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 La loi et l'ordre : Histoire de torture [exam juunin]

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MessageSujet: La loi et l'ordre : Histoire de torture [exam juunin]   La loi et l'ordre : Histoire de torture [exam juunin] Icon_minitime1Jeu 5 Jan - 17:21

HRP// Comme plusieurs personnages interviennent dans ce RP, voici un petit guide :
>> Joô/Lylya : La nomade qui essaie d’empêcher la loi d’être votée
>> Daijin : Le ministre
>> Hogo : Un garde qui voit en Joô sa fille
>> Tora : Une ANBU chargée de la protection du ministre
>> Mushi : Le confrère de travail d’Hogo

Spoiler:

Paisible repos au Pays du Feu. Le soleil était bien haut dans le ciel, et ses doux rayons scintillaient de milles feux sur les lacs environnants. Peu de nuages dans l'azur céleste annonçant une journée des plus favorables. Un convoi progressait dans le paysage enchanteur de Hi no Kuni. De superbes bêtes tiraient fièrement une calèche richement décorée, et le roulement de leurs sabots emplissait l'air d'une douce mélopée. Aux côtés du véhicule se tenaient deux cavaliers, habillés de façon neutre. Leurs habits aux couleurs du désert trahissaient l'appartenance shinobi du convoi. Le chef à la tête du regroupement demanda halte pour permettre aux chevaux de prendre des forces. À l'intérieur de la calèche, un grognement étouffé se fit entendre, suivi d'une volée d'injures. Les deux cavaliers pouffèrent de rire, ce qui déclencha une nouvelle fois la colère de l’individu dans la calèche. La porte s’ouvrit grand et un homme en descendit. Furieux, il hurlait contre les chevaux et contre ses gardes, les traitants de tous les noms d’animaux possibles…

- BANDE DE LAMAS ENRAGÉS, C’EST QUOI VOTRE PROBLÈME ? QU’EST-CE QUE VOUS NE COMPRENEZ PAS, GROS PORCELETS ATTARDÉS, DANS GROUILLEZ VOUS L’CUL !!!

Et ainsi de suite, pendant dix bonnes minutes. Lorsqu’il se tu, un silence de malaise régnait aux alentours, jusqu’à ce qu’un des deux soldats laisse échapper un petit rire… L’homme qui venait de piquer une crise leva la tête, hautain, puis se retourna vers son subordonné. Menaçant, il demanda à l’homme de descendre du cheval. Le pauvre s’exécuta en tremblant, réalisant la grave faute qu’il avait commise, et se mit au garde à vous près de son chef. Ce dernier lui asséna un violent coup aux côtes, ce qui le fit tomber au sol. Le pauvre essaya de se relever, mais un autre coup dans le dos le garda au sol. Méprisant, le dignitaire cracha sur l’infortuné et se tourna vers le chef du convoi. Ce dernier lui apprit qu’à cause du voyage, les chevaux risquaient de tomber raides morts. Ils devaient donc s’arrêter pour au moins deux ou trois jours, le temps que les bêtes reprennent des forces… Le Ministre inspira calmement, et un sourire de circonstances plâtré sur les lèvres, il retourna à sa calèche…

