Sujet: Jusqu'à l'épuisement... ? [PV Yuukyuzan Anjii] Jeu 22 Nov - 15:22
Après qu’elle ait quitté les alentours de Suna, Temari s’était rendue du côté des habitations. Durant tout le trajet, elle avait été calme et n’avait montré aucune once de contrariété. Elle avait gardé son masque de fille aux allures impénétrables. Son austérité avait atteint un sommet plus important. Mais comme, les gens qui la connaissaient, étaient habitués à son humeur si flegmatique, aucun d’eux n’osa lui faire quelconque remarque. En remarquant son attitude plus qu’austère. Au fond, Temari était exaspérée, elle était encore en colère. Elle en voulait à Anjii de lui avoir menti. Au fond, elle aurait de tout son cœur, voulu que ça se passe autrement et que tout soit si facile. Mais voilà, ses attentes sur cette rencontre étaient beaucoup superflues. Et n’allaient jamais être possible à réaliser. En tant que kunoichi, Temari venait de se rendre compte, qu’elle avait encore un très long chemin à parcourir, avant que tout ne devienne parfait dans ses agissements. Car malgré qu’elle en voulait à Anjii, d’avoir monté une histoire abracadabrante, dans le but de pénétrer à Suna, elle repensait encore à lui et à ses performances. Il avait réussi avec ses manigances, à toucher un point très sensible qui était enfoui en Temari et à cause de cela, la demoiselle se sentait stupide. Surtout d’avoir cru pendant un instant, qu’il était quelqu’un de bien.
Tout en remémorant, ce qu’elle venait de vivre dans les alentours de Suna, Temari arriva devant la porte de sa maison. Ses pas étaient plus que nonchalants. Elle ouvrit doucement la porte de son habitation, puis pénétra dans l’enceinte de celle-ci. Une fois qu’elle fut à l’intérieur, elle retira ses chaussures à l’entrée, ainsi que son éventail, qu’elle posa dans un coin. Elle fixa le rouleau qu’avait laissé Anjii avant de partir et se remémora ce que ce dernier avait dit à propos de celui-ci. Elle le serra très fort dans sa main, puis le posa sur une petite table, non loin d’un fauteuil, où elle alla se mettre. Lorsqu’elle fut assise, elle retira son bandeau frontal, ainsi que tout ce qui la gênait, restant dans une position allongée, elle fixa le plafond.
« Pourquoi est-ce que les choses ne peuvent jamais être faciles, dans ce monde ?... »
Temari se posa cette question, en soupirant de lassitude. Elle en avait plus qu’assez de certaines choses. Sa vie était un puzzle, totalement inconstructible et voilà qu’elle venait d’avoir l’impression, qu’en tant que kunoichi, elle ne valait pas grand-chose. Elle attrapa un oreiller et enfonça sa tête dedans, pour commencer à se lamenter sur son sort, ainsi que sur faiblesse. Et comme à chaque fois qu’elle se trouvait seule, elle s’allongea sur le côté, puis se mit à serrer très fort son oreiller. Essayant de penser à autre chose qu’à ce qu’elle venait de vivre. Mais même en essayant de penser à autre, les images des alentours du désert, lui revinrent en tête. Temari voulut disparaître à cet instant, comme si elle n’avait jamais existé. Se disant que certainement sa disparition ne manquerait à personne. Elle avait une famille désunie, elle n’avait pas de relation amicale, à proprement parler. En enlevant tout cela, il était clair qu’il ne lui restait pas grand-chose. Apeurée, la jeune femme se laissa happée par la mélancolie…
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Sujet: Re: Jusqu'à l'épuisement... ? [PV Yuukyuzan Anjii] Sam 19 Jan - 16:44
(Deux mois pour répondre à un RP, record battu!)
Alors c'était ça, l'entrée de Suna... Cette fente dans la falaise, si visible et pourtant difficile à trouver si on ne connaissait pas les lieux. Le désert était la première et la principale défense de Suna: il changeait constamment d'apparence. Sans mon entremise, les forces de Kiri n'auraient pas trouvé leur chemin si facilement. J'ignorais quel était leur but: peut-être voulaient-ils détruire Suna, ne rien laisser sur place. Dans ce cas les aider aurait été bénéfique pour moi, car cela me permettrait de rejoindre leur village. Bien sûr, j'aurais préféré rencontrer des marionnettistes... Mais parfois le Destin est capricieux, et je commençai à comprendre que si je ne m'y pliai pas, mon nom appartiendrait à l'Histoire ancienne bien plus tôt que prévu.
