Voilà maintenant un petit moment que j’avais quitté ma terre d’accueil qu’est Kiri, il est d’ailleurs peut-être temps de rentrer non ? J’avais sagement fait halte dans le pays de la roche où deux personnes me tiennes à cœur, mon père et ma sœur. J’ai pu pendant plusieurs, observer leurs quotidiens, prendre note de chacune de leurs habitudes, dans ma tête de nombreux schéma ont vu le jour et je sais déjà quand et comment attraper et tuer l’un et l’autre. Je suis peut-être cruelle, mais je ferais subir à ma sœur ce que j’ai moi-même subit par le passé, c’est surement triste pour elle, mais le fait de ne pas m’avoir aidé quand j’en avais besoin fait d’elle la complice de mon père, je ne peux que les tuer tout les deux. Ce matin, il était finalement temps de faire marche arrière et de rentrer. Je pris mon sac que je mis sur mon dos gardant donc mes katana à la taille cette fois, je dévalais la montagne rocailleuse à une allure asses soutenue jusqu’au pied de cette dernière où je pu finalement prendre la route sur les longs sentiers déserté de toute végétations où pierre et caillou avaient le contrôle. Après un long moment de marche sans trop me dépêcher, j’arrivais finalement en bordure de forêt, bienvenue pays du feu. Faisant halte dans plusieurs auberges, le voyage me pris plusieurs pour arriver, mais une bien mauvaise intuition planait au dessus de moi, j’avais un mauvais pressentiment, comme ci quelque chose finirait par mal tourné sur la route. Après une petite dizaine de jours de marche, je finis par embarqué comme de nombreux autres personnages sur l’un des bateaux en partance pour Kiri, encore quelques heures et j’allais pouvoir rentrer chez moi sagement, mais ça c’est ce que je croyais.

Après une petite heure de navigation, je m’asseyais sagement dans un coin et fermais les yeux histoire de patienter et d’éventuellement faire passer le temps un peu plus rapidement, mais après quelques temps, une présence s’approchait de moi et une queue du Nibi fit son apparition et frappait l’homme d’un coup sec, j’ouvrais les yeux pour le regarder un lui lancer un souris narquois afin de lui faire comprendre que je ne suis pas une cible. Il ravala rapidement sa salive et fit quelques pas en arrière avant de finalement tourner les talons et aller voir son petit groupe d’ami un peu plus loin, un nouveau sourire sur mon visage et je fermais à nouveau les yeux laissant donc la nuit tomber tranquillement. Une fois la nuit bien tomber et tout le monde en cabine, je me levais et déposais ma main sur le manche de l’un de mes katana et avançais tranquillement dans le couloir aux cabines. Avançant tranquillement et regardant par le hublot de chaque chambre, je trouvais ma première victime, je dégainais mon katana et entrait plaçant la lame au dessus, je lui plantais la gorge d’un cou sec et rapide, du sang giclant, je repris ma quête. Sortant de la cabine et fermant la porte, j’allai directement dans la chambre suivante, un autre type du groupe, j’entrais et fit exactement la même chose, mais en me tournant, un gars de tenait la devant moi, le fixant, il du comprendre ce qu’il se passait, ses jambes tremblotante, d’un coup montant dans la diagonale je tranchais la gorge de l’homme que je laissai se vider de son sang, trois sur quatre, il m’en reste donc un. Je continuais à descendre le couloir jusqu’à tomber sur la dernière chambre, parfait ! Même chose, je plantais mon katana directement dans sa gorge. Du sang à giclé et coulé cette nuit, et c’est couverte de sang que je quittais le couloir avant de finalement sauter du bateau et de continuer ma route par l’eau. On était au port déjà, et rester à bord en étant pleine de sang n’est pas conseiller. Un premier cri retentit et je partis au pas de course gardant mon katana en main. Une petite heure me suffit, me voilà maintenant à Kiri et ce fut un garde qui m’interpella.

« Kimary-chan ? Êtes vous blessé ? »

« Non, moi je n’ai rien, mais le dernier navire rentrer au port risque de faire parler, pas d’inquiétude, rien ne montrera que c’est moi.

Le garde me regarda avec de grand yeux et je pris la direction du centre ville, c’est sur je ne laissais personne indifférent, mais peu m’importe. J’avançais sagement et m’arrêta devant un bar où j’ouvris la porte d’un coup sec. Du sang continuait de couler de mon katana, mes vêtements et mon visage souillé par cette substance rougeâtre voler sur mes amis du bateau, j’avançais vers le bar ne regardant personne, laissant les messes basses se dirent, je tirais le tabouret et m’asseyais tranquillement, je lançai un regard bref au barman qui m’apporta aussitôt un petit vers de saké. Je posais mon katana à côté de moi laissant le sang en couler puis posais mes bras sur le bar aux côtés de mon verre.

