Lumina Ninja Inconnu
Messages : 1032 Date d'inscription : 17/05/2011 Age : 27 Localisation : Ici et là ~
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| Sujet: Épreuve de trahison ( Clan tsuki, évolution du Daemon) Dim 28 Avr - 23:47 | |
| Hors du commun ?
Zénith.
- On ssss'est perdu Luna, admet-le...
- Nan, j'te jure qu'on ne s'est pas perdu, 'Ryuu
- Tu veux parier ?
Et sans même me laisser le choix de répondre ou non, il avait déjà enchaîné la suite de sa phrase.
- J'te pari que d'ici la ssssoirée tu devras t'admettre perdue, et tu devras trouver quelqu'un pour demander ta route.
Il m'énerve, mais je l'aime quand même.
- Si t'avais pas bouffé la carte aussi...
Tiens, du tac au tac, placé exactement là où il le fallait.
- Tu devrais savoir, depuis le temps, qu'il ne faut pas me provoquer.
Roh, après tout, il vient de mon coeur, il ne faut pas s'attendre à un caractère délicat. Avec lui, ça ne sert à rien de s'obstiner, il a toujours raison, enfin, il doit toujours avoir raison. Comme moi, simplement car il est moi. Lui, c'est Hiryuu, mais Hiryuu, c'est moi. Compliqué ? Nan, à vrai dire, c'est de ma génétique. Je suis née de l'union d'une branche parallèle des Tsuki, le clan. Et de la branche directe des Vongola, le clan de Tsunayoshi, mon père. À la base, on aurait pu croire que je serais une descendante de ces Vongola, mais non. À vrai dire, il y aurait du avoir 80% de chance, puisque mon père est 100% Vongolien, que j'hérite de ce don. Malgré ce pourcentage de chance, à son grand désarrois, j'ai choisi dans le ventre de ma mère que je préférais le 20% des Tsuki. Sachiko, ma mère, n'était pas une ''pure race'', donc il y avait que d'infimes chances que je prenne ce chemin. Bref ! Trève de bavardage. Tsuki, Hebitsuki. C'est ma race, un des nombreuses branches du clan.
Le clan Tsuki, c'est une bande de nomade ayant un pouvoir spécial qui se sont reproduit, il y a de ça des millénaires. Avec le temps, ceux-ci ont du s'accoupler avec des ninja possèdant des affinitées j'imagine, puisque maintenant, ce clan est constitué de Ninjas suivient d'un petit animal. Non, détrompez-vous tout de suite. Ces ''animaux'' ne sont pas normaux... en fait, ce ne sont même pas des animaux. Ce sont des Daemons, des bêtes nées de notre esprit, de notre coeur. Tôt dans l'enfance, les membres ont la particularité de s'éloigner, s'isoler même. Pendant plusieurs jours, peut être même un mois, ils sont introuvables. Ils tombent dans une phase de méditation, dans leur subconscient. Là, ils doivent apprendre à combattre leur plus grande peur, et lorsqu'ils l'ont vécu, ils se réveillent, hors de leur phase méditale. À leur éveil, une bête se matérialise par leur propre chakra, cette bête, c'est le dit Daemon. Ceux-ci sont liés a leur maître, ils partagent les mêmes pensées, peuvent parler par celle-ci. Ils vivent ensemble, combattent ensemble. Si l'un est blessé, l'autre l'est. Si l'un est inconscient, l'autre l'est. Cependant, si le Daemon meurt, le maître devient un zombie, sans expressions, sans pensées, mais est toujours vivant. Si le maître meurt, le Daemon meurt. Ces bêtes ont aussi la particuliarité d'apporter des techniques supplémentaires aux membres du clan, voilà ce qui explique la présence de ce serpent qui parle à mes côtés, 'Ryuu.
Hiryuu, c'est moi, mais je ne suis pas Hiryuu.
Crépuscule.
- Tu m'énerves.
- Je ssssavais, j'ai encore raissson.
