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 [Examen Juunin] Le labo de Frankeinstein

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Lumina

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Lumina

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MessageSujet: [Examen Juunin] Le labo de Frankeinstein   [Examen Juunin] Le labo de Frankeinstein Icon_minitime1Lun 22 Avr - 23:13



La solitude est un endroit effrayant. C’est une pièce sombre sans aucun son, mis à part votre propre voix. C’est un endroit ou on ne peut y voir pas même la moindre chose, alors toutes vos pensées deviennent des tortures incessantes et vous traumatisent, tout devient dangereux. Et ensuite, tu les entends, les voix. Tu penses ensuite à la lueur d’espoir du fait que finalement, tu n’es pas aussi seul que tu le pensais, mais, c’est là que l’Enfer débute. L’Enfer n’est pas un simple endroit ; c’est un état d’âme. C’est lorsque tu réalises que tu étais tout simplement seul depuis le début, pris au pièges avec ces voix dans la tête. Il n’y a aucun échappatoire.
Arkadem Ruby.

Prologue.

Croyez-vous au paradis ? Ou encore à l'enfer ? Les anges, les démons, dieu, les esprits, l'aura etc. Toutes ces choses modifiés par l'église, le curé, les prêtres afin de gagner des bidoux. Ô certes, chaque mensonges, chaque blagues, chaque ironies, ont tous autant les uns tout comme les autres un fond de vérité. Mais en fait, qu'est la vérité ? Il serait naïf de croire connaitre une vérité qui n'existe peut-être même pas. Et il serait assez égocentrique de me proclamée la seule à la savoir, ou même, me dire la connaître. Juste... Les réflexions portent toujours un fruit, empoisonné souvent, ou encore bénéfique. Les miens ? Étaient-ils empoisonnés ? Sûrement. J'ai dû tomber sur le crâne ce jour-là, mais après tout, j'ose me permettre de dire que cela me rend à peu près unique. Revenons-en à nos moutons. Dieu, paradis, enfer ange ? Y croyez-vous ? Moi, je vais vous être franche ; j'en ai aucune idée. Je parle au travers de mon chapeau, sans doute. Mais l'enfer et le paradis pour moi sont deux superstitions ; c'est une pensée. Une pensée, tout comme un sentiment, c'est dans nos crânes. Et aucune personne ne pense la même chose, où du moins, pas dans les détails les plus précis. Donc je ne vois pas pourquoi le paradis ou l'enfer, des pensées, seraient la même chose pour tout le monde. Pour un croyant, le paradis peut être comparé à l'Éden, dans le ciel, avec les anges, les fontaines d'or, les nuages etc. Pour des jashinistes, le paradis doit être d'être présent aux côtes de son dieu, ou encore la jouïssance éprouvée à chaque sacrifices... Pour une demoiselle, qui ne peut voir son amant qu'une fois tous les ans, être à ses côtés doit être son paradis. Je ne comprends pas, j'en débats sur une conclusion hâtée ; mais la vision d'un paradis et d'un enfer général à tout le monde n'est pas pour moi. Le paradis pour moi n'est pas l'Éden, et l'enfer n'est pas six pieds sous terre. Croyez-moi, quand on vit notre enfer, six pieds sous terre peuvent devenir un véritable paradis imaginaire. Mais encore, qui dit que l'on vit, qui dit que les sentiments sont pareils pour tout le monde... qui dit que ce n'est pas une simple déficience chez les humains, et que ceux que l'on signifie ''sans cœur'' ou ''inhumain'' par leur manque de sentiment, ne sont pas les véritables humains, les plus lucides, les ''non malade'' etc. Je m'égard, encore, toujours. Je suis probablement malade mentalement, où encore simplement hypocondriaque dans mon petit crâne. Je ne peux pas le dire pour l'instant, mais je crois avoir vécu mon ''enfer''. Ou du moins, une petite partie. La ''vie'' comme on l'appelle, nous réserve toujours des surprises ; elle est une jolie boîte pleine de cadeaux, empoisonnés ou pas, comme cité plus haut. Et nous, nous sommes les enfants qui fouinent dans cette boîte. Chaque bon moments, chaque mauvais moments, aboutissent d'une série de faits et de réalité que nous avons enchainé, comme lorsqu'on rajoute une perle à un collier. Les perles noires, sont celle qui signifient les mauvais moments, les blanches, les bon. Mon collier, est composé de plusieurs perles, en majorité des noirs. Mais je m'en fiche un peu, car tout mauvais moments en apporte un bon quand il se termine. À voir quand, la perle blanche s'installera. Je n'en suis pas inquiète.

