Citation :

Dans la forêt des souvenirs
Un vieil ami d'Hashirama semble ne jamais être revenue au village. Cet homme autant fou qu'il soit se serait perdu dans la forêt, et nous avons peur qu'il ait oublier comment sortir, ou soit même mort. Allez-y, et ramenez-le. Attention, ce fou est un Gennin qui sait se battre, et n'hésiteras pas à attaquer quiconque avec la mémoire de poisson qu'il a.
Lieu : Forêt
Nombre de lignes : 45
Ryos : 70
Ryos Kage : 35

Il existe certaines choses en ce bas, qu’il nous est impossible de contrôler. Ceci la frêle demoiselle aux prunelles opalescentes, avait fini par l’apprendre à ses dépens. Mais malgré tout, elle refusait catégoriquement de se dire, qu’il s’agissait là d’une réalité dont on ne pouvait aller à l’encontre. Elle refusait de reconnaître, qu’il existait certaines choses qui pouvaient échapper à notre contrôle, malgré toute la force qu’on y mettait pour qu’il en vienne à en être autrement. Dans son esprit, c’était ancré, qu’il n’y avait rien qu’on ne pouvait pas faire lorsqu’on décidait d’y mettre toute sa force ainsi que sa détermination. Admirant le magnifique paysage, qu’elle percevait depuis la petite fenêtre de sa chambre, elle posa délicatement sa tête sur le rebord de la fenêtre en laissant ses mains tomber dans le vide. Ce matin, on voyait bien que la demoiselle aux prunelles opalines, n’était pas vraiment dans son état habituel. Elle n’avait pas pris le temps de faire ses petits exercices matinaux de mise en forme encore moins de préparer son petit déjeuner. Absolument rien ne lui faisait envie ce matin, elle semblait être lassée de tout.

Avachie à sa fenêtre, se posant plusieurs questions inutiles sans réponses particulières, elle sentit la présence de quelqu’un qui apparut soudainement à sa fenêtre. Au lieu de totalement se relever pour faire face à la personne, elle mit sa tête de côté pour la dévisager. Elle s’aperçut que la personne, qui venait d’apparaître à sa fenêtre, n’était autre qu’un ANBU. Ce dernier ne lui adressa aucune parole de salutation, il lui tendit simplement un rouleau, qu’elle attrapa puis il disparut, comme il était venu. Lorsque l’ANBU s’en alla, Ariake se redressa légèrement, pour pouvoir parcourir l’ordre de mission, qu’on venait de lui transmettre. Dedans il était marqué qu’elle devait partir à la recherche d’un vieil ami du Mizukage, qui s’était apparemment perdu dans la forêt. Après avoir terminé la lecture de l’ordre de mission, la demoiselle aux prunelles opalines, se releva soudainement du rebord de la fenêtre. Elle écarquilla ses prunelles et commença à se demander si ce qu’elle venait de lire était une blague ou pas. Regardant le bas de l’ordre de mission, elle vit le cachet du Mizukage. Aucun doute possible, c’était bel et bien un ordre de mission tout ce qu’il y’avait de sérieux.

Après qu’elle ait soupiré fortement de lassitude, Ariake alla ranger l’ordre de mission dans le petit sac, où elle avait l’habitude de ranger ses affaires, lorsqu’elle partait en mission. Ensuite, elle enfila ses gants rougeâtres, puis prit le tout de ses affaires pour partir à la recherche de l’homme à la mémoire de poisson rouge, qui avait trouvé le moyen de se perdre dans un lieu qu’il connaissait bien. Pour s’y rendre, elle ne demanda aucune aide, préférant y aller toute seule. Etant une grande fille, qui n’avait nullement peur d’affronter des situations assez insolites, elle ne voulut pas de la compagnie de quelqu’un qui ne ferait certainement rien d’autre que l’enquiquiner ou pire la ralentir. Ramener ce type ne serait certainement pas une partie de plaisir, la demoiselle aux prunelles opalines conclut ceci après avoir relu l’ordre de mission, pour la dernière fois avant de le ranger à nouveau. Elle amorça ensuite son départ vers le lieu où se trouvait le vieil ami du Mizukage. Lorsqu’elle arriva sur place, elle commença déjà à l’interpeler, histoire de savoir s’il était assez proche ou pas. Malgré ses nombreuses interpellations, aucune réponse ne lui parvint aux oreilles.

Avant de s’engouffrer dans la profondeur de la forêt, Ariake préféra activer son byakugan, pour pouvoir mieux scruter les environs. Elle n’avait aucune idée d’à quel moment le fou qu’elle était venue chercher allait apparaître pour l’attaquer, en la prenant pour une ennemie. Pour prévenir d’une quelconque situation désagréable de ce genre, elle préféra jouer la carte de la prudence. Au bout de quelques secondes à peine de marche, la demoiselle, qui venait de ressentir une drôle d’impression, s’immobilisa. En une seconde, son sang fit le tour de son corps. A cet instant-là, elle eut un mauvais pressentiment et au même moment un courant froid la transperça. Son instinct, lui disait que quelque chose de terrible allait se produire d’un instant à l’autre. Rapidement, elle sortit un kunai et resta à l’affût d’une quelconque attaque surprise, qui surviendrait. Elle scruta à nouveau les alentours se trouvant autour d’elle, en tournant sur elle-même pour couvrir l’angle mort de son byakugan. Prononçant encore une dernière fois le nom de la personne, qu’elle était venue chercher, elle s’immobilisa à nouveau.

