|
|
| Histoire Tsuna, la résurrection, le passé. | |
| Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Histoire Tsuna, la résurrection, le passé. Jeu 10 Jan - 16:43 | |
| Il arriva par un jour pluvieux de la fin du printemps et déposa le vaste monde sur le seuil de ma porte. J'avais trente-cinq ans cette année-là. A vingt ans, j'aurais considéré cet âge comme le dernier pas avant le gâtisme, mais désormais je n'y voyais plus ni jeunesse ni vieillesse, seulement un état d'équilibre provisoire entre les deux. J'avais perdu mon inexpérience d'autrefois mais je ne pouvais pas encore me targuer des excentricités d'un âge avancé. Par bien des côtés, je ne savais plus ce que je pensais de moi-même; parfois, j'avais l'impression que ma vie disparaissait lentement derrière moi, s'effaçait comme des empreintes de pas sous la pluies jusqu'à me convaincre peut-être que j'avais toujours été cet homme taciturne qui menait une existence devenue banale dans une chaumière reculait de tout ces peuples entre mer et forêt." Un homme toqua à ma porte : J'ouvris et vis un vieillard, sans dire un mot il rentra. Je n'eus pas le temps de prendre la parole car il le fit à ma place:
" Ne laisse pas une existence comme celle-ci devenir la tienne, si tu ne trouves pas de but, venges moi. Je t'ai donné ce pouvoir pour te protéger et protéger les autres en même. Les hommes qui me poursuivaient faisaient partit d'une grande organisation. Vas et réduit là à néant. "
Soudain, je me réveillais, allongé sur mon lit, j'écoutais les petits bruits coutumiers qui m'apportaient quelques fois la paix de l'âme. Je respirais avec régularité, ma lame était posé devant la cheminée où le feu crépitait doucement, je tendis ma main vers elle et la prit. J'avais l'impression que Shishibi rêvait qu'il courait parmi des collines enneigées pour torturer un malheureux petit lapin. Pour lui, c'était un songe de silence, de froid et de vivacité. Je me retirai discrètement de sa chambre d'âme et le laissai à son bonheur personnel. Au-delà de ma fenêtre, les oiseaux revenus de migration s'interpellaient en chantant. un vent léger soufflait, et, chaque fois qu'il agitait les arbres, les feuilles se laissaient tomber sur l'herbe humide, résidu de la pluie de la nuit précédente. Les arbres en question étaient des bouleaux blancs, et il y en avait quatre, leur feuillage aérien jetait une ombre agréablement légère sur la fenêtre de ma chambre. je fermais les yeux et crus percevoir leurs jeux de lumière sur mes paupières. je n'avais pas envie de me lever, pas tout de suite.Je repensais à ce rêve que j'avais fait cette nuit et je fus pris d'un frisson. C'était nécessaire, me dis-je fermement; je voulais le venger, ce rêve avait débordé de moi, surgis d'une ancienne rancœur qui suppuraient au fond de moi depuis longtemps; je n'avais pas prévu que ce sentiment allait ressurgir.. Je repensais en même temps à Naruto, Gaara et Sasuke qui avaient été pour moi des amis irremplaçable et me surpris à penser qui si quelque chose leur arriverait je les vengerais. Sans doute quelque partie puéril de moi-même espérait-elle qu'un jour je les retrouverais tout les trois, qu'un jour nous vivrions à nouveau en commun. Je savais désormais que c'était surement impossible..
" C'est fini.. Cette existence-là est finie, renonces-y. "
J'étais libre d'eux a présent. Libres des limites qu'il m'imposaient, libre de leur conceptions de l'honneur et du devoir. Plus jamais je ne serais forcé de soutenir le regard de l'un ou de l'autre et de lui rendre des comptes sur mes gestes. Libre d'accomplir le seul acte que j'avais encore l'envie ou le courage de commettre, le seul acte qui me permettrait de jeter mon ancienne existence aux oubliettes.Trouver et tuez cette bande qui ont assassiné mon protecteur.Ce n'était que justice. Le spectre de la promesse que j'avais faite à mes parents de ne jamais faire de mal à un autre que moi se dressa brièvement pour me hanter. Je l'apaisai en songeant que ces personnes avait " tué " l'homme qui avait fait cette promesse. Ce Tsuna là n'existait plus. Je n'avais plus rien, plus mes amis, rien.. s'il ne me restait rien d'autre dans cette coquille de vie, j'aurais au moins ma vengeance. Je me jurais que leur chef me regarderai en mourant, qu'il saurait qui l'avait assassiné. Pas question de meurtre discret, d'entreprise furtive : Je leur donnerai moi-même la mort, tous sans exception. Si j'échouais, ma fois, j'étais déjà mort. Si je mourais en tuant leur chef, cela en vaudrait encore la peine, ma vie m'importait que jusqu'au moment où j'aurais prit celle du commanditaire des meurtres. Ce qui se passerait ensuite était sans intérêt.Shishibi s'éveilla, dérangé par quelque ombre de mes pensées.
" As-tu songé à ce que je ressentirais si tu mourais ? "
je fermais les yeux un instant, j'y avais songé.
" Que ressentirions-nous si je vivais comme une proie? Nous sommes chasseurs. Nous ne sommes nés ni l'un ni l'autre pour être proie. Je ne peux être chasseur si je m'attend toujours à devenir proie, je dois donc les chasser avant que ce ne soit l'inverse. Je vais tuer leur chef et tout son clan, je les tuerais tous à cause de ce qu'ils ont fait. Pff.. C'est de la mauvaise viande. je ne comprend pas la chasse des hommes. "
D'un coup, j'acceptai le but que je m'étais fixé avec moins d'équanimité : en me l'étant assigné, je n'imaginais de m'en détourner pour rien au monde, mais mes parole d'un autre jour vinrent me faire reproche. Que devenaient les beaux discours que j'avais tenus à propos d'une existence que je prétendais vivre pour moi même? Je ne puis que biaiser : je m'attellerais à cet idéal si j'étais encore vivant après avoir refermé les derniers volets de mon ancienne vie. Non que je n'eusse pas envie de m'élancer dans la liberté, mais je ne pouvais supporter l'idée que ce clan puisse continuer à vivre en toute liberté. C'était un désir de vengeance, purement et simplement, me répétais-je. Si je voulais mettre une croix définitive sur ces sentiments honteux, je devais en passer par là.Je décidais de faire un tour chez Shishibi. Il y avait longtemps que je ne le considérais plus autrement que comme une extension de moi-même. Nous avions atteint le sommet de sa force ensemble. Dorénavant je pouvais l'approchais sans crainte. Celui-ci était sombre des yeux et du museau, chamois à la base des oreilles et de la gorge, noir du jarre qui pointait de son pelage, surtout aux épaules et au plat de la croupe. Il avait de larges pattes, ses queues étaient plus expressive que le visage de bien des femmes, ( petit clin d'œil à Gaara, Sasu et Naru ) et il était doté d'une dentition et d'une mâchoire capable de briser le fémur d'un godzilla des marais, de léonardo le chat et d'alberto le condor. Le simple fait de le regarder, de savoir qu'il était là, avec moi me mettais du baume au cœur. Je me levais et entrais dans une petite hutte où j'avais posé mes affaires. Il me fallut très peu de temps pour dresser l'inventaire de mes possessions : Deux couvertures, mon manteau, quelques vêtements de rechange, quelques affaires en laine mal adapté à l'été, une brosse, un couteau et une pierre à aiguiser, une fronde, plusieurs petites peaux nettoyés, du fil fait avec des tendons, le miroir de l'anbu de Konoha, ma fleur de la renaissance, une petite casserole et des cuillers. Il y avait aussi un petit sac de farine de seigle et un autre de farine de blé, un peu de miel et du saké. Tout ces objets n'allaient pas pouvoir beaucoup m'aider pour me lancer dans mon entreprise, le voyage serait long jusqu'à leur planque, enfin encore faut-il qu'ils en aient une. Je réfléchis soigneusement : ce n'était pas encore le plein été, il me restait donc du temps pour ramasser des plantes et les faire sécher, pour fumer du poisson et de la viande afin de m'en servir comme ration pendant le voyage : je ne tenais pas à tomber dans les pommes sur la route.Je n'avais pas de technique pour voler malheureusement, de skate ou de roller. J'allais donc devoir tout faire à pied..
" Pourquoi ne pas tout simplement rester ici ? Il y a de toute : de la viande, du saké, du poissons. Pourquoi partir alors ? Je dois partir, je dois faire ce que j'ai décidé pour pouvoir continuer à suivre ma voix. Pour trouver un but. Tu crois vraiment pouvoir trouver un but en accomplissant ta vengeance ? je suis obligé de te suivre .. Où allons-nous alors ? Au lieu où tout a commencé : Le cimetière que j'ai construit dans les montagnes.. "
Et il repartit dans son coin de mon âme, il ne se poserait pas davantage de questions avant le départ, et, à ce moment là, il me suivrait ( en même temps il a pas le choix ) se fiant juste en notre capacité pour survivre. Les jours passés, je m'entrainais apprenant sans cesse de nouvelle technique, m'efforçant à chasser ma propre viande, mes poissons et mes plantes. Je dois bien avouer que ma viande était principalement composé d'oiseau et de chat. C'était en quelque sorte une aide contre la guerre de la mafia des animaux pour plus tard. Le chef de bande allait bien entendu être entouré de tout son clan, voir toute son armée. Il fallait donc que je me prépare à la perfection sachant qu'il y aurait sans doute des Ninja puissants. Ceci je le savais à cause d'une amère expérience de mon passé.. Cette pensée mis à part j'espérais que mes fourniture me suffiraient pendant ma route. Un jour arriva où je sus que mon approvisionnement était plus que suffisant et qu'il me fallait me mettre en route sans plus tarder afin de profiter de l'été pour voyager. J'aspirais ardemment à me venger et pourtant je renâclais étrangement à quitter ma petite maison et mon existence présente. Une blessure récente au niveau du dos m'élançait quelque fois lorsque je tuais une proie ou quand je tournais la tête trop brusquement, une trop longue chasse à l'oiseau ou au chat me laissait agité de tremblement surement dû à la fatigue. je jugeai plus sage d'attendre d'être complètement rétablis avant de prendre la route.je m'attardais donc, les journées étaient chaudes, la chasse très abondante. le temps passait et les douleurs en faisaient de même. Jamais je n'avais connu une existence aussi simple. Cependant nulle paix de dure, et une nuit, un rêve m'éveilla.J'étais dans un village, sur la place public, étendu sur un pavage glacé, au milieu d'un cercle d'hommes au regard dur. La pierre sous ma joue était visqueuse de sang en train de coaguler, et comme je haletais, la bouche ouverte, j'en percevais à la fois le gout et l'odeur. Tout les hommes s'avançaient vers moi, dont un spécialement avec des gants en cuir et un sabre. Je les suppliais d'arrêter ce calvaire, sans m'écouter il planta sa lame dans mon dos, je levais les yeux au ciel gris et foudroyant et me mis à hurler. C'est mon propre hurlement qui me réveilla. Je roulais à plat ventre, me mis à quatre pattes, m'ébrouai et enfin me redressai.
