
-Ah et Maître Mizukage, briser Makkura ne servirait à rien à part freiner sa progression, voyez-vous j’ai en partie accepté de vivre dans son corps…

Accompagnant mes mots d’une courbette traditionnelle je remballais les queues de Sanbi sous l’œil de Mizukage. Que pensait-il de l’échange que nous avions eu ? Avait-il perçu la totalité de l’échange que nous avions fait le démon et moi ? Je revins à la réalité et mon îlot de ténèbres redevint poussière. C’était la première fois que je pénétrais le cœur de l’île-cachot du démon à trois queues et c’était un sentiment étrange que de le voir dans sa vraie nature et sa stature. Je m’en souviendrais longtemps.
De retour dans le Dojo, je vis Hotaru émerger d’un étrange sommeil si je puis dire comme un retour à la réalité après un moment d’absence. Le Kage fixa les deux autres genins puis nous ordonna :

-Uchiha Makkura et Sabishii No Hotaru, mettez-vous sur la droite, Uchiha Obito et Kimary Hoto sur ma gauche. L'exercice qui va suivre, va je le pense, vous changer et vous façonner en de ninjas compétents... Vous allez vous affronter en déployant toute la force qu'il vous sera donné d'utiliser contre vos adversaires. Des Jinchuriki qui devront puiser dans leur réserve et utiliser leur entité vivante pour vous combattre et vous terrasser. L'entrainement que je vous propose, se poursuivra jusqu'à ce que vous réussissiez à développer un style de combat convenable, des jutsu assez puissant pour venir à bout d'un Bijuu et une force morale digne d’intérêt.

Je me plaçais à droite comme l’ordonna le maître de Kiri. Hotaru ne vint pas de suite et fut rappeler à l’ordre par sa vipère Viper qui la fit rougir en lui disant. Je me mis en position, fier de mes nouveaux pouvoirs et d’avoir en quelques sortes la puissance et la confiance de Sanbi. Je ne voulais décevoir les attentes de feu mon père et je pris donc mon shakujo à deux mains le tenant fermement. J’allais me battre avec dévotion et je ferais honneur à mes ancêtres et aux frères du temple qui m’avait formé jusque-là et j’allais faire plaisir à la damoiselle devant moi et lui montrer l’étendue de ma force, elle allait voir un nouveau visage, une autre personne. Faisant tourbillonner mon bâton j’activais mes sharingans en même temps je la regardais sévère, une expression de détermination sur le visage.

-Princesse le moment est venu. Je vais être sérieux pour une fois, je m’excuse d’avance pour ce que je pourrais occasionner comme dégâts à toi ou à Viper.

Je m’inclinais en direction des deux amies. Mizukage avait dit de montrer l’étendue de notre puissance, prouver la force que nous avions et ainsi se trouver un style de combat unique et personnel. J’invoquais ma technique Katon-Araignée Rouge, qui créa un cercle de flamme autour de moi de celle que je considérais comme une amie dorénavant bien qu’elle pensait sûrement le contraire à mon encontre. Une araignée se forma en bout de cercle et la chaleur commença à envahir la zone de combat. Je chargeais droit sur la jeune fille conscient de mes capacités au bâton et j’invoquais une queue de Sanbi pour faire flamboyait mon chakra et inscrire ma détermination dans l’esprit de tous, que ce soit Hotaru ou Madara Uchiha. La puissance envahie mon corps et un chakra se déversa en moi. Mon bâton en position latérale droite j’étais en face de mon ancienne équipière, le regard sévère et la concentration au paroxysme. J’étais en transe, et ma tactique était simple : l’araignée de feu attaqué Hotaru par l’arrière et moi je l’attaquais par devant avec mon shakujo. Au moment où je fus en l’air, une queue de chakra à l’air, je perdis le sens de l’espace et du temps, seul comptait Princesse et Viper.

70 lignes hors codage et hors dialogues
40 lignes hors codage au dessus et hors dialogues
110lignes de stock 110-90=20

Technique apprises :

Trois queues.
Manteau de chakra & trois queues apparentes.
10jours d'entraînement.

