Alerte enlévemment ! : Enlévement et Infiltration

L'Akatsuki
s'est vu engagé par un particulier afin de kidnappé le petit-fils d'un
haut dignitaire de Kaze no Kuni. Ce dernier vit avec son petit-fils dans
une demeure bien gardée. Vous devrez vous introduire et en ressortir
avec le gamin. Vous le déposerez sur le chemin du retour dans une petite
taverne que vous ne pourrez pas manqué.
Objectif : Se rendre à Kaze no Kuni et capturer l'enfant. Ramener le au particulier.
Récompense : 130 ryos
Nombre de ligne : 90 lignes


Kaze no kuni, le pays des vents à l'intérieur duquel régnait le village ninja du sable. Lui aussi faisait partit des futurs victimes de l'Akatsuki, un jour il rejoindrait le sable du désert qui l'entourait. Mais aujourd'hui la victime de la lune rouge serait un des seigneurs de cette nation dont le fils soulevait un intérêt certain pour l'un des bienfaiteurs de l'organisation. Saizo avait repéré la riche demeure construite autour d'une oasis qui faisait désormais office de jardin. Le palais était quand à lui fait de haute colonne de sable durcit et de terre sèche à l'image des bâtiments que l'on trouvait dans le village ninja protégeant le pays du vent. Saizo était abrité derrière une dune et au vue du nombre de gardes qu'il pouvait observer à cette distance, il prit le parti de ne pas agir en pleine journée mais plutôt d'attendre que la nuit tombe.

Une fois que les ténèbres et le sommeil commencèrent à bercer le désert de Suna, l'homme de l'Akatsuki sortit de sa transe et porta son attention sur le de résidence de sa cible, il dégaina son katana et partit en direction du mur ouest du palais. Prenant son élan au fur et à mesure de sa course, il bondit au dessus du mur d'un saut et atterrit dans un buisson à l'intérieur il resta quelques secondes le temps d'analyser rapidement le jardin. Un petit étang au milieu, des arbres et des buissons le long des murs entourant la résidence mais terrain dégagé devant tout les points d’accès au bâtiment avec trois gardes à chaque, deux pour retenir un agresseur, un pour prévenir les autres protecteurs de la maison sans aucun doute. Le descendant du clan Akakuro se devait de trouver une solution afin de parvenir à son objectif mais tout les plans qu'il imaginait risquaient de donner l'alerte.

Pendant ce temps, à l'intérieur du bâtiment, un jeune homme vêtu d'une tenu de civil et d'un capuchon, mais armé d'un katana, était en train de méditer. Le mercenaire diffusait son chakra dans toutes la zone dominée par la résidence de son employeur lorsqu'une nouvelle source de chakra pénétra dans son périmètre de surveillance. A ce moment-là il ouvrit les yeux et se leva afin de regarder par la fenêtre.

*Je ne sais pas qui c'est, mais on a un problème.*

Saizo observait attentivement l'entrée principale lorsque plusieurs gardes en sortirent suivis d'un homme encapuchonné qui regardait dans sa direction et qui lui lança:

-Je sais que tu es là, rends-toi sans faire d'histoires et il ne te seras fait aucun mal!

Le samurai de l'Akatsuki ne réfléchit pas une seconde, ne pouvant plus rentrer discrètement, autant se la jouer spectacle. Saizo sortit de sa cachette en souriant et, katana en main, fit face à la douzaine de gardes accompagnant le mercenaire qui prétendait la capacité de faire prisonnier un des plus grands renégats de Yuki no kuni. Il ne prononça pas un mot, il n'en voyait pas l'intérêt, ces hommes étaient des coeurs purs, tout ce qu'il voulait s'était protéger dignement leur maître, à Kusa eux méritaient de mourir, une flopée de traîtres et de lâches, mais dans le cas présent, cela allait malheureusement être de l'ordre du dommage collatéral indésirable. En effet aussi nobles soient les hommes qui se dresseraient sur son chemin, rien ne pourrait plus venir faire flanché la détermination de l’expérience raté qu'était Saizo Akakuro.

Sa réaction ne se fit d'ailleurs pas attendre bien longtemps, pour toute réponse à l'offre de reddition, il fonça sur les gardes et d'un coup, garde par garde, cinq Saizo apparaissaient alors qu'une ombre venait décapiter chacun des braves hommes. La robe sombre aux nuages rouges réapparut devant le mercenaire encapuchonné afin de lui faire face, derrière l'homme au manteau noir et bordeaux, une ligne de cadavres morts héroïquement dans l'exercice de leur fonction. Désormais face à celui qui était à l'origine de tout ceci, Saizo avait envie de lui à quel point il avait été stupide et naïf de se croire capable d'arrêter un des monstres de la lune rouge, mais il n'en fit rien. Il se contenta d'éviter un assaut de katana en se décalant sur le côté, saisit le bras de son adversaire et donna un coup dans le coude en tirant dans la direction opposée à celle du coup donna avec son autre bras. Le bras de son adversaire se tordit et ce dernier lâcha son arme. Le regardant une dernière fois, l'homme impitoyable et imperturbable, concentra son chakra dans son poing et arracha le coeur du pauvre ninja sensoriel qui ne valait finalement guère mieux que les gardes. Entendant à nouveau du bruit, l'homme de la lune rouge disparut afin d'aller rapidement jusqu'à la chambre du gamin à ramener.

