Deux personnes, quatre personnalités. [Pv Rosia D. Lorelei]

L'herbe est verte, le sable est jaune, l'eau est bleu, toutes celles-ci sont de magnifiques couleurs, mais chacune peuvent être teintée de rouge, la guerre n'avait effleuré aucun des villages, ni Konoha, ni Suna et encore moins Kiri. Les pensées de Teiichi était plongée de questions. Il se demandait même comment avait-il pu arriver si près de Konoha. Ah oui, il se promenait, la pluie de Kiri était devenue incessante et cela le tracassait, Konoha là-bas, il y faisait si chaud, l'air été pur, mais cette odeur de sang était présente, tout comme à Kiri. Teiichi était dans la forêt, et dans le ciel commençait à apparaître quelques nuages noirs, ils étaient juste au dessus de Konoha, ce village avait-il subit une attaque, oh non ce n'est que dans les films que le ciel est noir lors d'un combat ? Cependant quelques ninjas traqueurs courraient dans les bois et partaient à la recherche d'un certains Minato. Ce nom, il l'avait déjà entendu quelques part, et compris que l'agitation présente dans Konoha venait d'une désertion. Enfin bref, il continuait à marcher s'approchant de plus en plus du village.

Arrivant devant les portes, il y avait des gardes, ces derniers ne le laisseraient sans doute pas passer avec le katana qu'il avait dans le dos, Teiichi le rangea donc dans son sac, espérant que les gardes ne vérifieraient pas. Il avançait d'un pas incertain, son katana était la seule raison pour laquelle il ne pourrait pas entrer, son bandeau du village de Kiri ? Il ne le possédait plus, depuis qu'il avait rencontré Kuroro, son ami. Il arriva devant la porte, sa tête recouverte d'une capuche faisait une légère frayeur mais rien de mal, il approcha des gardes, mais ils ne le laissèrent pas passer et demandèrent une vérification du sac, c'est bien ce que Teiichi craignait, alors d'un mouvement rapide il ouvrit son sac et sortit son katana, le sortit de son fourreau et fit une entaille sur le torse des deux gardes, qui tombèrent à terre et se vidèrent de leur sang. Il enleva alors sa capuche ainsi que sa grande veste noire et la plaça sur les deux gardes puis les cacha près des murs pour qu'ils ne soient pas vu. Cependant, Teiichi se sentait observé, de très près même. Il rangea donc son Katana puis il regarda autour de lui, dans les arbres, sur les toits, personnes, il ferma les yeux et soupira, il devait être que trop paranoïaque. Il ouvrit les yeux et avança, passa les portes, le village était vide, et quelques maisons complètement éclatée, c'était un vrai cirque... Teiichi regarda au sol, un soldat mort, Teiichi eu une idée pour passer incognito. Il prit le bandeau du soldat mort, et se l'accrocha au bras gauche. Il continua ensuite sa route vers le centre ville.

Tout les gens du village était occupé à accomplir des tâches diverses et variées, l'un nettoyer les dégâts qui avaient été du à des explosions. D'autres encore s'occuper de faire briller des katanas, ils préparaient la guerre ? Contre qui ? Kiri ? Suna ? Ou peut-être que ce n'était qu'un bleu chargé de cette " mission "... Teiichi continuait d'avançait dans le village...

Spoiler:

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♠ One body for two people... ♠