Décidemment, chacun des trois avaient tenté une offensive et chacun des trois s’étaient fait ridiculiser par Madara, finalement je n’y perds rien à ne pas attaquer moi. En même temps, pourquoi voudriez-vous qu’un médecin tente une offensive ? Je ne suis pas encore désespérée au point de me jeter bêtement dans la gueule du loup. Le pire dans les fait n’est pas simplement qu’il est réussi à les humilier en montrant à chacun que leurs offensive n’était pas bonne, il fini en plus par les sermonner les uns après les autre, et ben, après ça il veut que j’attaque un clone ? Pff, pas que ça à faire moi, c’est une réelle perte de temps ici. Tout ce qu’il veut c’est évaluer notre force, dans le fond il n’a pas besoin d’évaluer la mienne puisque de toute façon je n’ai rien d’intéressant à montrer du moins pour le moment. On m’a toujours dit qu’il ne fallait pas dévoiler ses talents pour une raison banale, de ce fait les miens resteront dissimulés, je suis médecin, c’est tout ce qu’ils ont besoin de savoir ces deux là. Obito est déjà au courant de certaines choses, je ne peux pas vraiment les lui cacher pour le coup. M’enfin peu importe, ce qui m’incombe vraiment c’est de voir ce que Madara est capable de nous proposer pour nous entrainer réellement, si cela me plait tant mieux, mais je suis sure que rien de ce qu’il me proposera aujourd’hui ne me plaira, je le sens au plus profond de mon être. Alors que j’avais décidé de m’asseoir à même le sol et d’attendre, Madara me fit à moi aussi une réflexion à laquelle je ne répondis rien. Défier l’autorité n’est pas la meilleure des solutions hein ? Et bien j’aime les mauvaises solutions dans ce cas ! Pour une raison qui m’échappe, l’autorité je ne l’aimais pas. En face de moi j’ai Madara Uchiha, le patron de la famille, il est aussi mizukage, il se veut donc d’être fort, bien plus fort que nous quatre réussi et pourtant cela m’importe peu, suis-je si différente qu’une personne considérer comme normal ? Le fait que je ne veuille pas me conduire comme un mouton me forcera t-il à donner ma vie ? Soit qu’il en soit ainsi, je ne changerais pour rien au monde de toute manière. Mais la suite allait être un peu plus délicate.

Je me retrouvais à nouveau plongé dans mon subconscient, cet endroit néfaste dans lequel j’aurais aimé ne pas être trainé de cette manière. Un long corridor sombre, aucune lumière mais au loin, une étrange flamme bleue. Qu’est-ce donc ? Très bonne question, je vous déconseille de vous y rendre, et pourtant un homme l’a fait. Il s’y trouvait, là-bas au bout, il se tenait d’ailleurs droit devant une cage. Une cage ? Qu’est-ce qu’elle fou là ? Arrivant en courant, je regardais le Nibi, un air interrogateur, pourquoi était-il là ? Que faisait-il derrière ces barreaux au final ? Madara se trouvait là, en moi. En moi ? C’est quoi ce délire ! Le pire dans tout cela ce n’est pas qu’il veuille venir vérifier ou quoi que ce soit, il s’incruste sans même me demander mon avis, il vient rendre visite à mon chaton et en plus il se permet de mal lui parler ? Ta paresse ? Il ose dire que mon chat est paresseux ? Mais pour qui il se prend celui-là ? Je lançais un regard noir à Madara avant de simplement regarder Nibi qui eu un large sourire avant de se lever et sortir de la cage. Je me plaçais à côté de lui puis grimpa aussitôt sur le sommet de son crane, non pas qu’il aime cela, mais si je le fait c’est uniquement pour prendre plus d’ampleur dans les paroles que je vais avoir. Madara n’est pas invité ici !

« Madara Uchiha, toi qui te prétend mizukage, comment oses-tu entrer ici sans permission ? Tu entres dans un endroit qui ne te concerne guère jusqu’à nouvel ordre et par-dessus tout tu oses t’en prendre au Nibi, le démon à deux queue. Insolent ou fou ? Une seule personne est habilitée à être ici et c’est moi, je suis maitresse de ces lieux secondé par mon fidèle partenaire, tu penses réellement pouvoir entrer ici et faire comme-ci ce lieu t’appartenait ? Je te le demanderais donc une fois gentiment, sors tout de suite d’ici ! Matatabi, à toi le pouvoir de dissuasion, je te confis le reste ! »

Un simple sourire sur son visage enflammé, il baissa la tête alors que je restais droite sur cette dernière puis il ouvra la gueule et prépara une boule de feu. Soit il part soit il tire, le choix est rapide et simple à faire n’est-ce-pas ? Il part ou il mange, il n’a pas cinquante possibilité. Nibi semblait avoir prévu cette éventualité, c’est pour cela qu’il s’est allongé dans la cage après l’avoir gentiment fermé, il est bien plus malin qu’il n’y parait pour un gros chat. Peut-être que le fait de comprendre que je pourrais parfois le faire sortir lui as fait comprendre qu’il n’était peut-être pas condamné au final. Les choses passèrent, s’atténuant sagement. Puis la situation revint rapidement et la normal et là, bim, nouvelle surprise réserver par le chef du village.

Deux d’un côté deux de l’autre, rien de compliqué et malgré que cela ne m’enchante guère je le fis malgré tout, après tout il fallait bien donner un minimum du siens non ? Obito semblait étrange, comme ci ce Madara était pour lui quelqu’un d’important, quelqu’un qu’il respecterait envers et contre tout, cela cache des choses. Bien qu’ils soient dans le même clan n’indique pas qu’ils doivent forcement avoir un lien fort, ni même que l’un prenne l’autre en image. M’enfin, cela est bien trop dur à comprendre pour moi je pense. Puis une fois sur place, le mizukage finit sa phrase, un large sourire apparut sur mon visage, ainsi il souhaite que l’on s’affronte en un contre un, intéressant. Je posais mes mains sur mes katana, les dégainais puis... je les plantais directement dans le sol du dojo. Mon regard se portait ensuite sur Obito puis sur le chef du village, toujours se même sourire narquois.

« Et si je refuse ? »

59+64 = 123



123-40 = 83