Il entendit un cri en bas, un homme semblant horrifié et affolé, le chef de maison venant de découvrir les corps. Saizo se pressa, pénétra dans la chambre de l'enfant à l'aide d'un plan du palais qu'il avait obtenu auprès de Obito, il avait assommé le fils à kidnapper afin que ce dernier ne pose pas de problèmes durant l'évasion. Alors que les bruits de pas se rapprocher, il saisit l'enfant d'un bras, rengaina son katana de l'autre, et bondit à travers la fenêtre dans la chambre en concentrant son chakra sous la plante de ses pieds. il courut ainsi le long du mur et bondit une fois arrivé à l'angle Sud, en direction du mur extérieur. Il fit la même chose ensuite sur le mur extérieur et disparut dans le désert. Mais alors qu'il avait déjà parcourut plusieurs kilomètres, il put apercevoir de ombres dans la nuit...

Techniques utilisées:

Seilas Singhär avait été encore missionné par le Kazekage. Alors qu'il pensait se reposer après la mission d'escorte qu'il avait mené avec Hitorogami Saku. Celle-ci n'avait pas été épuisante mais plutôt longue et fastidieuse, en effet le voyage entre Suna et Iwa avait donné au genin de profiter d'une bonne nuit de sommeil. Malheureusement, il n'y avait pas de repos pour les braves et à peine revenu, une nouvelle mission était parvenu entre les mains de Seilas. C'était une mission de protection, mais aussi de surveillance. En effet, un seigneur bien riche résidant dans les déserts de Suna, hors du village, avait fait cette demande aux ninja de son pays pour qu'ils puissent garder un œil sur son fils. Seilas regarda la mission sans envie particulière, protéger le fils gâté d'un seigneur n'était pas une mission très passionnante, mais bon, il fallait bien que les genin s'occupent des petites tâches comme celle-ci. Le point positif était que le genin n'aurait pas à faire grand chose. Et finalement, il apprit qu'il n'allait pas faire cette mission seul, mais son partenaire sur la précédente l'accompagnerait aussi ! Seilas fut rassuré, ça allait peut être, être plus amusant que prévu. Non parce qu'il trouvait Hitorogami Saku d'un humour fantastique mais parce qu'il faisait cette mission avec quelqu'un qu'il connaissait déjà plus ou moins, mais surtout quelqu'un qu'il appréciait légèrement, une chose innée chez Seilas. Ce dernier trouvait Hitorogami Saku un peu rentre-dedans mais il aimait bien son fond. Quoi qu'il en soit c'était rassurant, cette mission allait se dérouler rapidement et sans encombre.

Il faisait nuit lorsque Seilas et Saku arrivèrent non loin du domaine de l'homme dont ils devaient protégé leur fils. Comme ils étaient revenu de leurs missions précédente au couché du soleil et qu'il avait mis un peu de temps pour arriver à bon port la lune avait eut le temps de se coucher. Alors que la demeure du client n'était plus qu'à quelques kilomètres Seilas s'arrêta subitement. Tout était bien trop calme, le ninja de Suna avait un très mauvais pressentiment et avait cru sentir une présence. Il resta concentré et imperturbable. Une silhouette sombre avança dans la nuit. Elle tenait un enfant dans ses bras... Peut être le fils du client... C'était donc une attaque. L'homme s'avança, l'air serein, il portait une grande robe noire avec dessus des motif de nuages rouge dessus. Il avait sur son visage des tâches de sang qui n'étaient pas visiblement sienne. Mais qui était-ce type ?! Il portait au front un bandeau qui avait été rayé... Il semblait très fort... Seilas tenta de ressentir la puissance de son chakra et il fut surpris... Ce type n'était pas qu'un simple ninja, mais un déserteur, et qui plus est un déserteur d'une puissance énorme, bien plus élevé que celle des deux ninja réunis. Il dépassait leur niveau et atteignait un rang bien au dessus. Celui d'un juunin, voir plus... La main posé sur son tento trembla... Non, il ne devait pas perdre son calme, ne pas s'abandonner à la folie, il était un ninja. Seilas était très impressionné par le ninja ennemi, même intimidé... Paralysé... Les yeux de Seilas ne quittait pas le nukenin, sa main toujours tremblante. Ses yeux se fermèrent, puis à leur ré-ouverture, la main de Seilas ne tremblait plus et sortait Anya avant de foncer sur son ennemi. Il utilisa sa technique de samourai pour emplir Anya de son chakra et rendre son tranchant bien plus efficace. Il fit une attaque directe tandis qu'il espérait de tout cœur que Saku profiterait de la diversion pour attaquer à distance comme il le faisait si bien l'ennemi de côté.

