Pakura du sable hein ? Mais pourquoi du sable, juste Pakura ne leurs suffit-il donc pas ? Pourquoi commencer à m’embêter avec des noms à la con alors que je viens à peine de rejoindre le village, et tous ces enfants de l’académie, qu’est ce qu’ils ont à tous vouloir travaillé avec moi ? J’aime mon pays, j’aime mon village, mais tout cela est nouveau pour moi, pourquoi m’accorde-t-on autant d’importance ? Qu’ai-je bien pu leurs faire pour qu’ils me traitent avec autant de respect ? Après tout je suis la nouvelle et je n’ai jamais rien demandé ni fait pour qui que ce soit ici alors pourquoi ? Cette question risque de rester en suspens encore un long moment, mais peu importe, le principal c’est ce que je vais faire pour moi et le village, cela viendra plus tard non ? Mais aujourd’hui j’avais quelque chose de particulier à faire.

Une chose simple, récemment j’avais fait un petit tour un peu partout dans le village y compris les lieux les plus étranges, la prison par exemple ou bien même l’hopital. Et un lieu particulier, ou du moins un endroit particulier de cet hopital avait retenu mon attention très particulièrement. Le coin de rétention des personnes atteintes psychologiquement. Certes c’est un endroit pour le moins glauque et que l’on a pas vraiment envie de visiter, les gens y étant incarcérés ne sont pas vraiment juger comme compatible avec les personnes comme nous, soit disant normal, mais somme nous normaux ? Sur quoi nous basons nous pour dire que quelqu’un est normal ou non ? Si vous y étiez allé au moins une fois vous auriez ce que moi j’ai vu, car oui, j’ai vu ce que j’ai vu et j’ai entendu ce que j’ai entendu, mais ça, vous ne pouvez pas le savoir, car je suis la seule à avoir vu et entendu cela ! Et je vous le dis moi, il n’y a rien de joyeux là dedans, si vous aviez été avec moi, vous en auriez eu le souffle coupé, les tripes broyées et l’estomac retourné car ce qu’il se passe là-bas n’est pas humain. On nous dit que ces gens sont malades, mais croyez moi, on ne fait absolument rien pour les aider et moi, je sais pertinemment comment les aider à sortir d’ici, comment mettre fin à ce calvaire. La mort ? Surement pas ! La liberté les attends et leurs tant les bras, aidons les !

Il était enfin l’heure. Chaque jour j’étais venu ici pour prendre les heures de pauses des médecins de chaque service. J’avais pris le temps de noter chaque chose de chaque jour, je n’en avais pas loupé une seule miette d’ailleurs. Après tout c’est ce que je devais faire. Je me rappelle aussi très bien de cette cellule, enfin cette chambre comme ils aiment appeler cela, cette jeune femme qui me semblait sympathique sans être si folle que cela, je sais qu’elle serait mieux dehors, j’en suis sure. Entrant comme souvent dans l’hopital, je me dirigeais rapidement vers le service de psychiatrie, mais aujourd’hui j’avais un kunai dans mon étuis, ne sait-on jamais. Je montais les escaliers un à un doucement, sans laisser planer le moindre soupçon concernant ma visite ici, je ne faisais rien de plus qu’à l’habituel. Sortant de la cage d’escaliers, je marchais d’un pas calme et détendu dans les couloirs regardant comme souvent les patients malchanceux, les monstres de foire pour certains. Jusqu’à ce que j’arrive devant cette prison, une pièce étroite avec une jeune femme à l’intérieur, je m’arrêtais regardant autour de moi que personne ne soit dans le coin, je saisis mon kunai et força la serrure non sans mal. La porte s’ouvrit, j’entrais. La jeune femme se mit à crier, pleure, elle mit sa tête entre ses mains et se positionna sous son drap miteux, quel genre de monstre pourrait faire un tel soin à une personne ? Je m’avançais tranquillement, posais ma main sur le drap et l’ôta d’un coup sec. Je posais ensuite ma main sur la tête de la jeune femme et lui adressais un large sourire pour la rassurer avant de la saisir par la main et de la trainer de force derrière moi. Je ne pris pas le même chemin non, ça jamais. Je pris la continuité du couloir, passant devant d’autre détenu, une lueur d’espoir pour eux qui se voient enfermer depuis si longtemps, un jour peut-être que je viendrais pour l’un d’eux après tout. Je pris la sortie de secours, l’escalier extérieur, je sortis, elle aussi, je fermais la porte et la regardais de nouveau en prenant soin de m’adosser à la porte pour être sûre que personne ne la franchisse.