Non loin du campement fraichement dressé, une jeune femme lézardait paisiblement au soleil. Bien étendue sur l’herbe tendre, elle contemplait les nuages en souriant béatement. Un petit moment rien qu’à elle sous un soleil radieux, voilà des semaines qu’elle n’attendait que cela ! Après de longs vagabondages, Lylya comptait essayer de se fixer à un village. Après tout, qui sait ce que ca couterait d’essayer un peu ? Le pire qui pourrait arriver serait qu’elle se fasse mettre dehors… Et puis alors ? On recommence après, c’est tout simple ! Ce n’est qu’un petit passage dans le présent, c’est rien d’important… La nomade appréciait cette philosophie de vie, se laisser aller au fil du temps, au gré des évènements de la vie, l’insouciance totale… Pendant qu’elle rêvassait, des voix montèrent au loin. Elle tendit l’oreille, curieuse, et au fur et à mesure que la discussion avançait, ses yeux s’écarquillaient d’effroi devant les propos tenus. Quoi ? Mais il est complètement cinglé le mec ! Traquer les déserteurs de façon intensive ? En faire un sport ? La priorité des villes et cités ninjas ? Des mesures draconiennes, comme des douanes avec des passeports ? Et qu’est ce qu’ils feraient avec les sans-papiers ? La nomade se rapprocha, franchement inquiète. L’homme murmura quelque chose à son interlocuteur, ce qui le fit éclater de rire. La demoiselle fronça les sourcils. Qu’est ce qu’une simple civile comme elle pourrait faire face à ces shinobis surentrainés ? Elle n’a aucuns papiers, aucune appartenance…

Lylya soupira, et sentit des larmes emplir ses doux yeux azurs. Elle n’avait pas peur de la mort, loin de là, mais n’empêche, elle n’était pas prête à rendre l’âme de sitôt… Elle devait l’empêcher, ce dignitaire à grosse tête, de mettre à exécution son plan… Mais, comment ? Sans autres armes que ses plantes, son esprit et son corps ( Rolling Eyes ), comment pourrait-elle y parvenir ? La jeune fille soupira, passa la main dans ses cheveux, et se recroquevilla sur elle-même pour réfléchir. Une multitude de plans traversèrent son esprit. Aller éliminer le Ministre ? Non, trop évident… Se faire des faux papiers ? Quoi de mieux pour un séjour en prison ? Précipiter son retour dans un village shinobi ? Et sa liberté dans tout ca ? Devenir kunoichi ? Mh, une alternative alléchante, mais à long terme seulement… Il lui fallait agir vite, dans les prochains jours. Si elle ne faisait pas ca pour elle, elle pourrait au moins le faire pour Itachi ? Afin de lui donner une chance de retrouver son frère, et de se venger de l’hokage… Ce n’était pas en restant inactive qu’ils allaient survivre. L’avenir des vagabonds et déserteurs de tout le monde ninja reposait sur les frêles épaules de Lylya… Elle se leva d’un bond, frustrée de n’avoir rien trouvé, et marcha en direction du campement des dignitaires. Une petite idée germa dans son esprit, et un éclair de lucidité la traversa. Elle était une sans-papiers, elle pourrait devenir une sans-le-sou ? Et attendrir le dirigeant ? Et le faire changer d’avis ? Un petit sourire machiavélique s’esquissa sur ses lèvres alors qu’elle se cacha derrière un arbre, à une vingtaine de mètres de son nouveau terrain de jeu. Elle observa rapidement ses vêtements, en déchira quelques bouts ici et là, se couvrit d’un peu de terre, et enfila un masque imaginaire. Elle n’était plus Lylya. Elle prenait le nom de Joô, la Reine qui allait renverser le Ministre… La nomade adopta une démarche boiteuse, et fit ses plus beaux yeux doux. Elle s’approcha timidement du convoi arrêté, juste assez près pour que les gardes remarquent sa présence…

L’un d’eux vit une jeune femme aux cheveux bleus couverte de saletés, misérablement vêtue, fragile et vulnérable. Elle tremblait, comme si elle avait froid, et ses yeux étaient voilés par sa tignasse azurée. Il fit un pas vers elle, et il la vit s’effondrer sur le sol, à bout de force. Le garde appela son confrère, et les deux hommes vinrent au secours de la nomade. Intérieurement, cette dernière souriait, mais son masque ne trahissait pas cette joie. Les soldats la relevèrent, puis la trainèrent jusqu’à leur tente. Ils lui passèrent une bâche en tissu rêche, faute de trouver mieux comme étoffe, et lui offrirent un verre de saké et du riz. Elle avait l’air si fragile, et le premier à l’avoir vue en fut presque ému. Sa peau laiteuse semblait si douce au toucher, elle ressemblait à une poupée en porcelaine. Pire encore, elle ressemblait à sa fille… Sa petite dernière qu’il avait dû quitter à cause de cette stupide mission. Pris d’un élan de sympathie, il la serra dans ses bras sous l’œil intrigué de son compère. Comme la journée finissait, que le soleil se couchait, les deux gardes décidèrent d’aller voir le Ministre le lendemain pour lui présenter la jeune fille qu’ils avaient trouvée.