Seilas enchaîna plusieurs coups de tento puissant sur son adversaire, liant rapidité et force. La puissance du nukenin était toujours incroyable comparé à lui, mais il fallait l'empêcher de nuire. Seilas savait que il ne pourrait pas le vaincre mais au moins il lui fallait découvrir quelques informations sur lui. Et si il restait vivant les rapporter au Kazekage. Son nom était peut être inscrit au Bingo Book... Peut être pas, quoi qu'il en soit, la mission avait changé, il fallait sauvé le garçon et Seilas rajouta deux objectif à cela. Découvrir qui étais ce puissant ninja et rester en vie.

Pouf, cette fatigue de dingue, nous venions, Seilas et moi de finir une mission et voilà qu'une autre arrivée déjà, à peine étions nous rentrés qu'on nous envoya autre part. Cela dit, c'était une marque de confiance de la part du seigneur Kazekage que de nous faire faire tout cela, peut-être voulait-il à terme monter une équipe. Dans tous les cas, c'est les yeux à demi fermés que je me rendais à la porte pour y retrouver mon compère de la dernière mission. J'avais bien sûr laissé Kataionna et Mokusei Kumo à l'atelier du régiment, je n'aimais pas m'encombrer que trois cents kilos. La clope du « matin » à la bouche ( Oui je dis le matin car j'avais la tête dans le cul comme au réveil.), je marchais dans les rues, désormais désertes à cette heure, de Suna en direction de la porte, je n'avais pas pris le temps de déjeuner, les ordres de missions, tu dois y répondre directement. Nous devions assurer la protection du fils d'un riche seigneur. Ça sentait la mission pleine d’ennuis, en effet, accompagner un petit bourgeois, ce n'est pas franchement ce qu'il y a de plus agréable, il y avait de fortes chances qu'il soit d'un tempérament des plus chiant, comme beaucoup de fils de riches, se croyant tout permis. Je retrouvais Seilas à la porte, il était arrivé avant moi, j'avais un peu honte car c'était la deuxième mission que nous faisions ensemble et il attendait encore après moi.

Salut mec, désolé si je t'ai fais attendre. Cette mission à l'air d'être une vraie plaie, m'enfin, exécutons là du mieux possible hein. On y va ?

Nous partions donc en direction d'une demeure riche en plein milieu du désert, sans doutes bordées par une oasis, quand on est riche autant en profiter. La nuit était sombre et je ne distinguais que peu d'étoiles dans le ciel, une nuit sinistre si il en est. Le trajet n'était pas très long, néanmoins, il fallait ne pas se perdre, la nuit, dans le désert, on se perd facilement. Nous ne parlions pas ou peu, nous avions tout deux un caractère assez timide, tant mieux, nous pouvions rester plus sérieux pendant la mission, nous étions de vrais shinobi quoi. Là, malheur... Il ne me restait que trois ou quatre clopes, j’espérais vivement que le seigneur allait nous faire prendre congé assez rapidement, je détestais me passer de clope, surtout dans une simple mission de surveillance d'un enfant. Mes pensées furent coupées par la fraîcheur et la violence du vent, il traversait mes entrailles, j'avais pourtant pris soins de me vêtir, ce qui n'était pas franchement quotidien. Je venais du pays du vent, j'y étais né, mais ce vent de nuit qui siffle si fort que tu ne peux vraiment tenir une conversation, je n'arrivais vraiment pas à m'y habituer, à vrai dire même, je le haïssais de toute mon âme à ce moment précis. Il faut savoir que ce vent te soulèverait un enfant. Heureusement, le vent partit aussi vite qu'il était venu et nous avait laissés encore seuls dans l'ombre de la nuit. C'était la première fois que je faisais une mission sans en avoir vraiment envie, il faut dire que le seigneur Kazekage m'avais jusqu'alors donné que des missions en rapport direct avec le Kugutsu no Jutsu, faire des démonstrations en centre ville pour essayer de recruter, retrouver l'ancien senseï qui avait déserté le village, enfin bref, que dans ce qui cause mon propre bonheur quoi.

Mes songes m'emportait loin d'ici, au cœur de mon régiment, je venais de commencer la construction d'une nouvelle marionnette mais je ne m’étais encore jamais entraîner avec, je ne savais pas encore ce que j'avais à refaire dessus afin qu'elle soit prête au combat. Soudain, Seilas s'arrêta, je fut alors retiré de mes songes si agréables. Pourquoi s'était-il arrêté si soudainement, il scrutait l'obscurité et je suivis son regard . En effet, quelqu'un approchait de nous dans le noir. Je regardais et vit qu'il s'agissait d'un homme, il avait un enfant dans les bras et l'air le plus tranquille du monde. Quand il s'approcha, je vis que son visage était couvert de taches de sang, son habit devait être pire mais la nuit aidant, je ne pouvais distinguer de telles choses sur ce tissus noir, bordé de nuages rouge. Il marchait lentement, sans se soucier de nous, comme si il n'avait peur de rien. Je dois avouer que j'ai eu peur ce jour là, cet homme paraissait tout à fait décontracté et pourtant il était couvert de sang, il venait de livrer bataille et avait peut-être commis des meurtres, un autre point m'intrigua, il portait un bandeau frontal, mais l’emblème du village avait été rayé. Un déserteur. Voilà qui n'était pas pour me rassurer. Seilas semblait songer aux même choses que moi, il était crispé, comme tétanisé par la peur, je peux dire que moi aussi j'avais peur, je ne m'étais encore jamais mis contre un nukenin. D'autant que le déserteur en question avait l'air plus que fort, il semblait habitué au combat et maintenant qu'il était proche de nous, je sentais chez lui une grande aptitude pour le meurtre, il avait l'air sadique. Cependant, il ne semblait pas s'inquiéter de notre présence et nous jaugeait du regard comme si il attendait que nous fassions quelque chose. Peut-être l'enfant dans ses bras était-il le garçon que nous devions surveiller, après tout, nous étions très proche de la grande résidence où nous nous rendions. Je n'eut pas le temps de penser à autre chose que Seilas chargea celui que je pouvais désormais appeler l'ennemi. Je le voyais combattre avec une véritable rage et je devais, moi aussi, entrer dans le conflit, couvrir un maximum mon partenaire. Seilas, je ne le connaissais pas encore, mais c'était un frère d'arme et il y avait de grandes chances que l'on fasse équipe par la suite, il me fallait donc absolument l'aider du mieux possible. Dieu que j'aurais aimé avoir terminé Mokusei Kumo pour l'invoquer en plus de ma Kataionna.