« Je te pries de bien vouloir m’excuser de t’avoir fait peur tout à l’heure. Je m’appelle Pakura, j’espère que tu ne m’en voudras pas de t’avoir sortit de cette horreur ? »

Je croyais nager en plein cauchemar, ces cages sales dans lesquelles vivaient ces pauvres gens, ce ne sont que des malades après tout, pouvoir les faires vivre dans ce genre d’endroit ? Je crois que je n’oublierais jamais cette pièce dans laquelle je venais de récupérer la jeune femme. Barreau aux vitres et aux portes, drap simple, fin et manger par les mites, sans compter le fait qu’il soit extrêmement sale. La jeune femme ne semblait pas avoir pris de douche depuis bien longtemps, suffisait de voir son état ou bien même de sentir l’odeur nauséabonde de la chambre qui s’était finalement imprégné à ses cheveux et ses... vêtements ? On ose encore appeler ces choses là des vêtements ? A peine avions nous franchi la porte que j’avais refermé qu’elle s’écroula à genoux et se cacha le visage dans ses mains noirci par la crasse. Peu de temps après, elle serrait ses bras contre elle-même et levais les yeux vers moi. Tant de signe montrant sa continuelle solitude, je ne comprends pas que l’on puisse laisser passer ce genre de chose ! Je vais devoir parler avec le kazekage et plus rapidement que cela ! Elle me lança une phrase des plus étranges, sur le coup je ne comprenais guère ce qu’elle était en train de me dire, mais c’est par la suite que je cru me souvenir, la personne qui a tuer sa mère en pensant voir un monstre hein ? C’est donc elle ? Finalement, tout cela n’était peut-être pas volontaire mais mérité. Qui pourrait voir sa mère comme un monstre autre qu’une personne maltraiter ou longtemps déranger ? Un choc et hop on devient vite fou, il va falloir faire rentrer les choses dans l’ordre au plus vite, pauvre d’elle, j’espère pouvoir être capable de l’aider. Le bruit ce faisait entendre derrière la porte, ainsi donc ils étaient déjà revenu et avaient très certainement remarqué la disparition, mince pas de bol ça. Elle se releva avec l’aide de la rambarde puis s’agrippa à mon bras en me parlant une fois de plus, des paroles asses étranges cette fois encore, lui faire du mal ? Ne pas me laisser repartir ? Hum c’est bien ce que l’on verra !

« Ne t’en fait pas, on va partir d’ici toute les deux, ils ne te rattraperont pas, tu n’y retourne pas. Tant que je serais là il ne t’arrivera rien, je te le promets, je te protégerais ! Tu n’y retourneras pas, ils ne te feront plus de mal, plus personne ! Je t’aiderais ! »

Des paroles en boucles dans ma bouche, je ne leurs donnais pas vraiment de sens direct, je ferait ce que je lui ai promis à l’instant, mais quel est le but premier de cela ? La rassurer ou lui forcer la main pour m’accompagner ? Je l’agrippais pas la taille, passait son gauche par-dessus mes épaules et lui tenais la main afin de descendre doucement les escaliers avec elle. Marche après marche, à son rythme, sans se presser. Elle était resté là trop longtemps pour prendre la marche et même la course comme ça d’un coup, ça ne s’oublie pas certes, mais ça ne reste pas non plus, les muscles de ses jambes ne le supporteront pas. Nous descendions encore et toujours, cet escalier me semblait sans fin, mais alors que nous arrivions en bas, la porte s’ouvrit, ça y est ils arrivent ! Posant enfin le pied sur le sol, je lâchais celle que je venais de sauver la laissant s’agripper à la barrière et me tournais en composant une série de signes. Je me concentrais légèrement et envoyais une série de petites boules de feu sur les médecins avant d’agripper de nouveau la jeune femme et de repartir, il leur faudrait du temps pour s’en remettre après tout.