Je jetai un coup d'oeil dans l'étroit défilé, m'assurant qu'il était désert. Le vent souffla légèrement contre mon visage: j'inspirai et fis mes premiers pas. Des cris retentissaient ça et là, Kiri et Suna s'affrontant pour une raison que j'ignorais. En tout cas, j'avais pu fausser compagnie aux Shinobi que j'avais guidés jusqu'ici, tout en évitant d'être moi-même pris pour cible par le village du désert. C'était essentiel que les escarmouches, prélude à une guerre sans doute plus importantes, n'entravent pas mon plan.
Bon... Il était long, ce passage. Je commençai à montrer quelques signes de nervosité, conscient que des pièges pouvaient m'attendre partout, ou même que je pouvais tomber sur des Shinobi de Suna envoyés au combat. Le prétexte du voyageur égaré me sauverait peut-être, mais je doutais qu'on me laisse rentrer. C'est pourquoi je choisis de quitter le profond cheminement pour progresser à une hauteur plus importante. Marcher penché pouvait paraitre très bizarre, mais avec le Chakra dans les pieds, la différence n'était pas trop perceptible. En tout état de cause, j'avais vu juste, car à quelques dizaines de mètres en-dessous de moi, quelques groupes semble-t-il parés à contrer un assaut de taille se précipitaient vers la sortie du village. Je me transformai en pierre pour ne pas attirer l'attention puis repris ma route, redoublant de vigilance.
Ma carte était claire: le parchemin ne bougeait plus depuis un petit moment. Que la demoiselle Temari soit mobilisée pour la guerre m'importait peu... J'irais chez elle et je l'y attendrais. Si elle y était, ce serait encore plus intéressant. Elle possédait des informations de première importance pour moi, et même si la sagesse m'incitait à prendre mon temps, je voulais lui tirer les vers du nez au plus vite.
En dix ans, j'avais appris pas mal de choses sur les humains et sur les atrocités dont nous étions capables. Je n'étais pas exempt de tout reproche...Mais la vie m'avait enseigné une chose précieuse: quels que soient mes objectifs, il fallait toujours tenir compte de l'état d'esprit de la personne qui me faisait face. Iwa avait commis une grave erreur: elle n'avait eu aucune considération pour ses vassaux. Je voulais apporter quelque chose de neuf dans le monde, une étincelle. Iwa redeviendrait ce phare rayonnant, mais d'une manière tout à fait différente d'autrefois. Ce nom, synonyme de peur et de terreur, deviendrait bientôt une histoire sombre appartenant à un passé depuis longtemps oublié. Je changerais la nature d'Iwa, mais point sa finalité. Quoiqu'il en soit, il faudrait que je la fonde à nouveau pour guider ce monde à l'aide de sa puissance. Qu'est-ce qu'il y a, au-delà de la montagne? Plus haut qu'elle? Qu'est-ce qui nous recouvre tous? La réponse était juste au-dessus de moi. C'était le ciel. Ma tâche consisterait à faire prendre une hauteur encore plus vertigineuse à la Cité de Pierre.
Sur ces pensées hautement pragmatiques, je me trouvai face à une cité ovale aux bâtiments arrondis et aux toits plats. La ville était vaste, plus étendue qu'Iwa-la-Toute-Puissance, mais recouverte de cette poussière du monde, le sable, et sans aucun horizon. C'était une localité triste à mourir. Je fronçai les sourcils, couvant du regard l'étendue qui se profilait entre les deux falaises. Le temps était étrange aujourd'hui - je me surpris à me faire cette réflexion pour la seconde fois en moins d'une heure. Rien ne semblait indiquer une mobilisation de masse: les messagers n'avaient pas encore transmis leurs informations. Kiri allait bénéficier d'un grand effet de surprise.