Cet homme, aussi puissant soit-il, allait goûter à la puissance des Sunajins, il n'avait que des genins en face de lui, mais des genins armés d'un courage et d'une loyauté sans limite envers leur village. J'invoquais rapidement Kataionna et cette fois, ne cherchais aucune beauté dans l’exécution des mouvements de ma marionnette. Seilas se battait avec fougue et l'ennemi ne semblait pas avoir trop de peine à stopper ces coups, nous devions agir ensemble. Je contrôlais Kataionna de la main droite, je gardais l'autre main disponible pour d'autres choses, les mouvements du shinobi adverse étaient très rapides. Il allait goûter à l'une des techniques les plus connus de l'art de combattre par et avec les marionnettes. Le rideau noir destructeur. Je joignis mon autre main à l'ouvrage, Kataionna sauta derrière l'ennemi, occupé à se défendre des coups de Seilas, dont la rapidité là aussi m’impressionnait. Le ventre de Kataionna s'ouvrit et ses bras s'enroulèrent autour de l'ennemi, un nuage de fumé, le problème quand on se bat dans le sable... L'ennemi devrait-être enfermé dans ma marionnette. La fumée pas encore dissipée, j'étais déjà très fier d'avoir porter cette attaque, sanglante. La deuxième partie de l'attaque se compose de l'envoies des lames dans le ventre, à travers les meurtrière, mais je ne voulais pas tuer mon ennemi, Seilas et moi devions en parler d'abord, si toutefois il ne parvenait pas à s'enfuir de cette cage de bois.

Technique utilisé:

Spoiler:

Seilas Singhär combattait pour sa vie. La mission qu'il avait reçu n'était pas du tout ce à quoi il pouvait s'attendre, lui et son partenaire Hitorogami Saku. Alors qu'il pensait faire face à une simple mission consistant à surveiller le gamin d'un riche entrepreneur du pays. Mais en arrivant dans le domaine de ce dernier il découvrit qu'ils n'étaient pas seuls et qu'un massacre avait mis en péril la réussite de leur mission. Non, de toute façon elle était totalement échoué. Le commanditaire devait être mort et son fils était en train de reposer sur le sable inconscient alors que les ninja de Suna se battaient avec corps et âmes mais l'esprit apeuré contre ce qui s'avérait être un Nukenin. Seilas échangeait les coups de katana avec l'homme portant cette étrange cape, il avait lui aussi un sabre et semblait l'utiliser bien mieux que le genin, il paraît tous les coups du Sin. Alors que Seilas affrontait l'ennemi au corps à corps, il vit à son grand bonheur que Saku invoquait la puissante Kataionna, sa marionnette qu'il avait déjà vu dans leur précédente mission. Saku dirigea sa marionnette dans le dos du Nukenin et le combat fut plus difficile pour lui. Mais sûrement pas assez.

Il fit enfermer dans le pantin de Saku alors qu'il réalisai des mudras. Il donna par la suite un énorme coup de poing surpuissant et le pantin se détruit en un coup... Puis le Nukenin récupéra l'enfent à terre pour ne pas qu'il subisse des dommages. Seilas s'attendit au pire. Le ninja ennemi fit alors :

- Vous êtes de nobles combattants, dommage que vous serviez le mauvais maître. Vous pourriez servir des projets tellement plus grand si vous n'étiez pas affaiblit par des choses telles que la noblesses ou la loyauté...

Par la suite il bondit et réalisa de nouveaux quelques mudras pour ensuite cracher une quantité énorme d'eau. Non c'était un Tsunami ! L'eau arriva avec puissance sur Seilas et son partenaire. Celui ne put rien faire d'autre que de se protéger de ses bras malgré la puissance de la technique. L'eau écrasa Seilas et le propulsa comme si une énorme vague s'en était charger. Seilas suffoqua, en manque d'air. Heureusement, l'eau utilisé par le technique commençait déjà à s'étaler dans le désert et se faisait absorber par le sable fin. Le ninja de Suna se releva en titubant. Ce n'était pas terminé... Non pas encore ! Il vit son adversaire au loin et courut vers lui, faisant quelques mudras avec ses mains libres, il avait perdu Anya dans le combat. Puis il cria :

- Fuuton ! Kujaku Senpuu!!