La vie est une mélodie, composé d'aiguës et de graves, de crescendos et de décrescendos. Nous n'avons nul autre choix que de l'écouter. Ou encore, de l'orchestrer, hé hé.

Chapitre 1.

Tout à commencé un soir de printemps. Dans le désert de Suna, il est difficile de différencier les saisons, je n'en doute point. Si je savais pourquoi le printemps était présent, c'est que le cerisier miniature dans la chambre de ma la dame qui m’hébergeait s'était teinté d'une fabuleuse teintes de rose délicat alors qu'auparavant, il hivernait. J'aimais aller l'observer, sous un clair de pleine lune, un soir soi-disant frais dans un désert qui semblait être une fournaise pour les autres habitants, toujours équipés de leur éventails sous un parasol afin de contrer au maximum les rayons U.V. Assise sur la rampe du balcon qui s'ouvrait à droite sur la ville, à gauche sur le désert qui entourais le village. Mes hébergeurs avaient élu domicile sur le flanc de la paroi rocheuse qui entourait le village de Suna, ou j’allais souvent lors de ms congés. Je m'y plaisais. Il y avait un jeune homme qui y vivait, il avait trouvé une kunoichi à konoha avec qui il eut un enfant, un petit garçon ma fois énervant, d’où mon contacte avec ces hébergeurs. Il envoyait des faucons à la famille pour leur citer comment se passait sa vie dans le village de la feuille. Le père, d'un calme général, toujours en train de fumer de la pipe et une mère trop attentionnée, étaient les hôtes de la maison. Ils n'eurent jamais le courage de m'annoncer comment je fus arrivé ici la première fois, il semblerait que j’ai perdu conscience en visitant le village selon Haosha, mais je n’y crois pas. Enfin, si je peux me permettre, Haosha est quelqu’un d’assez spécial et difficile à cerner, donc difficile à croire. Ha ha, ce saoulon… Bref ! Assise sur les rampes du balcon, à une altitude fulgurante, les pieds dans le vide et une délicate brise me caressant doucement le visage, j’observais simplement le loin. C'était plaisant ce calme, enfin en vacance, sans besoin pressant de veiller sur konoha pendant la nuit... Calme qui fut brusquement coupé par le hurlement d'une demoiselle en détresse. Quel cliché, pourtant si alarmant et si apeurant dans un sens. Il fut suivit de bruit de poursuite, et dans le village on put voir certaine lumières de maison s'allumer. De loin, un sourire s'esquissa sur mon visage, je me dis donc sur le coup que ce n'était rien de grave. Des rires masculins retentirent, me rassurant un peu. La mère ouvrit les volets des portes, me demandant gentiment d'aller dormir. J’acquiesçai sans grand remords. Après tout, si quelque chose survenait, les ANBU s'en chargeraient. Une petite Chuunin comme moi, même si je pu sauter l’étape étrange d’académie ninja, n'est pas de taille face à des bandits. Et de toute façon, le temps que je dégringole la colline pour me rendre où provenait le cri, j'arriverai une demi-heure en retard. Me donnant ainsi des tas de raisons comme celle-ci, je me retourna de la rampe pour m'accrocher à un volet, puis entrer dans la chambre et traverser la chambre et atteindre la mienne. Ironie du sort, je n'arrivais point à fermer l'oeil. Il devait être environ trois heures du matin. À pas feutrés, je traverse la chambre des parents, ouvre les volets, traverse pour les fermer derrière moi. Je prends siège sur la rampe, comme plus tôt, fixe le village endormi sous les rayons peu rassurant mais habituels que la pleine lune procurait.