Ainsi donc j’avais sortit une telle personne ? Pourquoi n’est-elle pas sortit seule finalement ? La peur surement. Je l’ai vu, sa tête quand les infirmiers sont sortit par la porte, elle semblait terrifié, je ne sais pas vraiment ce qui a bien pu se passer là haut entre elle et eux, mais ils sont effrayant à ses yeux et je ne peux guère le permettre. Mais c’est la suite qui m’étonna et me fit prendre conscience de qui elle est en fait. Alors je j’envoyais une balsamine sur les médecins et m’apprêtais à repartir de plus belle, la jeune femme empoigna la rambarde de l’escalier qui se mit à ce mouvoir et à entourer chacun des médecins, impressionnant ! Que je m’en souvienne, ce genre de choses, c’est l’affinité du Kinton me semble t-il ? La manipulation des matériaux, du moins de certains matériaux, le magnétisme pour plus d’exactitude, très intéressant, vraiment ! On a toujours besoin de personne comme cela, va vraiment falloir que je l’aide, plus encore maintenant que je sais de quoi elle est capable, cette kunoichi là, je la veux avec moi coute que coute ! Alors que je l’agrippais de nouveau, nous prenions rapidement la route du centre-ville, mais il ne fallut pas longtemps avec qu’elle ne flanche, que ses jambes la lâche. Je la retenais au mieux puis la déposa délicatement sur le sol afin de l’écouter. Ne pas y retourner, un endroit dans cette villa où elle serait en sécurité, il y en a bien un si. Mais est-ce une bonne idée ? Après tout, je ne pense pas que des personnes comme eux osent essayer de me perturber moi, surtout que je ne suis même pas sure qu’ils soient en mesure de réellement déterminé que c’étais moi, la balsamine et l’offensive de la jeune femme sont arrivé tellement vite qu’ils ont dû regarder autre chose que mon visage je pense.

« Il y a bien un endroit où nous pourrions être en sécurité pour le moment si. Je vais directement te mener chez moi, tu pourras prendre une douche et manger convenablement, voilà bien longtemps que cela n’a pas dû t’arrive. Quel est ton nom au fait ? Il semblerait que je ne parvienne pas à m’en souvenir. »

Je me plaçais maintenant devant elle et lui saisit les mains pour la coller à moi. Je passais se bras par-dessus mes épaules et me relevais après lui avoir attrapé les jambes. De cette façon elle n’aura pas besoin de forcer son talent pour marcher, je prends sur moi et conduit la jeune femme en sureté. Me tournant pour regarder l’hopital, je fis une mine dépité et pris la route au pas de course afin de m’éloigner de cet endroit au plus vite, elle ne doit plus y venir, ses souvenirs et ses pensées doivent s’éclaircir, elle ne doit plus avoir peur, je dois l’aider coute que coute. A compter de ce jour c’est terminé, plus d’enfermement pour elle, elle est libre et le resteras, je m’y engage ! Une fois à la maison elle pourra sagement s’occuper d’elle, après tout elle mérite un bon bol d’air frais non ? Continuant ma course folle vers le centre du village, je fini par me mettre à marcher. C’est bien avant le centre que se trouvait la petite maison dont j’avais hérité gracieusement de la part du kazekage. A l’époque elle ne voulait pas laisser une petite fille faire la manche dans les rues et m’a aidé, peut-être se qui fait qu’aujourd’hui je veux moi aussi aider mon prochain qui sais ? Ouvrant la porte, j’entrais dans la maison et déposais la jeune victime sur une chaise tranquillement. Pour l’instant je vais devoir la cacher là histoire que les choses se calment à l’hopital, ensuite on verra ce qu’elle veut faire, elle à tellement de chose à faire à mon avis. Pour l’instant elle ne semblait pas apeuré par ma présence et c’est tant mieux d’ailleurs, je la regardais, aucune pitié, loin de là même, tout ce que je voyais c’étais une jeune femme perdu et apeuré qui n’attendais qu’une chose, sa liberté. Je partis chercher en cuisine une galette de riz et la lui donna, ce n’est pas grand-chose, mais ce sera toujours mieux que ce qu’elle a dû avaler là-bas, pauvre fille...