Tsss. Il m'énerve, vraiment, mais je dois le garder avec moi, je n'ai pas le choix. À plus de 2 km, ça fait mal, ça me tiraille, j'ai mal au coeur. Mes jambes tremblent, ma vision se trouble alors que le bout de mes membres s'engourdissent. Je souffle, halte et pourtant malgré mes efforts, je m'évanouis. C'est con, mais c'est le désavantage des Tsuki. Tu as ce fardeau dans les pattes toute ta vie. Ah, merde, j'oubliais que ce ''fardeau'' lui, peut lire dans mes pensées. Désolée Ryuu, je t'aime quand même. Le paysage qui s'affiche devant moi est magnifique, malgrés le fait que je n'aie absolument aucune idée d'où ce que l'on est. Ouais bon, je l'ai dit, je l'admet, on est perdu, tu as raison saleté de serpent, pfft. Une jungle, absolument magnifique. Plusieurs oiseaux exotiques se perchaient sur les branches de gargantuesque et majestueux arbres. leur plumage se teintait de rouge vif, de bleu mer et de vert lime. Plusieurs fleurs, parfois toxiques, parfois médicales poussaient dans les environs, procurant une panoplie de parfums et d'arômes différents. C'était agréable, oui, puisque j'adore les fleurs. Ce que j'aime moins parcontre, c'est les colonies de fourmis ou d'insectes affreux qui y vivent, beurk. Quelques serpents parcourent le sol, des copains, tiens. Au loins, on peut apercevoir plusieurs quadrupèdes étranges. Je ne les connais pas tous, non, mais ils sont là, ils existent. Tiens, on passe à présent a travers un chemin épineux. C'est désagréable, ça, et en plus, les épines colorées semblent toxiques. [***] Il y a déjà un bout que l'on marche silencieusement, slalomant entre les obstacles naturels. Soudain, une clairière. Clairière... au milieu d'une jungle, oui, semble-t-il. Île mirage, tu me surprendras toujours. Anté-sens-de-l-orientation, je te détesterai infiniement ... ~
- HAAAAAAN, mais c'est quoi cette merde ?!
Je m'arrête, lève le pied avec dégoût. Ouf, heureusement il n'a pas heurté la substance blanche et affreusement louche qui languit là, sur le sol. J'hausse un sourcil, Hiryuu s’esclaffe d'un rire gras. Je lui jette un regard troublée, alors que lui se fou littéralement de ma gueule, pfeu. À quelque mètres, cette substance fait peur. Visiblement, un couple d'animaux avaient eut un plaisir fou il y à de ça peu de temps ici, les coquins. Et dire que j'ai vraiment faillis foutre mon pied dans du... uhm, et que l'autre serpent débile rit comme un con à côté. Mais bon, je ne peux pas non plus m'empêcher de laisser sortir un petit rire a demi étouffé. N'importe quoi, surtout en ces temps-ci. Pourtant, chez les animaux, ce n'est pas la saison des chaleurs. Peut être qu'un ninja s'est amusé ici, avec... ou sans kunoichi. Je lève les yeux au ciel, hausse les épaules et enjambe la flaque blanchâtre. Mais le pire... ce n'était pas cette flaque douteuse, c'était les scratchs, empreintes de griffure, sur le sol et sur les arbres. La théorie de l'homme solitaire qui s'était malgré moi dessinée dans ma tête s'estompa net. Hiryuu riait, encore, toujours... mais cette fois, moi aussi je ricanais. N'importe quoi je vous dit, n'importe quoi. Bref, trève de connerie. Au loin, se dessinais une petite maison. Elle semble habitée, quoiqu'elle n'inspire pas confiance. J'échange un énième regard avec mon compagnon avant d'hocher la tête. Puis, d'un pas calme je me dirige vers la porte d'entrée. J'y toc.
- Qui est là ?
Réponse d'une voix grave. Une homme, dans la vingtaine sûrement.
- Une jeune voyageuse perdue.