« Uchiha Makura... Ce n’est pas la première personne que j’aurais pensé voir pour mon retour, je m’attendais plutôt à trouver Nariamo voir même Hotaru ici... La tortue se porte bien ? »

Un brin de gentillesse ? Oh que non, mon chaton rêve chaque jour passant de manger de la tortue, aucun acte de gentillesse, vous avez déjà vu quelqu’un couvert de sang être sympathique ? Bien sur que non, et moi je ne risque pas de l’être cela va de soi !

Makkura leva la tête et me regardant l’espace d’un moment, le barman quand à lui écarquilla tellement les yeux que j’ai bien cru qu’ils allaient exploser, ai-je dit quelque chose de mal ? Dans le fond je m’en fou un peu. La main du genin bougea et vint se poser sur mon katana, mon arme, mon petit bébé ? Est-il simplement fou ? Mon regard s’emplissait peu à peu de haine, lui, le moine que j’ai toujours considérer comme le fardeau du village venait officiellement de faire une déclaration de guerre, je me craquais les mains, le barman sortis immédiatement de derrière le comptoir et hurla à tout le monde de fuir au plus vite pour leurs santé personnelle, bientôt l’ambiance allait être lourde, l’atmosphère sanglante et ce bar risquait de tomber en ruine. Il laissa tomber une goutte de mon trophée dans son saké et le but avant de devenir complètement fou. D’un cou, sans prévenir, il porta sa main à ma gorge, chose qui me fit avoir un léger sourire d’ailleurs en passant, depuis quand le moine devient il un violent ? Et bien il s’en est passé des choses durant mon absence, un moine qui se révolte, un alcoolique qui n’est pas au bar, tant de chose en si peu de temps ? Que c’est-il passé ici ? Il activa son sharingan et me regarda avec insisstance avant de me mettre une sorte de médaillon sous les yeux, qu’est ce que j’en ai à carré de son médaillon moi ? Puis il prit la parole, une folle envie d’éclater de rire me pris, mais je me retins, je voulais voir la suite avant tout. Il eu ensuite un léger instant de doute, puis repris de plus belle, je le laissai faire n’ajoutant rien puis je levais doucement la main et levais un doigt, puis deux, puis trois et enfin quatre et pris la parole avec un large sourire.

« Avant d’agresser les gens on se renseigne, quatre, c’est le nombre de meurtre que j’ai fait durant la nuit, il me reste une cinquième place sur la main droite, tu compte vraiment être ma prochaine proie ? N’oublie pas la chaine alimentaire, le chat est le chasseur, la tortue fait partit des chasser ! Maintenant tu peux très bien vouloir me tuer, chose que je ne comprendrais pas, ou alors tu peux mourir ou simplement vivre en me lâchant tu as le choix. »

Bien sur, comme souvent des parole en l’air, ai-je vraiment la tête de la gentille petite fille qui laisse des opportunités ? Surement pas ! Je rebaissais ma main droite sur ma cuisse et plaçais mes doigts en direction de la gorge de Makkura avant de faire grandir mes ongles histoires de venir toucher la peau de sa gorge, soit il lâche, soit je plante simple mais efficace dans le fond. Bien évidemment j’avais déjà la deuxième solution en préparation, la caractéristique parfaite du chat, mais ça c’est si il ne comprend pas qu’il doit me lâcher.

« Et pendant que tu me tiens sale con, sache une chose, je ne sais pas ce qui lui est arrivé à la femme serpent car je n’étais pas là, mais comme tu viens de réagir je suppose que quelqu’un l’a crevé non ? Tu peux au moins me dire ce qui lui est arrivé et peut-être, je dis bien peut-être que j’arriverais à comprendre ton changement de comportement. Mais moi une tortue griller ça me dit bien pour le déjeuner du jour ! Où est Nariamo ? J’ai à parler avec lui, il est bien plus intéressant que toi comme personnage ! »

Il compte vraiment essayer de me tuer moi avec cette bévue monumental ? Il lui faudrait déjà un peu plus de force s’il veut arriver à me détruire par strangulation. M’enfin, il se brulera les mains, j’en ai pas grand-chose à faire moi au final, il me suffit de libérer mon colocataire pour faire déchanter une tortue. Sharingan, une branche, un pupille qui ne vaut rien, anticipé du ninjutsu, quel intérêt sur une personne qui n’utilise aucun ninjutsu ? Il perd son temps le pauvre. Même avec sa pupille il n’est pas capable d’avoir l’avantage sur moi, les Uchiha, un bien piètre clan au final. Un alcoolique, un imbécile, un fuyard, c’est donc à cela que ce résume ce clan d’incapable ? Pitoyable, ils feraient mieux de tous ce donner la mort ! Kiri... comment ai-je pu atterrir ici bon sang ? Quelle poisse !