Dans un mouvement du bras, Seilas projeta une puissante lame de vent vers son adversaire, celle-ci étant extrêmement rapide. L'esquive ne pouvait être que le seul choix du Nukenin par le tranchant de la technique. Alors Seilas fureta dans son sac et y trouva plusieurs shurikens qu'il envoya en une volée sur son adversaire. Devant la peur de mourir, d'échouer, Seilas avait trouvé une force, un courage enfoui en son cœur, serait-il suffisant pour vaincre l'homme ?

Technique Utilisée :

La fumée de ma précédente attaque se dissipa, je m'attendais vraiment à y voir Kataionna, emprisonnant en son ventre notre ennemi, je ne comprenais pas, comment était-ce possible ? Je n'avais jamais vu personne résister à cette technique ni même l’esquiver, j'étais abasourdi et Kataionna l'aurait été si elle avait été vivante. J'allais répliquer mais je vis l'ennemi composer des mudras à une grand vitesse. Que préparait-il ? Je restait donc sur la défensive. Sa bouche gonfla et il semblait avoir envie de vomir, tout à coup, un gigantesque ras de marée déferla sur nous, il crachait l'eau par sa bouche en quantité impressionnante. Je n'avais jamais vu cela, il faut dire que les shinobis d'affinité suiton n'était pas franchement courant à Suna ni même dans le pays et réussir un tel jutsu sans une goutte d'eau aux alentours, c'était tout bonnement énorme. Décidément, nous n'affrontions pas n'importe qui et je dois avouer que la peur me tenait encore, déjà parce qu’il avait esquive une attaque que je n'avais jamais vu déjouée et ensuite à cause de son jutsu.

Je tentais de sauter afin d'esquiver l'eau mais le raz de marée était d'une violence telle que lorsque je sautais, l'eau s'éleva au même moment et me faucha les jambes, ce fut bien difficile de ne pas lacher les fils de chakra tenant ma marionnette. Le choc était violent, la rapidité de l'eau me faisait tourner dans tous les sens et je crois n'avoir jamais autant bu d'eau de toute ma vie. En vérité, cela ne dura que quelques instants, mais je peux vous dire que pour moi, et sans doute également pour Seilas, cela paru durer une éternité. Mais enfin, le courant se calma et je put remonter à la surface afin de marcher sur l'eau. Je suffoquais, mais j'étais en vie, c'était là le plus important. Mon regard se perdit à l'horizon et il semblait que l'on était sur une sorte de lac ou d'océan, je ne voyais pas la fin de l'eau, c'était tout bonnement incroyable. Cependant, le sable devait commencer à « boire » l'eau car le niveau baissait peu à peu.

Kataionna était assez mal en point, je ne savais ce qu'il lui avait fait, mais elle avait perdu pas mal de ses capacités, ce qui était vraiment dur pour moi car je n'avais à ce moment aucun autre pantin à invoquer. C'était la première fois que je me trouvais dans pareil situation, notre ennemi semblait invincible et il l'était pour les gamins que nous étions. Il me restait une technique que je voulais absolument faire, et je crois que de toute façons, c'était bien la seule que je pouvais faire grâce à Kataionna. Son état actuel ne me permettait pas grand chose de plus. Cette technique allait me necessiter beaucoup de travail après coup, si tout du moins, je survivais au combat, ce qui n'était pas gagné. M'enfin, cette technique devrait le blesser au moins, c'était la première fois que je l'utilisais au combat, je l'avais mis au point avant de partir pour cette mission. Je voyait Seilas faire quelques mudras, quelques secondes après, une lame de vent fila droit sur l'ennemi. Mais pas le temps de regarder, je devais agir moi aussi. Mes bras croisés vers l'avant, les yeux ouverts tellement grand qu'on aurait pu me bruler pour possession par le diable, j'allais lancer mon attaque.

Doshaburi Hasaki La pluie de lames

Chaque partie du corps de Kataionna se détacha sur tronc en s'élevant dans les aires. Je rendais cette technique majestueuse en l’embellissant, chaque partie était à égale distance d'une autre. J'avais désormais les bras en l'air, dans un signe majestueux, tous les kunais continus par Kataionna, à savoir vingt-quatre lames en tout, sortirent de leurs emplacements et cachettes pour foncer sur l'adversaire en venant de plusieurs endroit, je ne controlais plus les parties de Kataionna mais directement les kunais. Un fois cela fait, je ne regardais même pas l'adversaire, j'allais me placer derrière Seilas, je ne pouvais plus utiliser ma marionnette et fit disparaître toutes ses parties. J'allais désormais contrôler quand il le fallait mon coéquipier afin de l'empêcher de se faire tuer. Je ne pouvais plus rien faire d'autre.

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PS: Désolé ce piètre rp et le temps de réponse.