Quel cliché. Et en plus, je prend la peine d'enchaîner chaque mot avec un consonance enfantine. La porte s'ouvre lentement, une brise froide marque cet évènement. Les yeux de l'homment s'équarquient lorsqu'ils se posent sur moi. Ha ha, je me demande bien pourquoi tout le monde réagis comme ça. C'est à cause de mon serpent de 2 mètres de long ? À cause de ma petite taille mais de ma poitrine bien ferme ? J'en sais rien, j'ai plutôt un grand égo, ce que je dis n'est peut être pas vrai... Je sourit gentiment, ha ha, sourire si manipulateur, encore. Ironique, mais les seuls sourires francs que j'ai arqué, c'est avec mon père... et même si j'ai du mal à le concevoir, avec Sasuke, le cacatoès Emo. Et pourtant il est joli, et intriguant, je l'aime bien. L'homme devant moi semblait jeune, comme je l'ai prédit plus tôt. Cheveux maron si foncé qu'ils semblent noirs, prunelles de même. Il est souriant, même si on peut lire l'intrigue dans ses yeux. Il tend donc la main vers l'intérieur, m'invitant à entrer. Super, les gens sympathique ça ne se trouve plus aux coins de rues de nos jours. Voilà, à l'intérieur. Joli, c'est la première chose qui me vient à l'esprit. Les murs sont teintés de teintes de bois, comme un chalet. C'est plutôt foncé, éclairé aux lampes antiques à l'éclairage balzane. L'inconnu referme doucement la porte avant de s'asseoir à la table de la salle à manger. Il me fixe, comme si j'étais un alien. Je rabaisse la tête, presque gênée, le serpent sur les jambes, assise devant l'autre. Il entame la conversation, sur un petit rire. Décidément, cette étrange personne semblait pouvoir lire chaque partielle de mon âme. Je n'aime pas ça, mais je n'ai pas le choix.
- Donc, quel bon vent t'a emmené ici, fillette.
Pas si bon, le vent... Alors c'est partit pour lui raconter une petite histoire.
- Uhm... Bah à vrai dire, je sais pas. Au port du pays du feu il y avait une bande de... ninjas qui voulaient ma peau. Du coup j'ai pris le premier bateau pour l'île mirage, là ou je voulais aller. Mais... je m'y suis perdue.
Il hausse un sourcil, sourit bêtement, puis s'esclaffe bruyamment.
- Gg ma poule !
Oulah, ça, je ne m'y attendais pas. J'esquisse un petit sourire avant de ricaner doucement moi aussi. Ce serait bête que de créé un froid en ne disant rien, alors que cet homme a eut l'idée merveilleuse de m'accueillir ici. D'ailleurs, Ryuu tu la fermes, un serpent ça ne parle pas, d'habitude... Et ça n'a pas de corne mais bon.
- Ouais bah... J'ai aucun sens de l'orientation, pardon.
- Ne t'excuse pas ! Allons tu dois être épuisée, tu veux te baigner ?
Prendre une bain ? Han, mais ce serait vraiment plaisant en fait. J'hoche rapidement la tête, et voilà qu'il m'entraine dans la salle prévu à cet effet. Le temps passe, que je baigne tranquillement dans l'immense baignoire ressemblant à un espèce de Spa géant, en bois, ancré dans le sol. Hiryuu, maintenant gigantesque comparé à avant, fait facilement le tour du bain en longueur. Quoiqu'il n'est pas bien large. Les yeux clos, l'esprit ouvert, je réfléchi. Soudain, je sens ma peau se crisper, j'ai du rester trop longtemps dans l'eau, hmh. Je me lève doucement pour réussir à poser la main sur le savon. Voilà que je l'atteint qu'il me glisse des mains. Eh merde, me voilà a la recherche du savon perdu dans l'eau. Le pain de bain reste introuvable... jusqu'à ce que j'ai la super initiative de marcher dessus. Vlan ! Cul par dessus tête, je tente de m'aggriper à quelque chose... Super, je viens d'arracher le robinet. L'eau m'arrive rapidement dans le visage, que le sol du bain cède violemment. Aïe. Dos au sol, crâne entre les mains, je me trouve dans une pièce sombre, un sous sol, éclairé que par quelques chandelles. Sur une table, se trouve un pentagramme. Craintive, je me lève, approche cette table pour y trouver un grimoire. D'une main délicate, je l'attrape, et l'ouvre.