Au loin sous les rayons de l’astre lunaire je vis une silhouette volatile foncer à plein fouet. C’était une chouette aux yeux dorés comme le sable de Suna, lorsque le soleil l’illuminait de plein fouet. Elle ne semblait pas freiner, cette petite chose étrange. En fait, elle me frappa le visage à une vitesse assez forte pour me balancer sur le dos, contre le sol du petit balcon. Je me retrouvai donc allongée, une chouette sur la poitrine, trainant un long parchemin qu’elle déroula devant mon nez.

• Lumina, ceci est un message important de la part du Godaime Hokage, Rukia. Je souhaiterais que tu reviennes immédiatement à Konoha afin de compléter ton examen juunin. Je t’envoie à une mission qualifiée de rang S. Cela peut sembler étrange mais tu es la seule qui pourrait l’accomplir, car tu es la seule qui peut se rendre là.
Je souhaite en premier lieu que tu ais à un laboratoire situé à Yuki no kuni. C’est une immense tour. Le scientifique nous as fait une offre allechante, comme quoi il avait trouvé plusieurs remèdes contre les piqûres vénéneuse des petites bêtes bordant nos forêts, ainsi que plusieurs poisons utilisable contre l’ennemi. Parcontre, il a spécifié qu’il avait besoin de toi en personne pour cette mission. Sachant que tu es à Suna, avise Haosha de ton départ immédiat, mais ne lui spécifie pas le motif, cela doit rester secret. Je compte sur toi pour revenir à konoha afin de te fournir le matériel nécessaire et les précautions à prendre en allant à cet endroit. Bon voyage.

~

Eh bien, c’est qu’elle est pressée la mademoiselle. Si au moins Madame la Kage aurait eu l’obligeance de me laisser profiter de mes vacances. Oh non ce n’était pas comme si je protégeais habituellement konoha tous les soirs à l’aide d’un technique qui consomme énormément de chakra bien sûr que non. Et les vacances ? Mais non voyons une jinchuuriki ne prend pas de vacances ! Bon il était vrai que déjà prêter une jinchuuriki à Suna… En plus d’être dangereux demande une immense confiance. Mais... Les vacances… Enfin. Dans un long soupire je me releva tant bien que mal, chassa la chouette en écrivant un petit message contenant le fait écrit que je rentrerais à Konoha bien rapidement, écrit d’une main las, et d’une expression plutôt dérangée.

Et c'est à ce moment que mon destin s'est tracé.

Des bruits de pas retentirent près de la maison, accompagnés de murmures puis de petits cris effrayés et étouffés. Comme si on empêchait quelqu'un de crier. Mon coeur manqua un battement lorsque je vis, hébétée, trois hommes qui escaladaient la paroi rocheuse plus bas. L'un était surmonté d'une femme ligotée, les deux autres murmuraient entre eux. Je plissai les yeux, me fondit dans l'ombre du balcon pour éviter qu'on ne me voit, Discrètement, je siffle. En deux temps trois mouvements, j'ai mon petit serpent Hiryuu accroché au pied. Ses prunelles dorées illuminant dans le noir, je lui fis signe de descendre en bas et de se fondre dans le sol, pour accrocher un ninja. Ce qu'il fut. Je me lance en bas du patio, atterrit exactement en arrière de l'homme qui tenait la demoiselle. Ma légèreté me permit miraculeusement de ne pas me faire entendre par les hommes. Hiryuu sortit du sol ; lui m'avait entendu. Il s'accrocha au pied du garçon portant la fille. Dans un cri de douleur, il se retourna, et ses compagnons suivirent. Je me saisis d'un kunai au timbre explosif, le lança sur le kidnappeur et me jeta en l'air. Comme tout bon ninja, il fit de même pour éviter le kunai. Parfait. Le serpent accroché à son pied escalada le corps du Ninja pour venir à l'étrangler en l'air. D'un pot de fleurs saisit sur le balcon, j’assommai l'homme, et pris la fille que - par pure réflexe - j’envoyai celle-ci valser quelques mètres plus loin. Retombant sur mes pieds, Hiryuu au poignet, je le tira sur le balcon et il retourna à l'intérieur, il était mauvais de garder un daemon en combat inutilement. Les interlocuteurs plus loin, la femme dégringolant la colline, je voulu rejoindre le serpent pour me saisir d'un katana au minimum. Mais lorsque je m’élançai, quelque chose me saisit la cheville, et me plaqua violement contre le sol. Le choc causa même un petit éboulis. De mes mains, je me relevai péniblement et botta un caillou qui passait non-loin, directement vers le visage des agresseurs. Ironie du sort ; le caillou ricocha sur sa lame et je me le pris en plein front. Quelques tonneaux par le tremblement de la terre et le rocher par la tête, je me saisis, mains ancrées dans le sol poussiéreux. Et merde sérieux, quelle poisse. Ma tête vrilla vers la dame qui s’enfuyais déjà bien loin de là, silencieusement. Au moins, elle était en sécurité. Je pensai à détaler comme un lièvre et aller rejoindre Haosha, mais cela serait lâche. Je restai donc ancrée au sol vulgairement, confuse.