Technique utilisée:

Spoiler:

Seilas envoya sa technique de Fuuton sur le Nukenin, au fond de lui il espérait qu'elle marche, mais le niveau de l'ennemi était bien trop puissant. Saku, lui fit une technique de Kugutsu admirable, bien plus puissante et redoutable. Son pantin se sépara pour créer 24 lames de tailles égales. Cela prouvait que les deux ninjas avait déjà un certain jeu d'équipe. Seilas gênait l'adversaire par une première technique plutôt basique qui l'obligerait à dévoiler une faille, cette dernière exploité par une technique bien plus meurtrière par son coéquipier qui de loin pouvait agir sans difficulté. Une stratégie simple et pourtant si efficace, enfin pas cette fois. Non, cette fois, Seilas et Saku avaient affaire à à un Nukenin d'un rang supérieur, chuunin au moins... Mais il n'était pas chuunin, ces dernières pensées n'étaient là que pour rassurer le genin qui savait au fond de lui qu'il avait à faire à au moins un juunin, un ninja de niveau supérieur contre qui deux genin ne pouvaient rien faire. Il entendit crier Saku lorsqu'il effectua sa technique :

- Doshaburi Hasaki La pluie de lames !

Les deux attaques allaient frapper en même temps l'ennemi. Mais celui fit plusieurs mudras, il ne bougea pas, mais fit une technique. Il allait donc parer ces deux attaques, se demanda Seilas très impressionné. Oui, c'était de son niveau après tout. Un tornade prit naissance autour de lui, à ses pieds puis prit une ampleur phénoménale. Les lames du pantin commandés par Saku n'approchèrent même pas du Nukenin et furent balayé en un clin d'oeil. La lame de vent de Seilas ft aspiré dans cette technique de vent bien plus puissante. Impossible, se dit Seilas... Le ninja se rappelait la technique de Suiton faite auparavant, puis ces yeux étaient maintenant confrontés à une technique de Fuuton, l'ennemi contrôlait deux éléments. C'était donc ça la puissance d'un ninja de niveau supérieur... Quelle différence monstrueuse. C'était impossible, ils n'avaient aucune chance. Ils ne pouvaient en aucun cas gagner ce combat... Dans la peur, Seilas oublia même l'enfant qu'ils devaient protéger... Son instinct de survie avait pris ampleur sur ses gestes et le recommandaient la prudence la plus extrême. Le regard dans le vide, il ne lâchait plus des yeux son ennemi qui semblait être en pleine forme comparé aux tristes mines qu'arboraient Seilas et Saku. Le Nukenin prit alors la parole :

- Écoutez, croyez-le ou non ce que je fais est pour le bien de tous. Vous n'êtes pas obligé de mourir alors acceptez la chance que je vous donne, partez en vie et méditez ce qu'apportent vraiment les villages ninjas? Si tout ce combat que vous venez de mener n'est pas au fond une perte de temps quand on voit la vraie misère de ce monde et la cruauté de ceux qui le peuplent. Vous êtes des hommes droits, comment pouvez-vous servir un corps soumis aux plus offrants?

Après ce discours assez magistral, rabaissant apparemment la puissance dominatrice que les villages exerçaient sur le monde shinobi, la pitié du Nukenin laissaient une chance aux genins de partir. De fuir plutôt. Quelle haine se cachait derrière ce mystérieux personnage, il semblait avoir une dent contre les villages ninjas et leurs pouvoirs. Sur quoi se basait cette réflexion sur notre monde, c'était quoi ce discours ? Méditez à ce qu'apporte les villages ninjas ? Seilas aurait sûrement répondu l'ordre et la paix... Mais en y réfléchissant, de nombreuse guerres shinobi avaient décimés le monde, cela résultait des villages ninjas. Seilas doutait, la peur lui brisait ce calme qui l'emplissait par habitude, il était distrait... La puissance et les paroles du shinobi avaient eut un large effet sur ce ninja déjà empli de doutes et de remords, bien sûr, il fallait que cela tombe sur lui.

Le Nukenin refit quelques signes... Une nouvelle technique ? Selon les paroles qu'il avaient entretenu, il désirait écourter le plus rapidement ce combat. Il allait donc en finir maintenant ? Seilas se tourna vers Saku, et cria :

- Saku, attention ! Il va...

Trop tard. Une tornade d'eau prit naissance autour de l'ennemi et fonça vers Seilas et Saku. Seilas tenta de l'esquiver en bondissant sur le côté mais c'était son instinct qui y avait cru, son esprit savait bien que c'était inutile. En plein saut la tornade d'eau frappa de plein fouet Seilas qui coulait, tombant dans les profondeurs. Ses forces l'abandonnaient, son chakra était à zéro, ou presque, la peur le paralysait, le coup l'avait blessé. Mourir, noyé dans un désert ? Quelle mort stupide...