* Ce n'est qu'un rêve, un simple rêve, rien de plus.. *
Peur et honte déferlèrent sur moi et me laissèrent souillé : Dans mon cauchemar, j'avais imploré la pitié de mes bourreaux, au contraire de ce que j'aurais surement fait. Je me répétais que je n'étais pas un lâche mais était-ce bien vrai ? j'avais l'impression de sentir encore le gout et l'odeur du sang. Je me levais et alla dans ma salle de bain, où je nettoyai mon visage, après quoi je bus longuement. Je me débarbouillais à nouveau en me passant les doigts dans la barbe. Soudain, je ne pus supporter ces poils sur ma figure : je me rasais.Je retournais dans ma chambre, l'odeur du moisi me fit froncer le nez. Il avait plu quelques nuits plus tôt, et l'humidité s'était mise dans ma viande séchée dont une partie était gâtée. Je fis le tri des morceaux encore comestibles, le nez plissé devant les dégâts, certains dus aux asticots ( miam ). Tout en vérifiant soigneusement le reste de mes provisions de viande, je ne cessai de repousser une impression insistante de malaise. Ce ne fut qu'après avoir récupéré mon couteau et d'en enlever une fine couche de rouille que je finis par accepter l'évidence.Je n'avais aucune idée du temps qui s'était écoulé : je regardais la viande avariée, la poussière qui couvrait mes possessions éparpillés. Il y avait des jours que je n'avais rien rangé, peut-être même des semaines. Après tout, en ce moment je passais mes nuits sous le ciel obscure. Mes yeux se posèrent sur mes mains : la crasse incrustée dans la peau de mes poignets, le sang séché sous mes ongles. Tout ceci me répugnais, je me sentis soudain, renâcler, incapable d'affronter la vision que je voyais de moi.
" Tu es troublé, petit frère ? Oui. Mais tu ne peux pas m'aider, ce sont des ennuis d'homme que je dois résoudre seul. Pff ! Comme si j'allais te proposer mon aide !! "
Je n'avais plus la force d'acquiescer : Je laissais passer. Je baissais les yeux sur moi : Mes vêtements étaient encroûtés de terre et de sang, et mes chaussure partaient en lambeaux en dessous de mes genoux. Qu'étais-je devenu ? Je tirai sur le col de ma chemise, puis me détournais de ma propre puanteur. Avant ces jours-ci j'avais une apparence beaucoup plus soigné.. Je décidais de changer un peu ce dans quoi je vivais.Laborieusement je fis du feu dans l'âtre, puis je me rendis dans la douche pour me laver. De nombreuse puces flottaient dans l'eau, je découvris aussi une tique sur ma nuque et je m'en débarrassais en la brulant. Une fois que j'eus les cheveux propres, je les démêlai, puis les rattachai en queue de cheval. Je me rassis devant le miroir de la belle Anbu, et enfin m'examinai : J'étais redevenu bien propre.Lorsque j'eux fait encore chauffer de l'eau, lessivé et tapé les vêtements pour les nettoyer à fond, je commençai à comprendre le soucisfanatique et constant de ma mère pour la propreté. J'étendis ma frénésie de nettoyage à mes affaires de couchage et à mes vêtements d'hiver pour leur ôter leur odeur de moisi, je découvris à cette occasion qu'une souris était en train d'emprunter des partie de mon pull. Cela ne plus guère : Je la brûlais et en profitais pour la manger. Enfin, j'étendais des jeans mouillées sur une branche d'un des arbres qui faisait de l'ombre.
" Tu es à nouveau un homme. Et c'est bien ou c'est mal ? C'est mieux que sentir comme les chats et oiseaux que tu as tué, mais moins bien que sentir ta sauvagerie. Nous mettons-nous en route bientôt? Yep. Nous irons vers l'ouest. Ah ! "
A la tombé de la nuit, tout les habits que je possédais ainsi que toute mes couvertures étaient encore humide. La lune était plein et le ciel clair, un merveilleux temps. Je rentrais dans ma maison et fit un feu suffisant pour faire cuir des pains avec ce qu'il restait de la farine de Seigle. La farine de blé c'était pourris. Mieux valait donc manger le seigle tout de suite avant que celui ci ne moisisse à son tour. Une fois finis, j'allais chercher une couverture presque sèche pour l'étendre devant le feu et je m'y allongé, les yeux perdus dans les flammes, à demis assoupis. Je tendis mon esprit vers Shishi mais il dédaigna m'accepter, préférant rester seul dans son coin. J'étais donc seul et plus humain que je ne l'étais depuis quelques semaines. Je fermais enfin les yeux en me disant qu'il me fallait du temps pour m'entrainer.
" Le temps, pas le temps. Les hommes ont inventé le temps pour mieux se casser latête. Tu y penses tant que j'en ai le vertige, pourquoi suivre ces vieilles pistes? Cherches en un nouvelle au bout de laquelle tu trouveras peut-être ta voie. Si tu la veux, chasses-là, c'est tout. Tu ne peux pas dire : Chasser prend trop de temps, je désire seulement manger. C'est tout un : Chasser c'est commencer à manger. Tu ne comprends pas, il n'y a qu'un certain nombre d'heures par jour et qu'un certain nombre de jour pendant lesquels je puis faire ce que je veux faire. Pourquoi découper ton existence en petits bouts et donner des noms aux petit bouts? heures, jours .. c'est exactement comme un chat : Quand j'étais libre et que je tuais un je chat, je mangeais un chat. Toi, quand tu as un lapin, tu le découpes en morceaux et tu l'appelles "os", "viande", "fourrure" et "entrailles. et alors tu n'en as jamais assez. Que me conseilles-tu donc, Ô grand sage ? De cesser de gémir et de faire ce que tu veux faire, que je puisse enfin dormir en paix. "
Il me donna un petit coup mental, comme un coup de coude dans les côtes quand on se sent un peu serré contre une personne. Je pris soudain conscience de l'intimité que j'avais imposé à notre contact ces dernières semaine. Il avait été un temps où je lui reprochais toujours d'être dans ma tête et je ne voulais pas de sa présence car je le considérais comme un pur démon sans âme. Par sa réaction, je me rendais maintenant compte que je m'étais collé à lui autant que lui à moi quand on était plus petit. Je résistais fermement à l'impulsion de me raccrocher davantage à lui, et m'asseyant, je plongeai le regard dans les flammes. J'eus un long moment d'absence, battis des paupières et détournai le regard des flammes. Le feu se mourrait, tel était mon existence à présent, en cendre derrière moi. Quelques souvenirs passé avec Sasuke, Gaara et Naruto refaisaient surface. Je secouais la tête et fermais le yeux : j'étais fatigué, trop fatigué pour penser à eux, mieux valait essayer de dormir. je m'efforçai de repousser les émotions trop humaines qui bouillonnaient en moi/ Non loin, un loup leva le museau et lança soudain vers le ciel un long hurlement qui transperça la nuit de sa solitude et de son désespoir. Le lendemain je m'éveillais et pris lentement conscience de mon environnement, le cerveau embrumé. Une migraine me battait les tempes et j'avais la sensation d'avoir les traits figés. La bouteille vide de saké roula par terre lorsque je me redressai sur le sol.
" Tu dormais profondément, tu es malade ? Non, Idiot seulement. Je n'avais jamais remarqué que ça te faisait dormir à ce point. "
Je fermai les yeux un moment, les paupières serrées, puis je les rouvris. Cela n'allait pas mieux. Je jetais quelques morceaux de bois sur les braises du feu de la veille. Je me rallongeais prudemment et refermai les yeux pour dormir encore un peu. Quand je me réveillai, la lumière du plein jour se déversait par la porte ouverte. Je me levais et me contraignis à m'en tenir à ma résolution de la veille et je me mis à ranger la mesure. J'achevais de tout nettoyer, puis je balayai les cendres de l'âtre et les remplaçai par une brassée de bois : si quelqu'un passait par là à la recherche d'un abris, tout serait prêt pour l'accueillir. Je ramassais mes vêtements enfin secs et posai sur la table tout ce que je comptais emporter : C'était pitoyablement peu si l'on considérait que c'était là tout ce que je possédais, mais énorme si l'on songeait que je devais le transporter moi-même. je descendis au ruisseau pour boire de l'eau fraiche avant d'essayer de faire de mes affaires un balluchon minable. En remontant je me dis que le voyage n'allait pas être de la tarte. Je trouvais ma chaussure gauche sur le seuil : j'avais dû la laisser tomber par mégarde. Je me baissai, la ramassai et la jetai sur la table. Je m'aperçus alors que je n'étais pas seul. La chaussure aurait dû me mettre la puce à l'oreille mais j'étais devenu négligent dernièrement. Ils étaient deux, surement de jeunes bandits. Ces deux-là, je les avais interrompus alors qu'ils fouillaient mes affaires, les mains pleines de viande séchée, ils dévoraient sans se quitter des yeux, enfin, ils tournèrent vers moi un regard calculateur, je ne bougeais plus. L'espace d'un instant nul ne fit un geste. Ils avaient à manger et tous mes biens : Ils n'avaient aucune raison de m'attaquer tant que je ne les provoquais pas. je reculai doucement vers la porte, à pas prudent, les bras le long du corps, comme devant Naruto que j'aurai surpris en train de chasser un animal, en effet, lorsqu'il s'agit de viande il ne laisse personne s'en approcher. J'évitai de croiser leur regard et continuai à battre en retraite avec précaution. J'avais presque franchi la porte lorsque l'un des deux pointa un index crasseux sur moi.