- Erf... notre cobaye s'en est allé

Entre deux visions floues dû à la poussière, je balbutia ;

-Bien fait, bande de lâche. Utiliser une femme aussi frêle et sans défense comme cobaye…

- Cette femme est une sal*pe ! Elle le méritait !

- Personne ne mérite d'être kidnappé. Le kidnappeur devient donc à son tour une petite salope, comme toi.

Je souriais arrogamment. L'autre pleurnicha à son tour.

- Eh, mais toi aussi t'es une salope ! Tu vas payer pour ce que tu as fait !

Je plissais déjà les yeux qu'il se hâtait vers moi. Je me levai d'un bond, frustrée. Ce débile venait délibérément de me traiter de salope. C'était lui le salaud dans tout ça, namého ! J'enchainai les mudras, fit apparaître deux queues de Gobi, je tranche le sol en deux d’un coup effroyable, visant les deux hommes en vain. Le premier était déjà derrière moi. C'était définitif, une Chuunin comme moi ne faisait aucunement le poids face à ces deux ANBU. Je me pris donc un bon coup de paume dans le dos, une vague de chakra parcouru mon corps tandis que mes deux queues s’estompèrent promptement. Ce petit corps fragile qui me compose se jeta dans un amas de rochers qui me lacérèrent la peau sans scrupule. Mes bras se firent soudainement empaler sur ces rochers, deux katanas les transperçant. C'est à ce moment qu'un immense courant d'air s'affaisse sur moi, m'écrasant les poumons, défonçant mes côtes. Ce fut si violent que je sécrétai du sang du fond de ma gorge, pour l'expulser hors de mon corps. Mais ce n'était pas tout, ce vent n'était pas normal. Quelque secondes plus tard, mes paupières deviennent lourde et se clorent malgré moi. Tout devenait flou, les sons se distorsionnaient. Je pensais à Haosha, je devais l’avertir, je devais me rendre à Konoha, Rukia avait besoin de moi. Mais, malgré tout, je sombrai dans l'inconscience, bercée dans les bras de Morphée, empruntant à contrecœur le train de minuit pour me rendre au pays des cauchemars.

Cependant cette réalité était malheureusement loin d'être un simple cauchemar.