J'inspirai profondément: une nouvelle étape de ma vie commençait. Le plus important était désormais de prendre un peu de repos et surtout, attendre l'issue de la bataille sans intervenir. Mon signalement était connu dans les rangs de Kiri - du moins je l'espérais. Quant à Suna... Il y avait quelqu'un que je devais voir. Un éventail, des cheveux blonds bouclés, un être visiblement sensible et des informations importantes à obtenir: Temari représentait pas mal de choses dans mon esprit. Jetant un coup d'oeil rapide à ma carte, je constatai que le rouleau ne se trouvait pas en direction de la tour marquée du Kanjii 'Vent'. Il y avait de fortes chances pour qu'elle ne l'ait pas encore apporté à ses supérieurs.
Je me déplaçai sans davantage de discrétion dans la direction de cette partie du village, courant au pied des bâtisses. Je pris tout de même un maximum le soin d'éviter le champ de vision des guetteurs - ce pays avait pour coutume d'installer des veillées sur les toits de ses bâtiments: on passait difficilement inaperçu. Toutefois, les informations devaient commencer à circuler au sujet de la bataille imminente, et personne ne sembla me voir. Suna était conçu de manière à se protéger des attaques aériennes, les attaques au sol étaient empêchées par l'impressionnante falaise entourant le village, où seul un étroit défilé autorisait l'accès au saint des saints. Les guetteurs étaient surtout occupés à regarder en l'air, et ne furent pas en mesure d'observer ma progression rapide.
Un coup d'oeil à la carte m'indiqua la présence du rouleau dans un des pâtés de maisons vers ma droite. Je pris un petit passage légèrement protégé par l'arrondi de deux bâtiments - notant au passage la forte domination des édifices à trois étages dans ce secteur. Avec un peu de patience, je trouverais facilement celui où Temari se trouvait. Ou du moins le rouleau... Je m'arrêtai, faisant désormais face à la réalisation de mon deuxième objectif. Après être entré dans Suna sans la moindre difficulté - si j'oubliais le temps perdu à devoir m'expliquer auprès des éclaireurs kiriens - j'étais sur le point de m'introduire chez celle qui représentait une mise-à-jour dans ma quête principale. Je décidai d'entrer par le toit.
Je ne m'attardai pas à contempler le village depuis ce nouveau point de vue: un escalier taillé dans la pierre orangée perçait le toit et permettait de descendre aux étages inférieurs: une coursive donnant accès à quelques portes. Je marquai d'une croix la maison de Temari sur ma carte, puis la roulai et la rangeai: elle n'était plus nécessaire désormais. Mes pas n'émirent aucun bruit, ma respiration se fit plus discrète que le murmure du vent, mes vêtements plus discrets que la soie. Je collai l'oreille contre la première porte. J'entendis un soupir, puis une voix. Etait-ce ma proie? Tout me portait à le croire, car le rouleau se trouvait au-delà de ces murs, ou à l'étage inférieur.
Je tournai la poignée, ouvrit, laissant l'air se faufiler dans la pièce légèrement assombrie. L'atmosphère était idéale: il régnait un climat lourd, et mon coeur se mit à cogner plus fort sous l'effet de l'adrénaline. Je m'étais déjà introduit chez des gens pour les espionner ou les tuer, mais je l'avais fait en tant qu'arme obéissante, pas de mon propre chef. L'expérience actuelle était totalement différente, d'autant que j'étais sans aucun doute possible repéré. Je déposai mon sac, enlevai mes sandales et mes vêtements de voyageur. Je ne savais pas trop si Temari allait venir à ma rencontre ou m'attendre avec une arme pour m'abattre, mais je lui préparai mon sourire le plus sournois, l'expression de visage la plus inquiétante possible pour elle. Je voulais me donner l'air de celui qui a atteint son objectif et qui savoure l'instant de façon très malsaine. L'initiative me revenait.
"Eh bien, il semblerait qu'en dépit de tout Suna, je sois parvenu à m'introduire au coeur-même du village", fis-je à voix haute, ne laissant plus aucun doute sur mon identité. "Merci beaucoup pour ton aide, très chère Temari", ajoutai-je, moqueur.
Et j'attendis sa réaction.