Mes ongles solides comme l’acier se trouvait là, poser sur la peau de sa gorge, prêt à la perforer comme une vulgaire feuille de papier, et pourtant le Makkura débile de l’époque semble avoir disparu, le Sanbi aurait-il finalement gagné sur lui ? Piètre clan qu’est ce clan Uchiha. Il fini par s’avancer, ma main ne bougea pas, sa gorge commença à se perforer, le sang commença à couler, qu’il n’espère pas me voir retirer ma main, mes mains ont déjà été souillé par le sang plus d’une fois, je ne suis plus à un crime prêt ! Des représailles de Kiri ? Je n’en ai que faire de ce village de bon à rien, pourquoi croyez-vous que je suis là ? On m’a dit que ce village était sanglant, cruel et toute la clique, mais rien de cela n’est vrai, il n’y a ici qu’un ramassis d’ordure, j’en ai assès vu, soit ils amènent le changement, soit je saignerais tout le monde sans la moindre pitié. Je le regardais presque avec pitié, pauvre enfant, on dirait qu’il a perdu sa maman, je l’aiderais à la retrouver... en enfer ! Puis il finit par prendre la parole une fois encore pour me sortir des choses qui ne me donnaient qu’une seule et unique envie, éclater de rire.

« Arrêtes ton baratin ! Nariamo, Mizukage ? Ne te fou pas de ma gueule abrutit ! De plus, aucune mission n’est irréalisable ! Si tu n’as pas l’étoffe de la réussir alors oui tu mérites la mort ! Tu semble beaucoup l’aimer cette pauvre Hotaru, tu veux que je t’aide à partir la retrouver ? Tu en seras peut-être un peu plus heureux comme cela non ? Fillette ! »

Ce que je déteste les pleurnichards dans son genre, pleurer la mort de quelqu’un, à quoi bon ? On doit tous y passer un jour ou l’autre, arrêtons de me casser les pieds avec si peu merci. Son étreinte sur mon coup se resserra un peu plus commençant doucement à me couper le souffle, mais cela ne serait pas encore suffisant, il parle de me tuer, mais il n’en a clairement pas le cran ! Il fini par sortir un kunai de son autre main. Avec un petit sourire narquois, je saisis mon katana et le rangeais sagement dans son fourreau, puis dans un élan de ras-le-bol, une couche de chakra infiniment brulant vint m’entourer, l’armure du Nibi, quiconque la touche en automatiquement bruler, personne n’a jamais été capable d’y résister, c’est là le feu le plus chaud, dis au revoir à ta main, minable Makkura.

« Crever ou déguster ? Sois déjà sur de savoir ce que tu veux faire car moi je sais très bien ! Tuer un ninja de Kiri ? Quelle importance pour moi, je me fou complètement de ce village de couilles molles, tu crois vraiment que tes paroles sont capables de me faire fuir ? Ou même retenir mes coups ? Détrompes-toi ! Tu veux la vérité, Hotaru est morte et je n’en ai que faire, Obito à disparu, je m’en carre ! Que Nariamo, toi ou n’importe qui d’autre disparaisse m’est complètement égale, alors sache faire la différence entre eux tous et moi ! »

Faisant maintenant grandir les ongles de ma seconde main, je me servis de son abdomen comme appui pour partir vers l’arrière et me tenir maintenant debout face à lui. Lui et moi, tout le monde est sortit ayant eu peur de la tournure des événements, je me fou pas mal de ce qu’il adviendra maintenant !

