Cinquième jour, mon arriver à Suna est récente, mais sur les conseils de Sora j’ai décidé d’aller me présenter au bureau pour prendre des missions. Comme elle me l’avait dit, j’ai obtenu le rang de Genin, comme elle, en revanche voilà maintenant quatre jours que l’on me donne des missions, déjà quatre, n’y a-t-il donc pas le temps de ce reposé ici ? Qui est-ce qui va faire les travaux dans ma maison hein ? Aujourd’hui, je m’étais levé très tôt, quatre heures approximativement, la nuit étant encore là, il faisait agréablement frais. La veille en rentrant, j’avais eu la chance de voir le vitrier qui me transmit deux velux moyennant finance histoire de remplacer les miens. Père et d’autres hommes de Kusa m’avaient appris à construire une habitation dans le cas où un jour j’en ai le besoin et on dirait bien que cela me servira. Montant donc sur le toit, j’enlevais les velux et mis les nouveau, dit comme cela on pourrait croire que ce fut rapide, mais non pas du tout. Le soleil était debout, en vue de l’ombre de ma maison sur le sol, je dirais approximativement dix heures un quart. D’ailleurs, c’est à ce moment là qu’une voix venant du sol retentit jusqu’à mes oreilles.

Rei « Kanna-san ! Le Kazekage demande à vous voir en personne dans son bureau, il parait que c’est urgent ! »

Tss, il a le chic pour venir m’emmerder ce Rei... Descendant du toit, je fermais les volets des velux et partit prendre une petite douche avant d’enfiler ma traditionnel tenu. Certains la trouvent bizarre, mais moi je suis si bien dedans. Ni une ni deux, s’attrapais Tessaiga de qui je ne me s’épare jamais et pris la route. A mon souvenir, je devais passer dans la première ruelle puis tourner à droite longeant ainsi l’arrière des magasins du centre-ville et j’arriverais à la grande tour en moins d’une dizaine de minutes. Ma mémoire était donc bonne parfait. J’entrais dans la tour, passant devant les vieux sages qui n’ont pas l’air de m’avoir oublié, la tête de l’autre idiot toujours bandé et je montais au dernier étage où une porte se trouvait entre-ouverte. Je poussais cette dernière et entrais, après autorisation, quelques minutes suffirent avant qu’un garçon étrange ne rentre à son tour. Sur le coup, j’eu envie de pousser un hurlement genre COMMENT ?! Comment pouvait-il m’envoyer en mission avec ce type ? Chasser des bête et un type je peux largement le faire seule bon sang ! L’autre partit et me dit qu’il m’attendrait aux portes, mes poings se serrèrent.

« Bon sang, il me fait déjà chier lui ! »

Laissant place à un long soupire, c’est en trainant les pieds que je me rendais maintenant aux portes de Suna, l’autre garçon semblait déjà là à m’attendre. Des cheveux blanc et une mèche bleu, qu’elle faute de gout ! Il possédait aussi une arme tranchante, ainsi il y a tout de même des personnes capable de se servir de sabre à Suna ? Très bien, niveau à jauger. Je passais les portes la première et lançais d’un ton assès froid.

« Tâche de ne pas me ralentir, j’ai d’autre chat à fouetter ! »

Nous nous étions donc retrouvé à l’endroit qui avait été convenu, l’entrée du village de Suna, faire équipe avec un boulet, c’était bien ma veine tien ! M’enfin on dirait que le kazekage s’amuse à me mettre des bâtons dans les roues, d’abord Rei, puis les enfants, chercher des voleurs et maintenant ce type là dont je ne connais rien, de toute façon je ne tien pas à connaitre quoi que ce soit sur lui ! Bon sang, si seulement j’avais pu avoir mon Yuu à mes côtés, tout cela serait tellement plus simple, je n’aurais guère besoin de me retrouver entourer de bras casser ! Sans prendre la peine de relever les mots qu’il venait de me lancer, je pris la tête de la marche et il me suivit sans rien dire, encore un bon à rien, n’y a-t-il donc aucun homme capable de me tenir tête ? Enfin plutôt un autre... bon sang, quelques soit les choses auxquelles je pense il faut que je revois sans cesse le visage de Yuusei, bon sang, faut que je me fasse une raison, après dix-huit ans il ne faut pas que j’espère lui sauter dans les bras le jour où je vais le revoir. Vingt quatre ans comme moi, qui sait, peut-être est-il déjà fiancé et bientôt papa... ahhhh non faut pas que je pense à ce genre de chose moi bon sang ! Penser sans rien laissé paraitre, n’est-ce-pas une chose impressionnante ? C’est exactement ce que je fais tout le temps, je pense, que ce soit triste, joyeux, énervant ou je ne sais trop quel autre sentiment, dans tout les cas, rien ne transparait, on me compare souvent à une porte de prison depuis maintenant quelques années, mais que puis-je dire ? Ils n’ont pas tout à fait tord après tout.

Nous nous dirigions donc vers l’est, l’un des nombreux avant-postes de Suna dans le pays du vent nous attendait. Faire attaqués des animaux à sa place, voilà un cruel manque de courage non ? Il ne nous faudra d’ailleurs pas très longtemps pour arriver sur le campement, environ une heure, mais sur place, la situation semblait déjà dramatique, il y avait deux hommes blessés emmener dans une tente pour se faire soigner et les autres s’activaient à protéger toutes les voies d’accès après les avoir barricadé, qu’elle curieuse situation tout de même. Je m’approchais de l’homme qui semblait donner les ordres aux autres, je devais déjà connaitre où nous en étions pour l’heure. Avançant tranquillement et relevant chaque détail du poste, je posais mon regard dans celui de l’homme afin de me renseigner.