Chapitre 2

Un cri. Strident, froid, effrayé, traumatisé. Je me lève d’un bond, les yeux ronds et grand ouvert, le corps gelé mais pourtant en sueur, le cœur battant la chamade. Soudain, une douleur extrêmement vive m’emporte et paralyse mon corps. Je me retrouve à nouveau clouée au sol sur le dos, puis examine de façon plus calme le cri précédent. Une femme ? Non, une jeune fille hurlait, c'était définitif. Mon cœur s'emballa encore plus, tressautant, je me réveille pour de bon. Mes prunelles trop petites pour les creux que formaient mes yeux terrorisés, à nouveau. La sueur dégoulinait sur ma tempe, encore, hyper ventilant je zyeute nerveusement ce qui m'entoure. Mes efforts pour réprimer la peur précédente furent vains, mais la douleur s’estompait tellement l’adrénaline était forte. J'avais peur, comme jamais auparavant. Où étais-je ? Telle une gazelle, je détale vers le seul point de lumière que je peux trouver dans la pièce noire comme la nuit, boitant tant bien que mal pour m’y rendre. Elle semble immense, où alors j’hallucinais un corridor sans fin. Je me demandai un instant si j’étais morte, mais une crampe violente à la tête me rappela mon existence en ce monde. En deux temps trois mouvements, j'atteins la dite fenêtre, je l'ouvre et m'apprête à m'y jeter par-dessus-bord. Cependant, je l'aurais fait... si j'avais vu le sol... Au loin, des montages enneigés, en dessous, des nuages. Le bâtiment était donc une immense tour situé sur le top d'une montagne. N'importe qui ayant 1% de Q.I aurait pu savoir que c'était la fin si on s'y jetait. Attendez. Tour, montagne, neige… Yuki ! Peut-être étais-je, avec un peu de chance là où je devais effectuer ma mission. Je fermai à nouveau mes prunelles. Au moins cette fenêtre me permettait de prendre un peu d'air frais... Et cette fille. Qui avait hurlé plus tôt... qui était-ce ? Un rêve ? Un cauchemar ?... Erf... tant pis, ce devait n'être qu'un terrible cauchemar dans lequel j'étais prise, me disais-je. Comme tout bon cliché, j’essaie de me pincer la peau... sans succès. C'est à ce moment que je remarque de nombreux bandages sur mes bras et mon corps, dénudé de vêtements normaux. Seule une jaquette blanche couvrait celui-ci, sous montée de bandages, encore. J'avais l'air d'une belle momie en fait... Je m'agenou, à bout de forces. Ce n'était pas un rêve, la douleur était trop présente, ce rêve était trop réaliste pour être une invention de mon petit cerveau... Froid. Quelque chose de froid sur ma cheville. Qu'est-ce ? Un boulet ? Prisonnière ? Quelle blague... Pendant un court instant, je me crus dans un asile, j’enchainai les mudra dans une douleur pressante... Sans succès. Mon chakra ? Où était-il passé ? Ma force ? Mon énergie ?... Partit. Mes paupières se firent lourdes à nouveau... dormir... Mais je ne pouvais pas, je ne voulais pas. Je passais ma tête par la fenêtre à nouveau, que des pas retentirent dans le corridor voisin. Quelque chose roulait aussi... s'arrêta net devant la porte de la pièce où j'étais enfermée. Je plisse les yeux, me retourne tâchant de ne pas heurter mon crâne endolori sur le cadrage. Debout, là, le regard brillant et argent comme sa chevelure, la serrure se délivre, la poignée tourne, la porte s'ouvre... Une silhouette se dessine dans la lumière trop brillante qui surplombe celle-ci. En arrière passe une civière, couverte d'un drap blanc, maculé de sang cependant. C'était... un cadavre ? La femme ?! Je retins mon souffle, quand l'autre s'approcha, sifflant quelques mots tel un vipère affamé, attisé par une proie déjà blessée.

- Bien dormi, ma jolie ?

Je sens la colère monter en moi, quand j'entrepris de m'avancer. Le boulet semblait aussi léger qu'une plume, quand la rage vous sert d'énergie. À quelques mètres de lui, je dévoilai mon visage au regard méfiant et frustré. La lumière illuminait ma peau, et m'aveuglait en même temps alors que le poing tendu, je fonçais vers l’homme tout bêtement.

- Quel mignon petit visage, tu n’as presque pas changé depuis le temps ! Je crois que tu es encore ma préférée ♥