Décidemment ce type n’est vraiment rien de plus qu’un sale con, il m’exaspère au plus haut point. En venir à se ruiner sois même à cause du décès d’une partenaire, n’a-t-il donc jamais appris qu’un ninja dois éviter le plus possible ce genre de sentiment ? Cela fini toujours par vous perdre un jour ou l’autre et c’est exactement ce qui arrive actuellement à Makkura, il n’en devient rien de plus qu’un fardeau pour son village, quelle plaie, dire que c’est moi que l’on va emmerder dans tout les cas, putain faut toujours que je me retrouve entourer de boulet partout où je vais... Mon père et ma sœur, puis mon cousin, puis Obito et Nariamo et maintenant Makkura, je les attire ma parole, j’ai une poisse phénoménale dans le fond, m’enfin... passons... J’écoutais cette fois encore les paroles sans le moindre sens de Makkura, il est con ou il le fait exprès ? Je comprends mieux pourquoi Hotaru passait son temps à l’envoyer chié maintenant. Faudra peut-être que je pense à aller danser sur sa tombe à elle aussi histoire de marquer mon territoire là-bas aussi, je les enterrerais tous les uns après les autres ! Je me mis à bailler ouvertement lui montrant directement mon ennuie et sa compagnie fatigante avant de finalement conclure.

« Pauvre con, tu crois vraiment que je vais me salir les mains sur un empoter de ton espèces ? J’ai d’autres choses plus importantes sur le feu ! Ce démon est une chance pour chacun de nous, n’essaie pas de me rendre coupable de ton incapacité à contrôler ta tortue de merde ! Retrouver et tuer l’ex-mizukage ? Pauvre con, si on me donne cette mission j’irais volontiers, et tu veux savoir pourquoi ? C’est simple, j’aurais des bras supplémentaire pour m’aider à faire ce que j’ai prévu depuis bien longtemps, tu crois quoi ? Que mes missions sont choisies à la légère ? Si tu n’es pas capable de calculer quoi que ce soit alors tu ne vaux rien, choses qu’Hotaru n’avait pas compris apparemment et que tu n’es pas non plus capable de comprendre ! Ma vie misérable semble valoir bien plus que la tienne, comme je te plains chasseur de pacotille ! Dire que ce village a un jour recruter un incapable de ta trempe, c’est à se demander pourquoi je suis venu me refugié ici finalement... »

Il finit par ranger sa petite arme misérable sans même avoir essayer de m’attaquer, une grande gueule de plus, Kiri, le village des incapables, quelle poisse, pourquoi faut-il que j’attire toujours les coins les plus pourris de ce monde ? Il finit par sortir et fit rentrer le barman avant de gentiment le démolir après qu’il est râler, je laissai échapper un léger soupire, quel idiot ce type, s’en prendre à un homme sans défense ? C’est donc ça la magnifique intelligence d’une tortue ? Décidemment son cerveau est aussi lent que ses déplacements, je n’ai que faire d’un incapable de ce genre ! Il me servit une coupelle de saké que j’attrapais et retournais sur le bar, accepter un verre reviendrait à accepter un traité avec ce type, il m’agresse et maintenant demande à ce que tout aille pour le mieux ? Il rêve, il n’a pas attaqué la bonne personne, qu’il crève plutôt. Puis il reprit la parole, je l’écoutais et dans un élan plus fort que tout, sans que je ne puisse opposée la moindre résistance, je me mis à éclater de rire, j’ai d’ailleurs ris jusqu’aux larmes à ce moment précis en attrapant même un léger mal de ventre, impressionnant, il n’est vraiment qu’une andouille sans cervelle le pauvre... je soufflais doucement afin de reprendre mon calme pour enfin pouvoir lui répondre.

« La force ? Le pouvoir ? Et tu crois vraiment pouvoir m’offrir quelque chose de ce genre ? Ma pauvre tortue il y a un truc que tu ne sembles pas avoir saisi pour l’heure, tu n’as rien de tout cela et tu ne peux rien me proposer non plus. D’après les rumeurs les Uchiha de Konoha ont été décimé, ils viendront surement en faire de même ici, tu devrais peut-être songer à couvrir ton cul, tu n’as rien de ce que tu proposes. La tyrannie du sang ? Crois tu réellement que j’ai eu besoin d’attendre quoi que ce soit pour faire couler le sang ? Il n’y a pas un seul jour où le sang n’a pas souillé mes lames ou mes mains et tu me parle de cela ? Décidemment ce nid comme tu l’appelles est de plus en plus pourri, c’est à se demander si tout les incapables ne se seraient pas donné rendez-vous ici ! Si te dires sont exacts, avec un incapable de dirigeant forcément que personnes n’avanceras en même temps... »

Mettant ensuite un coup dans la coupelle, je l’envoya valser au sol laissant le bruit de l’éclat de verre prendre la place puis je me leva de ma chaise et me dirigeais vers la porte, je m’arrêtais à l’entrée regardant tout le monde et attendant, soit il parlait, soit je partais, a-t-il réellement quelque chose de mieux à me proposer ? Ou restera t-il à jamais rien de plus qu’un pauvre imbécile dans mon esprit ?