Ils s’installèrent pour manger, et le premier garde, essaya de discuter avec la jeune femme :

- Comment t’appelles-tu, ma jolie ? Je suis Hogo, et voici Mushi. Nous arrivons de Suna pour une mission spéciale…
- Je suis Joô… Vous n’allez pas me tuer ? Je vous en supplie, ne me tuez pas…
- Nous ne te ferons aucun mal, petite, je te le promets… {il lui fi un clin d’œil amical} Moi je ne te ferais rien, mais Mushi… Méfies toi de lui !


Il éclata d’un rire tonitruant, imité par celui un peu jaune dudit Mushi. Lylya sourit en prenant une gorgée de saké. Elle demanda timidement combien de temps ils allaient rester ici. Devant l’air soudainement soupçonneux des gardes, elle leur expliqua avoir vu une calèche, et comme le convoi semblait arrêté, elle voulait savoir combien de temps elle pourrait user de leur hospitalité… Mushi lui répondit qu’ils en avaient pour au maximum trois jours et qu’elle était la bienvenue jusqu’à leur départ. Rassurée, elle les remercia. Ils discutèrent une bonne partie de la soirée, et ils allèrent se coucher, Lylya ayant tenu à dormir à l’extérieur de la tente. Avant de fermer les yeux, la gitane prépara son plan d’attaque pou le lendemain… Trois jours, c’était trop. Elle n’aurait besoin que d’une journée avec le dirigeant pour le convaincre…

Au lever du soleil, les gardes avaient commencé leurs corvées. Étriller les bêtes, réparer les tentes, fixer la calèche… Ce n’était pas l’ouvrage qui manquait. Hogo s’affairait à retoucher un de ses habits pour qu’il puisse faire à la jeune femme, afin qu’elle puisse se présenter dignement devant Daijin, le Ministre. Il lui tendit le résultat final, et elle alla l’enfiler plus loin, à l’abri des regards indiscrets. Lorsqu’elle revient, le garde fut satisfait. La cape fauve contrastait habilement avec les cheveux de la demoiselle, le plastron en cuir et les pantalons noirs s’harmonisaient ensemble, donnant à Joô un air noble. Lui manquait que le katana, et on aurait dit un vrai soldat de plomb ! Un joli sourire sur les lèvres, elle se laissa entrainer à travers le campement. Elle apprit qu’il y avait une dizaine de soldats qui accompagnaient le convoi, sans oublier deux ninjas ANBU qui assuraient la protection 24/24 du Ministre. La jeune fille soupira, car la tâche risquait d’être ardue… Arrivés devant la calèche Ministérielle, Hogo frappa à la porte. Un grognement étouffé émana du véhicule, et accompagnée du garde, Lylya entra…

Richement vêtu, un homme d’une trentaine d’années, bien conservé, s’éventait en rageant contre la chaleur ambiante. Il s’adressa sèchement à Hogo, lui demandant quel était le problème. Lylya s’avança, et fit une petite révérence face à Daijin. Ce dernier détailla la femme qui venait d’apparaitre, et hypnotisé par les beaux yeux azurs de la demoiselle, il se leva pour aller lui faire un baisemain. Il demanda à Hogo de sortir, ainsi qu’aux deux Anbus. Les gardes d’élites allèrent se poster à deux mètres de la porte, à l’extérieur du véhicule. Lylya se présenta comme étant Joô, la fille du chef d’un village avoisinant. Fasciné par la beauté de la Reine, Daijin baissa sa garde. Personne ne sut comment, mais Lylya apprit tout sur le projet de lois tout en ayant Daijin de son côté… Lorsqu’elle commença à donner son avis, le Ministre éclata de rire :

- Ma jolie, il est hors de question de laisser les déserteurs polluer le monde shinobi ! Alors me faire changer d’avis, oublie ca, beauté… Il faudrait me torturer pour que je change mes plans !