Erf ! Je tourne sur moi-même, tel une ballerine. Le boulet tourne, lui aussi. Me propulsant sur l'ennemi, je l'utilisai pour lui faire un croche-pied. Il vrilla en sens inverse, tel un engrenage, évitant le coup. Mais, il me le renvoya en bottant la boule de métal. Je me la prise donc directement dans le ventre, voir dans les côtes. La même sensation que plus tôt me repris ; je senti mes côtes se craqueler, puis s'enfoncer tel des couteaux dans mes poumons. Me légèreté avait beau être un avantage lors de l'espionnage. En combat corps à corps, c'était un vrai désavantage. Je me sentis propulsé jusqu'au fond de la pièce, roulant misérablement, enchainant les tonneaux, le boulet me déboitant la cheville suite à cette violente attaque soldée par une misérable chute suivit d'un échec pitoyable, assise contre le mur, traumatisée. Immobile, sur le sol, j'entends l'ennemi s'approcher dangereusement. Me surplombant de sa haute taille, deux autres personnes firent irruption... avec une civière. C'était mon tour, ça se voyait. Se penchant, je vis son visage. Terne, avec quelques cicatrices dignes de Frankenstein en soi, il souriait amicalement, et pourtant rien ne semblait franc et amical dans ce rictus... Je frissonnais de terreur lorsqu'il me saisit par le bras, me releva tel un vieux chiffon. Je ne me tenais que sur un pied, l'autre étant terriblement douloureux. Et il le remarqua. Une main plaquée sur mes côtes, l'autre saisit par l'inconnu, je toussote quelques gouttes de sang sur ma chemise blanche. Il plaça simplement un doigt sur le boulet, qu'il se détacha. Quel soulagement... un long soupire d'aise émanait de mes poumons probablement perforés. On me jeta sur la civière auquel je m'agrippe afin de ne pas tomber dans l'escalier quelques mètres plus loin. En vain, la civière roule, et je déboule dans la cage d'escalier, la civière me roulant sur le corps par la suite. Putain, bravo Mr. Frankenstein. Grâce à vous je ne peux plus me mouvoir, mais alors pas du tout. Un rire sourd se fait entendre, puis le visage de l'homme apparait une énième fois sous mon regard hébété, du haut de la cage d’escalier. Il s’approcha puis me tendis la main, que je ne saisis pas. Il soupira donc puis me releva à nouveau par les épaules et me posa - cette fois ci - délicatement sur la civière. Et, complètement timbré, couru comme un con dans le corridor en chantant des chansons bien étrange, le long sourire joyeux aux lèvres. Insupportables chansons. La peur s'était presque dissipée complètement en moi, laissant place à une frustration sans commun. Jusqu'à ce qu'une lumière trop blanche m'aveugle à nouveau. Mon chariot s'immobilise, des sangles attachent mes poignets probablement cassés eux aussi. Quelque chose retient ma tête à l'oreiller, et on me demande de mordre dans un tissu... Sans façon, je daigne lever le nez sur le morceau de tissu qui pendouille devant mon visage, je préférais hurler que de mordre là-dedans. Haussant les épaules, l’autre s'équipa d'une immense seringue.

- Tu veux être témoin de ta propre opération, où on part faire de beaux dodos ma petite Luna chérie ♥ ?

Il approcha la seringue de mon bras, je lui répondis donc d’un regard noir comme la nuit et grognai littéralement comme un animal.

- Ne me touche pas sale détraqué ! Eh puis comment connais-tu mon nom

- Tu es plutôt mal placée pour dire ça chérie... (il sourit et déposa la seringue plus loin, à la place, il se saisit de scalpel et d'une panoplie d'instrument.)Après tous nous sommes intimes tous les deux, c’est méchant de dire ça à papa !

Je pris une respiration saccadée, puis observa

- Intimes ? Mais t’es débile ou- Oh. Oh mais, tu comptes faire quoi là ?!
- Te remettre l'esprit, les os, le corps, en état. Ne t'inquiète pas ! Si tu me laisse juste t'injecter un petit calmant tu ne sentiras rien. Ohhh, s'il te plaiit, laisse-moi voir ton doux petit visage dormir ! (il dégaina la seringue)

Je fronçai les sourcils et me mise à hurler

- Dégage cette de seringue le débile ! Dégage et t’approches pas de moi !
- Ohhh, alors tu préfères souffrir ? Bon, tant pis. Je t'en prie, ne crie pas dans mes oreilles, elles sont sensibles aux cris aiguë, hi hi hi.

Rapidement, il se saisit de ma jambe, la tourne de gauche à droite. Rien de douloureux... jusqu'à ce qu'il tire violement sur ma cheville, puis la seconde. Je plisse les yeux, la peur retentit à nouveau. Fixant la lumière, je tente de penser à autre chose afin de dissuader la douleur, mais je ne crie pas. Ce n'est rien, ce n'est rien me dis-je, la fain justifie les moyens, ou plutôt la fin... il se déplace, saisit mon bras, fit de même pour le replacer correctement. Je me raidis, gémit doucement. Il me lança un regard désolé.

- Pas trop mal petite prunelle ? Articula-t-il ironiquement.