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Sujet: Re: Jusqu'à l'épuisement... ? [PV Yuukyuzan Anjii] Lun 21 Jan - 14:33
De vous à moi.
« Qu’ils vous atteignent… qu’ils s’envolent jusqu’à vous… Qu’ils atteignent vos cœurs et les réchauffe… »
Voici la dernière phrase que déclara, la charmante rose des sables, le visage emmitouflé dans son oreiller. La demoiselle, s’enfonça, dans les profondeurs de son inconscience. Se frayant ensuite un chemin jusqu’au doux Royaume de Morphée. Où elle se sentirait certainement plus tranquille, qu’ici bas, à penser à des frivolités sans importance. Quelques minutes, plus tôt, elle avait été prise dans un dilemme, dont elle ne pensait être capable d’en sortir. Finalement, la situation déplaisante, à laquelle elle assista, ne dura pas bien longtemps. En rentrant chez elle, elle tenta de se reprendre, peu à peu. Essayant, désespérément de faire abstraction de sa colère, en vain. Malgré ses efforts, elle n’y arriva pas. Elle se laissa donc submergée par ses pensées lointaines. Elle se remémora en premier lieu, le visage de ce jeune homme effronté. Qui n’avait guère manqué de la faire passer, pour une simple idiote sans esprit. Puis pour finir, elle fit un bref tri sur son existence et se rendit compte, que celle-ci n’était pas si radieuse, qu’elle l’aurait voulu. Tout allait dans un sens pas vraiment confortable. Cela allait-il s’arranger, un jour ? La demoiselle n’en était pas certaine de la réponse et ne pensait en aucun cas que cela allait changer…
En peu de temps, qu’il fallait, Temari s’était retrouvée dans un univers douceâtre. Elle avait fermé ses prunelles un court instant et s’était laissé happée par ses chimères incertaines. Les savourant allégrement, elle ouvrit ses prunelles, après avoir eu une étrange impression. Qui fit frissonner son corps, comme si un courant électrique venait de la traverser. Cela fut si saisissant, que ça l’obligea à se réveiller sans plus tarder. Sursautant subitement de frayeur, elle se leva de son fauteuil. Elle jeta son oreiller, puis se mit à regarder vers sa porte, que quelqu’un venait d’ouvrir et de refermer ensuite. La luminosité étant quelque peu misérable en ces lieux, Temari ne sut pas qui pénétra dans son logement. Et comme elle n’attendait personne, elle resta sur ses gardes. Surtout, s’étant rendue compte que la silhouette de l’inconnu qu’elle dévisageait, était très élancée et qu’elle n’avait rien à avoir avec celle d’une personne qui lui était connue. En tout cas pas dans son entourage proche. Elle comptait immédiatement demander des comptes à cet énergumène, qui osait ainsi s’introduire chez elle, sans son accord. Mais avant qu’elle ne puisse faire ou dire quoi que ce soit, elle entendit une phrase, qui la laissa sans voix. Celle-ci provenait de l’inconnu.
« Eh bien, il semblerait qu'en dépit de tout Suna, je sois parvenu à m'introduire au cœur-même du village. Merci beaucoup pour ton aide, très chère Temari. », termina-il avec un ton plutôt moqueur.
La voix que la jeune femme venait d’entendre, ne lui était pas inconnue. Celle-ci dissipa très vite ses nombreuses interrogations. Elle possédait la même intonation que la voix du jeune homme, qui l’indisposa tantôt. La question, qu’elle comptait poser, ayant trouvé réponse, sans qu’elle ne se fatigue, Temari sortit son attitude revêche. Ce jeune homme avait vraiment du toupet, pour oser ainsi revenir se présenter devant elle, après tout ce qui s’était passé. Temari lâcha un soupire d’agacement, qui pouvait clairement s’entendre. Elle maudit cet instant-là, car son éventail, était vers l’endroit où se trouvait Anjii. Elle se maudissait elle-même, de ne pas avoir été plus clairvoyante. Si elle avait eu l’idée de poser son éventail vers le fauteuil, elle ne se serait pas embêtée pour la suite. Et ça aurait été plus rapide d’y mettre la main dessus, sans s’exténuer. Mais voilà, elle n’y avait pas pensé. Au bout d’un petit moment de silence, Temari resta dans sa position, puis fixa Anjii.