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Tsuki
Le daemon et l'hôte devont être séparé au maximum. Malgré la douleur présente, l'envie de retrouver son compagnon, ils devront se séparer, sinon, ils mourront. Cependant, l'épreuve de trahison est loin d'être des plus simple. Quelqu'un devra couper le lien qui unis les deux individus, puis, les deux devront subir une épreuve mentale, d'une force phénoménale. Plusieurs hôtes de Daemons ne survivent pas à cette épreuve, et restent dans un coma forcé éternel. On les concidère comme mort, mais il y a moyen de les ramener parmi les vivants. Suite à cette dite épreuve, les deux individus évolueront mentalement, et physiquement.
Limite moyenne de distance - 2 km Couper le lien qui uni les individus nécessite un ainé pratiquant la technique médicale. Votre survie est nécéssaire pour accomplir l'évolution.
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Hmh. Alors ce grimoire est un grimoire de mon clan ? Cet homme en haut, est-il au courant que sa maison se situe sur une ruine du clan ? En parlant du loup. L'individu saute dans le trou que la baignoire a créé suite à l'accident, et me lance une serviette.
- Coucou Hebitsuki.
Je me retourne. Il connait mon nom de clan ? Alors, ça en est un membre, j'imagine.
- Tu es la petite de Sachiko, je me trompe ?
Je baisse les yeux. La hargne remplit mon esprit, mon regard lui, se remplit de couteaux tranchants. Je le fixe, tel un aigle fixe une proie qu'il se hâte à chasser, afin de la dévorer. Me retournant lentement, emmitouflée dans la serviette, je le déviseage longuement. Oui, je suis la fille de Sachiko, et alors ? Elle est morte, il devrait le savoir s'il la connaissait. Je m'avance lentement, trainant les pieds dans l'eau maintenant givrée. À quelques mètres de l'autre, je me mord les lèvres, me retient pour ne pas lui sauter a la gorge et le harceler de questions, un couteau à la main. Un peu de classe, Lumi, un peu de classe il t'a accueillit chez lui.
- Qu'est-ce que tu sais de Sachiko ?
- C'était ma soeur.
Coup au coeur. Je fronce les sourcils, recule d'un pas, hébétée.
- Tu es ma nièce Luna, et tu es ici pour accomplir ton épreuve de trahison, je suis médecin.
Aube.
Le petit matin chante. Hier, en apprenant la nouvelle, je me suis évanouis. Ce matin, je me réveil dans un grand lit de soie, blanc comme la neige. Au dessus, quelques peluches planent, elles me fixent. Je referme les yeux, me retourne sur le côté, blottie dans les couvertures. Cette odeur, elle me rappel mon chez moi, dans le lit de papa, le soir ou... Il, est devenu mon ami. Entre temps, je me suis rendormie, jusqu'à ce que mon coeur manque un battement. J'ai mal, affreusement mal, tellement que le souffle me manque. Je tente de me relever, tant bien que mal. Hiryuu, il est ou, Hiryuu ?... Une voix m'interpelle, je tressaute, me retournant le souffle court. Il est là, mon oncle, il se tient debout, le regard calme, et trop sérieux. Il m'explique aussitôt qu'il a laissé Hiryuu à la maison, et que nous sommes sur un bateau, en route vers le pays du feu. J'ai aussitôt voulu brandir la lampe de la table de nuit pour l’assommer avec, mais dès que je fais un pas, je m’effondre. Je me répète mais, ça fait tellement mal, pire que le soir ou j'ai maîtrisé Gobi, mon cher ami que j'aime tant. Pire que lorsque Stein m'a ouvert le ventre en entier, pour s'amuser à jouer du xylophone sur mes côtes. La douleur est trop forte. Je le vois, l'homme, il est là avec un sabre au dessus de mon crâne. Il veut me tuer ?... Non, ce n'est pas ça.
Il tranche le vide de sa lame, je perds consicence, encore.