Puis, il sourit et recommence avec le second bras. Il prit une pause. Fini ? Enfin... je souffle un peu, le cœur battant, la respiration trop rapide pour des poumons douloureux. Les poumons, non, il ne devait pas y toucher. Malheureusement, comme si il avait lu dans mes pensées, il s'approcha de moi, posa son oreille sur mon torse et écouta mon cœur un moment. Il examina ma respiration, on pouvait y entendre une affreuse symphonie de râlements et de sifflements. À ce moment, je voulu lui asséner un bon coup, le décapiter, le tuer. Ce que je haïssais le plus au monde, ce n'était pas qu'on tente de me faire souffrir ça non. C'était qu'on essaie de me soigner, qu'on m'examine. Je haïssais cela, c'était probablement la pire chose qu'on pouvait me faire. Il se dégagea enfin. Sans pouvoir effectuer un mouvement, je le suis du regard, la sueur dégoulinant sur mes tempes pour atteindre mes joues, la terreur me tenant éveillée. Je voulu pleurer, cependant rien ne me le permettait, j’avais trop d’orgueil. Cependant, je haletais, comme si je venais de courir un marathon. Et l'enfer ne faisait que commencer. L’homme s'approcha, se saisissant maintenant d'un grand couteau. Il sectionna la peau de mon poitrail en deux. Je me demande toujours comment j'ai réussis à survivre à cela. Il l'ouvrit, et moi, j’assistais à cela. Enfilant des gants, il plongea ses mains entre mes côtes. Je faillis vomir, mais par pur ironie, je n'arrivais pas à m'évanouir. Mon rythme cardiaque s'accéléra à nouveau, le regard de l'opérateur posé sur celui-ci cru comprendre qu'il terrorisait la pauvre fillette que j'étais, quand il se mit à exprimer un rire sardonique. Il caressa mon coeur de son doigt, puis étala mon propre sang sur ma joue, y dessina un second coeur. Je fermais les yeux, ça en était trop. Le sol était repeint de mon propre sang, dans lequel je baignais tel un cadavre immobile. Il se saisit de mes côtes, les tiras vers lui pour les replacer. Étrangement, je me sentis soulagée, mes poumons n'étaient pas perforés, et je pu respirer correctement. Hémorragie. Il en avait créé une. Vint le temps de la stopper cette fois. Le ''docteur" se saisit d'une aiguille, recousu tous les tissus qui reliaient chaque organes ayant été endommagés.

- Alors donc Luna, est-ce que tu te souviens du surnom que tu me donnais auparavant ?

Douleur, intense. Je ne pouvais bouger, encore moins lui répondre, mais non, je n’en avais aucun souvenir. Ma vue se brouillait, les sons se distorsionnaient et je me mise à halluciner vaguement. Je n'étais qu'à demi consciente. Réussirais-je enfin à m'évanouir ? Semble-t-il que non, mon torse était recousu, quoique maculé de sang. Trois infirmières s'approchèrent maintenant, et ressoudèrent mes os à l'aide de leur chakra. L'opérateur semblait cependant dérangé de ma conscience. Peut-être aurait-il souhaité que je m'évanouisse. Les yeux presque sortis de leurs orbite, je fixais le plafond, jamais auparavant je ne m'avais senti aussi massacrée. Le respirait de façon plus fluide malgré la peur, posa mon regard qui se calmait tranquillement dans celui de Stein. Soudain, une image familière traversa mes pensées. Et si je le connaissais ?...

- Intriguant, tu n'as pas hurlé une seule fois. Moi qui aurait souhaité entendre la mélodie que procurait ta voix en détresse...

Je ne répondis point, comme si la voix me manquait. Le soir, on me rejeta dans la même pièce qu'auparavant. Je ne fermai pas l'œil une seule fois, à l'écoute d'un quelconque signe de vie. Je n’eus mangé aucunement, bu de même. Ne supportant pas une seule présence à moins de deux mètres de moi, j'étais recroquevillai en berceau dans un des coins de la pièce, toujours tendue en rouge de sang. L'impuissance était mon ennemi primo et voilà que je devais lui faire face.

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Mizutirigi Haosha

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Mizutirigi Haosha

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MessageSujet: Re: [Examen Juunin] Le labo de Frankeinstein   [Examen Juunin] Le labo de Frankeinstein Icon_minitime1Mar 23 Avr - 21:42

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