De bonne heure déjà, Rosia était sur le pied de guerre. Tout autant que les konoha-jins. C’était le lendemain de l’incident qui était survenu au village, qui avait ravagé pas mal de maisons et causé pas mal de dégâts. Il y’avait eu de nombreux blessés par la suite. Pour compléter les efforts de ses compagnons, la jeune femme au cache-œil s’était portée volontaire, pour aider à débarrasser les décombres, qui restaient après l’incendie. Les dégâts étaient bien plus considérables qu’on ne le pensait au départ. Le blondinet pyromane et nudiste, n’avait pas raté son coup. Et comme toujours, alors que Rosia se démenait afin d’apporter son aide partout, Rosy avait préféré ne pas intervenir. Celle-ci avait d’autres choses qui la préoccupaient et qui étaient plus importantes à ses yeux que n’importe quoi d’autre. Fallait aussi dire, que depuis l’incident, les deux sœurs, s’étaient brouillées. Elles étaient encore en froid. Tout d’abord Rosia reprocha un peu à Rosy, ce qu’elle fit pour Shinki. Mais cela ne dura pas. Ayant fait la part des choses, Rosia avait rapidement classé l’affaire. Après tout, il s’était mis en danger pour elle. Rosia s’était donc excusée auprès de sa jumelle ainsi qu’auprès de Shinki. Elle le remercia, le garçon lui pardonna. Sa sœur, Rosy n’en fit pas autant. Et cette situation froide, qui s’était installée entre les deux sœurs, était bien partie, pour perdurer. Rosy voulait que Rosia ouvre un peu les yeux et qu’elle voie que derrière ce qu’elle prônait être de la bienfaisance, se cachait de l’égoïsme. Provenant d’une fille qui craignait, par-dessous l’amour et qui ne voulait pas avoir un lien trop intime avec quelqu’un. Sous prétexte, qu’elle avait peur de souffrir… Après avoir longuement médité sur la question, durant sa journée, Rosia se résigna. Sa sœur avait peut-être mis la main, sur ce qu’elle craignait de voir s’accomplir. C’est pourquoi, lorsqu’elle lui exposa tantôt, Rosia ne broncha pas. Elle n’essaya même pas de se défendre, comme le faisait si bien, lorsqu’elle savait qu’une chose était fausse. En ne démentant pas les dires de Rosy, c’était clair, net et précis qu’elle avait raison. Rosia avait beau être courageuse pour certaines choses, il n’en restait pas moins que sur d’autres, ses agissements laissaient à désirer. A y regarder de près, cela était bien réel. Rosia privilégiait beaucoup les simples liens amicaux, par peur des liens sentimentaux. Tout le contraire de sa jumelle, qui privilégiait plutôt les relations affectueuses, passionnelles voire même charnelles. Ainsi plongé dans ses pensées lointaines, Rosia perdit la notion de tout. Elle était en centre-ville et marchait droit devant elle, sans vraiment regarder le chemin. Finalement, un incident survint. Elle heurta une personne et tomba en arrière ensuite, sur les fesses. Suite au choc, elle se tourna rapidement pour regarder la personne qu’elle venait de heurter. Il s’agissait d’un garçon aux cheveux blancs, qui semblait avoir le même âge qu’elle.

« Excusez-moi… je suis vraiment… vraiment désolée… », balbutia-t-elle en inclinant légèrement sa tête.

Elle était très embarrassée d’avoir heurté bêtement quelqu’un, parce qu’elle ne regardait pas où elle marchait. Des rougeurs vinrent rapidement prendre place au niveau de ses joues.

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Spoiler:

Je marchais toujours, le long de quelques habitations et des échoppes, vide comme pour la ruelle précédente, je passais de ruelles en ruelles, longeant les murs pour éviter de me faire remarquer le plus possible. Ce qui était étrange c'est que mon humeur était différente que d'habitude, j'avais l'habitude d'être froid rien que dans ma façon de marcher et mon regard vers les gens, or aujourd'hui j'avais certes tué deux personnes mais c'était dans le seul but de me protéger. Je regardais les gens, souriant, sourire ? Jamais je n'aurai pensé sourire de toute ma vie pourtant, j'étais si triste au fond de moi que j'en voulais à quiconque me parlais, mais une personne m'avait fait réfléchir, et je ne devais point avoir de haine envers tout le monde, cela ne m'attirerai que des ennuis... et pas d'amis... Si je voulais atteindre mon but, il me fallait me faire des amis, sans alliés de confiance, je ne ferais que subir défaite sur défaite par le simple manque de confiance en moi. J'avançais pas à pas, ayant la tête dans la lune en réfléchissant que je mes yeux regardait devant moi, mais c'était comme si ils étaient fermés, c'est alors qu'une personne me heurta, c'était une jeune fille, elle tomba sur les fesses, tourna la tête pour me regarder puis me sortit une phrase d'un ton très timide et de ce fait elle parler tout en balbutiant.

- Excusez-moi… je suis vraiment… vraiment désolée…

Les joues de celle-ci devinrent rouges tomate, j'espère que la couleur de mes cheveux ne l'avait pas terrorisée, je lui tendis donc ma main pour l'aider à se relever, j'avais une nouvelle fois tendu ma main à quelqu'un. Ses cheveux était d'une couleur argentée, elle avait aussi un cache-oeil, qui cachait son oeil ( OMFG quelle fucking logique ! ) cela la rendait mystérieuse d'une part, d'un autre côté elle semblait pensive, elle aussi, sans doute pour cela qu'elle ne m'avait pas vu... Je lui souris alors et lui adressa la parole :

- Je t'excuses, mais relève toi, tu n'as rien à faire par terre.