Cette fois, la demoiselle se courba. Elle plaça ensuite sa main à même le sol pour juste avoir le temps d’esquiver deux notes explosives, qui se dirigeaient vers elle. Ces dernières explosèrent à quelques mètres derrière elle. Leur explosion fit s’élever une nuée de fumée, qui fit un peu tousser Ariake. La personne qui les avait envoyées, sortit finalement de là où elle se cachait et profita du nuage de fumée pour venir attaquer la demoiselle au corps à corps avec un kunai. Ariake, qui avait aperçu l’écoulement de chakra de la personne, se roula sur le côté, pour arriver à sortir de l’endroit où il y’avait le nuage de fumée. Lorsqu’elle fit hors du nuage, elle se releva rapidement, pour prendre une position de défense. Elle fixa la personne, qui était toujours dans le nuage de fumée. Au moment où tout redevint enfin à la normale, Ariake distingua au mieux l’écoulement de chakra de l’inconnu. Pour s’assurer s’il s’agissait de la personne qu’elle était venue chercher ou pas, elle désactiva son byakugan, dans le but de lui poser la question. Partie pour poser sa question, elle fut coupée par l’homme qui se tenait devant elle.



Ariake, qui avait voulu expliquer à l’homme, ce qu’elle était venue faire là et qui avait aussi voulu lui demander s’il était l’homme qu’elle recherchait ou pas, ne put guère finir sa phrase. L’homme armé d’une détermination solide à toute épreuve, rangea tout d’abord son kunai puis se dirigea à une vitesse fulgurante vers elle pour l’attaquer avec du taijutsu cette fois. Les mouvements d’attaque de l’opposant d’Ariake, étaient d’une précision sans faille. Au bout de quelques secondes, où elle essayait d’esquiver les nombreux poings de son opposant, la demoiselle aux prunelles opalines, se demanda si cet homme était vraiment un genin comme on le lui avait dit ? Pas une seule fois, la demoiselle n’eut le temps de placer un coup. Son adversaire l’assaillit, au point qu’elle se retrouva totalement désarçonnée. Ça allait trop vite pour elle, pour qu’elle ait le temps de saisir sa chance de placer une attaque. Au bout de quelques minutes d’affrontement à sens unique, Ariake se retrouva le dos collé à un arbre. La voyant prise au piège, son opposant sourit de façon diabolique en se préparant à lui asséner un coup direct en plein visage.

Voyant le poing de son opposant se diriger dangereusement vers sa figure, Ariake se baissa rapidement, pour avoir juste le temps de se relever pour se retrouver derrière le dos de son opposant. Ce dernier se retourna rapidement vers elle, afin d’éviter qu’elle ne l’attaque par derrière. Malheureusement pour lui, la demoiselle fût plus rapide. Profitant de cette chance minime, qu’elle avait, elle lui asséna un coup de pied vertical au niveau du menton, pour tout d’abord l’envoyer en l'air. Une fois que son adversaire se retrouva dans les airs, Ariake se plaça derrière son dos pour commencer avec un enchaînement de plusieurs coups de pieds d’une puissance phénoménale. Après cela, elle lui asséna un dernier coup assez violent, celui-ci l’envoya se fracasser de tout son poids au sol. Suite à tout cela, Ariake se rendit à l’endroit où était tombé son adversaire, qui ne s’était pas encore relevé. Elle plaça son pied au niveau de son torse, pour l’empêcher de se relever.

Arrête de gigoter maintenant !! Si j’étais venue pour te tuer, crois-moi que tu ne serais plus de ce monde à l’heure actuelle. Je suis une kunoichi de Kiri, j’ai été envoyée ici par le Mizukage pour retrouver un vieil ami à lui, qui a du apparemment s’égarer ici… Vu ce qui était marqué sur l’ordre de mission et au vu de ce que je viens de voir, j’en conclus que tu es la personne que je suis venue chercher. Maintenant tu te calmes ou je vais être obligé de te faire taire pour de bon et tant pis pour le reste !

Malgré le ton menaçant d’Ariake, l’homme en dessous de son pied afficha un air totalement dédain, en détournant son regard d’elle. Enragée, la demoiselle le releva en le prenant par le col, elle le regarda dans les yeux un petit moment, avant de commencer à se calmer. N’ayant pas envie qu’il lui refasse encore une autre démonstration de force, elle sortit une corde de son petit sac et l’attacha pour ensuite l’emmener au village. Malgré qu’elle était quelque peu essoufflée, elle fit attention à ce que le retour au village se passe sans encombres. Elle ne demanda pas au type ce qu’il était allé faire dans la forêt, se doutant bien qu’avec sa mémoire sélective, il ne s’en souviendrait certainement pas. Etrangement durant tout le trajet jusqu’au village, l’homme ne tenta rien du tout. Ce qui soulagea la demoiselle aux prunelles opalescentes, qui se disait que si cette fois cet homme se déchaînait encore, elle n’en ressortirait pas aussi indemne que la première fois. Finalement sa mission se solda par un succès, qui fût accompagné de quelques sueurs froides ainsi que des essoufflements. Une mission comme celle-ci, la demoiselle espérait ne pas en faire des milliards, du moins dans l’immédiat. Malgré qu’elle était assez résistante, elle venait de se rendre compte, qu’elle avait encore pas mal de choses à apprendre et il y’avait beaucoup de choses qu’elle se devait d’améliorer à tout prix…

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