____ Fiction ____
Ou suis-je ? Chez... moi ? Une fillette, elle s'amuse avec des blocks. En fait, elle a construit toute une cité en block. Ses cheveux violets virvoltent doucement, dansant avec un vent invisible. C'est impressionant, Elle a une si petite taille, mais sa chambre est gargantuesque. Une grande silhouette passe dans le cadre de porte, zvelte, elle entre dans la chambre. La petite se retourne pour l'observer... mais elle n'a aucun visage. Ce phénomène me laisse perplexe, je recule, même si je ne suis que figurante dans cette histoire. L'homme, grand, cheveux bruns ebbourifés, maigre.... Tsuna ? Mais lorsque je peux enfin voir son visage, rien, invisible, pas de visage. Le paysage semble s'effacer, pour laisser place maintenant à une plaine, enneigée. Au sol, un cadavre froid, des taches de sang peinturent la dite neige, formant une harmonie de blanc et de rouge pratiquement parfaite. La fillette de tout à l'heure est penchée au dessus du cadavre. Elle pleure, elle pleure tant qu'elle s'en endort. Une main faible vint lui caresser les cheveux, et elle, son visage est bel et bien visible. C'est Sachiko, c'est ma maman. Les larmes montent en moi pour ruisseler sur mes joues. Mes dites larment attérissent sur le visage de la futur défunte. Elle semblent me lancer un regard, mais je sais bien que c'est impossible. Elle fixe le ciel, ma mère. Elle le rejoint.
Oh maman j'aurais tellement aimé pouvoir te dire une dernière fois que je t'aime. Mais le destin m'en a empêché. Le temps passe, nuits et jours se succèdent. Tsuna, il arrive enfin. La petite moi semble enfin heureuse, elle lui tend les bras. Mais lui, ne fait que fixer le cadavre de son épouse. Il verse une larme, puis s'en va, simplement. Mon coeur se fend, alors c'est ça, son histoire de lune et de soleil, c'est ça, qu'il voualit dire. Il m'a abandonné, il l'a vraiment fait. La nuit tombe, qu'un drôle d'énergumène se pointe le nez. Il a des cheveux argents, des lunettes, mais aucun visage. Stein, oh ce salaud. Une soudaine envie de me jeter sur lui, un couteau à la main me prend, mais je sais très bien que je ne fais que voir, je ne peux pas interférer le passe. Il lui tend la main, à la petite et... La sers contre elle ?! Mon coeur manque un bond, j,hausse un sourcil, presqu'effrayée. Alors Stein... c'est lui, qui m'a sauvé ? Non, impossible... Le scientifique prends la petite dans ses bras, puis enchaine les pas plus loin. La petite et bien réveillée pourtant, blottie dans les bras de l'homme à la chevelure d'argent.
Mais quelle naïve ai-je été... Le paysage s'estompe, laissant place au fameux laboratoire. Cette fois, la mini-moi est psoée au sol, et marche blottie contre le bras du docteur, effrayée. Et lui, il lui sourit, la rassure, comme un père l'aurait fait. Je n'arrive pas à y croire, mais je continue de les suivre. Et pourtant, rien d'extraordinaire se produit, si ce n'est que Stein, a vraiment pris soin de moi pendant toutes ses années, pour me renvoyer à Suna vers l'âge de 9 ans. Il la pose devant les portes du désert, lui a appris les arts d'être Ninja, et lui promet qu'il reviendrait la chercher... C'est donc pour ça... que ces ANBUs sont venu à Suna, il y quelques mois. Pour venir me chercher, j'aurais dû le savoir, quelle inconsciente, pff. vint le temps de filtrer le passage de l'académie. Mignon, j'entre dans la classe, et la petite se présente. C'est bien moi ça, enchaîner deux-trois mots maximum pour dire bonjour à un groupe d'individu. Je ne peux m'empêcher de pousser un petit ricanement, lorsqu'un môme passa un commentaire désagréable. Mais ce qui m'a fait vraiment pouffé de rire, c'est lorsque mon ancienne moi a saisit le bureau de son maître, pour le balancer par la tronche du petit homme.