" Nous devoir tuer toi !! Toi pas savoir parler !! "
Aussitôt ils lâchèrent leur butin et bondirent sur moi. Je reculais et heurta de plein fouet un troisième bandit qui entrait à cet instant. Il portait ma chemise de rechange et guère davantage. Il me ceintura presque par reflex, et je n'hésitai pas : J'en avais marre. Je saisi Hi no Sora et lui trancha la tête, il tomba en avant et je l'enjambais pour atterrir dehors et ainsi, avoir plus d'espace. Je sentis un choc dans le dos et je roulai à terre. Un des hommes se jeta sur moi, me saisit, et je hurlai de terreur car sa poigne avait soudain réveillé en moi l'atroce rêve et le misérable souvenir des montagnes. La panique m'envahit comme un poison foudroyant et je replongeai dans le cauchemar. L'effroi m'empêchait de réagir, mon cœur battait la chamade, je n'arrivais plus à respirer, mes doigts étaient engourdit, et j'ignorais si je tenais encore mon sabre. Les mains de l'homme touchèrent ma gorge, je me mis à le frapper éperdument avec pour seule idée de lui échapper, d'éviter son contact. Son compagnon me sauva d'un coup de pied brutal qui m'érafla le flanc et atterrit dans les côtes de mon agresseur. J'entendis le souffle lui manquer, et d'une violente poussée je me débarrassais de lui. Je m'écartai d'une roulade, me redressai et commença à réfléchir. Malheureusement à peine eus-je le temps d'essayer de reprendre le contrôle de moi que j'entendais les pas d'un homme. Ne sachant pas quoi faire, je me lançais sur lui, esquivais un coup puis lui trancha la jugulaire. Je sentis du sang sur mon visage mais cela ne me gênais pas. Je fus soudain, pris d’une étrange frénésie de la bataille. Je connaissais les légendes des berserks. Je ne voyais en ces combattants pris de folie que des brutes bestiales animées par la soif du sang, insensible aux massacres qu'elles perpétraient. Mais peut-être à l'inverse, ces hommes étaient-ils victimes d'une sensibilité brusquement excessive, incapable de protéger leur esprit contre les émotions qui déferlaient en eux et les contrôler, incapable d'écouter les messages de douleur que leur envoyait leur propres corps. Je n'en sais rien. Une dizaine de bandits étaient venus rejoindre les trois autres enfin.. Maintenant plus qu'un des trois restés. Tous me foncèrent dessus, je ne savais pas quoi faire : j'étais encerclé. Je pensais ma fin arriver lorsque une voix, non réel, plutôt dans mon esprit se fit entendre.
" Idiot ! Envoies moi du Chakra et plantes moi dans le sol en pensant à un dôme de feu qui t'englobe pour repousser et brûler les ennemis! Envoyer du chakra où ? À qui ? Qui êtes-vous ? Je suis ton épée espèce de soumis ! Vîtes fais ce que je dis ! Oh mon dieu mais t'es long à la détente toi !! "
Je mis à part ses insultes et fis ce que mon sabre me demandait... Après tout au point où j'en suis je n'ai plus rien à perdre... Je mis du chakra dans mon sabre et le planta sans attendre au sol en pensant au globe. L'effet fut celui désiré par mon esprit, un globe de feu m'entoura puis se dispersa et toucha tout mes ennemis. Ils brûlaient tous sans exception. Sans attendre, j'éteignais le feu d'un des bandits pour lui soustraire des informations, celui-ci tomba à terre d'évanouissement. Je m'approchais de lui, arme à la main car on ne sait jamais ce qui peut arriver, puis le tourna sur le dos. Il était devenu méconnaissable : Son visage était entièrement brûlé, du pue se faisait voir sur tout son corps ainsi que dans les plais de sa figure, ceci ne me gêna guère. Je liais ses mains puis le porta sur mon épaule, je l'emmenais jusqu'à une petite grotte que j'avais trouvée en chassant ma viande et jetai l'homme en question contre un rocher, ensuite je partais à la rivière pour prendre un peu d'eau. Je remontais dans la caverne et vit qu'il était réveillé. Il était assis de guingois, les mains liées dans le dos, il contemplait ses brûlures et son mollet lacéré. Je regardai moi aussi sa jambe, mais, sans faire montre de la moindre compassion, je restai debout devant lui jusqu'à ce qu'il m'adresse la parole.
" Puis-je avoir de l'eau ? Tiens, toi tu parles ma langue. Tourne-toi. "
J'attendis impassible qu'il obéisse. Il y parvint non sans mal, et je le déliai. Il poussa un petit cris quand j'arrachai la lanière du sang coagulé qui maculait ses avant-bras, et il les ramena lentement devant lui. Je lui donnais de l'eau et il bu. Je savais que ses épaules devaient le faire souffrir, les mienne m'élançaient encore du choc que j'avais reçu plus tôt. Un côté de son visage avait comme dirait-on fondu, un de ses yeux bleus était injecté de sang. Curieusement ses blessures lui donnaient l'air plus jeune. Il regarda son poignet brûlé, à ses mâchoires crispées, je compris qu'il n'osait même pas toucher la blessure. Son regard remonta peu à peu vers moi, puis se perdit au loin.
" Pourquoi ne me tuez-vous pas ? "
Je failli le gifler, et il eut un mouvement de recul.
" Tu ne poses pas de questions. Tu y réponds. Qui vous a envoyé et pourquoi tes copains et toi devaient me tuer ? je ne sais pas. "
Il mentait et j'eus envie de l'étrangler pour l'obliger à me révéler la vérité. Sa présence constituait une menace excessive pour moi, je me redressai brusquement avant d'avoir le temps de laisser libre cours à ma fureur.
" Si, tu le sais. Je vais t'accorder un petit moment pour réfléchir à tous les moyens par lesquels je pourrais te forcer à parler, et puis je reviendrai. "
Je commençai à m'éloigner, puis plaquai un sourire avenant sur mes lèvres et me retournais.
" Ah, et si tu crois l'instant bien choisi pour essayer de t'échapper... Eh bien, après quelques pas à l'extérieur, tu perdras surement tes jambes. "
Il y eut une explosion de lumière blanche devant notre abri, un coup de tonnerre ébranla le sol. Je clignais des paupières, ébloui, et puis un déluge de pluie s'abattît devant l'entrée de notre grotte, comme si les vannes d'un barrage venaient de s'ouvrir. L'obscurité se fit soudain au-dehors. Une rafale de vent poussa le rideau de pluie de notre refuge, puis tourna. La chaleur étouffante de la journée disparut tout à coup. Je regardais le cataracte qui tombait devant l'entrée de la grotte.
" La pluie va effacer tout piste, l'avantage, c'est que si il restait de bandits ils devraient se contenter de récupérer leurs mort et de rentrer de là où ils viennent. Bon, à présent il faut faire parler le prisonnier si je veux avoir les réponses à mes questions. Je lui ai laissé un peu de temps pour réfléchir, ensuite je lui arracherai la vérité. En attendant, je sors chercher du bois pour le feu tant qu'il n'est pas trop humide. J'en profiterai pour voir si personne ne m'a suivi. "
Je m'armais de courage et sortis sous le déluge. C'était en tout point aussi froid et désagréable que je l'avais prévu. Je restai un moment immobile, les épaules voûtées, les yeux plissés pour essayer de distinguer ce qui m'entourait à travers le rideau de pluie grisâtre, puis j'inspirai profondément et modifiai consciemment ma façon d'appréhender le monde. Comme un homme me l'avait un jour démontré, une grande partie du malheur des hommes provient des espoirs qu'ils nourrissent, il allait de soi, pour moi en tant qu'humain, que je pouvais m'abriter au chaud et au sec quand bon me semblait. Les animaux n'entretiennent pas de telles croyances. Il pleuvait et alors ? je fis donc comme ces animaux et était à même de l'accepter, se trouver sous la pluie impliquait d'avoir froid et d'être mouillé. Une fois que j'eus reconnu le fait et cessé de le comparer avec ce que j'aurai préféré, la situation me parut beaucoup plus supportable, et je me mis en route. La pluie avait transformé le chemin qui montait à la grotte en un petit torrent boueux, et le sol était glissant. Même en sachant que j'avais laissé des empruntes, j'eus du mal à les repérer, et je formais le vœu que la combinais de pluie, de pénombre et d'absence de traces visibles persuade les bandits ( si il y en avait encore ) de regagner leur hutte ou je ne sais quoi. Certains étaient déjà retournés au village annoncer la découverte des cadavres. Pouvais-je oser espérer qu'ils avaient tous fait demi-tour en emportant les dépouilles de leurs camarades ? Un éclair zébra le ciel, le tonnerre éclata peu après et la pluie tomba avec une fureur renouvelée ce qui m'avait retiré de mes pensées. Je me mis en quête de bois et trouvai quelques branches presque sèches sous l'abri d'un arbre abattu depuis de longues années. J'arrachai au tronc plusieurs poignées d'écorce décomposée, cassai les branches mortes pour les transporter plus aisément, puis ôtai ma chemise dans laquelle je roulais mon amadou et mon combustible, avec l'espoir relatif de les maintenir au sec. Comme je remontais non sans mal à la grotte, la pluie cessa aussi brusquement qu'elle avait commencé, le soir s'emplit de bruit des gouttes tombant des feuilles et claquant sur la boue, et de l'eau ruisselante qui cherchait à s'infiltrer dans la terre détrempée. Non loin, un oiseau de nuit lança deux notes prudentes. Je rentrai dans la grotte, c'est à peine si je distinguais l'intérieur de celle-ci, mais, au bout de quelques instant, mes yeux s'habituèrent à la pénombre. Je posais mes branches et la chance aidant je réussi à allumer un petit feu au fond de l'abri. La fumée rampa au plafond et finit par trouver l'issue, je sortis pour vérifier qu'elle n'était pas trop visible du bas de la colline, puis, satisfait, je rentrai ajouter du bois à la flambée. A la lisère du cercle de lumière, mon prisonnier se tenait assis, les épaules voûtées. Je retirai ma chemise dégoutante et la laissai tomber par terre. Je secouais la nouvelle avant de l'enfiler. Le suintement de la paroi du fond avait désormais les dimensions d'un ruissellement régulier, et un petit filet d'eau courait à présent sur le plafond pour aller dégouliner au-dehors par l'entrée de la grotte. Je recueillis un peu d'eau dans ma main et la goûtai : elle était un peu terreuse mais potable.