« Comment es-tu venu jusque là ? Tu m’as suivi, c’est ça ? »
Le ton de la voix de Temari, n’était ni remonté, ni même calme. Il était neutre, mains néanmoins, il n’était pas malaisé de distinguer, que derrière cela, la demoiselle était agacée. Elle s’attendait à toutes les apparitions, sauf à celle d’Anjii, dans son habitation, qui plus était. Elle comptait bien prendre l’instant présent afin de lui fairepayer, ne serait-ce, qu’un minime de sa moquerie. Et ce, avec autre chose que son éventail. Elle était une kunoichi, les astuces ne manquaient pas. Vu qu’en plus, ils étaient sur son territoire à elle. Avec ou sans luminosité, il ne pouvait pas lui échapper ici.
Spoiler:
Pas très motivée en ce moment, gomen ne :/
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Sujet: Re: Jusqu'à l'épuisement... ? [PV Yuukyuzan Anjii] Mer 30 Jan - 16:32
[ Sumimasenn! J'fais pas mal de trucs en ce moment, du coup je poste à rythme lent =/ ]
Un rapide coup d'oeil me renseigna sur quelques éléments garnissant les lieux. Rien de bien significatif, si ce n'est le gigantesque éventail que Temari portait avec elle dans le désert peu de temps avant mon irruption. L'obscurité commençait à tomber dans cette partie de la ville, le soleil étant passé derrière la falaise. Tandis que Kiri préparait dans le plus grand silence son assaut, j'étais tout simplement dans le coeur-même de la ville, et je pouvais à présent agir de la manière qui me plairait. Je n'avais rien de prévu, pour l'instant, à part me planquer, analyser, voir si je pouvais faire balancer le conflit à l'avantage d'un camp ou de l'autre. Tout ce qui comptait était que je puisse m'installer à Suna - à défaut à Kiri - sans qu'on en fasse toute une histoire.
Avant que la propriétaire - l'était-elle vraiment? - des lieux ne se manifeste, je vis le rouleau et le récupérai. Il n'était pas question de lui révéler comment, grâce à cet objet, j'avais pu la suivre à la trace. Un soupir d'agacement retentit, et elle vint, prompte à la colère, mais tellement impuissante. Aucun mal ne lui serait fait: j'aurais tout aussi bien pu m'infiltrer sans chercher à la retrouver, mais c'était plus drôle de cette façon. Et puis... N'avais-je pas esquissé un plan pour la rallier à ma cause? Il me faudrait davantage y réfléchir, car l'instant semblait mal choisi pour l'impliquer. Son regard porta jusqu'à l'éventail, derrière moi - je souris avec malice. Enfin elle me fixa, comme si elle avait cherché ses mots avec difficulté, sous l'effet de l'énervement. C'était une situation idéale pour déterminer son degré d'hostilité envers moi après cette deuxième provocation.
"Comment es-tu venu jusque là? Tu m'as suivi, c'est ça?", fit-elle, tout à fait neutre, sauvant les apparences.
The One Million Ryos Question. Je levai la main droite et agitai mon index, les autres doigts repliés, en signe de négation. Ce faisant, je fis légèrement claquer ma langue contre la peau de ma mâchoire supérieure - à quatre reprises. Je repris alors un peu mon sérieux, mais ma voix resta un peu moqueuse. Naturellement enjoué, je posai les bases d'un échange peut-être houleux.
"Je ne peux pas répondre à cette question, hélas. Tu m'en vois désolé", répondis-je, amusé. Je levai les mains en ajoutant, l'air préoccupé: "Avant qu'il ne te vienne à l'esprit de m'étriper, sache que je ne suis pas venu pour te nuire".