Non non, n'y compte pas. Ne va pas croire que tu va cerver si facilement et te débarrasser de tant de remords et de peines. Tu n'a pas assez souffert. Seilas sortit la tête de l'eau et respira à plein poumons. Où était Saku ? Encore sous l'eau ? Seilas reprit ses esprits et plongea, il vit le genin en profondeur, lui aussi avait subit le choc. Il nagea vers lui, il était vivant, à peine conscient, il l'attrapa par les épaules. Puis l'envoya en haut, vers l'air frais. Il le remonta et son coéquipier put alors se nourrir d'air à son tour. Seilas laissa un temps de réaction à Saku puis lui dit, légèrement paniqué :

- Faut pas que l'on reste ici... Il est bien trop fort. Je n'ai plus de chakra...

Cela dégoûtait Seilas de devoir abandonner alors que la vie de ce garçon était en danger... Cet enfant qu'ils devaient protéger... Ils avaient échouer, ils ne pouvaient faire autrement. Mais si ils fuyaient, Seilas savait que cela ne serait pas vain. Ce Nukenin avait quelque chose de bizarre, il en était sûr. Ces paroles n'étaient pas celles d'un ninja déserteur solitaire. Peut être agissait-il pour quelqu'un... Il se souvenait des paroles : « Vous êtes de nobles combattants, dommage que vous serviez le mauvais maître. Vous pourriez servir des projets tellement plus grand si vous n'étiez pas affaiblit par des choses telles que la noblesses ou la loyauté... », qui étais-ce ? Il devait donner ces informations au Kazekage. Il regarda Saku, attendant son avis.

Soudain, je me rendis compte que le sable n'aspirait en rien l'eau, j'avais dû imaginé ça, un excès d'espoir un peu trop vivace. Mon attaque ne porta pas ses fruits, il expulsa les kunai loin de lui grâce à une sorte de tornade de vent. Cet homme était vraiment plein de ressources, ça me faisait plus peur qu'autre chose. J'en vint à me dire que nous ne pouvions rien faire face à lui. C'était une situation très dure, autant physiquement que moralement. Je me prenais pour un dur et face à lui, nous n'avions rien pu faire, à nous deux, nous ne lui avions même pas fais une égratignure, c'était impensable pour moi avant cette nuit là... Quelle honte. Si j'avais été un Samouraï, je n'aurais eu qu'une possibilité après l’échec de la mission, le Seppuku et honnêtement, j'y pensais, je perdais mon honneur, nous allions échouer sans aucun doute, mais ce n'est pas tout, c'est surtout le fait d'être d'une telle impuissance, qui plus-est à deux contre un. L'homme fit un discours, le visage assez bienveillant, c'était étrange.

-Écoutez, croyez-le ou non ce que je fais est pour le bien de tous. Vous n'êtes pas obligé de mourir alors acceptez la chance que je vous donne, partez en vie et méditez ce qu'apportent vraiment les villages ninjas? Si tout ce combat que vous venez de mener n'est pas au fond une perte de temps quand on voit la vraie misère de ce monde et la cruauté de ceux qui le peuplent. Vous êtes des hommes droits, comment pouvez-vous servir un corps soumis aux plus offrants?

J'avais un peu de mal à croire qu'il faisait quoique ce soit pour le bien de tous. Il nous offrait de fuir... Une honte certes, mais une chance de pouvoir un jour lui faire face à nouveau et de le tuer ou de le capturer cette fois. Il parlait de cruauté, le visage ensanglanté et un enfant capturé à quelques pas de lui. L'hôpital qui se fout de la charité. Je jetais un regard au sol, l'eau semblait être assez profonde pour s'y noyer, étant donné que je ne croyais pas à ces paroles, je me demandais pourquoi il ne nous noyait pas simplement. Noyer dans un désert de sable ? Si on ne rigolerait pas de nous suite à cela au village c'est que tout le monde aurait perdu son sens de l'humour. Une mort pareil est digne d'une blague. Or, nous ne sommes pas des humoristes mais bien des shinobis de Suna. Je vis mon ennemi faire des mudras, encore à une vitesse affolante. J'étais épuisé, mon chakra semblait déjà manquer, quelle horreur. Je maintenait mes fils de chakra sur Seilas au cas où son attaque ne vise que lui dans un premier temps, si c'était le cas, je le sauverais. Mais il ne s'agissait là pas d'une petite attaque, une énorme quantité d'eau forma une tornade et je savais que je ne pourrais pas l'esquiver, je restais donc accroupi, à l'attendre. Seilas poussa un cri, je ne comprenais pas ce qu'il disait. Je vis mon compagnon d'armes essayer de l'esquiver, c'était impossible, elle le frappe de plein fouet tandis que je fut emporter au fond de l'eau. Le choc fut violent mais de toute façons, je n'avais pas la force de contrecarrer une attaque pareil, d'autant que je n'avais jamais eu l'occasion de me mesurer à un combattant utilisant le suiton, c'était pas franchement courant dans notre désert. Je pensais ( Oui dans ce genre de moment on peut penser à des trucs très con. ) qu'on pourrait faire appel à lui pour régler tous les problèmes d'eau au village, avec ça, finies les ration de flotte. C 'était sans doute la première fois de ma vie que je détestais autant l'eau d'ailleurs, d’habitude, plus il y en avait, plus j'étais heureux, là, j'aurais tout donné pour qu'il n'y en ai pas du tout. Autre point important, ce shinobi en face de nous était impressionnant, faire de telles techniques dans un désert, ce n'était sans doute pas rien, c'est comme si un manipulateur du sable se battait sur un océan. En quelques temps, je perdis connaissance, je me noyais, je ne pouvais quand même pas mourir ici, d'autant que l'ennemi nous laissait partir si nous le désirions. Je commençais à divaguer dans mes pensées quand des mains m’agrippèrent et me remontèrent à la surface. Seilas... Il me maintenait à la surface et me dit que nous ne devions pas rester là, le moins que je pouvais dire est que j'étais entièrement d'accord avec lui. J'étais physiquement très affaibli. Seilas m'avait sauvé la vie alors que je pensais avoir à sauver la sienne une minute auparavant à peine. Quel camarade sensass.