Makkura Uchiha, un jinchuriki que je trouvais bien trop sur de lui finalement. Finalement cette Hotaru lui aura causé bien des ennuis, m’enfin je n’en ai que faire de tout cela, je n’ai pas de temps à perdre avec des histoires à dormir debout, j’ai du pain sur la planche, certes je reviens à peine que je souhaite déjà repartir, mais bon, dans le fond il faut bien cela si je ne veux pas continuer à me faire chier dans se foutu village qui ne semble pas même capable de se débrouiller. Un bon mois d’absence et que vois-je ? Nariamo au pouvoir, Hotaru décédé, Madara disparu, Makkura qui sombre dans les ténèbres, c’est triste, j’ai loupé tout ce spectacle, j’aurais pourtant pu m’en payer une bonne tranche, c’est cruellement dommage. Enfin, je devrais peut-être penser à aller voir l’autre idiot et lui foutre d’entrée une pression tellement énorme qu’il va s’en mordre les doigts d’avoir pris cette place, idiot d’ivrogne ! Mais, un long monologue ennuyeux me fit revenir à la surface, il semblerait que l’hôte de la tortue s’adressait à moi une dernière fois, encore une tentative ennuyeuse qui n’a pas de fond, quel idiot, il ne comprendra donc jamais ? Alors comme ça il serait enfin capable de maitriser sa tortue ? Intéressant... Tu entends ça Nibi ? Puis il aborda une fois de plus le sujet Hotaru puis la destruction de Kiri puis une fois encore son récit sur le pouvoir plutôt agaçant et ennuyeux. Faisant sortir légèrement le chakra de son démon, il s’approcha puis déposa sa main sur mon épaule avant de me mettre en main une jarre de saké. Balançant la jarre à l’extérieur qui alla se briser sur le crane d’un homme, je sortis mon kunai sur lequel se trouvait une plume semblable à celle de ma robe et le mit au niveau de la gorge de Makkura. Avant de lui enlever sa main avec celle que j’avais de libre.

« Plus jamais, ne pose plus jamais, ta putain de main sur mon épaule ! Ta façon de préserver Hotaru est perfide, crois tu réellement qu’elle est besoin de rester enfermé dans de la glace ? Elle qui aimait sa pseudo liberté, tu l’auras finalement contrainte à rester enfermé, m’enfin c’est ton choix. Ne laisse pas ton esprit sombrer, tu as encore une once de chance de ne pas sombrer totalement, cela ne t’apporteras rien et surtout pas la force. Détruire ce village ? Soit amuse toi donc, mais tu n’as rien apporté qui ne me donne envie de te suivre. Et après ? Tu auras détruit Kiri c’est bien, tu compte aller dans un autre village ? Tu le sais aussi bien que moi, ce sont tous des pourris, tout ce qu’ils attendent ce sont des hôtes comme nous afin de se servir de leurs toute puissance, où y vois-tu ton intérêt au final ? A tu penser à tout cela ? Le pouvoir, il y a plusieurs façon de l’obtenir, et personnellement je préfère de loin ma manière morbide de jouer avec ce village, ne vient pas saccager mes plans, c’est tout ce que je te demanderais ! Si tu mets un terme à tout ce que je suis en train de bâtir, ma revanche je vais m’assoir dessus, agit, mais agit correctement, ne piétine pas mon terrain ! Je sais que sur ce point là on se comprendra la tortue ! »

Au moins de cette façon c’est assès simple et clair, s’il n’est pas capable de comprendre cela, tant pis pour lui. C’est vrai que Nariamo n’a pas la carrure d’un mizukage, mais qu’on le veuille ou non, je ne peux pas le trahir, il m’a aidé par le passé. Tant qu’il sera à la tête de ce foutu village, je n’agirais pas, je ne ferais rien, j’attendrais et continuerais de préparer mon terrain de jeu, je sortirais d’ici dans un joli feu d’artifice. On avait certainement l’équipe la plus malsaine, la plus crainte aussi, mais aujourd’hui, c’est en solitaire, et c’est seule que je serais crainte ! C’est seul que je quitterais ce village et cela arrivera sans doute plus tôt que prévue. Soudain, un homme débarqua de nulle part et me sortit de mes pensées nauséeuses.

« Kimary-sama, une grande nouvelle est tombé, vous devriez vous dépêcher de venir, vraiment ! »

Lui collant un coup de poing qu’il n’oubliera pas de si tôt, je lui ordonnai de parler, mais regardant Makkura il me dit simplement de le suivre au cimetière et qu’il me dirait la suite sur le chemin.