Intérieurement je pouffai de rire, et une petite étincelle dans mon regard aurait pu potentiellement me trahir. A vrai dire, ma seule présence lui nuisait probablement. Malgré ça, je tentai de garder une bonne contenance. Si elle s'était regardée, aussi, elle aurait peut-être compris pourquoi j'avais envie de rire. Toutefois, comme elle n'était pas moi, ni n'avait vécu ce que j'avais vécu, sa réaction aurait peut-être été différente. Quoiqu'il en soit, je trouvai la tournure des évènements tout à fait... drôle. J'étais là, elle ne pouvait rien y faire à part peut-être me tuer - chose que je ne laisserais pas arriver. Le pouvoir était de mon côté. Que faire, en profiter jusqu'au bout? Ou en garder sous le coude? En l'état actuel des choses, je jugeai bon de ne pas trop en rajouter, de peur de faire de mon premier contact Sunien un ennemi d'entrée de jeu. L'honnêteté pouvait parfois être une arme. Nonchalamment, je m'installai sur un fauteuil [Hrp: je te laisse décider lequel, ne connaissant pas la disposition des lieux], et soupirai à mon tour.
"Eh bien voilà, je suis à Suna. Et je compte m'y installer, que ça te plaise ou non. Je n'ai pas d'intentions particulières concernant le village ou ses habitants. Tout ce que je veux c'est y vivre, rencontrer certaines personnes et progresser en tant que Ninja.", expliquai-je, posé et accompagnant ma parole de vagues gestes de la main.
Je m'attendais à une réaction de refus, de contestation. Malheureusement pour Temari, je ne comptais pas vraiment lui laisser le choix. Et puis... les évènements allaient lui forcer la main à ma place, après tout. J'espérais toutefois qu'elle se résigne face à ma présence, afin que nous puissions aborder les sujets qui m'intéressaient. Dans le cas contraire, eh bien... je laisserais le temps faire son oeuvre. J'avais le temps, après tout.
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Sujet: Re: Jusqu'à l'épuisement... ? [PV Yuukyuzan Anjii] Jeu 31 Jan - 9:44
Nouveau vent.
Une situation plus que problématique, se présenta à la belle rose des sables, alors qu’elle se prélassait tranquillement sur son fauteuil. En effet, l’énergumène qui éveilla son animosité tantôt, n’avait rien trouvé de mieux à faire que de venir l’enquiquiner. Dans son habitation, qui plus était. Temari était juste abasourdie, par l’agissement de ce jeune homme. Elle se demandait jusqu’à quel point, il était effronté ? Qu’est-ce qui avait bien put lui passer par la tête, pour qu’il vienne s’introduire ainsi en terre ennemie ? Ce jeune homme dissimulait décidément plus d’un mystère, se dit Temari. Et ses agissements laissaient beaucoup trop à désirer. Et malencontreusement pour elle, les choses ne semblaient pas vouloir progresser en sa faveur. Même si elle était indignée par cette apparition encombrante, elle ne pouvait évidemment, rien accomplir. Pour la simple et bonne raison que son arme de prédilection, se trouvait vers là où était lé dénommé Anjii. Ne pouvant pas y accéder aisément, sans conflagration, elle se résigna à trouver autre chose, pour l’assaillir. Mais avant de chercher le moyen d’en arriver aux hostilités, elle prit quand même la peine de lui demander comment est-ce qu’il avait fait pour venir jusque là ?