Conserver des personnes dans un endroit si insalubre, qu’elle honte, pour un village qui dit vouloir vivre dans la paix, ce n’est pas possible de donner un tel endroit pour y enfermer des personnes, après tout ils sont humains non ? Luis portant une galette de riz, je fus pour le moins surprise quand à sa réaction. Elle coupait la galette et me demanda un morceau de tissu pour la garder, étrange tout de même. Elle qui n’a pas du manger des choses correctes depuis si longtemps, pourquoi s’inquiéter de le garder ? Elle ne retournera pas là-bas, elle ne mangera plus aussi mal, elle n’aura plus toutes ces choses infâmes aux déjeuners ou aux soupers. Enfin, on ne peut surement pas l’en empêcher, il est trop tôt encore je pense pour aller à l’encontre de ses envies, un choc émotionnel pour une personne tout juste sortit de l’asile n’est pas une bonne chose à mon avis. Je partis donc dans ma chambre et découpais un vieux drap abimé, de toute façon il aurait fini par être mon chiffon pour nettoyer les carreaux voir même la poussière, donc autant qu’il serve à autre chose si ça peut être utile à quelqu’un. Je revenais donc à hauteur de la jeune fille et regardais Megumi avant de le lui donner. Elle pourrait facilement garder sa galette de cette façon. Mais contre toute attente, Megumi fini par aborder le vif du sujet, le pourquoi du comment. Elle n’a pas tord dans ses dires, pourquoi je l’ai libéré alors que je suis ninja de Suna, très bonne question. Bien entendu, à toute question il y a une réponse, mais savoir si celle-ci conviendra est un tout autre problème.

« Meg, je vais t’appeler comme ça, ce sera plus cours, aux yeux des autorités de Suna tu n’étais pas une prisonnière, mais une personne malade qu’il fallait protéger et bien que j’ai par le passé tenter de leurs faire voir le contraire ils n’ont pas voulu me croire. Je suis souvent passé là-bas et je t’y ai vite repéré, toujours à te cacher sous tes draps, tu semblais être la seule à craindre la réalité, je ne pouvais pas te laisser là-bas les bras croiser, surtout quand on sait que toi aussi tu es ninja. Ta liberté aura deux conséquence, ils seront obligé d’aller faire l’état de la chambre et verrons dans quelles conditions vous viviez là-bas, et la seconde c’est que toi tu peux être un allié précieux pour moi. Que tu sois une inconnue ou non ne change rien, je ne peux pas laisser des personnes vivre dans un tel endroit, c’est simplement impossible pour moi, la voix du peuple, c’est ça qui fait la force de son village, mais si de tel secret demeure terrer, que représente t-elle finalement ? »

Défendre son village c’est la tâche qu’incombe le kazekage et les ninjas de ce village, mais pour moi c’est différent, le village n’est rien si les villageois sont en danger. Sauvons les villageois pour sauver le village, et dans la partit villageois il y a tout le monde, les malades les fous et même les prisonniers, mais enfermer des personnes sans aucune raison, je suis entièrement contre ! Pauvre Megumi, je ne sais pas combien de temps elle a tenu là-bas, mais peu d’importance, aujourd’hui c’est terminé. Celui qui viendra chez moi pour trouver quelqu’un n’est pas née, je ne suis quand même pas celle que l’on suspecterait d’un tel acte, moi, la personne sans doute la plus apprécier par les villageois. Indiquant une porte au bout du couloir, je précisais à mon invitée qu’il s’agissait de la douche et que si elle le souhaitait elle pouvait y aller sans soucis.