«  Merci Seilas... Je te revaudrais ça un jour camarade. Je suis d'accord avec toi, partons d'ici, on ne pourra rien faire, on mourra inutilement. Moi aussi, le chakra me fait défaut, je suis à bout de force comme tu viens de le voir.»

Je me redressais afin de pouvoir m'adresser à notre ennemi. J'avais du mal à me lever correctement mais je devais faire bonne mesure. Je pensais à prendre une cigarette, pensée odieusement débile, avec toute l'eau qu'on avait pris dans la gueule durant le combat, si une seule cigarette était en état d'être fumée, je serai capable de tuer notre adversaire d'un coup de cul. Je mis mes mains dans mes poches et essaya de donner une impression de force pourtant absente en moi en cet instant que je n'oublierai jamais.

«  Toi, nous acceptons ton offre, nous partons d'ici, nous ne sommes pas fous, mais sache qu'un jour prochain, nous nous rencontrerons à nouveau, mon camarade et moi serons bien plus fort et mieux préparés la prochaine fois. Nous réfléchirons à tes paroles. »

Sur ces mots, je jetais un regard à l'enfant, j'étais désolé, je me sentais mal de le laisser là, mais je n'avais pas le choix. Je tournais le regard, nous partions, Seilas me pris de façon à m'aider à marcher. Il avait plus de force que moi après tout.

Les deux genins s’étaient battus avec bravoure et courage mais le combat touchait à sa fin. Le samurai leur avait offert une chance de survivre et ils allaient de toute évidence la saisir, après tout ils pourraient ramener quelques informations au village de Suna, du moins de leur point de vue car au fond, Saizo se moquait bien que le village du sable sache qu’il était capable d’utiliser le Suiton. Ce que voyait le guerrier derrière son geste en revanche, c’était de leur laisser l’opportunité non pas de simplement repartir en vie, mais également pouvoir un jour ouvrir les yeux sur les dirigeants de ce monde et ce qu’ils étaient réellement. Une chance pour eux de pouvoir mettre à contribution leur art autrement qu’en tentant vainement de s’opposer à l’avancée du destin.

Afin de décourager un peu plus ses adversaires, le nukenin avait projeté une tornade aquatique sur les deux jeunes braves qui sembla achever leurs dernières forces. Cette-fois c’était confirmé, ils étaient à bout et cela n’était pas plus mal aux yeux du nukenin qui, bien que encore capable de se battre, sentant son chakra sur sa fin suite aux deux affrontements qu’il venait de livrer, celui-là certes demandant un plus grand investissement de sa part car prenant plus de temps, mais le précédent avait été très physique compte tenu du fait qu’il avait dut agir avec une rapidité d’action dont il faisait rarement preuve.

Chacun des deux ninjas de Suna eut beaucoup de mal à émerger de l’eau mais avait fini par y parvenir. Leurs décisions semblaient prises, cela se devinait rien qu’au regard qu’ils posaient sur l’enfant que Saizo tenait dans ses bras, un regard remplit de culpabilité et de remords, mais il savaient qu’ils ne réussiraient qu’à se faire tuer et cela était une preuve d’intelligence. Cependant ils n’en démordaient pas, l’un d’eux se permit même de mettre en garde le nukenin contre une rencontre future avec les deux genins qui pourraient se solder par une issue différente. Mais ce qui intéressa avant tout le renégat, s’était que ces deux combattants deviendraient plus forts qu’aujourd’hui. Il comptait bien là-dessus, aujourd’hui ils étaient six, mais un jour ils seraient une armée et ceux qui composaient aujourd’hui l’Akatsuki aurait un jour besoin de lieutenants.

Finalement Saizo relâcha son chakra et l’eau se dispersa d’un coup dans tous les sens, emportant Saizo à l’opposé de ses adversaires, imperceptible et maintenant sa concentration du chakra sous la plante de ses pieds afin de pouvoir se maintenir debout malgré le courant. Il finit finalement par sentir l’eau laissait place au sable sur lequel il s’appuya avec légèreté avant de reprendre sa route sur un pas bien plus rapide que celui avec lequel il était allé à la rencontre des genins. Certes ils étaient vivants et affaiblis, mais les deux jeunes hommes pourraient donner l’alerte et dès lors, le coin grouillerait de ninjas de Suna, de plus il avait une livraison à effectuer.


mission terminée

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