Avant de répondre à la question posée, Anjii leva la main droite et agita son index, pour ensuite replier les autres doigts. A cela, la demoiselle supposa, qu’il voulait procéder à un compromis. Alors que Temari pensait qu’il allait enfin répondre à sa question, elle fut surprise, de l’entendre faire des bruits étranges. Se moquait-il vraiment d’elle ? Temari serra un peu son poing de colère, dans sa position. Si ce type la cherchait, il ne serait pas déçu de ce qui suivrait. Déjà à bout, alors qu’il ne s’était rien passé, Temari comptait demander à Anjii de prendre la porte, s’il ne voulait pas laisser des plumes chez elle. Mais elle ne put pas exprimer ses paroles. Anjii ouvrit enfin sa bouche, pour répondre à la question, qu’elle posa tantôt. Avec son ton moqueur habituel, pour ne pas changer :
« Je ne peux pas répondre à cette question, hélas. Tu m'en vois désolé, répondit-il avec un ton amusé. Il leva ensuite la main puis poursuivit. Avant qu'il ne te vienne à l'esprit de m'étriper, sache que je ne suis pas venu pour te nuire. »
Il en avait décidément des bonnes celui-là ! Comment ne pas penser à l’étriper, avec ce qu’il accomplissait ? Il se moquait irrémédiablement de Temari, il n’y avait plus aucun doute dessus. La demoiselle ne voulait plus écouter ce type, elle en avait plus qu’assez qu’il l’importune. Elle s’était tenue à l’écart de tout contact de ce genre pour éviter quelconque ennui. Et voilà qu’aujourd’hui, le destin se moquait d’elle, en agissant en sa défaveur. Elle qui n’avait pourtant pas besoin de ça… La situation devait sans aucun doute amuser Anjii, ce qui était très loin d’être le cas de la demoiselle, qui était plus qu’enragée. L’action suivante du jeune homme, ne l’aida pas à se calmer. Pour couronner le tout et hausser son insolence, il osa aller prendre place sur le fauteuil se trouvant en face de Temari. La situation avait atteint le summum de l’ironie ! En regardant le jeune homme s’asseoir confortablement, Temari écarquilla ses prunelles un court instant. Hébétée, elle suivit du regard le geste nonchalant qu’il fit en s’asseyant. Il soupira ensuite, puis continua son discours douteux :
« Eh bien voilà, je suis à Suna. Et je compte m'y installer, que ça te plaise ou non. Je n'ai pas d'intentions particulières concernant le village ou ses habitants. Tout ce que je veux c'est y vivre, rencontrer certaines personnes et progresser en tant que Ninja. », expliqua-t-il tout en effectuant de nombreux gestes avec ses mains.
C’est qu’en plus, il se pensait crédible avec ça ! Venir s’installer à Suna pour pouvoir rencontre d'autres shinobis, il pensait vraiment pouvoir encore embobiner et amadouer Temari avec des paroles aussi piètres ? Il avait du cran, la demoiselle devait le reconnaître. Mais hélas, avoir du cran, ne suffisait pas toujours ici bas. Cela, la délicate rose des sables ne le savait que trop bien, elle qui agissait constamment avec détermination et fermeté. Pour n’avoir à rien rater… Malgré son indignation, la demoiselle se résigna à se calmer. S’étant rendu compte que se tourmenter l’esprit pour ce type, n’en valait vraiment pas la peine. L’attaquer ne lui apporterait sans doute rien de plaisant, dont elle pourrait s’enorgueillir. Elle se tourna sur le côté, puis alluma la petite lampe qui se trouvait sur une table non loin du fauteuil où elle était allongée tantôt. Ce dernier se trouvait en face de celui, où était assis Anjii. La lampe donnait une luminosité tamisée, assez suffisante pour permettre à la demoiselle de clairement distinguer l’intrus. Après ceci, Temari soupira de lassitude un bon coup, puis s’assied sur le fauteuil. Une fois, qu’elle fut confortablement installée, elle daigna enfin poser ses prunelles sur le jeune homme.
« Et tu as pris le risque de venir jusqu’ici, rien que pour me sortir ça ? Tu as du cran je l’avoue, mais je suis dans le regret de t’annoncer que tu ne tireras rien de ma personne avec de tels agissements. Alors va importuner quelqu’un d’autre, qui gobera tes mensonges, sans se poser de question ! »
Sur ces mots prononcés avec un ton âpre, Temari détourna son regard d’Anjii. Dans son état, elle ne pouvait certes pas agir hostilement, mais rien ne l’obligeait de continuer à écouter les sarcasmes de ce type. Il pouvait prendre la porte, que cela ne lui ferait ni chaud, ni froid ! Ce qu’il ne ferait sans doute pas, s’il était aussi effronté que la demoiselle le pensait. Elle le voyait du genre insistant et pas le genre à abandonner une chose facilement. Aussi têtu qu’inflexible… Des qualités non insignifiantes, c’était certain, mais pour l’heure l’admiration n’était pas d’actualité pour la demoiselle.
Spoiler:
Ce n'est pas grave, on a tous nos occupations IRL ^^. Courage !
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Jeu 22 Nov - 15:22![Jusqu'à l'épuisement... ? [PV Yuukyuzan Anjii] Thgg10](https://i.servimg.com/u/f86/11/66/43/17/thgg10.png)
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