" Je dois apprendre tout ce qu'il sait des projets de son maitre. Ils sont organisés et ils ne font pas de sentiment. Je n'ai pas affaire à un simple et faible clan. Il faut que j'arrive à glaner le plus d'information possible. Par quel moyen? Par tous ceux qu'il faudra. J'aime! Sale psychopathe va. "
Je parlais tout en aillant un sourire sur les lèvres, et, je reprenais mon sérieux. Je me sentis devenir froid et dur, je me levai et marchai en direction du jeune bandit. Mieux valait s'y mettre tout de suite, je le ferai parler puis l'éliminerai. Je refuser de courir le risque de le relâcher, et l'emmener n'aurait fait que me retarder. Ce ne serait pas la première fois que je tuerai après tout, puis ce n'est pas comme si ça ne me faisait aucun plaisir. Dos au feu, je me dirigeai vers les ombres où état assis le prisonnier, adossé à la paroi de pierre. Je restai un moment debout devant lui, à le regarder de tout mon haut. J’espérai que notre face à face le terrifiait. Quand il leva enfin les yeux vers moi, je demandai d'une vois grondante:
" Alors ? Tu as eu le temps de réfléchir à mes questions ? Qui est ton maitre et pourquoi voulez vous me tuer ?! Je ne sais pas... "
Du bout de mes chaussures, je lui donnai un violent coup de pied sous les côtes, calculé pour lui couper le souffle sans lui causer de lésions graves. L'heure n'était pas encore venue pour cela. Il poussa un cri perçant et se roula en boule. Sans lui laisser le temps de se remettre, je l'attrapai par le devant de la chemise et le relevai brutalement. J'avais l'avantage de la taille, aussi je serrai les dents et le tins en l'air à bout de bras. Il agrippa mes poignets et tenta faiblement de me faire lâcher prise. Il essayait encore de retrouver sa respiration.
" Alors ?! "
Dehors, la pluie se remit à tomber avec un rugissement sifflant.
" Je... ne... sais... pas... "
Il parlait d'une voix étranglée, et sa souffrance me fit lâcher un sourire malgré moi. Je le plaquai durement contre la paroi et sa tête heurta le rocher. Je vis le garçon se mordre la lèvre pour se retenir de crier.
" Que ce soit maintenant ou plus tard, je te garantis que tu vas parler. "
Je le tenais toujours contre la paroi, sa résistance futile et stupide attisait ma colère contre lui : je passai à la vitesse supérieur, cette fois j'allais lui couper les doigts un par un, puis si ce n'était toujours pas assez je passerai aux orteils, aux oreilles et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'il parle. Rien ne m'arrêtera pour ma vengeance. Après tout il était seul responsable de ce que je lui infligeais. Je ramenai mon poing en arrière et le frappa. Il tomba misérablement par terre et je lui expliquai mon idée. Un sanglot d'enfant le secoua, puis il reprit son souffle et murmura :
" Pitié ... "
Il était temps d'en finir et de briser le jeune homme, mais ce bandit inflexible ressemblait beaucoup à un enfant qui tente de toutes ses forces de garder son secret, et des larmes coulaient sur ses joues. Néanmoins, je ne pouvais plus reculer : Pitié de ce garçon ou pas, il fallait que je le fasse pour pouvoir enlever cette honte et ces remords. Je serrais les dents, et resserrai lentement ma prise sur le col de mon prisonnier. Il avala péniblement sa salive, puis sa respiration devint sifflante. Son regard bleu papillonna sur ma balafre. Je n'avais pas l'image d'un homme sensible à la pitié ni civilisé. Combien de fois j'ai imaginé ce que va souffrir le chef de son clan lorsque j'aurai l'occasion de me venger! Ce petit en méritai autant : il voulait me tuer pour je ne sais quelle raison. Je respirai lentement, le regard braqué sur lui, et je laissais ces réflexions monter au premier plan de mes pensées. Je sentis qu'elles modifiaient le pli de ma bouche et l'expression de mes yeux, et ma résolution s'affirma. Il était temps d'en finir quel qu'en soit le moyen.
" Dernière chance. Si tu ne la saisis pas, la douleur sera tellement atroce que tu ne pourras plus parler, ce qui annoncera des heures et des heures dans les enfers de la torture. A toi de voir. "
Tout en disant cela, je dégainai mon sabre, je plaçais la pointe de la lame sous son œil gauche et l'enfonçai légèrement dans la peau. Le garçon plissa les paupières, mais il savait comme moi que cela ne le protégerait pas. Je sentis mon prisonnier se mettre à grelotter. Il devait être terrifiant de savoir le sort que je lui réservais. Un sourire naquit sur mes lèvres. Ce qui se passait était inévitable, qu'il voie maintenant où menait la route sur laquelle il s'était engagé. Voyant qu'il ne répondait pas je le lâchais et il recula en trébuchant. Il se releva et s'efforça de rester debout, mais ses genoux fléchirent et il se retrouva brutalement par terre. Sa tête tomba en avant et je crus entendre un sanglot étouffé. C'était sans importance, Je m'approchai de lui et la peur si vit dans son regard. Impitoyablement je le regardai et enfonçai ma lame dans sa main et sa cuisse. Un cris assourdissant résonna dans toute la grotte ainsi qu'un deuxième lorsque je lui enlevai la lame. Il se tenait sa jambe avec sa main valide et tremblait comme une feuille, la pluie était de plus en plus forte, le vent soufflait plus vite. La nature était en harmonie avec les émotions de nos deux êtres.
" Dis le moi s'il te plait, ça t'évitera de souffrir d'avantage... "
Il ne répondait toujours pas, je pris sa main encore saine et lui coupa le pouce. A nouveau, un hurlement s'échappa de sa bouche. Enfin, il prit la parole.
" C'est bon .. pitié .. arrêtez .. Nous sommes des bandits, mon maitre est un puissant ninja et il nous a envoyé vous tuer car vous êtes le détenteur de Shishibi. Laissez moi maintenant.. Je vous en supplie.. Laissez moi .. Tu vois quand tu veux ? Une autre question et tu seras tranquille. Où se trouve votre planque ? "
J’attendais quelques minutes mais il resta muet, je lui coupai un deuxièmes doigts car, apparemment, il n'y avait que ça pour le faire parler. Le petit était en piteux état, il perdit conscience surement à cause de la douleur. Il tremblait comme si il avait de la fièvre et je ne pus le réveiller. Deux jours plus tard il reprit conscience, ses membres convulsés de spasmes qui semblaient incontrôlable. Cependant, je ne lui laissais aucun répit : dès son réveil je lui redemandai encore une fois où logeait son maitre. Enfin il me répondit sans doute en avait-il assez: sa volonté s'était brisé sous ma monstrueuse torture.
" Pitié .. Laissez moi partir .. je vous en supplie .. Mon maitre se trouve dans kawa no kuni et c'est le chef de Sora no kuni .. Vous avez toute vos informations .. Maintenant laissez moi en paix, s'il vous plait .. Tenez votre promesse, je vous en prie .. Merci. Bien, comme promis tu ne souffriras plus. "
Des sanglots s'échappaient de son visage, des larmes coulaient au rythme de la pluie torrentiel. A la fin de ce discours, je lui coupais la tête. Comme ça il n'aura rien ressentit et j'aurai tenu ma promesse de ne plus le faire souffrir. Je savais maintenant où se terrai le chef des bandits, je pouvais commencer mon voyage, et dès maintenant pour ne pas perdre de temps. Il fallait que je retourne dans ma petite maison pour récupérer mes affaires. Je finis par pénétrer dans la cahute, j'allumais une chandelle. Les mains tremblantes (surement de fatigue ou d’excitation), je ramassai rapidement ce qu'ils avaient laissé et l'empaquetai dans mon manteau. La porte ouverte dans mon dos faisait un sinistre trou noir par lequel ils pouvaient revenir à tout instant mais, si je la fermais, je risquai de me retrouver pris au piège à l'intérieur. Ils ne s'étaient emparés que de ce dont il avait l'usage immédiat : toute la viande séchée avait été mangée ou jetée par terre, je me refusais à ramasser ce qu'ils avaient couché. De mes habits, ils n’avaient pris que ma chemise. heureusement pour moi et pour eux, ils n'avaient pas touché à ma fleur. Je pris le peu de chose qui restait et sortit. Je traversai la prairie, puis montai sur la crête d'où je bénéficiais d'une vue dégagée dans toutes les directions. De là, je m'assis dans l'herbe et emballai mes affaires dans mon manteau en un paquet serré par des lanières de cuir. Quand j'aurai d'avantage de lumière peut-être trouverais-je un meilleur moyen de le transporter. Maintenant, je m'adressai à Shishi.