Et tout s'effaça.
____Fiction over____
Le bateau semblait tanguer, puisque lorsque je me réveillais, mon corps se ramassa sur un mur, pour défoncer le petit hubleau qui servait de fenêtre. Aussitôt je fut propulser hors de celui-ci, pour attérir dans la mer. J'ouvre les yeux sous l'eau, et je ne ressens étrangement aucune douleur. À travers les vagues, je dicèrne une vague silhouette, comme celle d'un dragon. Je tressaute que sa patte se plonge dans l'eau pour me saisir à la taille. Me faisant tracter hors de l'eau, j'équarquie les yeux que me voilà à nouveau dans les airs. Il était si grand, si puissant, si frustré, qu'il réussit à me lancer sur la berge, qui était à environs 1 km de là. Le sable amortit ma chute, mais très peu puisqu'il s'y soulève. La bête est déjà là, devant moi dans toute sa hauteur. Elle rugit, si fort que tout le port s'est mis à trembler. Il s'approche, soufflant son haleine de feu au dessus de mon corps frêle.
- Au final, tu n'es vraiment qu'une traitresse Luna.
Hi.... Hiryuu ?! Alors c'étais lui ? Il a vraiment la même voix, le même chakra, quoiqu'il ne roule plus ses ''s''... et qu'il n'est plus un serpent. Je suis troublée... pourquoi il m'en veut ?
- Hiryuu ?!
C'est la seule chose que je pu articuler, qu'il leva la patte pour tenter de me l'écraser sur le corps. Aussitôt, je bondit, attérit sur sa tête pour vriller vers l'arrière, dans son dos. Je sors une nuée de filaments pour les lui jeter dessus, le clouer au sol. Étrangement, je n'arrive plus à lire ses pensées, et malheureusement, il se défit des filaments aussi aisément que gracieusement. Son regard dorade se plonge dans le miens, qu'il puise dans ma propre réserve de chakra pour me balancer une de ses foudres. J'ai peur, il me fait peur. Pourquoi veut-il me tuer, il sait très bien que s'il le fait, il meurt aussi. Et je l'aime, moi. C'est à ce moment que ma sphère de protection s'active, déviant l'attaque plus loin. Je fixe ma magnifique bête. Un joli dragon, grand d'au moins 3 mètres 50 de hauteur, large d'au moins 5 mètres. Ses écailles sont noires, ses prunelles dorées. Son ventre est d'argent et le dedans de ses ailes et de ses griffes, violets. Ses dents sont blanches comme de la neige, et ses cornes luisent d'une lueur violacé. Sur son dos, une tralée de pics tout aussi mauves, pour aboutir à un poignard d'acier au bout de sa queue. Je ne peux m'empêcher de m'écrier.
- Je suis désolée, 'Ryuu ! Je n'ai jamais voulu t'abandonner ! C'est l'autre, qui m'a trainer hors de l'île dans mon sommeil. Je suis désolée je ...
Et les larmes se mèttent à couler sur mes joues, pleurnichant tel un enfant sans sucette.
- Je suis si faible...
Changement de narrateur ;
Et là, l'atmosphère semblait se détendre. L'autre s'approcha doucement, quoique ses pas lourds faisaient trembler le sol. Il baissa la tête, le regard remplit de haine. Regard qui, peu à peu semblait se transformer en regard doux et sincère. Il planqua son immense museau dans le ventre de la petite qui se sentit soulever par l'acte. Amicalement, elle saisit ce gros pif pour le serrer contre elle, un grand sourire sur le visage. Et ce pif, se transforma lentement en petit serpent, qui s'accrocha à sa taille.
Une véritable amité, c'est imperturbable.
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Hrp ; Épreuve de trahison terminée, mon daemon a évolué.
Technique maitrisée ; *Regression : Le daemon peut revenir à son stade de départ. (Exemple ; Un loup redevient un chien). Et vice versa (le chien redevient un loup). Permet à l'utilisateur de changer la forme de son Daemon.
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