Malgré mon sourire, ma voix restait d'un ton très froid, je ne savais pas vraiment pourquoi je lui avais souris et tendus ma main, j'attendait qu'elle se relève, et peut-être qu'elle me donne son nom ? Je ne savais vraiment pas quoi penser, elle me heurte, s'excuse et je lui parle d'une voix froide tout en lui souriant, très étrange, je ne savais pas que l'on pouvait être à la fois quelqu'un de plutôt souriant mais de froid en même temps... Cependant, je ne me sentais pas à mon aise en souriant, je ne le faisais jamais. Pourquoi cela changerait-il aujourd'hui ? Je n'en voyais vraiment pas l'utilité surtout qu'aussitôt que cette fille découvrirais que je ne suis pas de Konoha, mais de Kiri elle me tuerai, ou plutôt tenterai de me tuer. Il est vrai que je ne devrais pas la sous-estimer, mais j'avais une telle arrogance en moi que même tout le bonheur du monde ne pourrais m'en défaire, du simple fait que mon frère m'avait entraîné je me sentais surpuissant. Je le considérais comme l'homme le plus puissant au monde, quoique, pas à ce point la, mais c'était le seul membre restant de la famille et je ne pouvais l'ignorer ou le mépriser. J'étais tellement pensif que des larmes arrivèrent jusqu'à mes yeux, cependant je repris le dessus et resta le bras tendu vers la jeune fille, pour qu'elle puisse enfin se relever, il est clair que sa position ne devait pas être très amusante, je n'aime moi même pas être plus " bas " que les autres, du fais que cela fait signe de soumission...

Invité

• Are you... like me ? •

La dispute qu’elle avait eue avec sa sœur, était la préoccupation première de Rosia. Elle ne s’intéressait à rien d’autre, que ça. Etant tellement absorbée par ses pensées, elle avait, malencontreusement, heurté quelqu’un. Son inattention, lui valut de se retrouver par terre. Elle venait de tomber, sur ses fesses. Rapidement, elle se tourna pour regarder, la personne qu’elle venait de heurter. Elle fit face à un garçon, aux cheveux encore plus argentés que les siens. Elle inclina sa tête et s’excusa auprès de lui. De sa voix timide, accompagné d’une tonalité de bégaiement. Elle s’était même sentie embarrassée, lors de cette scène. Le garçon de l’incident, lui sourit, ce qui la soulagea un peu. Elle aurait pu tomber sur une brute épaisse, qui l’aurait injurié, en la traitant d’idiote ou d’on ne sait quoi. Parce qu’elle l’avait heurté brusquement. Mais non. Elle était tombée sur quelqu’un de gentil, à première vue.

« Je t'excuse, mais relève toi, tu n'as rien à faire par terre. »

Rosia sentit dans la voix de ce garçon, de la froideur. Elle s’était peut-être, trompée sur son compte. Ce garçon n’était peut-être pas si gentil, qu’elle le pensait. Un étrange sentiment envahit Rosia. Elle tremblota de frayeur, sans en connaître la raison. Elle sursauta ensuite de surprise, lorsque le garçon, lui tendit la main, pour l’aider à se relever. Elle avait vraiment l’air d’une gamine, dans sa situation. Suite à une courte pensée, Rosia attrapa délicatement la main et se releva. Lorsqu’elle fut à une hauteur, comparable à la sienne, elle regarda ses yeux. Ils avaient une couleur bien particulière. Moins surprenante que les deux couleurs, qui teignaient ses yeux, mais néanmoins originale. Elle ne fit pas longtemps une fixation sur la couleur des yeux du garçon. Son regard, se fit fuyant en un instant. Toujours avec son apparence timide, ses joues rouges, elle fixa tout d’abord le sol, puis redressa son visage, pour dévisager le garçon.

« Je m’excuse vraiment, de vous avoir bousculé…ce n’était pas intentionnel. », dit-elle, en tripatouillant ses doigts.
« Tsss…Eh la sainte-nitouche, tu comptes t’excuser encore longtemps, devant ce blanc-bec ? »

Rosy daigna enfin adresser la parole à Rosia. Mais pas de façon gentille. Son attitude l’avait énervé, elle n’avait donc pas pu s’en empêcher. Sa question télépathique, obligea Rosia à rougir encore plus. Elle baissa son regard vers le sol. Le garçon, n’ayant pas entendu la phrase de Rosy, ne comprendrait pas l’attitude de Rosia.

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