Les prunelles saphir de la demoiselle se durcirent, et prirent une teinte émeraude. Elle demanda sèchement au dignitaire s’il voulait aller rendre l’air avec elle. L’esprit de l’homme sombra dans l’admiration, et il accepta, fasciné par le corps de la gitane. Ils partirent, laissant les Anbus postés devant la calèche, Daijin ayant insisté fortement. Tora, l’une des deux ninjas, les suivit discrètement. Cette jeune femme jouait elle aussi un double-jeu. Sa mission était d’éliminer le Ministre avant qu’il ne dépose sa loi, car elle était une déserteuse qui avait pris la place de la vraie Anbu… Et lorsque son identité serait découverte, elle allait le payer cher…

Pendant ce temps, Daijin et Lylya marchaient dans la plaine. La nomade essayait de trouver un endroit à couvert pour mettre son plan à exécution. Coup de chance, une colline abritant un petit chalet se dessina à l’horizon. Joô regarda sa victime, puis sensuellement, se rapprocha de lui tout en désignant la bâtisse. L’homme déglutit et accéléra le pas, entrainant la gitane avec lui. Tora les suivit, intriguée. Par la fenêtre du chalet, elle put tout observer ce qui allait se passer…

Elle vit la jeune femme aux cheveux de ciel refermer la porte. Elle vit le Ministre commencer à retirer sa chemise. Elle vit la Reine s’approcher de l’homme, puis lui asséner un violent coup aux côtes. Tora vit la surprise traverser les yeux de Daijin, et la colère ceux de Lylya. Cette dernière se saisit d’une chaise, et frappa l’homme avec. Mi-inconscient, il se fit ligoter, puis giflé. Cette claque le réveilla et il se mit à hurler. Un coup dans le diaphragme le fit taire, et il chercha son souffle. Lyly tournait autour de lui comme un lion dans sa cage, lui jetant des insultes entrecoupées d’une seule phrase…

- Oubliez cette loi !

Ce à quoi il hurlait : « JAMAIS ! » Ennuyée, Lylya perdit toute notion de lucidité. Un couteau trainant par là devint l’arme de torture idéale. Daijin se mit à hurler de plus belle, alors que la lame s’enfonçait dans son poignet, faisant une incision. Le métal ruisselant de sang sortit de la plaie pour aller couper profondément le coude. D’un coup sec, un trait écarlate relia les deux coupures. Avant de tendre les deux lambeaux de chair, la nomade offrit une dernière fois le choix à sa victime. Résigné, celui-ci accepta… Elle lui murmura presque tendrement à l’oreille de lui donner l’emplacement du parchemin de la loi… À contrecœur, et sous l’emprise de la douleur, le Ministre lui révéla l’information. Satisfaite, Lylya lui caressa doucement les cheveux, avant de déposer un petit baiser sur son front. Elle lui détacha les poignets, puis fila à la caravane. Les gardes virent arriver une jeune furie couverte de sang, qui entra dans la calèche, puis qui ressortit en tenant le parchemin de la loi. Elle lança un dernier regard à Hogo, lui sourit, puis s’évanouit dans la nature…

Elle déchira le papier, et alors qu’elle croyait que tout était finit, une jeune fille à la crinière de feu sortit de l’ombre…

- Bonjour Joô… Ou devrais-je dire, Lylya ? Tu veux venir à Kiri avec moi ? J’ai une petite mission pour toi…


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