Ne commentant pas ma réponse, elle se contenta de me remercier lorsque je lui indiquais la salle de bain, j’ai été un peu maladroite en parlant de malade, j’espère ne pas l’avoir blessé involontairement, va vraiment falloir que je fasse attention à l’avenir moi. Aussitôt qu’elle entrait dans la salle de bain, je me rendis dans ma chambre, ce vêtement qu’elle porte, c’est terminé, elle ne peut pas garder cela, elle doit supprimer un maximum de ses souvenirs de l’asile, moins elle s’en souvient, mieux elle se portera. C’est une réaction humaine après tout. Comment a-t-on pu laisser des personnes enfermé dans ces cages comme des monstres de foire ? J’ai beau tourner et retourné la question dans tout les sens que je ne trouve pas la moindre réponse, c’est désolant. Arrivant dans ma chambre, je récupérais une robe assès légère, on ira voir plus tard pour qu’elle se prenne quelque chose, mais pour le moment il est hors de question qu’elle remette son vêtement, poubelle directement. L’eau coulait encore et toujours, vu de la couche de crasse qu’elle semblait porter, il lui faudrait au moins trois bains pour tout enlever, m’enfin, elle sait encore comment on se lave, ces choses ça ne se perd pas ! M’asseyant tranquillement dans mon salon, j’attendais, j’attendais encore, il lui fallait pas mal de temps en même temps, mais je sais pertinemment que je ne pouvais pas me permettre de la laisser seul, si ses démons revenaient la hanter ici, chez moi ? Comment voudriez-vous que je l’aide ? Quoi que même présente, je me demande encore comment je pourrais l’aider à vaincre quelque chose que je ne vois pas, je dois vraiment trouver quelque chose, je dois faire mon possible pour l’aider et le jour où je partirais pour un monde meilleur alors oui, je pourrais être heureuse si je lui ai rendu sa liberté. Être hanté par ses démons, quoi de pire ? Au final la liberté ne nous est plus accordés, vous vivez avec cette peur constante de les voir apparaitre, je ne suis pas une spécialiste, mais je sais que si je peux lui venir en aide je le ferais volontiers.

Fini de penser, Megumi sortit de la salle de bain, enroulée dans la serviette. A son regard elle semblait craindre quelque chose, elle sortit rapidement et m’annonça qu’alors qu’elle lavait sa robe la noirceur à commencer à s’infiltrer. Non, pas chez moi ! Si elle n’est pas en sécurité ici, où le sera-t-elle ? Je lui envoyais la robe que j’étais allé chercher dans ma chambre pour qu’elle l’enfile, je sortis mon kunai et me dirigeais vers la porte de la salle de bain. Il n’y aura jamais le moindre problème chez moi, jamais ! La faisant vite avancer dans le salon, je déposais ma main sur la poignée de la porte, l’ouvrais délicatement avant d’entrer. Comme je m’y attendais, aucune trace de quoi que ce soit juste cette robe, et l’eau coulante. Je coupais l’eau et d’un coup de kunai tranchais cette fichu robe qui lui apportait tant de malheur, il faut prendre le problème à la base ! Je l’enfermais aussitôt dans un sac puis partit avec à l’extérieur de la maison afin de le mettre dans un conteneur. Dès mon retour, je regardais immédiatement Meg et espérait qu’elle ne m’en voudrait guère pour sa robe.

« Je suis désolé pour ta robe, vraiment, mais tu ne pouvais pas la garder. Elle apporterait trop souvent cette noirceur qui t’effraies, il valait mieux que je règle le problème de cette façon. Une fois que tu seras prête, on ira faire un tour à l’extérieur, tu verras comme on y est bien. Fais moi confiance, il ne t’arrivera rien, je ne laisserais jamais personne te toucher, même pas ceux de tes cauchemars, je ferais tout pour t’aider. »

Folle ? C’est ce qu’aurais dit les gens de l’hopital par exemple. Moi je ne pense pas, si elle est hantée de la sorte il y a forcément une raison, quelque chose à dû lui arrivé par le passé pour qu’elle en soit là, je trouverais, je ne la laisserais pas dans cet état, jamais ! Mais pour cela, va falloir qu’elle accepte de me faire confiance, j’ai peur que ce ne soit pas gagner, comment faire confiance aux gens quand les derniers que vous avez vu sont ceux qui vous ont enfermé ? J’y travaillerais, je réussirais.