Seilas Singhär entrait dans une boutique très connue de Suna. Une boutique offrant des bijoux de luxes à une clientèle d'élite. Si le ninja de Suna était là ce n'était pas pour se procurer un de ces colliers en or massif munis de pierres précieuses ou d'ambres mais plutôt pour une mission. Il l'avait reçu un peu plus tôt de la main d'un chuunin, celui-ci ne lui avait pas donné de parchemin de missions comme on en reçoit habituellement mais avais expliqué la tâche à faire car cette mission venait juste d'être accepté et qu'il était lui même débordé par quelques autres choses à faire. Il avait donc rapporté à Seilas qu'un vol avait eut lieu dans cette boutique, la veille, et un voleur aurait empoché 3000 Ryos dans la caisse du marchand. Puis il serait partis de Suna. La mission consistait donc, à retrouver le voleur, le ramener, l'enfermer en prison et bien entendu restituer l'argent au commerçant volé. Cette mission ne semblait pas d'une extrême difficulté, cependant il fallait encore trouvé où était partit le voleur et l'affronter car jamais il ne se laisserait enfermer, ce serait bien trop simple autrement. C'est pour cela que Seilas passais la porte du commerce du pauvre Kematsu, le marchand dont la caisse avait été volé. Seilas s'approcha de lui et se présenta comme un genin chargé de retrouver son butin. Puis il lui demanda de lui apprendre tout ce qui pourrait lui être nécessaire à la réussite de sa mission. Kematsu, la langue bien pendu fit :

- Et bien ! Sachez que cet idiot m'a volé 3000 Ryos ! Vous entendez ? 3000 Ryos ! En voilà une information... C'est la fin de mon commerce... Ma clientèle va s'évanouir... Je serais à la rue...

Voilà que le vieux commençait à s'apitoyer sur son sort, surtout qu'il n'était pas à plaindre, rien qu'à regarder ses vêtements on pouvait deviner que jamais un homme comme lui se retrouverait à la rue. L'avarice s'inscrivait sur toute sa personne mais Seilas n'en fit rien, il resta imperturbable comme dans toutes ses missions. Alors il demanda à savoir si il avait vu le voleur, si il le connaissait, où était-il parti, enfin bref toutes les informations que le ninja avait déjà demandé juste avant. Le vieux marchand dans un sursaut entra dans une colère folle en s'écriant :

- Si je le connais ?! Si je le connais ?!!! Mais bien sûr que je le connais, c'est cet abruti mendiant et voleur de Kato ! Cette enflure n'a même pas daigné caché son visage pour venir me menacer avec un katana et voler tout mon argent, cette ordure m'a ruiné ! Puis il est parti avant l'arrivée de vos collègues qui n'ont même pas été capable de l'arrêter, non mais je vous jure... ces ninjas ! Il est parti dans le désert apparemment, mais c'est trop tard, si d'autres ninjas n'ont pas réussi vous n'y arriverez pas non plus... Et je serais pauvre... Moi le grand commerçant Kematsu, que va dire ma femme ? Mon fils?

Et il recommençait à se plaindre... Seilas garda son sérieux et commença à réfléchir sur sa mission, le voleur portait un katana, donc il savait plus ou moins s'en servir, il fallait s'attendre à de la violence, et donc ne pas sous-estimer son ennemi. Puis selon les dires du vieux Kematsu, le voleur prénommé Kato serait parti dans le désert avec son butin. Serait-il fou ? Personne ne survivait dans le désert de Suna sans un minimum de précaution, si il était partis à la hâte il ne devrait plus être très loin, son corps asséché et alourdi par la déshydratation. Combien de kilomètres avait-il pu parcourir, trois, quatre ? Au grand maximum cinq. Il avait du s'arrêter quelque part, le vol n'avait eut lieu que la veille et le voleur était selon le marchand à pied. Son vol était déjà voué à l'échec, il avait montré son visage, avait récupéré un butin et était partis seul dans le désert sans nourriture, sans eau et sans un itinéraire précis. Où pouvait-il bien être ? Pour répondre à cette question il faudrait pourchassé ce Kato. Seilas toisa le marchand et lui fit d'un ton froid :

- Je vais retrouver votre argent, et vous verrez que les ninjas ne sont pas des incapables.

Le visage de Kematsu se renfrogna et celui-ci ne parut pas convaincu par les dires de Seilas, pourtant ce dernier allait le lui prouver. Le ninja de Suna se dirigea vers les portes du village et demanda alors des renseignements aux gardes de la porte, précisément si il avait vu un civil fuir avec un gros sac ou une mallette pouvant contenir une grosse somme d'argent. L'un des deux répondit qu'il n'en savait rien, l'autre eut une illumination et dit :

- Oui ! Un homme portant un gros sac en toile qui avait l'air de peser lourd, il avait un katana accroché à la ceinture. En passant devant les portes il avait ralenti mais avait courut une fois celles-ci franchit.