" Prêt ? Nous allons faire la chasse à l'homme ? Oui, et voyager en même temps. tu as faim ? Un peu. Tu es si pressé que ça de partir d'ici ? Oui. D'autant plus que ce lieu n'est plus sur. Bon et bien, nous mangeront en route et en chassant. Enfin je dis " nous " mais tu seras tout seul bien entendu ! MWAHAHA ! "
Je hochai la tête, puis levais les yeux vers le ciel nocturne : Le déluge c'était arrêté. Je regardais le paysage puis, partit en direction de l'autre bout de la crête. Je marchai l'oreille tendue, tout les sens en éveil, à l'affut du moindre mouvement dans la nuit. Je me déplaçai sans bruit : nulle créature ne nous suivait. j'avais prévu de marcher le jour et de dormir pendant les heures sombres, mais, après cette première rencontre il allait falloir que je m'habitue à voyager de nuit car j'estimai cette solution supérieur. Les premiers jours, j'eus du mal à m'assoupir de jours. Je cherchais un poste d'observation qui offrait en même temps la possibilité de me cacher, puis je m'allongeais, certain d'être épuisé. Je me roulais en boule, fermais les yeux et je restais là, tourmenté par l'acuité de mes propres sens. Chaque bruit, chaque odeur me réveillaient en sursaut, et je ne me détendais qu'après m'être levé pour m'assurer de l'absence de tout danger. Au bout d'un moment, Sora ( mon sabre ) et Shishi se plaignaient de ma nervosité, et, quand je m'endormais enfin, c'était pour me réveiller brutalement pas intervalles, en nage et agité de tremblement. Le manque de sommeil rendait pitoyables mes déplacements nocturnes. Pourtant, ces heures sans dormir et celles où je trottinais, les tempes martelées de migraine, ces heures n'étaient pas perdues : Elle me servait à alimenter ma haine envers Francky ( oui je lui ai donné un nom au chef des bandits ) et son clan, et à l'affuter comme un rasoir. C'était à cause d'eux que j'étais dans cet état, à courir comme un dératé et à modifier mon style de vie. Comme si cela ne suffisait pas, un cauchemar me hantait : la sensation de ma joue sur la pierre froide et couverte d'une pellicule de sang tiède, l'éclair qui accompagnait un coup de poing sur le côté de ma tête, les grognements gutturaux des hommes, leurs éclats de rire au spectacle d'un homme qu'on frappe, la douleur de l'épée qui se plante dans mon corps, tels étaient les fragments déchiquetés qui tailladaient mes efforts pour dormir. Désormais je nourrissais contre lui une haine sans pareil. je chassais en route. Ma résolution de toujours faire cuir ma viande s'avéra bien vite futile : Je faisais du feu à peine une nuit sur trois, et seulement si je trouvais un creux de terrain où il n'attirerait pas l'attention. Je ne me laissais toutefois pas descendre plus bas qu'une bête : je veillais à ma propreté et je prenais soin de mes vêtements autant que cette rude existence le permettait. Mon plan de voyage était simple : je me déplacerai à travers la campagne jusqu'à jusqu'à atteindre le styxx, ensuite je le suivrais pour parvenir à Kawa no Kuni. Le Styx et le nom de ce fleuve car il traverse le pays des âmes, pour ensuite chuter on se sait où. Si j'ai choisis cette voie c'est parce qu'elle était très peu fréquentée, et, de ce fait, je pourrais me déplacer avec moins de chance d'être reconnu. Quelques jours plus tard, je rentrais enfin dans le pays des âmes, je continuai ma route, et, un peu plus près de Sora no kuni, je tombai sur un tableau inquiétant : deux gibets se dressaient au bord de la route, un cadavre pendu à chacun. Comme si le spectacle n'était pas assez effrayant, d'autres objets leur tenaient compagnie : un poteau pour les condamnées au fouet et deux billots. Le bois n'avait pas encore eu le temps de s'argenter au soleil, j'en conclus donc qu'ils étaient de fabrication récente, et pourtant, les marques qui se faisaient voir montraient qu'ils avaient déjà beaucoup servis. Avec un frisson, je décrochais les deux pendus de leur perchoir et les enterrés un peu plus loin dans la forêt. Enfin, minuit était passé, je sentis l'assoupissement me gagner, et, abandonnant sans un remords mes pensées tourmentées, je me jetais dans le sommeil tel un plongeur résolu à sonder l'abysse. Le lendemain matin, j'émergeai du sommeil. Je chassais le brouillard de mes yeux et contemplai les deux tombes à coté de moi. Je me remémorai les gibets et en conclut que le village n'était plus très loin. Le mode de fonctionnement de ce bandit me donna encore plus de raison, de le tuer et je m'assurerai moi-même de le faire souffrir pour tout les gens morts. Je secouais ma tête pour chasser ces pensées et laissai derrière moi les pauvres cadavres enterrés. Sur la route, je longeais quelque temps des fermes bien tenues, plus loin, ce furent des propriétés de campagne avec de confortables demeures en pierre à l'ombre de grands arbres, des massifs de plantes autour de solides granges, et des chevaux de chasse et de monte dans la verdure. Ensuite, de vastes champs principalement de lin ou de chanvre, puis des propriétés plus modestes que celles déjà vu, et enfin je vis les abords de la ville. Du moins crus-je d'abord qu'il s'agissait d'une ville, mais en fin d'après-midi, je me retrouvais à l'intérieur d'espèce de rempart, avec, en face de moi des milliers de marches. Je me surpris à contempler ce décor avec ahurissement : je n'avais jamais rien vu de pareil, la ville se trouvait sur une île, dans le ciel. Je gravissais les marches avec beaucoup de pauses et j'arrivais en haut. Je me baladais dans la ville et arrivai dans un quartier où abondaient les jardins, les fontaines et .. les cimetières.. Peu d'habitation étaient présente dans cette ville, c'est donc ici que Guismo ( nouveau surnom du chef xD ) passé son existence, dans un endroit si sublime, si merveilleux. Durant mes déambulations dans ces quartiers prospères, je crois quelques personnes qui me regardaient avec un semblant de pitié. Je pense que si j'avais projeté de gagner ma vie en tant que mendiant, ma carrière eût été florissante. Mais je préférais chercher des alentours et des gens plus humbles, auprès desquels j'avais des chances d'entendre parler de Guismo, de là où il vivait exactement, de son organisation et des forces qui le gardaient. Je descendis donc vers le fleuve en pensant m'y trouver plus à mon aise. Le fleuve à cet endroit s'élargissait un immense lac, puis continuais si loin que la fin était caché dans la brume et que ce fleuve semblait toucher l'horizon. Je questionnais les gens et, petit à petit, glanais beaucoup d'information. J'entendis beaucoup parler d'une arène, et ce que j'appris me glaça les sangs. L'objet du cirque de Guismo était affreux. Le principe était simple : Ceux que le chef avait jugé mériter une punition ou la mort y étaient envoyé pour affronter soit des animaux affamés et excités jusqu'à les rendre enragés, soit un homme, le champion. De temps en temps, une personne qui donnait un excellent " spectacle " pouvait être l'objet de la clémence de Guismo, voire devenir champion. Cet arène se trouvait proche de son repère, je me mis en route pour trouver ce repère, deux heures plus tard, je trouvais le cirque et le repère qui était en fait un château. Prudemment, je me mis à faire le tour du château, il fallait faire la part entre un accès facile et un accès discret, de même que ke devais songer à une voie de sortie. Je voulais en apprendre autant que possible sur ce lieu avant la tombé de la nuit. Au crépuscule, j'avais effectué une exploration relativement compète des terrains de la propriété royale, et découvert que tout un chacun pouvait se promener librement dans les allées basses et profiter des fontaines, des jardins, des haies d'ifs et des marronniers, pendant que d'autres personnes crevaient de faim dehors. La plupart posaient sur moi un regard empreint d'une sévère désapprobation, quelques-uns de pitié, et le seul garde que je rencontrai m'annonça sur un ton ferme que la mendicité était interdite dans ces jardins. Je l'assurai que je n'étais venu que pour admirer les merveilles dont j'avais souvent entendu parler. Il me rétorqua que les on-dit sur les jardins étaient plus que suffisants pour les gens de mon acabit, sur quoi il m'indiqua le plus court chemin vers la sortie. Ce garde commençait à me saouler, j'étais très loin d'être un foutu mendiant et en plus, les gens comme lui c'est à dire ceux qui aime faire souffrir de pauvres innocent me donne la nausée. Je feignais d'être saoul, et il décida de m'amener de force vers la sortie. Proche d'un petit couloir isolé de tout les autres lieux, je fis semblant de tomber à la renverse pour le pousser en direction de ce sombre lieu, le faisant ainsi tomber avec moi. Je me relevais et couru en direction de l'autre bout du couloir espérant que le garde me suivrait. Il fit ce que je voulais, derrière j'entendais sa course et sa voix qui m'ordonnait de m'arrêter. Je secouais la tête éperdument e espérant feindre la terreur de façon convaincante.
" Arrête-toi, j'ai dit, espèce de sale petit avorton de taverne !! "
Je jetai un rapide coup d'œil par-dessus mon épaule, pour lui montrer un regard avec l'expression d'un homme aux abois, comme si je cherchais de l'aide. La troisième fois que j'effectuai ce manège, il bondit sur moi. C'était précisément le geste que j'attendais. Je l'évitais, puis enfonçai violemment le coude dans le creux des reins, le projetant à genoux. Ses rotules heurtèrent le sol avec un bruit sec, et il pourra un rugissement de douleur et de fureur, hors de lui que le " petit avorton clochard " ait osé le frapper. Je le fis taire d'un coup de pied au menton qui lui referma brutalement la bouche. Avant qu'il pût émettre un autre son, j'avais dégainé mon sabre et plantait la lame dans le sol, pour tester une nouvelle technique. Un long jet de flamme, tel une éruption volcanique sortit du sol pour embraser le bandit. Enfin, je stoppais la technique et il porta les mains à son cou dans un vain effort pour contenir le chaud jaillissement de son sang. Je me plaçais devant lui, le regardai dans les yeux avec un immense sourire.