« Kanna Mikio, ninja de Suna envoyer par le kazekage pour vous prêtez main forte, il m’a aussi confier ce type là. Où en est-on ici ? Par où viennent généralement les attaques ? Je peux éventuellement les prévoir avec une faculté spéciale ! »

Chef « Très bien, les renforts seront les bienvenue, nous avons perdu deux hommes ce matin qui sont salement amochés. Les attaques viennent essentiellement de l’est, mais aussi par les airs. Ce matin nous avons abattu un aigle et deux faucons ainsi qu’un fennec et quatre renards, ils ont tendances à envoyer un ou deux éclaireur pour nous forcer à combattre et attaque ensuite en nombre sur un autre front, on est forcé de rester très attentif de partout. Vous vous sentez d’attaque ? »

Homme « Épervier par le sud ! »

Ni une ni deux, je courus vers l’entrée sud et malaxa mon chakra avant de dégainer mon katana. La lame créer ainsi partit directement trancher l’oiseau avant que je ne revienne en place, donc si l’on veut en finir une bonne fois pour toute, il faut d’abord trouver l’homme qui les dirigent tout en continuant de monter la garde ici... Voilà qui s’annonce un peu plus difficile que ce que j’avais initialement prévu.

« Et toi, quelles sont tes capacités ? Si l’on veut arriver à agir intelligemment, je dois au moins connaitre ça ! Si le kazekage t’as envoyé là c’est qu’il te fait confiance, du moins je l’espère... »

J’ai déjà eu en charge une garde de village, je pense être l’une des personnes les mieux placé pour cette mission après tout, encore faut-il que ceux qui vont me prêter main forte ne soit pas de simple bon à rien, ça ce n’est pas gagner.

Nous étions rapidement arrivé sur place, j’avais d’ailleurs pris la tête de la marche assès instinctivement, il était simplement hors de question que je laisse un débutant me donner le moindre ordre, ce n’est pas dans ses capacités, en tout cas pas tant qu’il m’aura prouvé quoi que ce soit. Sur place, j’avais pris un rapport rapide afin de m’avertir de la situation qui devenait plutôt critique, mais peu importe, moi ma mission était simple, aider à la défense et trouver l’homme qui faisait cela en tuant le moins d’animal possible. Je dois bien l’admettre, la mission avait plutôt mal commencé puisque dès le départ il avait fallut que j’abatte un épervier qui approchais pendant que tout le monde se préparait à une nouvelle attaque, mais finalement rien, aucun animal ne fut présent dans le périmètre garder, tant mieux d’ailleurs. Tss, je n’avais perdu que trop de temps ici, à cette allure cette mission va s’éterniser et je ne serais jamais rentrer à temps pour finir mes travaux moi ! Bon sang qu’elle idée de me farcir des missions à la con aussi ? J’avais demandé à l’autre ses facultés, il prit du temps avant de me répondre, comme si la situation le permettait puis il finit par m’annoncer qu’il était habile au Fûton et à l’arme blanche, génial, une bonne perte de temps ce gars ! Enfin, pas le temps de se fatiguer pour autant, je dois me dépêcher de faire ce pour quoi je suis la plus habile, la récolte d’information, je vais me dépêcher et une fois que ce sera fait, j’irais régler son compte à l’autre baltringue qui se cache derrière des pauvres petits animaux sans défense. Le type qui me servait de soit disant équipier montait au sommet du post de garde pour une raison surement inutile avant d’hurler à tue-tête qu’il avait finalement un plan. Après avoir demandé le nombre d’hommes disponible, il ne se gêna pas pour l’exposer alors que l’on ne lui avait rien demandé. Il exposa donc brièvement son idée, je me baissais et à l’aide de mon doigts je dessinais exactement ce qu’il venait d’expliquer avant de finalement prendre la parole à mon tour.

« Premièrement, la prochaine fois reflechi avant de l’ouvrir. Tu protège là trois côtés sur quatre, étant arrivé par l’arrière rien n’empêche les animaux d’en faire autant. Ensuite tu me propose de partir par l’avant afin de chasser le manipulateur, en gros je me fraye un chemin sur le champ de bataille ? Toi tu t’occupes de la voix des airs, pourquoi pas, mais les attaques viennent principalement du sol apparemment, à quoi bon perdre du temps en hauteur ? Voilà pour le premier point, second point maintenant, je te déconseille fortement d’essayer de reprendre la tête de quelque manière que ce soit, ni toi ni moi ne sommes habilités à prendre les commande il y a malheureusement plus puissant que nous, et jamais je n’obéirais à un type qui ne serait pas capable de me surpasser ! »

Sur ses mots, je me relevais, arborant un visage encore plus fermer que jusqu’à présent. Byakugan ! Activant alors mon don héréditaire, je cherchais rapidement dans les alentours une silhouette se dessinait rapidement devant moi, il est temps que je parte. Je me craquais les doigts et dégainais mon arme avant de tourner le dos à chacun des être présent ici.

« Il est par là, une attaque arrive simultanément à l’est et à l’ouest, faites ce que bon vous semble, moi je bouge, j’ai un compte à régler avec un type par là-bas ! »