Pas de doute c'était bien le dénommé Kato, cet imbécile avait réussi à se faire repérer par tous les habitants de Suna... Seilas demanda dans quelle direction était-il partit et le deuxième garde lui répondit vers le nord. Le nord ? Bien, pensa Seilas, il ne me faudrait pas énormément de temps pour le rattraper. De plus il avait déjà une petite idée d'où il était allé. Au nord se trouvait un oasis, à trois kilomètres. Si Kato s'était arrêté en chemin ce ne pouvait que être là. Seilas courut vers sa cible traversant à son tour le désert cuisant du Pays du Sable.

Il ne fallu pas longtemps à Seilas pour parcourir le désert à la recherche du voleur prénommé Kato. Il s'était dirigé vers le Nord et avait retrouver sa trace, enfin les traces de ses pas. En effet, le voleur avait totalement oublié d'effacer ses traces derrières lui et Seilas n'avait plus qu'à suivre les pas encore visible dans le sable, le vent n'ayant pas encore tout balayé. C'est pour cela qu'il rattrapa très rapidement Kato. Celui-ci était allongé dans le sable au bord de l'Oasis que Seilas pensait. Un énorme sac en toile était à côté de lui. Seilas ralenti le pas et se dirigea vers son ennemi discrètement, peut être était-il inconscient ou peut être faisait-il semblant de faire le mort. Le ninja de Suna en eut le cœur net lorsqu'il s'approcha un peu trop prêt et que Kato se retourna sur le sol pour frapper le vent d'un coup de katana. Le ninja fit un bond en arrière et Kato se releva en tapotant sa chemise pleine de sable. En voyant le bandeau frontal de son poursuivant il fit :

- Je m'attendais à ce que le Kazekage m'envoie un de ses ninjas pour récupérer mon trésor... Mais je pensais qu'il enverrait quelqu'un d'autre et pas un gamin!

Un gamin ? Seilas avait 22 ans et n'était plus un enfant, non loin de là. Et puis Kato n'était pas vieux non plus, il devait avoir cinq ou six de plus que le ninja. Celui-ci tentait en vain de l'impressionner.

- Et dire que je vais avoir la mort d'un enfant sur ma conscience... Allez, pars je te laisse la vie sauve.

Le voleur devenait orgueilleux, et Seilas l'observa plus attentivement, malgré ses airs de dur avec son katana et son visage portant quelques balafres il put constater que sa main était serrer, sa jambe n'arrêtait pas de bouger et ses dents mordait rageusement sa lèvre inférieure. En réalité, Kato avait peur. Peur de mourir, peur d'être arrêté. Quoi qu'il en soit Seilas allait en terminé. Il n'avait toujours pas adressé la parole à Kato, jugeant cela inutile. Il posa la main sur le manche d'Anya et Kato le chargea faisant une attaque de haut en bas avec son katana. Seilas n'eut pas de peine à l'esquiver, il vit très bien que le voleur n'était en aucun cas un combattant, il n'avait qu'à regarder son jeu de jambe, sa façon de tenir son arme... Le ninja de Suna fit un pas sur le côté et Kato frappa dans le vent. Alors Seilas envoya de sa main droite un direct dans son ventre et le corps du voleur se cabra vers l'avant, alors Seilas se tourna à moitié et envoya son coude gauche dans le nez du voleur, celui-ci se cassant dans un cri de fureur de la part de Kato. Il recula en titubant et n'eut pas le temps d'essuyer le sang qui s'écoulait de son nez que Seilas concentra son chakra dans son pied gauche et fit prépara quelques mudras de ses deux mains. Affilié à la spécialité du Taijutsu, Seilas n'eut aucun mal à concentrer une grande dose de chakra et de le libérer pile au moment où il frappait le sol de cette même jambe gauche soulevant alors beaucoup de sable. Les mudras effectuer, Seilas fit :

- Fuuton, Daitoppa !

Un vent violent emporta le sable et l'envoya dans les yeux du voleur à pleine vitesse, ne se limitant pas à juste le gêner mais à l'aveuglé pendant une longue période. Le sable fin et chaud de Suna allait provoquer bien de dommages à ses yeux. Kato titubait et ne voyait plus rien, alors lentement le ninja de Suna s'approcha de lui, s'empara de son katana et avec le manche lui frappa un grand coup sur la tête ayant pour but de l'assommer une bonne fois. Et voilà, s'en était fini de Kato, piètre voleur. Seilas prit le sac et traîna le corps de Kato à travers le désert pour ensuite regagner le village de Suna. En passant devant la prison il déposa Kato encore inconscient puis alla vers le commerce du vieux Kematsu. Il lui jeta son sac rempli des 3000 Ryos puis le dit :

- Il serait temps de faire confiance à votre Kazekage et à ses ninjas.

Le marchand grommela mais son côté râleur disparu lorsqu'il pu toucher de nouveaux ses billets.Alors, Seilas alla faire son rapport au Kazekage quant à la réussite de sa mission.

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