" Sawada Tsunayoshi, Je suis Sawada Tsunayoshi le porteur de Shishibi. "
Il écarquilla les yeux de terreur, puis la vie le quittant vida son visage de toute expression et d'émotion. Il ne fut soudain plus qu'immobilité et néant, aussi privé de vie qu'une pierre. Une odeur de chair brûlé s'étendait dans les airs. Je me creusai la tête pour décider s'il valait mieux perdre du temps à le dissimuler ou accepter que ses camardes s'aperçoivent rapidement de son absence et profiter de la diversion que créerait la découverte de son corps. Pour finir, je le saisis par les aisselles et le traînai hors du couloir immense. Je trouvais non loin, une porte, je tendis l'oreille pour vérifier si personne ne s'y trouvé et enfin, je rentrais. Je saisis le cadavre et le poussin dans quelque chose qui semblait être un bassin remplis de poissons. Ceux-ci s'égaillèrent éperdument tandis que le sang mélangé au pue se répandaient en volutes dans l'eau limpide. Je me lavais rapidement les mains et la poitrine dans un autre bassin, puis sortit par une autre porte. J'espérai qu'on perdrait du temps à essayer de comprendre pourquoi ont avait traîné cette personne jusque-là pour la jeter dans un malheureux petit bassin. je pénétrai dans une nouvelle salle, dont j'admirai d'un coup d'œil le plafond en voûte e les murs lambrissés. A l'autre extrémité trônait un fauteuil majestueux sur une estrade : je devais me trouver dans une salle de réunion. J'examinai les aîtres pour me repérer, puis me figeai soudain : les portes sculptées loin sur ma droite venaient de s'ouvrir brusquement. J'entendis un éclat de rire, une question murmurée et une réponse gloussante. Je n'avais pas le temps de ressortir et je ne voyais nul meuble derrière quoi m'abriter, je m'aplatis contre une tapisserie et gardai une parfaite immobilité. Le groupe entra dans une vague de rires, l'absence d'énergie qui perçait dans les voix m'indiqua que les intrus étaient sous l'influence de l'alcool ou de je ne sais quoi d'autre. Ils passèrent à deux pas de moi, deux hommes qui rivalisaient d'efforts pour accaparer l'attention d'une femme, laquelle minaudait avec des gloussements ridicules derrière un éventail très moche. Vu leur niveaux d'alcool, j'aurais très bien pu m'amuser à faire des cabrioles devant leurs yeux. Soudain, je me jetai sur eux, transperça les deux hommes et coupa la gorge à la femme. Celle-ci hurla comme une truie qu'on égorge. Je poussais une porte pas très loin de moi et atterrissait dans une salle déserte. Sans hésiter, je traversai rapidement le dallage de marbre et m'engageai dans les degrés. J'en avais gravit la moitié quand j'entendis un grand cri : à l'évidence et à l'encontre de ce que je pensais, une servante avait trouvé le corps dans le bassin. Au premier palier, des éclats de voix et des bruits de course me parvinrent de la droite. Je m'enfuis donc à gauche. A pas de loup, je contournai une penderie derrière laquelle je me dissimulai, j'avais déjà Sora en main. Un bandit pénétra dans la pièce et y jeta un rapide coup d'œil. L'air agacé et contrarié je l'entendis dire sur un ton impatient :
" C'était fermé à clé. Il n'y a personne ici. "
Aucune réponse, j'en concluais donc qu'il était seul. Il resta un instant sans bouger, puis il poussa un soupir et s'approcha de la penderie entrouverte.
" C'est complètement idiot, je perds mon temps ici alors que la personne infiltrée est surement en train de s'échapper. "
Comme il se penchait pour atteindre le fond de la penderie, j'aperçus son visage dans le miroir en face de moi. Mon cœur s'accéléra, puis la haine et l'excitation se mirent à flamboyer en moi. Je ne connais pas le nom de cet homme mais je l'avais aperçu dans un village non loin de Sora no Kuni en train de tuer le dernier survivant. Son expression moqueuse était gravée à jamais dans ma mémoire : il méritait la mort. Il dut voir mon reflet dans la glace en même temps que moi le sien. Sans lui laisser le temps de réagir, je bondis sur lui par derrière. La lame de son épée était encore emmêlée dans les habits de la penderie quand je lui enfonçai la mienne dans le bas du ventre. Je lui passai l'avant-bras autour du cou pour me donner un point d'appui tandis que je tirais mon sabre vers le haut pour l'éventrer comme un poisson. Il ouvrit la bouche pour hurler, je lâchais mon arme pour lui appliquer la main sur les lèvres, et le maintins immobile pendant que ses entrailles se déversaient par la blessure géante. Quand je le laissai aller, il s'écroula, son cri étouffé changé en gémissement. Il tenait toujours son épée, aussi posais-je mon pied sur sa main en lui brisant les doigts sur le pommeau. Il roula légèrement sur le flanc pour lever un regard vers moi empreint de souffrance. A cette vue, je mis un genou à terre près de lui pour rapprocher mon visage du sien, je ne pus empêcher un sourire apparaître.
" Sawada Tsunayoshi, je suis Sawada Tsunayoshi, l'hôte de Shishibi. "
Et, sans attendre, je lui tranchai la gorge, bien que ce ne fût guère utile. J'essuyai ma lame sur sa manche tandis qu'il rendait le dernier soupir. En me relevant, je ressentis deux émotions : La déception qu'il fût mort si vite, sans résistance et un bon sentiment, celui de la vengeance. La vengeance .. comme elle était si vite accomplis! Je cachais le corps dans la penderie puis partit vite en courant avant qu'un nouveau bandit ne vienne dans cette salle. Je poursuivais ma course, les portes, les statues et les fleurs défilaient de part et d'autre de moi. Toutes les portes que j'essayai d'ouvrir étaient fermées à clé. Je tournai à un nouvel angle et me retrouvai en haut de l'escalier par lequel j'étais monté. Je me sentis un instant pris de vertige et désorienté, je repris ma course et j'entendis des gardes crier à l'étage inférieur. Par un effort de volonté, je m'arrêtai devant une porte, puis me concentrai sur la clenche pendant que je la tournais. Elle n'était pas verrouillée. J'entrai dans la pièce et refermai la porte derrière moi. J'étais déjà venu ici ! Non, la pièce en question était au rez-de-chaussée, et je me trouvai dans les étages, ou bien ? Je m'approchai rapidement de la fenêtre et je jetai un regard discret à l'extérieur: loin en contrebas s'étendaient les jardins du roi, avec la grande allée blanche qui ressortait dans la nuit. Je fis note de ce détail d'un seul coup d'œil, et me rendis compte que je me trouvais beaucoup plus haut que je ne le croyais. Pourtant j'étais certain d'avoir vu cette même pièce au rez-de-chaussée et de n'être qu'au premier étage. Il me fallait trouver Guismo. Une étrange excitation me saisit alors que je sortais de la pièce et reprenais ma course dans le couloir, une exultation qui n'était pas sans évoquer celle que procure une torture ou une vengeance. Qu'ils m'attrapent s'ils en étaient capables! J'arrivai soudain à un embranchement en forme de T et m'arrêtai un instant, désorienté ; Cette conformation ne me semblait pas cadrer avec ce que j'avais vu du bâtiment depuis l'extérieur. Je jetais un coup d'œil à gauche puis à droite, où le couloir prenait un aspect nettement plus imposant, la grande double porte au fond était frappée de chêne doré. Comme pour mieux m'aiguillonner, des éclats de voix furieux me parvinrent d'une pièce à ma gauche. Je pris à droite et, devant les grandes portes, je posais discrètement la main sur la poignée en m'attendant à les trouver fermé. Comme pour me contredire, elles s'ouvrirent sans résister. C'était presque trop facile, je chassais néanmoins mes appréhensions et entrai, la main sur ma garde. La pièce dans laquelle j'avais pénétré était plongé dans l'obscurité, en dehors de l'éclairage fourni par deux bougies qui brûlaient dans des supports en argent sur la cheminée. Je m'avançai au centre de la pièce.
" Vous voyez donc comment on arrive à ce résultat. "
Je me retournai d'un bloc et une soudaine distorsion de sens me laissa étourdi : J'étais au milieu d'une pièce bien éclairé mais dépouillée. Un homme était assis dans un fauteuil garni de coussins, un verre de saké sur une table à porté de sa main. Deux autres personnes se tenaient de part et d'autre de lui, avec une expression de colère. Malgré l'envie qui me tenaillait de regarder autour de moi, je n'osai pas les quitter des yeux.
" Vas-y, démon, jette un coup d'œil derrière toi. je ne t'attaquerai pas : il serait dommage de tendre un tel piège à quelqu'un comme toi, et de te tuer avant que tu puisses juger l'étendue de ta défaite. Vas-y, regarde derrière toi. "
Je me retournai lentement afin de pouvoir reporter lentement sur l'homme dans son fauteuil qui était surement Guismo. Une vingtaine de bandits se trouvaient derrière moi. Je ne savais plus quoi faire, puis j'eus une idée pour me débarrasser de tout ces bandits, ou du moins en tuer une grande partie. Je sortis Sora, mon partenaire. Les bandits m'encerclaient, et d'un coup je plantais ma lame incandescente dans le sol. La suite de la scène reste indescriptible, quelque un aurait pu voir ça comme une éruption volcanique, d'autre comme l'apocalypse. Je ne sais comment vous décrire quelque chose de cette envergure, la technique à laquelle je pensais était beaucoup plus faible que ça mais loin de moi l'idée de m'en plaindre. Des jets de flammes sortaient de partout accompagnement de petite langue de feu. Ces colonnes enflammées brûlaient plus de la moitié des bandits présent, cependant, elles ne touchèrent pas Guismo. Une fois finis, je regardai autour de moi, il n'en restait plus beaucoup. Pour finir, je fis deux techniques :
Nom : Nagareboshi Hakunetsu (météore incandescent) Description : l'utilisateur se sert de son chakra pour former une énorme boule de lave qu'il projette sur l'adversaire. Selon l'endroit où cette chose atterrit le sol se met a fondre. 5jours d'entrainement. 200 de chakra, 180 de dégât. La boule a une grande portée de frappe.
Puis, pour m'assurer qu'aucun des bandits ne survivraient j'enchainai les mudras et une autre technique de feu, après tout c'était mon élément préféré. C'est sans doute pour ça que j'ai été choisi pas Sora.
Nom : Ten'batsu No Koukei (spectacle de la punition divine) Description : l'utilisateur provoque une gigantesque coulée de lave qui s'étend sur plusieurs mètres de haut se dirigeant de la même forme qu'un Tsunami, une technique dévastatrices qui coute néanmoins beaucoup de chakra. 10jours d'entrainement. 390 de chakra, 370 de dégât.
Tout les bandits présents dans la salle étaient brûlés vifs, j'entendais les hurlements, les gémissements, les sanglots et l'odeur de chair brûlée de tout ces misérables insectes. Je me retournai pour regarder Guismo les yeux dans les yeux, le sourire au lèvre. Lui par contre, ne savait surement quoi faire. Enfin, je me jetai sur lui, et, lui transperça le ventre. Pitoyable ... Vraiment pitoyable ... Aucune résistance, encore plus faible que ces soldats. Je relevais la tête, il me regardait avec un sourire sur les lèvres. J'écoutai ses dernières paroles :
" Je te l'ai déjà dit: il serait dommage de tendre un tel piège à quelqu’un comme toi, et de te tuer avant que tu puisses juger l'étendue de ta défaite. "
Je ne comprenais pas, puis, Guismo se transforma en moi, je ressentais la douleur d'un sabre planté dans le ventre et vit mon sang couler tout le long. Je me retrouvais soudain dans une cours, à genoux, haletant. Je venais de comprendre le sens de ses paroles, tout ce qui venait se passer n'avait jamais eu lieu. Je n'avais encore tué personne, pas même couru dans les couloirs, rien.. Tout ceci n'avait été qu'une illusion. Je me relevai difficilement et aperçu que j'étais entouré non pas d'une vingtaine de misérable bandit mais, de plus d'une centaine de ninjas qui semblaient être bien entrainé. Sur une estrade se tenait le véritable Guismo.
Dernière édition par Sawada Tsunayoshi le Jeu 10 Jan - 17:30, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Histoire Tsuna, la résurrection, le passé. Jeu 10 Jan - 17:21 | |
| Les gardes marchaient sur moi sans se presser, en se déployant endemi-cercle, et me repoussaient devant eux comme une brebis égarée.J'étais venus dans l'espoir de tuer le chef, et pourtant je n'ai rienpu faire. Peut-être vaut-il mieux que je me suicide?
" Ton suicide ? "
Au fond de moi, Shishibi était frappé d'horreur.
" Oui, mieux vaut ça que la torture. Cesse cette folie tout de suite ! Va-t'en ! Fuis ! Je ne peux pas, tu le vois bien. Il est déjà trop tard. Je suis condamné, Laisse moi. Te laisser ?! Toi qui m'as changé ? Qui m'a sauvé ? Grâce à toi je ne suis plus le même, et tu veux que je te laisse ?! "
L'esprit de Shishibi tonna soudain dans mon esprit comme un orage d'été, comme les vagues furieuses qui ébranlent une falaise. Je l'avais déjà vu agir ainsi : Il voulait prendre le contrôle de mon corps. Un chakra noir m'entoura, je n'avais plus le contrôle de mon corps. Shishibi parlait à ma place.
" Réjouissez-vous, vous allez pouvoir affronter une partie du grand Shishibi ! "
Et il laissa libre cours à sa fureur. L'attaque de Shishi fut une explosion d'une puissance que je n'avais jamais vu. Elle n'était pas dirigé sur une personne en particulier mais sur tout les hommes présents ici. J'entendis quelque bandits pousser des cris de terreur gutturaux, l'espace d'un instant, ma tête et mes sens s'éclaircirent.
* Il a raison, je ne peux pas mourir ici. A quoi aurait servit tout cela sinon ? Je protégerai les citoyens de bandes comme la leur. Je ne peux pas mourir ici ! *
Je reprenais mon corps, et me calmais. Certain Ninja avait utilisé des techniques de doton, de fuuton et d'autres pour ce protéger de l'immense explosion de Chakra. D'autres, n'avaient pas survécu.
" Désolé mon frère, la peur m'a fait perdre la réel valeur de mont but. Merci de me l'avoir rappelé. Pff .. Bon et bien, Sora, Shishi ? Vous êtes prêts? Sois sur de les déchiqueter en morceau et de bien les faire souffrir avant. S'il te plait, quittes a m'utiliser, fais le avec finesse et beauté. Ouais ouais .. "
Je regardais le cercle de soldat tout autour de moi, j'étais bel et bien encerclé, il fallait que je me sorte de cette situation. Je condensais mon chakra dans mes poumons puis jeta tout d'un coup.
Je ne comptais pas faire une attaque aussi grosse et puissante, apparemment j'avais mis trop de chakra. Cependant je ne m'en plaignis pas car cette technique me laissa une brèche dans le cercle des ninjas. Je couru et sortit enfin de ce misérable rond. je me tenais face à tout ces bandits. Sans me laisser le temps de préparer une prochaine action, une dizaine de soldats me tombèrent dessus. Ils voulaient m'attaquer au corps à corps. Je fis des signes puis lança une technique pour les faire voler non loin de moi dans une sorte de jardin.
* Bien, une dizaine en moins. J'aime, j'aime, j'aime ! *
" HAHAHA !! Vous allez tous être brulé vifs ! tous sans exception !! A qui le tour maintenant ?! "
Petit à petit une queue fit son apparition derrière moi. Je devenais fou, j'allais tous les tuer, comme ça j'entendrai leur merveilleux cris de souffrance et ma vengeance sera terminé. Allez savoir pourquoi, un faible petit ninja de broussaille vint tout seul à ma rencontre. Il était pitoyable. Je le regardais et dis :
" Zukokku "
Je changeais la trajectoire de cette technique, et, l'anneau de feu coupa la tête de ce soldat. La scène fut assez amusante car, bien que l'esprit de cet homme soit mort, le corps, lui, continua sa route et tomba net à mes pieds. Ah .. Quel bon sentiment, quelle bonne vision que celle des ennemis qui tombent misérablement devant votre vue. Cependant, je ne laissais pas se plaisir me distraire, il fallait que j'enchaine pour tous les faire souffrir. Je lançai une attaque qui avait pour but de les ralentir.
Une énorme tempête de sable empêchait les ennemis de bouger aussi facilement que tout à l'heure, certains n'y voyaient plus rien, et le plus exaltant est que quelques soldats moururent à cause du sable qui était rentré dans leurs yeux, dans leurs poumons, dans leur bouche et dans leur narine. Je regardais un ninja qui avait une énorme armure, ce qui était encore plus amusant car à cause de la tempête il ne pouvait presque plus bouger. Il vit que je le regardais et tout en s'avançant vers lui je lui dis :
" Ton armure est pas trop lourde ? Attend, je vais te l'enlever. " Je la coupais avec Hi no sora.L'armure tomba en miette mais la tête de son propriétaire aussi.
" Désolé .. Je ne sais pas maitriser ma force ! Toute mes excuses ! HAHAHA ! "
Maintenant, pour finir ce combat il fallait que je m'attaque au maitre. Il fallait que je tue Guismo, je couru en direction de lui, tout en le regardant dans les yeux. Il fit une erreur : lui aussi me regarda. Son fauteuil se transforma en arbre et l'emprisonna. Je lui assenais un coup de katana mais celui-ci se transforma en rondin de bois. Je jetais mon regard partout en le cherchant mais sans grand succès. Je vis une attaque combiné d'élément m'arriver en pleine mais cependant c'était trop tard pour l'esquiver. Pour amoindrir les dommages les dommages je fis une technique puissante avec un large diamètre. Le choc me projeta contre un mur et ce fut assez violent. La tempête de sable disparaissait, je n'avais donc plus de couverture. Je me relevais en titubant puis lança une technique ayant pour but de me camoufler. Un épais brouillard apparut, il me restait peu de force mais je comptais au moins en tuer le plus possible. Je fis apparaitre le plus de pierre que je pouvais. Seulement une dizaine vinrent écraser des bandits en forme de crêpe. Je voyais quelques buste se détacher des jambes ainsi que quelque tête. Je fis apparaitre une merveilleuse et sublime pluie de sang. Mourir avec cette image n'était pas une mort affreuse, au contraire. Je commençais à perdre ma vue et mon équilibre lorsque qu'une voix dans mon esprit se fit entendre.
" Tu n'es pas tout seul espèce de débile. N'oublies que je suis là, moi, ton frère. Tu peux puiser en moi jeune démon. Prends mon pouvoir, ne te limite pas qu'au tien. Non, je ne voulais pas t'impliquer dans cette histoire. Je vois que tu n'as plus toute ta tête. Tu m'as impliqué involontairement vu que je suis DANS toi. En plus si tu meurs, tu devras porter sur ta conscience dans l'au-delà que ça m'aura libéré et je pourrai tuer beaucoup de personnes innocentes. NON ! "
Je me puisai sans réserve dans son chakra, et, 6 queues apparurent derrière moi. Je compris qu'après avoir sentis son sourire à l'intérieur de moi qu'il savait exactement ce qu'il fallait dire pour me convaincre. De nouveau sur pied, je regardais mes ennemis : Il n'en restait plus beaucoup. Cinq soldats courageux vinrent sur moi en fonçant tête baissée. Sans grand mal, j'en coupais trois puis, avant que les deux autres n'arrivent sur moi j'envoyais une technique pour que le sol devienne plus glissant. Les deux bandits tombèrent en glissant, et j'en profitai pour leur planter à tout les deux mon arme dans leur tête.
" Haha, je vois que tu te bats bien mon garçon ! C'est bien ! Découpe encore des gens avec mon corps ! J'aime sentir la douce chaleur du sang sur moi ! Heu .. Sora ? je ne te pensais pas du tout comme ça .. Franchement, toi qui dis être sublime et ect.. Tu as plutôt une nature .. disons .. barbare. "
Je regardais le reste des bandits. Quel reste ? il n'y avait plus rien, soit je les ai tous tué, soit certains ont eu peur et ont fui. Enfin, je criais :
" Guismo !! Viens ici ! J'en ai marre de m'attaquer à tes sous fifre, en plus il n'y en a plus un seul !! "
Je vis un homme descendre, d'un arbre que je n'avais d'ailleurs pas vu jusqu'à présent. Bref, il était là.. C'est pas trop tôt.
" Guismo .. Tsuna .. Crèves !! LOL ! "
Je me jetai dessus et les attaques s'enchainait. Je n'en voyais pas le bout, il était presque de force égal avec moi. Cependant je me reculai d'un coup et plantais Sora dans le sol. Un jet de flamme mangea Guismo, il tombait à terre mais se relevait sans mal.
* Mais c'est qu'en plus il est résistant ! *
Il créa dix clones qui se précipitèrent tous sur moi. Encore une fois, j'enfonçai mon épée dans le sol. Un dôme de feu allait repousser tout ces Guismo. Mais j'avais tord, une forte attaque suiton arriva ce qui eut pour effet d'annulé ma technique. J'allais me prendre les attaques en plein fouet. Mais par pur reflex, je fais les mudras nécessaire pour faire une technique doton. Les clones s'empilèrent sur Guismo, et ils disparaissaient dans une volute de fumée. Guismo se relevait un peu affaiblis. Et moi aussi d'ailleurs, durant cette bataille j'avais utilisé une énorme quantité de chakra ce qui ne me laissait point sans dommage. Je fis apparaitre quinze clones, et fonçait sur lui, j'avais une idée de technique bien précise. Il élimina non sans mal six de mes quinze clones et, en me servant du reste, je le contournais et lui enfonça un énorme rasengan dans le dos. Il fut repousser très loin, contre une pierre. Il fallait que je lance une dernière attaque. Je le regardais dans les yeux et lui aussi. Je me retrouvais devant une village qui était en train de se faire piller, détruire par des bandits. Je ne comprenais plus ce qui se passait, il y a deux minutes même pas, je me combattais contre Guismo et maintenant je me retrouve dans un village en train de se faire piller. Je regardais des hommes en train de tuer des femmes, des enfants, en train de violer certaines personnes. Je leur disais d'arrêter mais ils ne captaient même pas ma présence.
* J'ai compris .. une illusion, je suis dans une illusion ! rien de tout ça n'est réel. Mais comment faire pour revenir dans le monde réel. *
Tout à coup, je me servis de mon katana. Je me le plantai dans le bras, en espérant que ma douleur me réveillerai de cet affreux cauchemar. Je me retrouvais à genoux, une cuisante douleur au bras droit avec Sora planté dedans. J'avais réussi à me séparé de cette illusion mais au prix d'une douleur insupportable.
" C'est bien Tsuna ! Tu as fait ce qu'il fallait, maintenant je peux te considérer comme mon véritable maitre et tu pourras utiliser ma pleine puissance. Hein ? "
Je ne comprenais pas bien la phrase de mon sabre lorsque sur mon avant bras, je vis apparaitre des kanji japonais couleur rouge sang et feu qui disait : Hi no Sora.
" Super j'ai un tatouage et alors ?! Bon j'avoue qu'il est classe. Mais qu'est ce que ça change à ma situation ?! Donne moi du chakra et imagines que tu fais sortir quelque chose de moi en direction de ton adversaire. Bon de toute façon je n'ai plus rien à perdre. "
Je profitais de la surprise de mon adversaire et fis ce que Sora me disait. A ma grande surprise un énorme phenix sortit de ma lame. Un phénix de feu. Cet animal légendaire alla bruler mon adversaire.
[center]" Pas mal, tu as fait apparaitre Kagu-Zuchi hein ? Le Dieu du Feu. Finalement tu n’es pas si barbare que ce que je pensais.
Tu peux parler avec ta finesse toi !! Pour utiliser tout ton potentiel il faut que je te plante dans mon bras ?! Et après tu parles de finesse ! Bon je dois avouer que la technique à un certain style quand même. "
Une fois le feu éteint, je m'approchai de Guismo. Il était par terre et respirait difficilement, lorsque je m'approchais, je lui dis :
" Je vais te faire souffrir pour tout les gens que tu as tué. "
Il me suppliait, et pour le faire taire je lui coupé la langue. Un cris assourdissant sortit de sa bouche. Ensuite, je lui coupais ses dix doigts un par un. Puis les mains. Pour finir, je lui coupais les jambes, et l'abandonnais là, à son sort.
" Au revoir, je vous promet de revenir pour me faire pardonner de ce bordel que j'ai causé aux villageois. "
Je repartais en direction de ma chaumière et lançai une dernière phrase avant de partir de ce village:
" C'est finis mon frère .. Enfin.. " Je me réveillais en sursaut. Un simple rêve ? Non, je ne pense pas. J'avais agis en étant inconscient, tel un somnambule. Mon réveil fut parcourut par des maux de tête. Je ne me souvenais de rien, ou presque. Je me trouvais dans un laboratoire, la pièce était détruite, de toute part. Un lampadaire voyait sa lumière vacillait, faisant atteinte à mes pupilles complètement dilatés, avais-je été drogué? Non, je ne pensais pas non plus. Un plein d'émotion, certainement mais pourquoi étais-je de retour ici. Pourquoi avais-je fais ce rêve, ce rêve qui venais de venger ma fille et ma femme décédée? Une prémonition, oui, c'était le devoir que j'avais accomplis. Je fouillais en mon intérieur mais n'y trouvais nul trace de Shishibi, où était-il. Minato, non plus, il n'était pas là. Je me retrouvais seul, tout seul, dans une pièce si peu chaleureuse. Des foetus étaient superposés dans celle-ci, me regardant de leur yeux difforme. Une envie de vomir me prit et je le fis. Je venais juste de me réveiller, voire une scène de même m'était totalement insupportable. Je finissais par cracher les quelques biles qui me restaient et, de nouveau, je sombrais dans le néant du subconscient, manquant totalement de force.
Je sentais une main légère, une paume douce parcourir les traits de mes joues. Sans réfléchir, je posais ma main par dessus et tournais quelque peu mon visage à l'intérieur de cette fine poigne protectrice. Sachiko. Je la reconnaîtrais entre mille.
" Mon beau compagnon. Sois fort, pour moi, pour ta fille. Elle est là, elle a retrouvé ses souvenirs et c'est grâce à cela que tu es de nouveau en vie. Cependant... elle est en pleine confrontation avec son passé... La faire revenir prendra du temps, la patience sera la clé des retrouvailles mais ils arriveront, bien assez vite. Mon soleil... Comment pourrais-je vivre sans toi.. comment pourrais-je attendre que Luna revienne.. Choumei n'est plus là, Minato... Je n'arrive plus à me souvenir de la dernière planque où il était. Je suis seul, encore, dans un froid immense, dans un vide béant. Comment.. s'il te plait... Je suis désolé, j'ai failli à mon devoir, je n'ai su vous protéger toi, ma femme bien aimé et ma fille... Je suis désolé.. Pardonnes moi s'il te plait, tout est de ma faute... tout... -Sachiko passa ses mains derrière mon crâne et tira mon visage contre ses seins, me laissant dans une étreinte lumineuse- Mon ciel.. Non, tu en as déjà bien assez fait.. Ne t'inquiètes plus pour ce qu'il s'est passé, ce n'est personne d'autre que toi qui m'a enseignant que vivre dans le passé n'était que fardeau insupportable. Notre fille est encore vivante, elle grandit, de jour en jour, tâche juste de lui rappeler ce qu'est l'humanité, ce que sont les émotions. Minato... Tu le sais, il a toujours été comme ça.. il n'aime pas donner des nouvelles, toujours son air mystérieux, vous n'êtes pas frère pour rien, mon amour et... ne te morfonds pas pour Shishibi, il arrive, il répond à ton appel. Le temps nous est compté mon ciel. Tu as finis ta pause dans le monde des esprits. Non... Ne me laisses pas Sachiko. Depuis toujours tu as été présente pour mon bien, depuis toujours tu as su poser ton regard omniprésent sur notre Lune et moi même... Je veux sentir ce regard, encore et toujours, s'il te plait... " Son étreinte se lâcha, je pouvais observer mes jambes qui disparaissais, petit à petit, de tout mon âme je criais, je ne voulais pas quitter ma femme, non, je ne voulais pas. Une dernière chose se passa, une lumière jailli du corps de Sachiko, une lumière de son chakra froid qui vint se loger juste en dessous de la jointure de mes clavicules. Lumière vraiment fraîche mais chaude à la fois, me laissant un sentiment de plénitude. Enfin, tout disparut et, de nouveaux, j'ouvrais mes paupières, laissant en train la lumière déséquilibré du lampadaire détruit. Je tenais dans ma main droite, sur mon torse et autour de mon coup, un collier de cristal. Un second était positionnait à mes côtés. Luna, c'était le sien, j'en étais certain. J'allais me relever quand.. quelque chose m'en empêcha, un sentiment et une force que je connaissais parfaitement et que je n'avais pas pu voir depuis longtemps. Mon corps bougea de lui même, lévitant dans les airs en étant parallèle au sol. Une puissance vint se loger directement dans ma bouche, mes narines et mes yeux, créant une image de moi même assez diabolique. Je souffrais mais l'acceptez pleinement, je l'avais attendu et j'avais eu peur de le perdre. Trois heures passèrent pendant que le chakra immense me submergeait, trois heures de douleurs intensives mais rapidement, j'y passais outre. Enfin, tout s'arrêta, je tombais à même le sol, sur mon dos, d'un poids plus ou moins lourd. La douleur fut encore pire. Je toussais quelque peu, crachant du sang couplé a de la poussière et me relevais difficilement, le collier de Luna à la main. Les globules rouges formaient pratiquement une fine rivière au coin de ma bouche et, un sourire au lèvre, je touchai mon collier et fermais les yeux. " Choumei, mon frère... Petit frère... ça faisait longtemps.. Trop longtemps, bon retour en moi. Tss... Je n'étais pas mort, contrairement à toi, franchement. Nan.. En fait j'ai été enfermé dans Minato pendant un bon moment tu vois. Vous avez toujours été bizarre comme frère, de toute façon. Et ta fille, où est elle? Haha.. Elle se combat contre elle-même... Elle reviendra bien assez tôt, va, j'ai toute confiance en elle et je suis certain qu'elle saura ou me trouver, tiens. En attendant... Je ne sais pas où aller. Hey, tu oublies quelqu'un... Il y a longtemps que tu ne l'as pas vu. Mmmh...? Il est maintenant Kazekage.. Haosha... Hahahaha, effectivement, allons lui rendre visite et voyons si il m'acceptera. " Avant de partir, là où je m'étais retrouvé évanouis, je laissais un indice pour ma fille: Haosha Mizutirigi et je prenais la route en direction de Suna. Quelques jours me suffirent pour arriver devant les protes, complètement nus avec seulement un tissus à moitié déchiré qui recouvrait mon corps. Je ne m'en plaignais pas, la chaleur était grande et mon nudisme pouvait s'épanouir. Il était temps de revoir un ancien ami. |
| | | | Histoire Tsuna, la résurrection, le passé. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|